Une nouvelle vie [PV : Kioshi Omura]

Kioshi s’était levé à dix heures, mais lui était seul dans son lit. Et oui, malgré toute la réputation qui le suivait, cela lui arrivait aussi ! Une fois debout, il avait suivi sa routine matinale, que je ne me perdrais pas à lister ici. Quand il fut prêt et eut mangé, il descendit au club, où son apparition fit sensation parmis les quelques personnes présentes.

Il faut dire que cela faisait quelques jours qu’il n’y avait pas montré le bout de son nez. Yûkio Estabarle secrétaire avec lequel il batissait solidemenent une relation de confiance depuis plusieurs mois lui avait donné du fil à retordre. Plus impliqué émotionnellement qu’il ne l’aurait cru avec cet homme qui pourtant n’avait pas encore cédé à ses avances, l’annonce de sa disparition soudaine l’avait affecté. C’est pourquoi il avait passé ces derniers jours à tenter de découvrir ce qu’il s’était passé, et avait finalement pu le retrouver. Cependant, maintenant que Yukio avait fuit le pays avec son aide, il savait qu’il ne pourrait le revoir sans le mettre en danger en ramenant ses assaillants sur ses traces. Il se sentait déjà responsable de l’avoir malgré lui mit sur le devant de la scène en l’embauchant à ses côtés. C’était lui qui l’avait exposé en premier lieu, pensant lui offrir un asile alors qu’il le donnait aux lions.
Mais aujourd’hui, il se consacrerait uniquement à son travail, présentant un beau sourire, comme il savait le faire. Feindre l’indifférence, feindre que tout allait bien. Après tout, c’était le cas... non ?

Après avoir eu un bilan complet de ce qu’il s’était passé en son absence, d’une part par les employés du club, d’autre part par les hommes de mains qu’il avait chargé de surveillances diverses, il était déjà tard, et l’heure de manger était largement passée. Il déjeuna, travailla un peu puis alla se détendre en faisant quelques longueur dans sa piscine.
Deux semaines plus tôt, il avait eu entre les mains les dossiers de différents danseurs, et en avait gardé deux sur le tas. L’un d’eux avait bien de l’avance, mais il voulait le tester avant de prendre une décision. Ainsi, la veille au soir il avait fait prévenir le jeune homme de le rencontrer au bar à 20h30. Quand l’heure approcha, il prit une douche afin de faire disparaître toute trace de chlore, puis se prépara sans vraiment y penser. On l’avait appelé avec de l’avance pour lui dire que son rendez vous était là, mais, n’étant pas prêt, il ne descendit qu’à 20h20.

Passant par les couloirs reservés au personnel, il croisa plusieurs qu’il n’avait pas eu l’occasion de voir le matin-même, et les salua plus ou moins longuement. Se dirigeant vers le bar, il chercha du regard l’homme qui correspondait à la photo qu’il avait eu entre les mains. Il ne fut pas dur à trouver, et Kioshi se dirigea donc vers lui, en profitant pour voir si la photo était bonne ou si l’homme était effectivement plaisant à regarder. La deuxième option était la bonne. S’approchant, il se présenta en tendant une poignée de main :

- Bonsoir. Kioshi Omura.

Son vêtement transparent permettait de laisser entrevoir la taille fine mais musclé d’un danseur, mais aussi un caractère probablement peu pudique. Et justement, il ne fallait pas de pudeur mal placée pour travailler ici. Sans plus attendre, il commença l’entretien.

- J’ai su que vous aviez travaillé au xxxxxx. J’ai contacté votre ancien patron, il dit être très content de vous. Pourquoi avez vous quitté ce job ?

Kioshi, fraîchement revenu au club, commençait déjà les entretiens. Il faut dire que ces dernières semaines, le Luxurious avait connu plusieurs départs. Le patron avait déjà vu à trouver un nouvel hôte, suite au départ d’Arkalya, et ils avaient grand besoin d’un danseur supplémentaire pour alléger le travail de ceux déjà présents. Heureusement, les candidatures spontanées - pour quelque job que ce soit pourvu qu’il soit au club - ne manquaient pas, loin de là. En fait, le seul qui ne pourrait être remplacé serait Yukio...

