[EVENT DE NOËL] sujet principal, début de l'event.

Le cercle franchit, les informations quant à son frère avait franchis sa bouche sans qu'il ne réfléchisse plus loin, se concentrant sur ce qu'il lui semblait le plus urgent et oubliant l'étiquette. La claque frappa sèchement son visage et l'envoya s'étaler dans un fauteuil. Sa joue pulsait d'une étrange chaleur douloureuse quand la menace de son père accompagna le coup. Vaincu sans bataille, sachant qu'il avait perdu son sang-froid, il baissa les yeux pour s'excuser sans réellement le faire. Il aurait fallu un regard droit, et il arriva ensuite, froid à nouveau, dénué d'émotions.

Pourtant elles étaient présentes. Inquiétude, haine, incompréhension. Il regarda Séphiel, atteint par son aura de menaces sans réellement les considérer. Après tout, si son père était impressionnant, Nico vivait ainsi depuis son plus jeune âge, il avait appris à gérer comme à oublier...Puis s'il n'était pas encore à la hauteur de son aîné, l'héritier portait bien son qualificatif.

Les ordres fusèrent et le fils se leva pour obéir au père. Un hochement de tête pour affirmer que la masse de travail avait bien été comprise et Nico regarda l'Oyabun s'éloigner, se retenant de serrer les poings devant l'affront. Ne pas réagir était la meilleure manière de répondre à ce genre de punition. Car s'en était une...non ? Séphiel le considérait-il vraiment comme un moins que rien ? Depuis sa trahison c'était possible...
Étrangement, le jeune homme se refusait à cette idée. Il n'aimait pas son père, mais ne voulait pas non plus que son seul parent ne soit pas fier de lui.
C'était...complexe.

Si cet affront déclencha une foule de questions en lui, l'arrivée de la glace le refroidit un peu plus. Qu'est-ce que Tomeo insinuait ainsi ? Qu'il ne pouvait pas supporter un simple coup ? Ou voulait-il simplement se montrer sympathique, voire gentil ? Sachant qu'il ne pourrait pas, sans se retrouver exclu de l'affaire, attraper son oncle pour lui demander des explications ou refuser sèchement, Nico pris la glace avant de la donner à un garde puis sortir du cercle formé.

Sans perdre un instant, il arracha Ciaira à son cavalier pour lui murmurer qu'il devait s'en aller et qu'il lui laissait la voiture. Ses yeux croisèrent alors Vaëm et la présence plutôt rapprochée de Kioshi. Oui...mais entre obéir à son père, secourir son frère et rappeler à QUI appartenait le jeune homme, Nico fit vite son choix. Il demanderait des explications plus tard.

Quoique...juste passer devant et jeter un regard à Eïreï pour le manque à son devoir, c'était rapidement fait non ? Un raclement de gorge pour l'hôte s'y ajouta puis l'héritier s'en fut, dehors...sans réelle escorte.
C'était imprudent.
Il le savait.
Stupide...
Nico.

[Bon je grille Eïreï >.> j'en ai marre d'attendre]

A peine les mots avaient-ils franchit le seuil de sa bouche qu'il regrettait profondément de les avoir prononcés : peut-être que s'il n'avait pas murmuré la proposition, l'idée de rester en leur compagnie n'aurait pas effleuré son patron. Après tout, il devait y avoir foule de jeunes hommes bien plus beaux et intéressants que lui dans cette soirée... Kioshi n'avait absolument aucunes raisons de rester l'enquiquiner... sauf s'il lui donnait lui-même cette possibilité.

*Et meeeerde...*

Réprimant un soupir et un air désespéré, il vit l'homme aux cheveux de feu accepter son invitation et prendre élégament place non loin de lui. Bien trop près même. A vrai dire... leurs genoux se frôlaient, ce qui ne manquaient pas de mettre l'hôte terriblement mal à l'aise. Une telle proximité avec son patron était une véritable plaie; et il ne pouvait pas se décaller sur la droite, puisque son suivant avait gentiment pris place sur cette portion de la banquette.
Maudissant tous les dieux et les Sawada qu'il connaissait, le jeune homme croisa ses fines jambes devant lui, les écartant ainsi de celles de son patron, et attrapa un chocolat dont il entreprit de défaire le papier avec aplication.
La question d'Omura lui tira un sourire en coin ironique.

- Plutôt bien à ce qu'il paraît...

