Rencontre matinale [PV: Nagasaki]

Tomeo était revenu du Club au petit matin, un petit rictus sur les lèvres alors qu’il pénétrait son studio. Il retira sa veste, la posant sur le canapé, et continua son manège jusqu’à la salle de bain en retirant le reste. Après une bonne douche délassante, il revêtit un bas de pyjama en satin bleu nuit et une robe de chambre assortie laissée ouverte sur son torse. Il se fit monter un petit déjeuner puis s’installa devant son ordinateur pour travailler armé d’une paire de lunettes à la monture noire. Après deux heures d’épluchage minutieux de dossier sur les nouveaux membres du clan, il se pencha d’avantage sur sa société notamment sur la comptabilité de certaines usines qu’il devait sous peu racheter. Encore une petite heure à travailler ainsi et il éteignit le tout pour s’installer à sa terrasse une cigarette à la bouche. Arrivé fraichement d’hier, Tomeo se dit que son retour, sans compter le passage désagréable à l’aéroport ne s’était pas si mal passé que ça. Il avait pu renouer un peu avec son neveu Nico, avait passé une nuit dès plus intéressante au club et qui plus est il faisait beau aujourd’hui, même si cet état de fait ne l’incitait pas plus que ça à sortir. Il tira une bouffé de plus sur sa cigarette pour relâcher dans un souffle lent la fumée… La nicotine fit son effet sur son organisme et le détendit après avoir passé trois heures de son temps assis devant un ordinateur…

Tomeo fut peu de temps après interrompu par une personne qui vint cogner à sa porte. Il se dirigea promptement vers celle-ci en écrasant au passage sa cigarette dans un cendrier posé sur le bureau pour finalement ouvrir.

- Bonjour, glissa-t-il simplement alors que sur son porche il découvrait un autre des ses neveux.

Il s’appuya nonchalamment sur l’encadrement de la porte et sourit à Nagasaki.

- Qu’est-ce qui t’amène de si bon matin? Serait-ce le fait que je sois rentré hier ? lâcha-t-il un brin d’amusement dans la voix.

Tomeo ne s’était pas attendu à voir les membres de la famille si vite, mais il allait comme pour Nico, tâcher d’apprécier le moment qui dans ses cas là est toujours agréable…

Il était tôt et je savais que mon oncle était de retour. heureux de la nouvelle je m'étais lever tôt pour aller le rencontrer. Je savais qu'il devait bientôt repartir pour son travail alors je me préparait en vitesse et me dirigea chez lui. Par chance il n'habitait pas très loin de chez moi l'avantage. Je me dirige donc vers mon garage sort ma voiture en refermant tout correctement derrière moi. Tout en roulant je repense aux souvenirs laissés par mon oncle. Étant le dernier fils Sawada je ne l'ai pas vraiment vu beaucoup. Petit je savais qu'on passait beaucoup de temps ensemble. Il me faisais tout le temps rire. Surtout pour un gamin de mon âge.

Maintenant que je suis plus grand je me demande comment ma rencontre avec mon oncle vas-t-elle se passer. De toute façon peut importe, on verra bien sur le moment.. j'arrive enfin devant chez lui. Je me mort la lèvre inférieur en me disant si finalement c'était une bonne idée de venir. Habillé comme à mon habitude de manière sexy et sensuel je sors de ma voiture enfilant ma veste que j'avais prise avec moi puis déposée sur le siège arrière de la voiture. Je sors mes clé pour verrouiller la voiture après avoir enclenché le frein a main. Je vérifie que tout vas bien et me dirige chez mon oncle.

J'annonce ma présence en toquant ou sonnant à la porte, peu importe la façon. Et la je le vois dès que la porte fut poussée il se tient devant moi. Je souris grandement montrant ma satisfaction de le voir et me jette dans ses bras l'enlaçant des miens.

" Mon oncle! Tu ma manqué! Où donc étais-tu passé tout ce temps?"

Appuyé sur le pas de la porte, Tomeo accueillit avec étonnement puis amusement son neveu dans ses bras. Resserrant instinctivement ceux-ci, il se mit à sourire devant cette démonstration d’affection que lui donnait Nagasaki. Il devait bien être le seul à ne pas se gêner pour prendre la famille dans ses bras, avec les tourments que l’on pouvait avoir dans la mafia, il ne se permettait jamais ce genre d’approche. D’ailleurs, il regarda dans le couloir pour vérifier qu’il n’y avait personne et soulevant un peu son neveu il le fit entrer et referma la porte. Il le reposa bien rapidement et sourit encore.

