Roméo et Juliette + Kyoshiro et Sanae

Sanae était parti à ,20h00 de chez lui dans un costume deux pièces gris claire avec un chemise noir portant le collier que lui avait offert Kyo. Il se appela son chauffeur lui demandant de l’amener au théâtre comme c’était prévu depuis des semaines. En à peine 10 minutes, le maire était arrivé devant le grand théâtre. Des deux cotés de l’entrés on voyait deux grandes banderoles avec l’affiche officiel de la pièce et avec en gros marqué « Roméo et Juliette » en lettre travaillé.

Sanae monta les quelques marches qui menait dans un grand hall décoré de manière ostentatoire et de très mauvais gout. Il y avait dans tous les cotés de grandes colonnes romaines en faux marbre qui menait à un grand escalier avec un tapis rouge en velours. Le maire attendit qu’un homme vienne l’accueillir et le menait à sa loge privée et réservé. L’homme fit pénétré Sanae dans une petite alcôve où il y avait une porte massif en bois. Une fois cette porte passé, un petit sasse avec un canapé deux place le long du mur et un miroir juste en face. Au fond de se petit sasse se trouvait un grand et lourd rideau rouge que l’homme tira pour mener au balcon qui était plutôt grand. Sanae s’avança pour voir la vu. D’ici on voyait parfaitement la scène mais le balcon était dissimuler par un épaisse colonne. Il se réjouit de voir ce balcon parfait pour lui et Kyo. Ici personne ne pourrait les voir et ils seraient tranquilles.

Sanae se dirigea vers les trois sièges qui était près du bords du balcon. Sanae s’assit et même assit il voyait parfaitement. En s’installant confortablement dans son siège, le maire eut une bonne surprise. Les accoudoirs pouvait être retirer. Enfin il pouvait se ranger dans la banquet et ça faisait un canapé d’un rouge bordeaux. Le maire se releva et retira les deux accoudoirs pour former un canapé. Il pourrait se coller à Kyo s’en aucun problème d’accoudoirs dans les cotes. Sanae commençait à s’ennuyer en attendant son cher et tendre. Il espérait sincèrement qu’il arriverait rapidement. Pour se divertir, il observa le balcon. Un même rideau lourd pouvait être tiré pour cacher la vu de la scène des luminifères étaient fixés le long du mur et n’avez aucune autre déco.

L’heure du début de la pièce approchait et Kyo n’était toujours pas arriver. Le maire commença à s’inquiéter. Peut être lui était arriver quelque chose. Ca serait terrible, non, il ne pouvait pas rester là à attendre. Sanae repassa dans le sasse et s’assit nerveusement sur le canapé se regardant dans le miroir attendant son amant.

Kyoshiro était partit un sourire aux lèvres, il était franchement heureux. Il avait un homme merveilleux a ses côtés alors quoi demander de plus ?! Bon ok ... Il y avait toujours le vieux con, Séphiel. Il savait qu'avec lui ca ne serai pas facile. Loin de la même, a force il avait appris a le connaître et redouter ses colères. Et la il allait en provoquer une énorme. Sans doute la plus grande depuis qu'il l'avait acheté a ses parents. Une grimace s'afficha sur ses traits alors qu'il refermait la porte derrière lui. Il la fixa un moment avant de poser son front dessus, lâchant un soupire résigné, de toute manière il n'avait pas le choix ... Il devait y aller, sinon ca serait pire. Déjà qu'il piquerai une crise en apprenant qu'il avait couché avec d'autres hommes, alors si en plus il lui disait qu'il aimait quelqu'un. Kyo se demandait vraiment si il reviendrait vivant de cet entretient.

Et d'un certain côté on peut dire qu'il avait eut raison d'avoir peur. Pourtant il n'était pas un grand froussard mais face a Séphiel il paniquait légèrement. Certes son arrivée la bas c'était bien déroulée, il avait rencontré Vaem et avait bien sympathisé. Les deux hommes s'étaient découverts des points communs assez troublant. Il s'était lié d'amitié avec lui, leurs vies étaient si semblable. Kyo savait qu'il n'y aurait que Vaem pour le comprendre, pour comprendre ce qu'il vivait. Un lien se créa entre eux. Malheureusement, bien vite Kyo fut appelé a aller voir Séphiel. Le cauchemar commença. Nous passerons ce moment la.