Son regard vert glissa furtivement sur ses doigts dissimulé par des gants noirs, parure élégante cachant efficacement les nombreuses petites cicatrices blanches qui rayaient à présent le bout de ses doigts, petit souvenir remonté de sa nuit en cellule.
Il goba machinalement le chocolat, s'étonnant brièvement de trouver un coeur liquide en son centre, grimaça un peu, en reprit un autre pour faire passer la surprise, et laissa échapper un soupir.

- Et vous ?

Un serveur arriva sur ces entrefait d'une platitude extrème, et le jeune homme s'empara de sa coupe avec adresse malgrès l'alcool qui commençait sérieusement à envahir son système reflexe, la portant machinalement à ses lèvres même si une petite alarme commençait à sonner dans son crâne : attention, attention... trop d'éthanol...
Lapant une gorgée, il coula un regard en coin à son patron qui était en train d'observer la salle, profitant de cette inatention à son égard pour le détailler et essayer de déterminer ce qui le gênait le plus dans sa présence. L'homme était beau, même au critères de Vaem - chose dont il s'était déjà rendu compte -, puissant et dangereux. En temps normal, il aurait fait profil bas juste assez pour ne pas se faire remarquer et prendre le grand homme à revers... oui mais voilà, le grand homme en question l'avait DEJA remarqué, et c'était lui qui était pris à revers.
Dans tous les sens du termes.
Plus amusé que contrarié par sa pensée - ce qui aurait du l'alarmer encore plus d'ailleurs - il s'était laissé aller à finir rapidement sa coupe sans trop y réfléchir, et avait orienté sa réfexion vers le sujet qui le préocupait : le jeu l'amusait bien entendu, mais l'effrayait tout autant. Il savait qu'il n'était pas de taille face à Kioshi, que trop jouer avec le feu serait terriblement dangereux pour lui, mais en même temps il ne pouvait pas s'en empêcher. Il ne supportait pas l'idée d'être... prisonnier. Prisonnier des mots, des gestes, des décisions des autres. Il ne pouvait qu'aller à leur encontre et les braver autant que possible jusqu'à ce que le couperet tombe... ou que la liberté se pointe.

Son patron intérompit son inspection, et Vaem replongea son nez dans son verre vide, cherchant vaguement un sujet de conversation intéressant.

Le contact d'un tissus... sur ses bas...

Le jeune homme eut un sursaut brutal, ses doigts échappant sa coupe par la même occasion, avant de réaliser que c'était la main de Kioshi qui était en train de frotter délicatement une tâche sur la résille (et donc sa peau) couvrant ses molets. Il allait le repousser lorsqu'un raclement de groge féroce lui fit redresser vivement la tête, ses yeux verts rencontrant le regard glacial de l'héritier des Sawada. Ce dernier semblait en pétard, et l'hôte réalisa seulement à ce moment là l'agitation qui régnait dans le club : Sephiel Sawada venait de disparaître dans un des box privés, suivit d'un homme aux cheveux blonds que le jeune homme ne connaissait pas, un détâchement de gros bras prenait le large vers la sortie, et l'Héritier avait l'air passablement en colère...
Alors pourquoi lui arranger la vie ?
Avec un sourire de chat uniquement destiné à Nico, Vaem intérompit le geste à peine esquissé de repousser Kioshi, et se cala plus profondément dans son siège, son épaule effleurant légèrement celle de son patron, son regard caresant doucement son visage.

- Vous n'avez pas à faire de telles choses vous savez...

Délicatement, il attrapa la main robuste qui maniait toujours la serviette et l'écarta de sa jambe, récupérant le tissus pour achever le travail. Puis il se redressa, déplia sa mince carcasse, s'étira un peu comme un chat, assez engourdit par l'alcool pour oublier son costume ridicule, esquissa un baillement, puis laissa retomber ses bras, sa main se posant assez près de la cuisse de son patron pour qu'elle la frôle.
Il réprima un frisson en sentant la chaleur qui se diffusait au travers du tissus.
Légèrement émoustillé par cette sentation, il se pencha pour prendre un nouveau chocolat et en proposer machinalement à l'homme à côté de lui.

- ...Y'a toujours autant de monde à vos soirées ?

Question plate s'il en était... mais il ne savait réellement pas quoi dire.