- Je suis heureux de te revoir Nagasaki… J’ai beaucoup voyagé pendant trois ans, en Russie et au Etats-Unis le plus souvent. Mais je suis là, bel et bien de retour. Je ne compte pas repartir.

Il l’embrassa sur le front et desserra sont étreinte pour se diriger vers la cuisine. Il invita son neveu à aller prendre place dans le salon et lui demanda :

- Je te sers quelque chose à boire ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?

Tomeo s’installa au bar et s’y accouda, sa tête reposant sur sa main. Il se mit à observer d’un peu plus près Nagasaki, qui avait bien changé en trois ans. Les cheveux un peu plus cour, il possédait toujours ce petit coté androgyne mais conservait tout de même une certaine masculinité. Une chose était sûre, il aimait toujours se mettre autant en valeur. Stoppant là de le détailler il sourit et se redressa pour sortir des verres, d’ailleurs il venait de se souvenir d’un détail : il ne devait sous aucun prétexte laisser son neveu boire de l’alcool. Tomeo posa les deux verres sur le comptoir et sourit à Naga : il avait bien fait de travailler chez lui aujourd’hui sinon il l’aurait manqué…

Quelle joie de le retrouvé, Il na pas changé. Ses cheveux ce sont juste beaucoup allongés. Mon oncle est toujours sexy. Trait de caractère marquant pour la famille. Je me met a sourire bêtement et mentalement à cette idée. Contrairement à ce que pouvait penser les plus âgées que moi si je sautais dans les bras de ceux qui me sont cher. Il était évident que j’avais vérifié les allée et venue de l’endroit où je me trouvais. Je suis ravi car tout le monde pense que je suis négligent côté sécurité mais en fait tout avait été calculé à l’avance. Puis étant dans le Qg des mafieux je n’avais franchement rien à craindre de ce qu’il pouvait se passer. Je sais j’allais me faire sermonner car mon oncle car je n’avais pas prit la voiture et quelques gardes pour me protéger. Comme je le dis souvent je suis assez grand pour me protéger seul sang qu’une sangsue me colle au train. Puis cela serait trop raisonnable qu’un mafieux passe par ici ou par la avec un gorille avec lui. Je me fiche de tout ca. Je suis arrivé chez mon oncle entièrement donc il n y a pas de problème.

Je sais que mon oncle préféré viens de se lever où il y a quelque temps et qu’il na pas encore déjeuné. J’ai été alors acheté des croissants et du jus d’orange comme tout le monde. Il posa le tout sur la tête et sourit en voyant la tête que faisait son oncle et au fait qu’il se souvenait pour lui concernant l’alcool Je me mis à rire.

« Tu na toujours pas oublié les effets de cette drogue sur moi. »

La drogue en question était l’alcool. Puis au petit matin ce n’était pas une bonne idée. Dire qu’une fois j’avais bu mon oncle l’ignorait et j’avais tenté de le séduire et le faire mien sans grand succès. Rien que d’y pensé j’en avais encore honte.

« je te remercie mon oncle, mais j’ai apporté le jus d’orange »

Habitude que de vérifier les allées et venues du couloir, la prudence dans sa situation était de mise et passé la joie des retrouvailles, accoudé au comptoir du bar il s’était mit à froncer imperceptiblement des sourcils : Nagasaki était arrivé seul. Il soupira et le trouva imprudent même si, je lui accorde, le quartier était sûr puisque contrôlé et gardé par le clan Sawada mais Tomeo lui avait un tout autre avis sur la question, son neveu ne sachant pas se battre dans son souvenir, était à la merci d’éventuels ennemis s’il était seul. Son coté protecteur le forçait à imaginer toutes éventualités. Il se garda, cependant, de faire tout commentaire réprobateur à l’attitude de son neveu ne voulant pas plombé l’ambiance en le réprimandant.

Un sourire franchement amusé se dessina alors sur ses lèvres alors qu’il écoutait et observait son neveu. Nagasaki lui avait apporté le petit déjeuner et même le jus d’orange ce qui lui fit oublier les fait précédent. Vrai qu’il n’avait pas oublié le comportement excessif de son neveu ce soir là, alors qui se jetait à son cou lui faisant mainte propositions pour le séduire. Tomeo l’avait d’abord gentiment repoussé lui expliquant qu’il ne pouvait décemment pas faire ça puis plus violemment quand il avait sentit son haleine fortement alcoolisée, en le portant jusqu'à la salle de bain pour une douche froide où il avait repris ses esprit et rougi. Il en sourit encore acquiesçant silencieusement et revint vers Nagasaki avec des verres pour s’installer à table, son ventre se rappelant à lui pour lui signaler qu’il n’avait pas mangé depuis tout juste 5 heures : il l’avait fait en revenant du Club mais la faim se faisait de nouveau sentir.