Enfin le soir arriva, Kyo ne savait même pas comment il avait fait pour partir. Il était blessé dans tout les sens. Entre les marques de strangulation sur son cou, sa lèvre légèrement fendu a force de la mordre, les multiples bleus qui recouvraient son corps et enfin son poignée cassé. Il avait tout de même eut plus de chance qu'il n'avait cru. Rapidement il était passé a l'hôpital, trouvant un ami médecin qui le soigna rapidement avec les moyens du bord dans la plus grande illégalité. Il lui avait rapidement fait un plâtre discret et avait appliqué diverses pommades sur ses bleus et sur son cou. Rien que le fait de marché lui faisait mal, pourtant il était bien obligé de le faire. Il profita d'être a l'hôpital et se changea, ayant pris des vêtements avant de partir. Habillé d'un col roulé noir et d'un pantalon gris chiné, le tout camouflé a merveille ses diverses blessures. Par chance le mafieux n'avait pas touché a son visage.

Il était 19h50 quand il débarqua a l'appartement de Sanae pour poser son sac pleins de vêtements. Il était en retard et cela l'énervait. Il n'avait même pas pris sa moto, préférant utiliser un taxi plutôt que se viander d'avantage. La place dans sa poche, un petit couteau a sa taille et son portable dans une autre poche Kyo était paré. Certes il n'était pas vraiment classe ainsi mais ca suffirait. Calmement il avait repris la route, le taxi se dirigeant rapidement vers le théâtre sous la demande de Kyo. Ce dernier le paya et fixa le taxi partir sans rien dire. Il pris une grande goulée d'air pour se donner du courage et s'avança finalement vers les portes. Il était en retard, plus personne n'était dehors. Heureusement le garde le laissa entrer l'emmenant même a sa loge ou Sanae devait l'attendre. Il ne fit même pas attention au décors trop obnubilé par le fait que son Ange était derrière la porte et qu'il avait 5, ah non 10 minutes de retard. Il congédia l'homme en souriant et pénétra dans la pièce tombant directement nez a nez avec Sanae.

- Désolé pour le retard mon Ange ... Ma moto est tombé en rade ... J'ai du appelé un taxi et cet idiot est arrivé en retard parce qu'il s'était paumé ! Ca va ?!

Se forçant a sourire et a ne pas montrer sa douleurs Kyo s'avança jusqu'à son amant, l'embrassant rapidement pour qu'il ne sente pas sa blessure il lui tendit sa main non blessée.

- Et si on la regardait cette pièce au lieu de rester la ?! Hum ?!

Sanae attendait dans le petit sas entre la loge et le couloir, Il entendu à travers le lourd rideau rouge de velours les coups demandant le silence dans la salle. Kyo n’était toujours pas là. La panique monta dans l’esprit du maire qui se demandait ce qui était arrivé à son amant. Il restait nerveusement dans ce petit sas. Il entendait maintenant le lever de rideau et le commencement de la pièce. Kyo n’était toujours pas là et Sanae commençait à désespérer surement lui avait-il menti comme tout les autres en lui promettant de lui revenir aucun des hommes lui ayant promit de le rappeler ne l’avait fait. Pas grave il était habitué à se faire poser des lapins.

Heureusement Kyo débarqua à se moment là. En le voyant rentrer Sanae allait lui sauter dessus et l’embrasser avec amour mais son amant s’excusa et l’embrassa rapidement lui tendant sa main pour l’escorter à la loge. Le maire ne dit rien surement ne voulait-il rien rater de la pièce. Sanae n’avait pas répondu au jeune homme préférant le regarder le col roulé noir avec un pantalon gris bien coupé. Sanae passa le lourd rideau et s’installa au coté de Kyo.

- J’ai cru que tu ne viendrais pas que tu m’avais fait une promesse pour que je te lâche en plus comme je n’ai pas ton numéro de portable je n’aurai jamais pus te retrouver… J’ai vraiment cru que tu étais comme les autres.

En le disant il se sentait mieux. Il exorcisait ses peurs d’abandon, Sanae se rapprocha de Kyo attrapant le bras du jeune homme pour poser sa tête contre son épaule. Maintenant c’était la scène de rencontre de Roméo et de Juliette… Il espérait que Kyo soit son Roméo mais que lui n’était pas Rosalie… Non il voulait être Juliette, il voulait être l’aimé, il voulait être celui pour qui on n’abandonnait tout pas celle qu’on abandonné pour une autre. Se comparer à une femme était bizarre pour lui mais il voyait en Kyo un Roméo parfait.

Sanae se serra un peu plus contre son amant allant l’embrasser avec plus d’insistance et que de passion que quand Kyo était arrivé. Le baisé de retrouvaille avait été trop fuguasse pour le contenter. Il voulait un vrai baisé d’amoureux passionné. Il appuyait ses lèvres avec insistance écartant doucement ses lèvres pour laisser sa langue venir danser avec sa jumelle… Il fini pour se décoller regardant les lèvres saignante de Kyo. Il passa ses doigts sur sa bouche, il y avait du sang mais aucune plaid, il passa ensuite ses doigts sur les lèvres de Kyo. C’était lui qu’il saignait.