Se tirant lui même de ses pensées peu engageantes, Kioshi laissa place à un sourire courtois au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans son domaine. Aussitôt qu’il eut trouvé son candidat, il commença l’entrevue. Laissant son regard parcourir négligemment le corps de Haiji, l’homme aux cheveux rouges écouta sa réponse.

- C’est la seule raison ?

La réponse lui avait plut, bien sûr. Elle montrait de l’ambition et une envie certaine de travailler pour lui. L’ambition, surtout à un si jeune âge, était souvent associée à un grand sérieux, qui était apprécié du patron. A défaut d’une grande chance, il fallait tout cela pour travailler pour lui. Mais il voulait savoir s'il n'y avait pas d'autres raisons à la source de ce départ, comme Haiji avait quitté ce travail avant même d'être sûr d'être pris ailleurs.

Cependant, Kioshi avait demandé à avoir un aperçu du type de club qu’était le xxxxxx, et de sa clientèle. Ce qu’il avait trouvé ne lui avait pas franchement plu, mais il savait qu’il fallait toujours commencer par travailler quelque part, et qu’on ne choisissait pas forcément où. Si le proprio souhaitait camer ses employés pour avoir un business moins cher et plus florissant auprès des petites frappes, c’était son problème. Mais ici, ça ne marchait pas ainsi. Les danseurs étaient là pour danser, et non écarter les cuisses. Bien que ce type de service soit aussi fourni... De la même façon, tous les employés étaient supposés être clean sous peine d’être virés. On ne peut faire de bon travail sinon. Suite à ces découvertes, il avait donc fait vérifié qu’Haiji était net, et c’était supposé être le cas, bien qu’un doute subsiste sur un usage événementiel.

L’homme fit un signe au barman, qui lui servit aussitôt un verre de whisky de qualité (et complètement hors de prix par ailleurs). Ses yeux s’étaient à présent fixés sur son visage, constatant que les photos de magazine qu’on lui avait apportées, et qui n’étaient pas mal du tout selon ses critères, n’avait pas subies de retouches. Ou en très petite quantité. Le danseur avait un certain charisme et un charme naturel, très appréciés en ces lieux.

Trempant ses lèvres dans le verre qui venait de lui être servi, Kioshi tourna un instant son regard vers l’entrée du club, où plusieurs personnes venaient de faire leur apparition. C’était le rush du soir. En à peine une heure, l’établissement se remplissait soudainement pour ne plus se vider avant l’aube. Le business marchait incroyablement bien, ça on ne pouvait pas dire. Réfléchissant un instant, il invita le jeune homme à le suivre :

- Suis-moi.

Sans même s'en rendre compte, son vouvoiement de courtoisie original était parti. Mais le brun devrait bien s'y habituer, il tutoyait tous ses employés de toute façon. Prenant son verre, le propriétaire s’enfonça dans la grande salle principale, où plusieurs estrades étaient disposées ça et là. Il s’arrêta au niveau d’une table qui pouvait paraître étrangement libre au milieu des autres. Légèrement en hauteur et très bien située, on pouvait tout voir depuis les banquettes qui l’entouraient : il s’agissait d’une table réservée aux invités importants, ou à lui-même à l’occasion. Kioshi fit un signe de la main à trois hommes, qui dansaient en tenues légères sur l’estrade centrale, pour leur indiquer de descendre et d’aller faire une pause. D’un geste du menton, il montra l’endroit à Haiji :

- Voilà, la place est libre...

C’était sans doute la plus abrupte des façons de tester un candidat, mais il fondait un certain espoir dans ce danseur-là, alors il devrait bien être capable de surmonter ça. Il attendit de voir le jeune homme lui tourner le dos avant de s’asseoir.