- J’ai déjà pris le petit déjeuné mais mon estomacs semble avoir de nouveau faim, toutes ses victuailles me rappellent à l’ordre, merci d’avoir pensé à moi.

Il lui sourit et servit deux verres de jus avant d’attraper un croisant et d’en manger un morceau. Il était en pyjamas mais ne s’en formalisa pas, après tout il ne comptait pas sortir et travaillerait chez lui, il se contenta de refermer sa robe de chambre de satin bleu nuit sur son torse et bu son jus d’orange.

- Vraiment, je suis content que tu sois là, tu as de la chance tu sais… aujourd’hui je travail chez moi j’aurai du temps à te consacrer ainsi.

Il lui sourit encore et mangea un autre morceau de son croissant. De tout ses neveux, il semblait bien à Tomeo que Nagasaki était de loin le plus affectueux et le plus ouvert. Selon lui cela devait venir du fait qu’il soit le plus détaché des affaires de la famille, ce qui pouvait ce comprendre compte tenue de sa gentillesse. Non pas que lui-même ne le soit pas mais il a peu de considération pour les personnes extérieures à son entourage proche, et ma foi l’un des rares à faire preuve d’un détachement impressionnant pour les toutes les vies qu’il avait prises. Nagasaki à son sens était loin de tout ça et Tomeo l’imaginait très mal tuer quelqu’un sans remord ni poids sur la conscience.

Tout à ses pensées il en oubliait presque son neveu auquel il adressa un nouveau sourire avant de finir son croissant dans un soupir appréciateur alors qu'une idée, pour remplir la matinée et passer du temps avec lui, lui vint à l'esprit.

- Ca fait du bien… Merci encore de m’avoir apporté le petit déjeuner sans quoi je serai peut être mort de faim. *rire amusé* Depuis mon retour hier je n’ai pas eu le temps de remplir mes placards et mon frigo. A part peut être du café et les bouteilles présentes dans le bar je n’ai rien. Ca fait un moment que je n’ai pas fait les courses moi-même… Nous pourrions faire les course ensemble ? Tu pourras rester manger ensuite. Ca fait longtemps que je n’ai pas cuisiné aussi. Qu’en dis-tu ?

J'adore mon oncle, j'aime passer du temps avec lui. C'est bien l'un des seuls à ne pas me juger sur le fait que je ne m'intéresse pas aux affaires de la famille. De toute façon même si je le faisais que me dira t-on? Que je suis trop jeune et que l'on ne peux me donner de mission. Pourquoi insister. Puis de toute façon cela me convient parfaitement mais je plein mon grand frère Nico. Papa doit être sans arrêt derrière lui a lui dire ce qu'il doit faire ou pas.

Faire les course avec mon oncle génial, j'accepte tout de suite. Avec lui on ne s'ennuie jamais il connait plein d'endroit sympathique et j'aime y aller avec lui. Quand je veux sortir et que je demande à l'un de mes frère ils sont tous toujours très occupé. Puis de toute façon ca nous fera du bien de sortir et de nus changer les idées. Mon oncle ne pensera plus au travail pendant quelques heures ainsi nous pourrions profiter de ce cours instant pour nous. La soirée va être bien aussi et surtout reposante. Je lui propose alors ensuite après les course d'aller louer un film que l'on pourrais regarder ensemble après le repas du soir. J'espère qu'il acceptera mais en même temps je ne veux pas qu'il prenne du retard dans son travail a cause de moi.

Satisfait Je lui dis que je suis d'accord de sortir avec lui. son idée m'enchante je ne manque pas de le lui faire savoir. J'attends donc tranquillement qu'il termine ce qu'il faisait. Je ne veux pas être un poids pour lui ni un boulet. Je vais dans le salon me posant dans le canapé. J'allume et zappe la tv a l'aide de la télécommande. Comme d'habitude il n'y a rien d'intéressant. J'éteins et m'allonge sur le divan. Je ne me rends pas compte que je me suis endormis.