- Kyo sa va ?

Maintenant Sanae voyait certain détail qui ne lui avait pas sauté aux yeux, il avait un bras plâtrer avec discrétion, il se tenait d’une certaine manière, il avait l’air fatigué, il malgré son sourire ses traits était crispés. Le maire posa ses mains sur les joues de Kyo pour le regarder droit dans les yeux. Il lui cachait quelque chose. Paniqué il se leva et alla tirer le rideau de la loge pour se couper du reste du théâtre. Il s’avança vers Kyo soulevant son pull sans rien demander. Des bleus naissant parsemaient le torse de son amant avec peur il regarda le jeune homme dans les yeux.

-Kyo ?

Il ne pouvait pas former une question claire. Il comprenait qu’il s’était fait battre par le chef de la mafia c’était tout. Paniquant encore plus il commença à marcher de long en large de la loge s’arrêtant devant le jeune homme au bout d’un moment.

-Kyo c’est fini retour chez les Sawada !

Sanae pleurait en disant ça mais c’était le mieux pour Kyo. Pour éviter une scène, le maire alla rouvrir le rideau pour se placer loin de Kyo.

- Quand la pièce sera finie tu partiras et tu rentreras t’excuser.

Il pleurait de plus en plus. Qu’est-ce qui lui avait prit d’espérer avoir un Roméo… Il ne pouvait pas l’avoir il le mettait en danger… Sanae pleurait à chaude larme retenant les sanglots. Avec maladresse il retira le collier si précieux que lui avait donné Kyo il le posa sur la cuisse de Kyo ne le regardant plus. Il fixait comme un zombie la pièce voyant Roméo courtisait sa Juliette… Toujours sans regarder son amant… Enfin son ancien amant il fini par conclure avec un sourire amer les yeux brillant de tristesse.

-Ca aura était un beau rêve mais maintenant il faut se réveiller.

Kyoshiro qui d'habitude avait horreur d'être en retard l'était réellement la maintenant. Il détestait cela et franchement il aurait tout fait pour arriver plus tot ... Mais il avait du aller un peu a l'hôpital histoire de soigner rapidement ce qui pouvait l'être. Il devait d'ailleurs y retourner, son ami avait bien insisté sur le fait que ce qu'il lui avait fait n'était que provisoire. Il faudrait donc qu'il se fasse hospitaliser au moins quelques heures ... L'horreur en somme. Mais enfin, il était arrivé c'était le principal. Il avait revu son Ange, lui qui avait cru mourir sous les coups de plus en plus puissant du vieux mafieux, non il était la ... Près de lui. C'était parfait, que demander de plus ? Peut être la mort du vieux con. Ca serait une idée a fouiller plus tard après tout Nico Sawada semblait près a prendre le contrôle de la mafia alors pourquoi pas aller en discuter avec lui. Avec de la chance il réussirait a destituer ou tuer son père et Kyo serait enfin libre, totalement libre de ses mouvements. Il en était la de ses pensées alors qu'il escortait son Ange jusqu'au devant de la petite salle, sa main dans la sienne. Il avait mal, vraiment mal, sa démarche était légèrement saccadée et sa respiration pareil. Son visage quant a lui ... Kyo essayait au maximum de ne pas montrer qu'il souffrait. Il ne voulait pas plus inquiéter Sanae.

Enfin ils arrivèrent au devant de la loge et Kyo s'installa doucement, lentement, rapidement suivit de Sanae. Rien que le fait d'être assit lui faisait mal, il sentait les bleus dans son dos ainsi que la douleur de son poignet. C'était l'horreur. Calmement il écouta les paroles de son tendre alors que tout deux étaient installé dans un fauteuil. Kyo grimaça franchement, Sanae avait donc eut peur qu'il le quitte après lui avoir avoué encore et encore son amour. Ce n'était pas censé. Kyoshiro aimait trop le jeune homme pour l'abandonner, c'était une certitude. Il soupira légèrement, entrelaçant leurs doigts en souriant faiblement. Son sourire bien heureux, crispé pour la douleur, heureusement Sanae semblait trop absorbé par la pièce de théâtre pour le remarquer. Et heureusement d'ailleurs. Kyoshiro ne savait pas comment réagirait le jeune homme, son Ange, en voyant ce que Séphiel lui avait fait. Non il ne pouvait pas lui dire que c'était au nom de leur amour qu'il avait reçu de tel blessure. Et puis de toute manière ... Sanae serait trop triste et trop chamboulé de voir le corps de Kyo maintenant. Le voleur espérait juste que Sanae n'allait pas vouloir lui faire l'amour ce soir ... Sinon ca serait loupé pour lui caché tout ca ... Il tourna la tête vers son Ange, souriant toujours alors qu'il allait lui murmurer :

- Je ne te quitterai pas et puis pour le portable je te le donnerai ... C'est vrai que je n'y avait pas franchement pensé, je ne pensait pas arriver en retard aussi ... Désolé ...

