Convalescence obligatoire [pv Arkalya]

Yoru avait parfaitement exécuté sa mission. Il s’était approché de sa victime sans problème et lui avait réglé non sans mal. En effet elle était entouré de garde du corps dont Yoru avait eut beaucoup de mal à se débarrasser. Il était sorti de l’immeuble ensanglanté et était tombé dans une ruelle.

Il avait été retrouvé le matin même dans les vapes et avait été amené à l’hôpital central. Sous son nom d’empreinte il avait été enregistré et en fouillant dans ses affaires les infirmiers avait trouvé le seul numéro de téléphone qu’avait le tueur sur lui. C’était celui d’Arkalya et on l’avait prévenu qu’un homme du nom de Yune Hiyagiyama, homme d’affaire d’une vingtaine d’année avait été trouvé avec le numéro du jeune homme sur lui.

Lorsque Yoru se réveilla on lui annonça qu’on venait d’appeler le jeune homme. La panique monta en lui il espérait sincèrement que son jeune amant ignorait cette appelle.

Yoru dormait maintenant depuis plusieurs heures, dans son sommeil réparateur, il ne sentait lus et rien et n’était plus sur ces gardes. Malgré sa, lorsqu’il entendait du bruit il émergé un peu pour vérifier qui venait. C’était d’ailleurs maintenant le cas, on avait frappé à sa porte et le tueur émergea assez pour vérifier qui venait. Yune Hiyagiyama… Ah oui c’était son nom d’empreint pour sa mission. Ca allait ça devait être encore un infirmier… Non, il s’était trompé… Yoru son vrai nom, c’était quelqu’un qui connaissait. Il chercha un moment à qui était cette voix… Il la connaissait et il aimait l’entendre mais il n’arrivait pas à mettre de visage dessus. Un froid et un tremblement venait de parcourir son corps… Il gémit de désapprobation qui fut coupait par un baisé. Qui pouvait bien l’embrasser? Faiblement, le tueur papillonna des yeux pour voir qui ça pouvait bien être. La lumière des néons l’aveuglés mais il s’habitua vite pour voir un visage qu’il aimait qui lui plaisait.

- Ar… ka… lya… que…

Sa voix était rauque, il avait soif et il était fatigué mais malgré ça il voulait aller jusqu’au bout de sa phrase même si ça lui faisait mal.

- Fais… tu… là?

Il avait réussi à le dire. Il sourit simplement à son amant avant de refermer les yeux pour se reposer. Il était vraiment fatigué et avait replongé quelque seconde dans son sommeil réparateur mais il se força à se réveiller pour regarder fatigué Arkalya.

- Sa… va?

Arkalya avait l’air inquiet mais rester le même amant affectueux et amoureux que connaissait Yoru. En plus il avait toujours son ironie ce qui fit sourire le tueur. Il bougea lentement le bras pour attraper la main de son amant et la serra faiblement.

- Peut… être…

La voix d’Arkalya était douloureuse et hésitante. Mais Yoru comprit pourquoi c’était une question délicate. Le tueur ne répondit pas immédiatement se poussant sur coté laissant une place pour son amant sur le lit inconfortable de l’hôpital. Il tapota la place qu’il venait de faire pour inviter son amant à le rejoindre. Lorsqu’Arkalya le rejoignit enfin, Yoru se serra dans ses bras et l’embrassa difficilement sur le front.

- Tu sais… Je suis revenu dans la semaine… mais… Je n’ai trouvé… qu’une cuisine saccagé…

Yoru était repassé en milieu de semaine chez lui parce qu’il espérait qu’Arkalya l’aurait écouté et serait revenu dormir chez lui mais rien ne s’était passé. Il avait attendu toute la nuit pour rien et était reparti déprimé et démotivé. Maintenant que son Arkalya était là plus rien ne lui importé. Yoru replongea un instant dans le sommeil se sentant enfin complet et bien mais il se réveilla très vite à cause de la question de son amant. Il venait de se rappeler des événements pendant le meurtre.