Tomeo fut heureux de constater que son neveu acceptait, en même temps, il lui avait toujours semblé qu’il n’y avait qu’avec lui que Nagasaki pouvait sortir en « famille ». Certes il n’était pas son oncle par le sang c’était sûr, mais les choses étaient ainsi faites, Séphiel était toujours trop occupé, et ses frères force est de constater qu’eux aussi.

Tomeo se leva donc et se chargea de tout débarrasser un sourire tendre pour Naga sur les lèvres, celui-ci s’était alors levé pour aller dans le salon. Il l’entendait zapper à tout va alors qu’il se dirigeait dans sa chambre pour se déshabiller. Il enfila dans un premier temps un boxer avant de se tourner vers sa penderie pour chercher un costume : il allait faire les courses certes mais Tomeo se devait d’être à la hauteur de son rang. Il choisit un costume simple gris et enfila une chemise blanche qu’il laissa ouverte sur trois boutons comme à son habitude…

Sa veste sous le bras il s’en retourna au salon où un spectacle pour le moins inattendu s’offrit à son regard. Nagasaki était là, étendu de tout son long sur son canapé et tout simplement endormis… Tomeo eu un sourire tendre, encore une fois, et déposant sa veste sur une chaise il s’approcha de lui. Il avait l’air tellement serein, un coté enfantin et en même temps terriblement craquant quand on y pensait. Notre ami se fit la réflexion que sera chanceux celui qui parviendra à ce faire aimer de lui. Cela le rendit un peu nostalgique alors qu’il le recouvrait du plaid qui reposait sur le dossier du canapé ne voulant pas le réveiller pour une simple histoire de course. Une caresse fugitive sur la joue de son neveu et il se dirigea vers la terrasse emportant au passage son cendrier avec lui…

Accoudé sur la rambarde il fumait, des volutes de fumée s’échappant de temps à autre de sa bouche, le regard perdu dans le vague alors que ses pensées convergeaient vers une certaine personne, qu’il n’osait pas admettre. Il resta ainsi une petite heure avant de retourner au salon pour s’assurer que Nagasaki dormait toujours. Tomeo constatant que c’était en effet le cas, il releva un peu la tête de son neveu, délicatement pour s’assoir afin qu’il repose sur ses jambes. Il ramena ses longs cheveux derrière son épaule pour qu’ils ne chatouillent pas Naga et ferma un instant les yeux. Le silence loin d’être pesant laissait entendre la respiration lente et régulière de ce dernier, ce qui détendit en un rien de temps Tomeo, pour le faire oublier tout les problèmes auxquels il avait pu penser. Machinalement il se mit à caresser les cheveux de Naga pour l’observer dormir, comme un père veillerait sur son enfant.

Mon oncle Toméo est bien l’un des rares membres de la famille avec qui je passe du temps. C’est notre habitude à tous les deux, on essaie de rester en contacte. Je sais qu’il pense que je ne fais pas très attention et que je ne suis pas assez discret, mais peu m’importe je m’en fiche j’aime bien être avec mon oncle de temps en temps et je ne veux absolument pas changer cela. C’est mon oncle à moi. Il est bien le seul avec qui je peux rire et être moi-même. Je ne supporte pas de jouer un rôle au sein de la famille qui n’est pas le mien. Certain membre de la famille savent que je le vois régulièrement et n’accepte pas vraiment cela. Mais moi je m’en fiche de ce que peuvent bien dire les autres. On ne vivra plus si on y faisait attention.

Je me réveille enfin de ma sieste mais je ne bouge pas, j’ai remarqué que mon oncle c’était assoupit contre moi. Je souris en le voyant ainsi. J’enlace tendrement cet homme qui m’ai cher en faisant attention de ne pas le réveiller. Je l’observe, il est vraiment très beau. Je me demande pourquoi il na pas encore de conjoins. Je rougis lorsqu’il se réveil et me regarde. Je m’excuse aussitôt car maladroit que je suis j’ai du le réveiller. Je baille et lui dit

« Pardonne moi je t’ai réveillé. »
Il va me trouver fou ça y est halala. Dire qu’on avait prévue de sortir et que finalement on est resté là. Je lui propose alors de sortir à nouveau. Bien qu’il soit tard on peut toujours trouver quelque chose d’ouvert. Je me calle contre lui après avoir proposé divers lieux. Pour faire simple je n’ai plus envie de sortir. Le mieux sera de se faire livrer.

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