Il se crispa légèrement en sentant le jeune homme se rapprocher de lui peu après ses paroles, se collant a lui. Certes son bras la n'avait pas souffert mais son épaule si ... Il se demandait même comment elle ne s'était pas déboitée. Il ne broncha pourtant pas, préférant prendre sur lui plutôt que repousser Sanae. Il se concentra donc sur la pièce de théâtre, fixant les acteurs avec attention. Il trouvait cela tellement beau, tellement magique. Il adorait le théâtre pour cela. Il fut tirer dans sa contemplation par une douleur sourde alors qu'il sentait Sanae se rapprocher dangereusement de ses lèvres, sous le choc il se mordit violemment la lèvre, se faisant saigner encore. Il aurait aimé repousser Sanae, pour ne pas qu'il s'inquiète mais c'était trop tard. Et enivré par le baiser que Kyo n'avait pas refusé, il laissa les langues se caresser. Puis Sanae s'éloigna. En voyant ses lèvres Kyo compris tout de suite qu'il avait fait une énorme bêtise a se mordre ainsi, il le regrettait deja d'ailleurs. Il observa Sanae se toucher les lèvres cherchant une plaie, mais il n'en trouva aucunes, c'était Kyo qui saignait pas Sanae. Ce dernier le comprit rapidement d'ailleurs car deja il venait caresser les lèvres du voleur, s'arrêtant sur la plaie. Kyoshiro ne broncha pas, ne bougeant plus restant a fixer son Ange. Il ne répondit même pas a sa question passant juste sa main sur ses lèvres pour en retirer le sang tout en détournant la tête.

Que pouvait-il dire de toute manière. Il voyait mal dire a son amant "Ah bah je me suis fait battre par mon Maître parce qu'il n'a pas forcément aimé de savoir que j'aimai quelqu'un d'autre que lui ... Tu comprend ?!". C'était furieusement débile. Alors autant ne rien dire et se taire, observer la scène et ne pas bouger pour l'inquiéter d'avantage. La tête tournée de côté il ne vit pas son Amant le détaillé et voir tout ce qu'il avait tenté de lui cacher. Une nouvelle erreur de sa part d'ailleurs. Si il avait su il ne l'aurait pas quitter des yeux. Rapidement il sentit les mains de Sanae prendre son visage en coupe, rapidement il détourna les yeux en rencontrant les siens, passant négligemment sa langue sur la plaie pour en retirer le sang. Nouvelle erreur, a croire que Séphiel avait tapé trop fort. Il ne savait plus quoi faire devant son amour ... Bon ca c'était depuis le début a vrai dire ... Mais la c'était vraiment du n'importe quoi ! Il le fixa se relever, le fixa toujours en le voyant les couper du reste du théâtre. La il se sentait mal, franchement mal. Il savait ce qui allait se produire mais pas assez rapide a cause de ses blessures il ne put l'empêcher. Il grogna faiblement, rabaissant son pull qui avait rapidement été remonté sur son torse. Sanae avait donc vu les bleus qui couvraient son torse. Génial ...

Il vit alors la panique qui soudainement habita Sanae. Ce dernier se mettait a marché en tout sens. Il devait se faire des films. Bougeant légèrement, ne se levant pas pour autant, de peur de gémir sous la douleur. Il le fixa faire, se crispant en entendant ses paroles, ses ongles pénétrant dans sa chair sans pour autant le faire saigner. Trop chamboulé et énervé par ses paroles il ne broncha pas, ne bougea pas, ne déclara rien non plus. Il était trop attristé de voir comment réagissait Sanae, se rendait-il compte de ce que cela voulait dire ?! Cela ne signifiait qu'une seule chose pour Kyo ... Il se faisait jeter. Ca ne pouvait être que cela, sinon pourquoi Sanae lui aurait-il demandé de retourner chez les Sawada, et pourquoi se serait-il mit a l'autre bout du canapé après avoir réouvert les rideaux. Il n'était pas près de lui ... Non il était loin, trop loin de lui. Sanae savait-il la douleur que cela pouvait provoquer chez le jeune homme. Ca faisait mal, peut être même pire que de se faire fracasser la tête par celui qui possède tout droit sur vous. C'était douloureux, il avait même du mal a respirer tellement le choc était énorme. Si il avait su que juste après avoir avouer a son maître qu'il en aimait un autre, cet autre le larguerait aurait-il fait tout cela quitte a mourir ?! C'était risible au final. Il était le couillon qui avait essayé de vivre au grand jour son histoire avec celui qu'il aimait, il était le couillon qui était amoureux alors que cela lui était interdit. Un couillon. En plus Sanae continuait a lui dire que c'était finit et qu'il devait partir juste après. C'était horrible, il ne devait pas se rendre compte de l'effet que cela pouvait produire chez Kyoshiro.