Après qu’on lui ai servit un verre, Kioshi invita son candidat à le suivre, l’emmenant près de sa table réservée. Non, il ne comptait pas lui offrir une vue sur le spectacle, bien entendu. Il se contenta de faire signe aux danseurs sur l’estrade principale de prendre une pause, avant d’inviter Haiji à prendre leur place.

Le jeune ne montra pas le moindre d’hésitation, s’avançant déjà vers la scène. Le rouquin s’assit en le regardant grimper agilement, tandis que la musique actuelle s’arrêtait. Quand le morceau suivant débuta, le danseur avait déjà pris place. Il commença à se mouvoir doucement, sous les yeux de son futur employeur qui ne loupait pas une seconde du spectacle qui lui était offert.

Haiji savait jouer de son corps avec sensualité, laissant parfois un sourire mutin apparaître sur son visage. Il semblait bien s’amuser de là haut, et être parfaitement dans son élément. De plus, il donnait l’impression aux spectateurs qui faisaient attention à lui qu’il les avait remarqués. Leur souriant, leur jetant des regards espiègles. Bref, il prenait en compte son public, ce qui n’était pas négligeable.

Un hôte s’approcha de la table du patron pour lui proposer un peu de compagnie. Cependant, il le rejeta poliment, préférant apprécier la vue de ce corps lascif et le gout de son alcool seul. De toute façon, il serait très vite rejoint à nouveau par le jeune danseur. Il ne resterait donc pas seul très longtemps.

Quand le son de la musique commença à décroître, Haiji ne stoppa pas pour autant ses mouvements, recommençant à se mouvoir doucement quand les notes s’élevèrent à nouveau, dans une mélodie plus douce, cette fois. L’homme aux cheveux rouges, qui s’attendait pourtant presque à le voir descendre sitôt la démonstration terminée ne décolla pas ses rétines de son corps, qui bougeait à présent avec une certaine langueur.

Le DJ, qui n’était pas idiot, avait probablement compris qu’il s’agissait d’un entretien, et tentait de varier les styles. Enfin, c’était peut être aussi un coup du hasard. En tous les cas était-il que Kioshi laissa le jeune homme poursuivre sa lancée sur ce nouveau morceau. Tout en le regardant danser, il sortit un paquet de cigarette de sa poche, et entreprit de s'en allumer une.

Cependant, quand la musique se stoppa une nouvelle fois, et comme il venait de finir son verre, il fit signe au jeune homme de le rejoindre. Il était inutile, bien que plaisant, de poursuivre ce show plus longtemps. Certes, il aurait pu ainsi tester son endurance, mais les longues heures de travail enchainées au xxxxxx suffisaient à prouver qu’il serait capable de tenir le coup ici. Comme Haiji arrivait à sa hauteur, il l’invita à s’asseoir à ses côtés d’un geste de la main, tout en lui proposant un rafraichissement.

- Bien. Tu veux un nouveau mojito ? Ou autre chose, d’ailleurs.

Il n’aurait probablement pas perdu de temps avec un candidat qu’il ne souhaitait pas revoir en ces murs. Le danseur pouvait donc, s’il en faisait les bonnes déductions, se considérer comme embauché. Attendant sa réponse, il fit signe à un serveur qui passait juste là de s'arrêter prendre la commande.

Le patron avait rappelé Haiji à ses côtés, lui proposant une boisson de son choix. Celui-ci se laissa tenté par une crème de whisky tandis que lui-même resta sur son premier choix. Le serveur, qui venait de s’arrêter à leur hauteur prit immédiatement la commande. Il ne lui fallut pas longtemps avant de revenir, posant leurs verres sur la table avec un sourire enjôleur.

Le danseur leva alors son verre à sa réussite, commençant immédiatement à boire. Ce fut avec un sourire que Kioshi porta le sien à ses lèvres. Le jeune homme faisait preuve d’un grand naturel, et était complètement décomplexé, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Cependant, il n’avait pas intérêt à faire ainsi le fanfaron quand il travaillerait, ou cela risquait de lui jouer de mauvais tour.