- Elle ne m’a rien fais… Elle est morte… Au début… Mais c’est homme on était… plus dur à éliminé…

Yoru ferma les yeux écoutant l’ordre d’Arkalya qu’il venait d’imprimer dans son esprit. Les baisés c’était son amant qui s’en occupait. Ensuite il expliqua pourquoi il n’avait pas dormit dans l’appartement. La raison était légitime mais c’était le tueur qui en avait souffert de cette nuit à attendre quelqu’un sans aucun espoir.

- Je voulais… t’appeler une fois… chez moi… mais j’avais trop peur d’entendre… que tu étais dans les… bras d’un… autre…

Yoru n’alla pas plus loin trop fatigué et s’expliquait plus en profondeur. Il ferma les yeux à nouveau trop fatigué pour les garder ouvert. Arkalya pestait maintenant contre les employés de sa victime. Le jeune hôte flattait Yoru qui souriait en entendant ça. Il ne répondit rien préférant ce taire à cette instant il n’avait pas à expliquer plus en détail. Le rire sonore de son amant fit rouvrir les yeux du tueur qui entendit une réflexion à laquelle il ne s’attendait pas. L’aspect positif, plus de cicatrices donc plus de bisous… C’était n’importe quoi ce raisonnement!

- Fais attention…. Elles seront très…. Sensible te douloureuse… pendant un… moment…

Yoru connaissait par expérience qu’elles seraient douloureuses pendant plusieurs mois avant de pouvoir oublier la douleur qu’il ressentira.

Les infirmiers étaient reparti très vite et Yoru ne désirait qu’une chose dormir encore un peu et même plus qu’un peu. Il congédia Arkalya qui ne dit rien malgré la pointe de sous entendu qu’il mit dans sa demande. La main chaude et douce de son amant se détacha et il entendit l’hôte partir. Le tueur chercha la main qui venait de le quitter. Mais Arkalya revenu immédiatement. Il avait comprit. Yoru était fatigué et n’avait pas envie de se disputer et de débattre sur un sujet qui les séparait toujours. Le tueur senti son menton être attraper se qui lui fit rouvrir les yeux à moitié. Il voulait une explication… la dispute était inévitable maintenant.

- Je suis H.S. pour un petit moment tu vas sûrement aller trouver un homme en manque avec de l’argent et lier ton travail à ton plaisir… Ce que j’entends pas « mieux à faire »?! C’est simple je ne suis pas ta priorité… Dans ton monde tes priorités sont dans l’ordre suivant: toi et ton plaisir ensuite ta sœur et avec de la chance j’arrive en troisième position… Enfin… à moins que tu es d’autre activité plus importante que moi… ça m’étonnerai même pas d’ailleurs…

Yoru avait dit toute sa pensée. Tout ce qu’il avait pensé la nuit où il était rentrer dans son appartement et à attende son amant. Tout ce qui le remuer, le torturer il l’avait lâché crument sans aucune gentillesse pour l’homme qu’il aimait.

Il était fatigué et avait envie de dormir et c’ets ce qu’il allait faire mais il devait régler une chose: Arkalya voudrait sûrement le réveiller pour répondre et se défendre ce qui était normal. Heureusement le tueur avait la solution. Il attrapa la télécommande qui était relier à la morphine. Il appuya cinq fois sur la touche si bien qu’il s’endormi tranquillement pour se réveiller dans plusieurs heures où Arkalya aurait sûrement disparu retourner faire c’est chose dégoutante aux yeux de Yoru.

Yoru se réveilla dans une chambre vide assommé par la morphine. Bizarrement ne pas voir Arkalya à ses cotés lui brisa le cœur. Il avait eu raison, il n’était pas la priorité de son amant alors que pour lui Arkalya était la chose la plus importante à ses yeux. Le tueur appela un infirmier qui arriva très vite.