Doucement il tourna la tête vers Sanae, le regardant pleurer sans bouger. Souffrait-il aussi a cause du fait qu'il lui demandait de partir ?! Kyoshiro ne savait plus, il était troublé, énervé et tremblait de peur. Il n'était pas du genre a pleurer, mais pour une fois il aurait aimé se laisser aller a pleurer, cela lui aurait sans doute fait plus de bien qu'autre chose ... Peut être. Voyant se dernier retirer sa chaine il se crispa d'avantage, se faisant mal tout seul a être tendu comme cela. Il fixa la main de Sanae venir poser son collier sur sa cuisse, finissant par fixer avec attention le collier, ne bougeant plus. Bien malgré lui il sentit des larmes perlés le long de ses joues, pour tomber sur sa cuisse. Ca faisait si mal ... Quelques heures auparavant ils étaient enlacés dans les bras l'un de l'autre et voila que maintenant ... Maintenant leurs histoire était terminée alors qu'elle juste de commencer ... Non il refusait cela, c'était hors de question, c'était impossible. Il refusait cela du plus profond de son être. Voir Sanae pleurer et lui rendre son bien ne faisait que le rassurer dans son premier choix. Sanae était a lui, il ne pourrait pas le voir dans les bras d'un autre ... C'était trop dur. Les paroles de Sanae le firent grogner de colère alors qu'il se levait rapidement. Étouffant difficilement un cri de douleur. Il alla fermer les rideaux rapidement, se coupant des autres et s'installa a genoux devant Sanae, les larmes coulant toujours sur ses joues.

- Je refuse de te perdre ! Tu devras me tuer d'abord ! Ne me quitte pas Sanae, tu es la meilleure chose qui me soit jamais arrivé dans ma vie ! Ne me laisse pas seul ! Ne m'abandonne pas ! Tu comprends !? Je ne veux pas m'éloigner de toi ! J'ai besoin de ta présence ! Qu'importe ce que cela m'apportera du côté de la mafia ! Je veux rester avec toi ! Encore ! Ce n'est pas un rêve mon Ange, je t'aime tellement ...

Délicatement il posa sa tête sur les cuisses de son amant, cachant son visage, ravagé par les larmes, aussi petites soient-elles. Il se sentait si mal. Son collier ans une main, le serrant avec force, il resta allongé sur Sanae un moment, ce calmant rapidement pour relever son visage vers Sanae. Un air déterminé s'était affiché sur ses traits alors qu'il fixait son ange avec attention. Calmement, il se redressa et passa le collier au cou de Sanae en le fixant.

- Ne le retire plus ! Tu es mon Ange a moi ! Et puis ... Si tu me quittes je me laisserai mourir ... Tu es trop important Sanae maintenant, tu es devenu mon souffle d'air, tu comprend ?! J'ai besoin de toi ! A quoi bon supporter le vieux con si c'est pour ne pas recevoir ton amour ?! Je ne vois pas a quoi ca me sert de continuer a vivre si je ne t'ai plus près de moi pour en profiter ...

Kyoshiro savait qu'il menaçait Sanae avec sa mort future si le jeune homme le quittait, il savait aussi que c'était dégueulasse de faire cela. Mais il savait surtout qu'il en serait capable ... Il le savait, Kyoshiro était du genre a faire ce qu'il disait et mourir ne l'effrayait plus depuis qu'il appartenait a Séphiel. C'était même en projet depuis des années, il attendait juste le bon moment, et la il lui semblait que ce moment arrivait. Il était déterminé a le faire. Plongeant son regard dans celui de Sanae il lui montra qu'il était décidé et que quoi qu'il dise il resterait sur ses bases.

Il était heureux de voir Kyo, finalement il avait vraiment trouvé la perle rare, tout sauf ses ex, oui Kyo était formidable, fabuleux, il était unique. Il ne lui avait pas menti, il ne l’avait pas abandonné avec un mensonge et une promesse non tenu. Kyo était bien là, brulant contre le corps de Sanae et ils étaient si bien comme ça. Le maire s’imaginait déjà un bel avenir avec son amant. S’installer ensemble fondé leur famille vivre heureux. Une vision idéale pour Sanae qui ne rêvait que de ça d’amour et de paix. Il l’avait trouvé auprès de son Kyo de son amour, son tendre amour. Il était loin des connards avec les quels il était sortir non il avait trouvé son âme sœur. Il avait eut si peur d’être encore abandonné mais maintenant c’était bon ils étaient cote à cote et rien ne pourrait les séparer. Kyo murmura une excuse qui fit sourire Sanae. La promesse de ne jamais se quitter c’était idyllique. Sanae le regarda amoureusement approchant ses lèvres de l’oreille de Kyo :

- Ne t’inquiètes pas l’essentiel c’est que tu sois là… Maintenant je sais que tu seras toujours avec moi… Je le sais parce que je sais qu’on s’aime.