Aussitôt après avoir ainsi fêté son embauche, qui pourtant n’avait jamais été explicitée, Haij montra son grand intérêt pour le côté financier et pratique de la chose. C’était une question difficile, car elle recouvrait beaucoup de choses.
Il commençait à réfléchir quand Haiji lui demanda sa permission, et il ne comprit pas immédiatement de quoi il était question. Et je dois avouer qu’il fut surpris de le voir ainsi lui voler nonchalamment sa clope. Cependant, il ne dit rien. C’était un peu osé de sa part de se montrer si familier dès l’entretien, mais qu’importe. A dire vrai, cela l'amusait même.

- Hé bien, il y a pas mal de choses...
Les horaires sont complètement variables, et décidées au fur et à mesure des semaines entre vous. Bien entendu, les plus anciens ont généralement plus de poids dans le tableau. Elles peuvent être allongées à l’improviste, auquel cas vous gagnez 20% de plus pour le dédommagement. Les week end ne sont pas chômés, mais vous avez deux jours de repos consécutifs par semaine, et les vacances sont à demander selon l’envie. Elles seront discutées selon les disponibilités de chacun.

Il fallait bien avouer que pour ce qui était des horaires, cela se faisait un peu au bon vouloir de chacun. Mais si les personnes concernées étaient incapables de se mettre d’accord, cela se passait généralement de manière telle qu’ensuite, tout se passait étrangement bien.
Kioshi sentait la cheville du jeune homme frotter sa jambe de temps à autre, mais ne savait s’il devait y voir une invitation, ou s’il s’agissait juste du hasard. Compte tenu de ce qu’il avait entrevu du caractère d’Haiji, il avait bien une idée sur la question. Cependant, il ne releva pas la chose.

- Un danseur s’occupera de te montrer les détails du fonctionnement interne les premiers jours. Le vestiaire, le choix des horaires, tout ça.
Le salaire de base est de - - - - - par heure de travail. Vous pouvez être demandés pour des show privés, qui sont facturés en fonction du temps passé avec le client. Vous gagnez 10% du montant total des show. Vous avez les pourboires en plus, que nous vous demandons de déclarer le plus précisément possible pour que l’on dresse des fiches clients fiables. Ils ne sont pas négligeables, généralement.
Hmm... Il y a aussi des bonus en fonction du travail, en espèce ou en nature. Le nature, c’est des vêtements de marque, généralement, que vous pouvez mettre pour venir travailler.

Ca, c’était les très bonnes nouvelles, côté salaire. Non négociable, bien entendu. Kioshi porta sa cigarette à ses lèvres, réfléchissant un instant à la suite.

- A part ça : Et vous n’êtes pas supposé coucher avec les clients, bien entendu..
Si vous êtes absents trois fois sans avoir prévenu à l’avance ou sans avoir d’excuses valables, vous êtes virés. Si vous êtes à l’origine d’une dissonance parmi les employés, vous êtes virés. Si vous tentez de trafiquer quoi que ce soit, vous êtes virés. Si votre comportement est indigne du club, vous êtes virés.

Il marqua une courte pause, le temps de reprendre son souffle, avant de finalement conclure :

- Bien entendu, j’en ai oublié... Mais tu as compris le principe, je suppose...

Il tira la dernière bouffée de sa cigarette, et l’écrasa dans un cendrier à portée. Etre familier ne le dérangeait pas, surtout pas avec ses employés, mais il ne fallait pas qu’ils s’imaginent pouvoir tout faire pour autant. Et ils avaient tous très vite compris cela. Kioshi était intraitable sur la qualité du travail exécuté.