[ A point ou saignant ? Smile

envoie un MP la prochaine foie please j’ai eu trop de mal a m’y retrouver et a me motiver … ._. et encor désolé mais j’ai eu beaucoup de boulot …promis je repond rapidement désormais >_< bref voilà une rep bien pourrit donc ~ ]

Kioshi les avait donc rejoins. Le brun remarqua bien que l’hote n’étais pas ravit à cette idée … Pourtant le suivant se sentit très vite effacé de la situation … Ce qu’il détestait se sentir de trop c’était vraiment frustrant et lui rappelait qu’il n’a jamais était qu’un boulet pour tout le monde … il fixa son verre le faisant tourner entre ses doigts sans trop prêter attention à la discussion des deux hommes qui était inintéressante.
Si il gênait il n’avait qu’a le virer … Voilà Eïreï était agacé et boudait dans son coin sans que les autres le remarque …

Il est transparent … il commence à s’y faire même si c’est quand même agacent de disparaître en quelques minutes alors qu’on est même pas à quelques millimètres des autres … mais bon la discussion ne le regardait en rien, il se tairait donc jusqu'à se que l’un des deux daigne se souvenir de sa présence gênante.

Il sortit de sa pseudo léthargie en sentant vaem sursauter, qu’est ce qu’il se passait ?
Il se tournat donc vers l’ôte pour voir. Le patron avait un contact un peu trop direct avec le jeune homme. Si nico voyait ça … il allait se mettre en colère et évidemment sur qui ça allait retomber ? Sur le petit souffre douleur de toujours évidemment ça non pas question il n’était pas d’humeur à s’en prendre pleins la gueule.

Alors qu’il allait réagir un raclement l’interrompis … et merde Nico …décidément … cette soirée était vraiment pourrit … risque de crise cardiaque, de traumas crâniens, invisibilité forcé et maintenant il allait se faire sermonner pour son mauvais travail … Ils c’étaient tous légué contre lui ou quoi ? Il aurait du rester dans sa chambre a déprimer finalement … Ca aurait était moins contraignant.

Nico partit et Vaem se mit a … on aurait dit vouloir provoquer l’héritier…
Il avait en quoi tête ? Sur qui ça allait retomber après ? Sur lui évidemment … ça non pas question il ne jouerait pas le bouquet miser … pas ce soir en tout cas.
Il murmura à l’intention du jeune hote assez agacé.

- Vaem …

Mais au cas l’hote ai décidé de continuer le jeu de l’ignorance le brun décidât de trouver un subterfuge et ce fut de renverser son verre. Une chance il était bon acteur et avait fait passer ce geste pour une vraie maladresse. Il faignat la désolation et réussit même a rougir.

- je …je suis désolé … je suis trop maladroit …

Il baissât la tête faussement honteux lanca un regard presque glacial a l’hote.
Il avait intérêt a faire gaffe a ses actes, il n’était pas d’humeur se soir.
Vaem avait jusque la vu eïreï gentil attentionné et timide amis il pouvait se montrer beaucoup plus fourbe et malicieux. Ne jamais se fier aux apparences c’est pourtant connut non ?

Kioshi avait pris place auprès de Vaëm, après sa délicate proposition. Enfin, même sans ça il aurait probablement pris le gauche, mais bon... Entamant une discussion certes peu intéressante pour le moment, l’homme fut étonné de voir sa question retournée. Ce n’était probablement qu’une simple politesse, mais venant de Vaëm, ça restait exceptionnel. Avec un sourire quelque peu charmeur, il répondit donc :

- Je vais bien... Mais tellement mieux maintenant que j’ai pu te revoir, Vaëm...

L’ironie était évidente, Kioshi s’amusant toujours de voir ce minou sauter au plafond à la moindre petite allusion. Ils furent cependant coupés par un serveur, et chacun se plongea (plus ou moins) dans son verre, le patron laissant son regard errer sur son club. L’atmosphère se faisait sensuelle, sexuelle. C’était bon pour les affaires.

Reportant son attention sur l’hôte, le rouquin le passa au scanner, le déshabillant visuellement de latêteau pieds, s’appercevant ainsi que ses résilles étaient tachées. Sans prendre garde au fait que c’était Vaëm, et pas n’importe qui, qui était à ses côtés, il commença à frotter doucement le bas avec une serviette. Ce n’est qu’en le sentant faire un sursaut monumental qu’il ralisa ce qu’ilétait en train de faire. Cependant, étonnamment, pas de coup de poing, pas de coup de pied, pas de griffure ou de hurlement. Le jeune homme se laissa faire.