Sanae voulait l’embrasser maintenant en plus le baisé de leur retrouvaille avait été un peu faible. Il s’approcha et embrasse avec passion Kyo. Le baisé était différent des fois précédente mais ce n’était pas grave il avait son Kyo il avait celui qu’il lui fallait, il ne voulait rien d’autre. Se déplaçant il s’aperçut qu’un d’eux saigné et après vérification ce n’était pas lui. Qu’avait donc Kyo ? Un rapide coup d’œil et Sanae comprit tout. Il avait été idiot de ne rien voir. Comment ça avait put lui échapper. Kyo était dans un sal état. Le maire ferma le rideau et vérifia par lui-même de l’état de Kyo. Il était blessé comme jamais. Tout ça par sa faute ! Il avait été idiot de croire en un amour parfait. Y avait toujours un problème et là il était important. Il paniqua puis décréta que tout était fini en larme c’était mieux pour eux. Il préférait avoir un Kyo en vie et loin de lui qu’un Kyo toujours blessé et à ses cotés.

Sanae faisait ça pour le bien de Kyo, il était blessé beaucoup trop qu’il devrait plutôt être à l’hôpital à l’heure actuelle qu’au théâtre en train de regarder Roméo et Juliette. Il lui expliqua en larme qu’à la fin de la pièce il devait partir et il insinuait qu’il ne devait plus se revoir c’était mieux ainsi. Il fallait qu’il se quitte, C’était beaucoup mieux ainsi. Sanae devait s’éloigner dès maintenant de là. Il en pouvait pas retser à ses cotés c’était trop douloureux. Son bonheur avait durée que quelques heures. Il avait envie de hurler de douleur. Il faisait tout pour ne pas regarder Kyo c’était trop triste de se séparer.

Sanae entendit dans le brouillard un grognement, il savait que c’était Kyo mais il n’avait pas la force de le regarder. Puis il entendu le gémissement de douleur de Kyo qui alla fermer le rideau pour s’isoler du reste du théâtre. Puis il vu Kyo se mettre à genoux devant lui. Sanae ne s’était jamais retrouver dans une telle situation. Il pleurait, il pleurait, il pleurait. Sanae paniqua que devait –il faire. Les paroles de Kyo étaient à briser le cœur de n’importe qui. Sanae avait toujours rêvé d’entendre ce genre de mots. Il voulait entendre ça depuis si longtemps. Il pleura un peu plus, Kyo était son âme sœur le seul homme qui comptait et le seul à le comprendre. Il le rendait heureux sans le savoir.

- Kyo… Kyo… Je …

Il posa sa tête sur les genoux de Sanae pleurant toujours autant. Son tendre amour ne lui facilité pas la tache. Il fallait qu’il le repousse encore une fois, il fallait qu’il se détache de cet amour. Il en savait pas quoi faire d’autre. Il attendit simplement qu’il se calme mais quand il fut calmer Kyo le regarda l’air le plus déterminé que jamais. Kyo lui passa de force le collier, Sanae voulu l’enlever mais les parole de Kyo l’en dissuadèrent. Tout ce dont il avait rêvé Kyo venait de lui donner là maintenant dans des paroles douces et douloureuses. Sanae attrapa Kyo et l’embrassa avec douceur pleurant encore plus.

- Ne me dis pas ça… Par pitié… Ne me dis pas ça… je t’en supplie… Je fais ça pour toi je ne veux pas te voir souffrir autant je t’en supplie… Comprends-moi… Comprends à quel point je t’aime… Comprends que je préfère te voir loin de moi avec un autre et en bonne santé qu’avec moi toujours en train de souffrir en silence… Tu ne me l’aurais pas dis … Tu me l’auras caché … Comment tu aurais fiat si je t’avais sauté dessus ?

Sanae ne voulait pas voir Kyo loin de lui. Il le prit doucement dans ses bras le serrant avec amour. Il aimait tant cet être qu’il ne voulait pas en être séparé. Non c’était trop triste trop horrible. Lui qui avait toujours désiré être aimé ainsi il devait renoncer. C’était horriblement injuste. Il embrassa le cou de Kyo l’obligeant avec douceur à s’asseoir. Il lui caressait les cheveux avec affection. Il ne pouvait pas l’abandonner, il ne pouvait pas le laisser mourir.