- J’ai besoin d’eau et aussi quel heure est-il?

Il avait besoin de connaitre l’heure. L’infirmier lui répondu qu’il était 17h et lui apporta un verre d’eau. Yoru le prit et l’infirmier parti laissant seul le tueur dans une chambre désespérément vide et silencieuse. Le seul bruit qui résonnait dans la chambre était celui de l’électrocardiogramme qui faisait un bip à chaque battement du cœur du tueur.

Il avait envie de craquer, de pleurer et bien vite cette envie devenu un besoin vital qui se manifesta soudainement sous forme de larmes. Il posa son avant-bras sur ses yeux cachaient ses larmes et il empêchait le monde extérieur de venir l’embêter. Il avait besoin de craquer, le stress provoqué par la relation avec Arkalya le blessait énormément.

L’invulnérable tueur à la carapace bien trempé craquait. Tous les barrières et les protections tombaient une à une et les larmes coulaient en faisant ressentir au tueur une douleur insoutenable. Il souffrait terriblement d’avoir raison… Au fond c’était compréhensible, il comprenait le point de vue du jeune hôte… L’homme ne faisait pas parti de sa famille et puis le métier de tueur n’était pas des plus sur. Cette relation et la mise en évidence du foncé entre Yoru et Arkalya le faisait souffrir.

Dans cette océan de souffrance, le tueur entendu un faible appelle qui le poussa à bouger son bras et se redressait pour tomber sur le visage inquiet de son amant. Arkalya était toujours là, il n’était pas parti… L’enthousiasme de départ retomba, si ça se trouvait, il venait juste de revenir. Yoru avait dormi plusieurs heures donc il avait eut le temps d’aller au club puis de revenir maintenant. Le tueur ne s’autorisait pas l’optimisme car il finirait déçu à coup sûr.

Les questions d’Arkalya déboulaient mais le tueur ne répondit pas alors il était vraiment rester! Yoru se redressa un peu plus et attrapa son amant l’homme qu’il aimait le plus. Sans attendre il attrapa le poignet de l’hôte et l’entraina sur le lit avec force, au passage il retira la perfusion et reçut avec un gémissement de douleur étouffé quand le corps d’Arkalya lui tomba dessus.

- Arkalya…

C’était une voix d’outre-tombe et triste. Il le serra malgré la douleur qu’il ressentait dans son bras et caressait ses cheveux avec tendresse comme un enfant le ferai avec son doudou.

- Ne me laisse pas.

Yoru serrait Arkalya contre lui ne voulant le lâcher. L’hôte lui dit qu’il resterai toujours avec le tueur, c’était trop beau pour être vrai mais le tueur sans contenterai pour le moment. Un baisé doux se posa sur ses lèvres et Yoru releva son amant qui partait. Paniqué il se disait que le promesse de l’éternité n’était qu’un mensonge… Son amant venait de lui mentir il ne restait pas.

Yoru se rassura en voyant Arkalya replacer la perfusion qu’il avait envoyé valser par accident. Puis son amant le embrasa avant de poser des questions Qui semblait débile aux yeux du tueur. Puis pourquoi il parlait de cancer?! En plus il ne pouvait rien dire Arkalya continuait à déblatérer des conneries.

- Qu’est-ce que viens faire l’infirmier dans l’histoire? Quelque chose de grave? Tu ne tiens pas à moi… même si j’étais endormi encore une fois je n’étais pas ta priorité… Ne serai-je jamais assez important pour toi? Tu as beau dire je t’aime notre amour n’est pas le même… Me faire tirer dessus ne me fait pas mal mais être délaissé ainsi ne fais terriblement souffrir… Quand tu n’es pas là à me dire « je t’aime » je doute que se soit vrai….