Après avoir récupéré sa cigarette, qui lui avait été volée, Kioshi commença à expliciter les termes du contrat qu’Haiji aurait bientôt à signer. Bien sûr, tout n’étaitpas inscrit noir sur blanc, et il y avait des choses que tout le monde savait sans pour autant que cela n’eut eu besoin d’être imprimé. Quand il parla du fait de coucher avec des clients, le danseur manifesta son intérêt pour la question, ce à quoi il répondit :

- C’est déjà arrivé. Cependant, autant dire qu’ici, tout se sait. Et si ce genre de choses se reproduit trop souvent, il faudra faire face aux conséquences.

Et bien oui, réfléchissez y : que cela arrive une fois, pourra éventuellement permettre de vendre du rêve, autour du club. Mais cela pourrait également entraîner des soucis, même si la sécurité était toujours prête à intervenir en cas de problèmes, mais bon... Si cela venait à se reproduire trop souvent, non seulement cela empêcherait les hôtes de travailler correctement, et donc de brasser autant d’argent qu’à l’habituée, mais les idiots qui pensent pouvoir tâter de la fesse gratuitement se mutliplieraient. Il fallait donc éviter que les employés ne se laissent séduire trop facilement... Ce qui, dans un club à l’ambiance aussi chaude, n’était pas forcément facile.

Le dialogue se poursuivit un peu, puis Haiji précisa qu’il n’était pas du genre à faire des coups bas et évincer les autres danseurs pour gravir les échelons. Quand il avait parlé de dissonance, Kioshi pensait à toute forme de conflit, quelle qu’elle soit, et pas seulement celle due à ce type de jalousie. Mais il ne releva pas, appréciant tout de même les petits côtés bosseur et fier du danseur en face de lui.

Il porta son verre à ses lèvres, avant de continuer ses explications. Une fois qu’il en eu fini avec quelques bases du règlement, il fit une pause. Bien sûr, il avait probablement oublié des choses. Mais au club, chacun apprenait au contact du boulot et des autres employés. (Certains autres avantages, comme pouvoir se faire masser pendant les heures creuses, le fonctionnement du bâtiment, les parties interdites au personnel...)

Le silence fut de courte durée. Et ce fut Haiji qui posa une question, fort intéressante d’ailleurs. Kioshi pouvait parfaitement comprendre ce qui l’avait amené à la poser. Un sourire en coin, plein de sous entendus, apparut sur son visage, tandis qu’il répondait la première chose qui lui venait à l’esprit :

- Pourquoi, tu as déjà repéré quelqu’un ?

En effet, le jeune homme regardait autour de lui depuis quelques secondes, observant l’allure des hôtes et le corps des danseurs. Mais au dessus de tout cela, Kioshi n’avait pas oublié que le garçon avait bien tenté de lui toucher la cheville une ou deux fois, et probablement pas par mégarde. Il semblait bien du genre à badiner.

En soit, cela ne dérangeait pas le patron. Il était le premier à apprécier la vue de ses employés, mais aussi bien plus que cela... Il les avait tous choisit selon différents critères nécessaires à l’accomplissement de leurs boulots, mais aussi sur leur physique. Le club regorgeait de jeunes beautés, et même les hommes de la sécurité dégageaient au minimum une essence virile et un quelque chose plein de charme. Alors, pourquoi ne pas en profiter ? Et, à dire vrai, il ne s’en privait pas...

Cependant, il savait que ses propres aventures n’entraîneraient pas de soucis. Tout le monde savait quel genre d’homme il était, et, même si certains éprouvaient plus qu’une simple attirance physique, ils savaient à quoi s’en tenir. En revanche, les employés devaient savoir se gérer. Le club, l’ambiance chaude et érotique, le sexe, les relations qui deviennent sérieuses pour certains alors que d’autres ne font que jouer... Il n’avait pas envie d’apprendre que untel et untel s’étaient presque battus pour des histoires de fesses. Pas au travail.

- Si cela n’entraîne ni querelle, ni manquement au travail, je ne vois pas pourquoi cela serait interdit.

Il avait répondu positivement, mais en mettant tout de même un bémol, montrant qu’il ne s’agissait pas de faire n’importe quoi.