- Tu n’aurais pas dus revenir tu aurais dus rester te reposer tu n’aurais pas dus m’aimer non plus… Tu as commis plein d’erreur Kyo tu aurais dus rester avec la mafia jamais venir me chercher… Je n’aurai pas dus te dire que je t’aimais, je n’aurais pas dus accepter tes sentiments… Pardonne-moi Kyo, Pardonne-moi Kyoshiro…

Sanae pleurait à chaude larme ça lui faisait si mal. Il devait convaincre Kyo de partir et de ne plus jamais le revoir mais lui ne voulait pas quitté l’homme qui lui apportait autant de bonheur. Mais il ne devait pas être égoïste, il ne devait pas condamner Kyo a un avenir de douleur. Pleurer sans pouvoir s’arrêter, il ne voulait pas porter la mort de Kyo sur lui, il ne voulait pas perdre la vie de Kyo.

- Pardonne-moi d’être incapable de te quitter… Jamais je ne pardonnerai Kyo. Jamais… Jamais… Jamais… Je suis incapable de te laisser… Je suis incapable de quitter le seul à homme qui soit capable de me comprendre et d’apporter ce dont j’ai besoin… J’ai tellement besoin de toi… Je ne peux pas te laisser partir… Je ne peux pas…

Sanae pleurait de plus en plus, il s’en voulait tant d’être aussi faible, il s’en voulait tant de ne pas pouvoir tenir à sa résolution de laisser partir Kyo. Il se haïssait d’être un homme aussi faible, sans volonté.

Kyoshiro était près a tout pour garder son Ange avec lui, même a pleurer, même a menacer, même a tuer. Il voulait que Sanae reste éternellement contre lui, dans ses bras, cela même a cause du vieux con a leur trousse, ou plutôt a ses trousses. Quitte a souffrir il le ferai pour Sanae, il ferai tout pour lui vraiment tout. Quitte a aller affronter le vieux con, quitte a aller chercher de l'aide au près de Nico ou d'un autre de ses frères. Bien sur en faisant cela il risquait de se faire encore plus tabasser mais ... Sanae en valait le coup. Kyoshiro tremblait de peur, aussi stupide que cela puisse paraitre il avait plus peur de perdre Sanae que de encore se faire frapper par Séphiel. Ca il en avait l'habitude a vrai dire, mais perdre l'homme qu'il aimait ... Il ne savait vraiment pas si il le supporterai. C'était clair a voir, lui qui ne pleurait quasiment jamais il s'était mit a pleurer a cette idée. Autant la douleur de bouger ne lui arrachait pas de larmes autant voir son Ange pleurer ainsi lui lacerait le cœur. Il détestait le voir ainsi et il se jura intérieurement de ne plus le faire pleurer jamais.

A genou face a son amant, il devait dire qu'il avait mal, rester ainsi était douloureux mais il voulait rester contre lui ainsi. Il venait de lui repasser son collier et le fixait avec attention, pour lui s'était inutile de discuter Sanae était a lui, aussi sure qu'il s'appelait Kyoshiro. Il le fixait avec attention, et malgré cela il ne vit pas ce que voulait Sanae. Rapidement il se fit embarquer et répondit amoureusement au baiser, se moquant que la plaie pouvait se réouvrir ou non. Il aimait tellement la douceur de ses lèvres, s'était enivrant, on avait plus envie de les quitter après. Jamais. Rester ainsi, tout contre lui, ses lèvres sur les siennes. C'était merveilleux. Mais bien vite Sanae se remit a parler et Kyo se réinstalla a genou face a lui, posant délicatement ses mains sur ses cuisses en le fixant. Sanae vu juste directement, en effet si ce dernier lui avait sauté dessus Kyo n'aurait pas su comment réagir, mais le dire ne servirait absolument a rien sauf a faire pleurer encore plus son tendre amour alors le voleur préférait se taire. Il le fixait avec tendresse, des larmes coulant encore sur ses joues sans qu'il les enlèvent pour autant. Il aimait tellement son ange, s'en était affolant. Il avait été mit dans un état pas possible tout cela parce qu'il aimait Sanae.