Sur ses mots, le tueur arracha la perfusions le jetant à travers la pièce tournant le dos à son amant et regardant un mur vert pale à vomir. Yoru avait mal à l’intérieur maintenant il avait retirer la perfusions de morphine et savait que la douleur physique suivrait bientôt.

La réflexion d’Arkalya était totalement débile. Qu’est-ce que Yoru en avait à faire de cette sale perfusion de toute façon au point où il en était de la morphine ou non ne changerai rien. Le tueur ne pouvait pas observer la réaction de son amant il lui tournait le dos fermement décidait à ne pas se retourner. Finalement après une petite minute il senti la perfusion revenir à sa place ce qui le grogner franchement. Il avait envie de l’arracher encore une fois mais il était sûr que l’hôte la remettrait un place. C’était un cercle vicieux.

Comme un enfant capricieux faisant une colère pour un rien, Yoru refusa de répondre à l’ordre qu’on lui intimait. Si il voulait la retirer à nouveau il ne se gênerait pas! Tout en pensant sa, le matelas inconfortable sur lequel il était allongé bougea légèrement quand Arkalya s’assit dessus. Plus rien ne fut dit pendant un moment, il fallait dire qu’il y avait deux têtes de mules dans la même pièce et même si Yoru faisait des concession par moment, il ne sentait pas de cette humeur là aujourd’hui.

Une main vint surprendre le tueur le caressant avec une douceur très bien connu. Malgré la surprise Yoru ne dit rien ne s’excusant pas et préférant se taire une fois pour toute. Les questions que posa Arkalya était légitime mais le tueur se considérait en bon droit et pour lui il ne se trompait pas. Même si ça le démangeait de s’expliquer il ne dit rien restant dans son mutisme énervant sentant son amant s’allongeait et se collait à lui.

Lorsqu’Arkalya reprit la parole s’en était trop, Yoru ne put se retenir et l’homme froid et sadique ressorti. Cet homme là aimait Arkalya d’un amour tordu, maintenant il ne rêvait que d’une chose le garder auprès de lui sans lui en demandait son avis de le faire souffrir d’une manière inimaginable. Il était près à tout pour le garder rien qu’à lui-même à le tuer. Mais avant d’arriver à une telle extrémité, le tueur décida de s’expliquer un peu plus clairement.

- Si je m’en voyais en l’air avec tous les passants en leur faisant miroité une nuit d’amour et des sentiments sans qu’ils se rendent compte que pour moi ce ne sont que de l’argent et qu’après je venais te voir et te disais « je t’aime » tu me croirais vraiment? Pourquoi il est moins important? C’est très simple, je ne suis qu’à toi alors que tu t’offres à tout le monde, ton amour peut se quantifier pas le mien. Et puis la confiance? Tu me fais vraiment confiance et tu m’écoutes quand je te mets en garde contre Nico Sawada? Non tu n’en fait qu’à ta tête préférant ignorer mes mises en gardes.

Yoru n’alla pas plus c’était suffisant, si Arkalya ne comprendrait pas, cette histoire se finirait très mal.

Yoru faisait preuve de méchanceté gratuit et était horriblement cruel envers le pauvre Arkalya qui n’avait rien fait pour mériter ça. Le problème était que la passion du tueur était telle que la réponse devait être importante. Le seul problème s’était que son amant ne lui donnait pas la réponse attendu ce qui provoquait méfiance et doute. C’était un amour absolu sans limite et destructeur pour le couple.

Arkalya venait de se relever et Yoru ne voulait pas bouger. Il campait sur ses positions ce croyant en bon droit. Le sourire qu’affichait l’hôte déstabilisa quelque peu le froid tueur qui se demandait pour ce sourire. La rire qui s’échappa de la gorge de son amant était douloureux et le tueur comprit que ce sourire cachait tristesse et désarroi.