Heureux de ne pas avoir réveillé les quatre démons de l’enfer au beau milieu de son club, Kioshi s’étonnait du soudain savoir-vivre deVaëm, et le mit partiellement sur le compte de l’alcool. Il aurait dû savoir que c’était plus que louche, mais il n’avait tout simplement pas remarqué la présence de Nico, derrière lui. Il laissa l’hôte finir d’enlever la tâche, puis le regarda, sourire aux lèvres, s’étirer.

Vaëm ne prêta pas attention à Eireï, qui l’appelait, préférant poser une question à Kioshi. Cependant, il n‘eut pas le temps de répondre qu’une coupe était renversée. L’homme se leva d’un bond en sentant le liquide lui couler dessus. Il lança un regard peu courtois au suivant, mais ne l’engueula pas, le voyant se répandre en excuses, visiblement désolé. Poussant un soupir, il remarqua qu’il n’était pas le seul à s’être fait mouillé en regardant Vaëm. Il ordonna plus qu’il ne proposa :

- Vaëm, viens. On va te trouver des vêtements de rechange.

Un hôte ne devait pas puer l’alcool, ou rester dans des vêtements souillés. Ils iraient donc se changer tous les deux. Ainsi, Eireï avait tout perdu avec son geste malheureux... En effet, Kioshi n’avait rien dit mais il était clair d’après son ton de voix et son comportement qu’il n’avait pas à les suivre.

[Aaaah T^T désolé pour le retard, j'étais blindé de boulot....]

La réponse à sa question lui avait tiré un sourire tout en dents, quelque peu agressif, parfaitement félin. S'il avait été dans son état normal, il aurait probablement gratifié son patron d'une réponse salée, désobligeante, mais l'alcool aidant, il s'était contenté de cette seule réaction, haussant ensuite ses fines épaules avant de détourner la tête, pensant à autre chose. La conversation s'était déroulée sans accrocs, ou du moins sans trop d'accroc... jusqu'à ce que Nico intervienne d'une toux rauque et d'un regard noir, le poussant à aller à l'encontre des désirs du mafieux. Et un peu au devant des siens, aussi...
Se penchant vers Kioshi, il avait doucement repoussé la main qui caressait ses bas pour se nettoyer lui-même, effleurant la main de l'homme au passage, se lançant dans des badineries tout en ignorant délibérément les tentatives de mise en garde d'Eïreï... jusqu'à ce que le servant renverse brusquement sa coupe dans leur direction.

Avec un léger cri, le jeune homme avait tenté d'échapper au raz-de-marée odorant et gazeux de la coupe volant en leur direction en rejetant le buste en arrière et écartant légèrement les jambes pour sauver son costume. En vain.,
A ses côtés Kioshi se releva d'un bond, les jambes de son pantalon imbibé de champagne, le regard flamboyant de colère. Visiblement, l'averse d'alcool n'avait épargné personne de ce côté-ci de la banquette...

- Vaëm, viens. On va te trouver des vêtements de rechange.

- Ah... oui !

Le jeune homme se redressa à son tour, sentant le liquide poisseux couler désagréablement le long des jambes et se pressa rapidement à la suite de l'homme aux cheveux rouges sans un regard en arrière pour le suivant qui venait de rater complétement sa tentative d'arrêt. Poussé par l'inquiétude et l'acool, il se pressa à la hauteur de son patron, glissant son bras sous le siens à l'approche de clients le caressant du regard : il ne voulait pas qu'on lui demande de nouveau d'accompagner qui que ce soit... alors puisque Kioshi était là, autant faire semblant de l'accompagner, peut-être le laisserait-on tranquille ainsi. Son corps fin et dénudé pressé contre celui de son compagnon, il fit abstraction du fait que cette "protection" devrait probablement se payer, et observa passivement l'homme écarter poliment les convives pour finalement entraîner le jeune hôte dans les couloirs du Luxurious, jusqu'aux vestiaires réservés pour la soirée.

Là, le jeune homme se détacha enfin de Kioshi, l'abandonnant pour filer dans les douches communes débarrasser sa peau des souillures qui le couvraient, les pièces de son costume atterrissant sans ordre sur le sol dallé de la pièce. Fredonnant, il se glissa sous les puissants jets d'eau chaude, se demandant distraitement ce que son patron allait lui réserver comme costume ridicule cette fois, et laissa un minuscule soupir lui échapper. Il redoutait un peu ce qui découlerai de ce choix, l'homme avait toujours des idées particulièrement étrange pour ce qui le concernait.

- Mh mh...

De la mousse plein les yeux, il tâtonna vaguement autour de lui pour trouver un gant de toilette.

Suite dans les vestiaires. Alors, cette fin de soirée ?

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