Les paroles d’Arkalya était teinté de colère, de tristesse et d’amour. Le tueur le sentait bien et le voir ainsi lui faisait mal mais c’était lui qui avait provoquait ça. Yoru ne se justifia même pas préférant écoutait calmement après tout Arkalya avait le droit de lui faire des reproches aussi, ce n’était pas son monopole. Visiblement le jeune homme voulait partir, cette idée déplu énormément à Yoru qui préférai la dispute à l’éloignement. Le tueur resta comme un con regardant son amant partir. Il ne comprit le départ d’Arkalya quand le déclique de fermeture de la porte résonna dans la pièce.

Immédiatement, Yoru se redressa brusquement. Il s’emmêla dans les multiples fils plus ou moins vital et les arracha un à un. Lorsqu’il eut retirai à nouveau l’aiguille de la perfusion le sang coula le long de son bras tachant son habit. Il fois parfaitement debout, il entreprit de sortir de la chambre. Ses cicatrices n’était pas douloureuse mais les sutures tiraillés. Il ouvrit ensuite la porte et passa sa tête dehors. Il regarda dans le couloir cherchant des yeux le pauvre Arkalya. Il ne le vit et fonça dans le couloir vers la sorti et les ascenseurs.

Par chance, il avait été rapide, le jeune homme était juste devant les portes des ascenseurs. Il fonça encore une fois mais cette fois la suture abdominal lâcha. Le sang se rependit sur sa chemise puis goutte à goutte se versait sur le sol gris claire. Malgré ça il réussit à attraper l’épaule de son amant à moins que ce qui c’est passé dans la chambre soit la nouvelle rupture.

- Ne me quittes pas!

C’était un ordre donné. Yoru devait vite enchainer, la morphine ne ferai plus effet longtemps et vu l’écoulement sanguin, il ne teindrait pas debout très longtemps.

- Je ne veux pas ça… Je ne voulais pas dire ça… Je sais que tu m’aime mais… Je ne peux que douter… Je ne suis pas assez sûr de moi pour croire que… tu m’aimes… Je tiens vraiment à toi… Je t’ai…

Il n’alla pas jusqu’au bout, le temps imparti s’était rapidement écoulé et Yoru s’écroula au sol gémissant de douleur. Déjà les infirmiers de gardes se précipitaient sur le tueur qui se tenait le ventre. Il dégustait comme jamais sûrement le faits qu’il soit fâché avec son amant intensifié la douleur. On le mit sur un brancard et on le ramena dans sa chambre le rebranchant à son intraveineuse. Un médecin arriva rapidement poussant les gens regardant la blessure et agitant une lumière devant les du tueur l’appelant par ce stupide nom d’empreint. Il avait voului dire que ce nom c’était Yoru Yamada mais ses paroles se muèrent en grognement ridicule. Très vite il fut décidait, sans qu’il puisse donner son avis, qu’il allait retourner en salle d’op. Yoru fut déplaçait rapidement vers la salle opératoire et le chirurgiens recommença à coudre et à remettre en place les organes déplacés dans l’abdomen du tueur.

Yoru gémissait de douleurs mais n’osait bougé sentant toute cette agitation autour de son corps ensanglanté. Il avait un mal de chien mais ne dis rien, ne bougea plus de peur de gêner ses « sauveteurs ». Dans toute cette cohue il sentait quelque chose agréable, une main serait la sien , la première sensation qui n’était pas douloureuse. Des brides de voix lui paressant douce et rassurante, il n’avait pas comprit mais savait que c’était quelque chose de bien qui s’arrêta lorsqu’il fut emmener dans la salle d’opération.

Yoru était entré dans le bloque opératoire et le chirurgien faisait son ouvre du mieux qu’il le pouvait. L’opération dura à peine une heure et on ramena Yoru au bout de deux juste pour s’assurer que sa vie n’était pas en danger et juste au moment où il commençait à se réveiller. On ouvrit la porte de sa chambre pendant que le tueur battait des yeux pour combattre le sommeil quand il entendu qu’on prononçait son prénom. Les infirmiers rallongea le tueur sur son lit et vérifiant son nom. Il avait été surprit d’entendre Arkalya appelait le tueur « Yoru » au lieu de « Yune ». Malgré ça ils passèrent car ils n’avaient pas que ça à faire.

Entendre la voix d’Arkalya rendait heureux le tueur qui émergeait doucement. Il réussit à ouvrir les yeux même si ils n’étaient pas grands ouverts mais il pouvait observer le visage inquiet de son amant. Il réussit, après plusieurs tentatives, à plaçait sa main sur la joue d’Arkalya. Il avait la gorge serrait, il avait terriblement soif mais il n’y avait pas d’eau, on l’hydraté par perfusion. Après un effort surhumain, il réussit à humidifier sa bouche.

- Tu… es… là

Les mots étaient difficiles mais finalement Arkalya n’tait pas parti, il avait réussit à le rattraper et à le convaincre. Par contre il ne savait pas comment il était arrivé ici et pourquoi il avait aussi soif puis aussi pourquoi la nuit était-elle tombé?

Son Arkalya était là, il l’avait rattrapé et maintenant il était tout près de lui à quelque centimètres à peine. La main brulante de son amant passa sur sa joue et Yoru put sentir l’odeur de l’hôte. La voix claire et mélodieuse d’Arkalya résonna dans une phrase banal lui ordonnant de ne pas s’inquiéter et de se reposer. Le tueur lui sourit et ferma doucement les yeux. Mais en sentant son amant s’éloigner, il ouvrit précipitamment les yeux pour observer le déplacement de celui-ci. Il allait simplement à la fenêtre. Il fallait qu’il se calme et soit mieux parano.

Yoru se demandait ce qu’il pouvait bien regarder. En y réfléchissant, la vue donnait sur le centre ville. Il avait sûrement envie de partir maintenant que le tueur était réveillé. Une après midi et une soirée devait lui faire perdre une bonne parti de son salaire. Il devait s’ennuyait en plus. Puis le tueur avait fait assez de caprice pour le mois donc il pouvait bien le laisser aller travailler. Non il ne pouvait pas accepter cette idée. Arkalya serait dans les bras d’un autre et lui seul dans cette chambre. Malgré que ça l’énervait il devait ce montrer plus ouvert. Arkalya revenait déjà vers lui posant sa main sur le front inquiet du tueur. Un doigt glissa le long de ses lèvres sèches.

Yoru allait reparlé quand Arkalya le surprit avec une étoile filante. Le tueur regarda par la fenêtre mais c‘était trop tard il ne l‘avait pas vu et ne pouvait pas faire de vœu. Il se sentait bête rien ne prouvait que les vœux se réalise ça faisait parti du folklore alors qu’un tueur devait être pragmatique. Il répondit avec un simple sourit à Arkalya qui avait l’air tout excité d’avoir vu cette simple étoile filante.

Maintenant qu‘Arkalya se taisait c‘était le moment de prendre la parole. Yoru ouvrit la bouche mais son amant avait déjà recommençait à parler et le tueur passa affectueusement sa main dans les cheveux de son amant.

- De l’eau, s‘il te plait.

Sa voix était défaite et rauque. Il attendit gentiment son verre d’eau et bu lentement se renversant un peu d’eau sur lui. Une fois son verre d’eau fini il le posa sur le coté et regarda avec tendresse Arkalya.

- Tu veux t’en aller?

Il avait retrouver sa voix ambré et habituel maintenant il pouvait parler plus facilement en plus il était bien réveillé et alerte plus rien ne retenait Arkalya.

- Je suis désolé j’ai dut être horrible aujourd’hui tu peux me laisser je ne mourrai pas… Tu peux retourner travailler.

Le ton de Yoru n’était pas enjoué au fond de lui il ne voulait pas qu’Arkalya l’abandonne. Pas maintenant, il ne voulait pas se retrouver seul, pas ici.