La douleur s'était rien du tout de toute manière, il aimait l'homme installé en face de lui et il ferai tout pour protéger leur amour. Et surtout le protéger lui. Malgré tout ce que l'on pouvait dire Sanae était sensible et fragile, il fallait que Kyo le protège encore et toujours. Et ca il le ferai quoi qu'il arrive. C'était clair dans son esprit, jamais il ne le quitterait. Kyoshiro envisageait même de fuir le pays avec Sanae, pour tout quitter. Pour cela il aurait besoin d'aide et ne savait pas encore vers qui se tourner ... Vaem peut être après tout ... Il faudrait qu'il regarde avec son nouvel ami. Mais pour l'instant il restait avec son Ange. Il se redressa doucement, calmement pour ne pas pousser un gémissement sous la douleur, se crispant malgré lui a cause de la dite douleur qu'il ressentait en se levant. Calmement, voyant son ange le prendre avec délicatesse dans ses bras il sourit et le pris dans les siens, ne le collant pas trop sur lui de peur de montrer de trop sa douleur. Sanae était doux avec lui et faisait vraiment attention a ne pas lui faire mal, il était décidément trop adorable. Un vrai petit Ange.

Fermant les yeux, appréciant franchement l'étreinte de son amant, il grimaça doucement en sentant Sanae tirer légèrement sur son col roulé pour le forcer a s'asseoir de nouveau. C'était difficile mais calmement Kyoshiro s'installa sur le canapé, gémissant faiblement de douleur avant de soupirer et de sourire a son Ange. Il ferma d'autant plus les yeux quand il sentit la caresse de Sanae dans sa tignasse, c'était si doux, il aimait cela. Pourtant les paroles de l'homme le ramenèrent rapidement sur terre, lui donnant un coup au coeur alors qu'il le fixait de nouveau. Sanae lui disait des choses horribles ... Cela lui faisait mal mais d'un certain côté il avait raison, horriblement raison. Peut être n'aurait-il pas du. Peut être aurait-il du oublier ce bel Ange qui avait couché avec lui ce soir la et lui avait dit je t'aime. Il s'en souvenait encore comme si c'était hier. Kyo de la avait du ruser pour l'inviter au restaurant. Et il devait avouer qu'il avait eut ce qu'il désirait, Sanae. Que demander de plus. Kyoshiro n'avait aucuns regrets, aucuns. Il était heureux, même si il s'était fait bastionner, il était heureux d'avoir Sanae. Calmement il releva la main et essuya les larmes de son amant un léger sourire crispé aux lèvres. Il détestait le voir comme cela. Il le fixa tendrement alors qu'il parlait de nouveau. Une grimace habita le visage du voleur pendant le temps de ses paroles.

- Pardonne toi mon Amour, Je t'aime trop pour que tu souffres de notre relation mon Tendre Amour. J'ai besoin de toi, tellement besoin de toi ...

Doucement il le prit dans ses bras, le berçant tendrement, cela même malgré la douleur. Il l'aimait tellement, Sanae venait de lui dire que jamais il ne le quitterait il n'avait pas besoin de plus. Sanae lui avait quasiment juré qu'il resterait quoi qu'il arrive. Lui caressant tendrement le dos, il continua a le bercer lui chuchotant des mots doux et réconfortants. Kyo avait mal a se déplacer ainsi mais peut lui important pour l'instant, seul Sanae comptait.

- Chut calme toi Amour ... Je serait toujours la près de toi, ne pleure plus mon Cœur s'il te plait. Je n'aime pas te voir ainsi, sourit moi ! Je suis vivant, blessé mais vivant mon Cœur ! Profite de cela mon Ange ... Je serait toujours a tes côtés, je ne compte pas te quitter d'aussitôt alors ne pleure plus s'il te plait.

Doucement il recula et lui embrassa ses paupières closes avec douceur et tendresse, lui caressant le dos. Puis finalement il le reprit dans ses bras délicatement, lui embrassant le cou, y laissant par la même occasion un suçon. Sanae était a lui, rien qu'a lui. C'était son Ange a lui, rien qu'a lui. Son petit être si adorable. Son petit Ange. Souriant doucement il continuant de le bercer, le gardant posséssivement dans ses bras. Si disant que même Roméo et Juliette n'avait pas eut une vie aussi compliquée que la leur. Une chose était sure, Sanae était sa Juliette et comme Roméo il serai près a mourir pour Sanae.

Sanae tremblait d’effroi et pleurait de tristesse mais aussi de haineux envers lui. Jamais il ne s’était autant détesté qu’en ce jour. Pourquoi il était aussi faible. Si il avait été un homme fort il aurai pu tenir sa résolution mais comme d’habitude il avait choisit la facilité. L’option où il se repose sur quelqu’un d’autre et en l’occurrence Kyo. Sanae sentit la chaine froide retourner autour de son cou et le poids lui parut extrêmement lourd aussi lourd que sa culpabilité. En plus Kyo était dans une position inconfortable face à lui, il devait encore souffrir à cause de l’égoïste de maire. Il l’obligea à se rasseoir convenablement sur le canapé avant de l‘enlacer avec la peur de le blesser encore plus. En l’obligeant à se rasseoir, Kyo laissa échappé un gémissement de douleur qui ouvrit une plaid profonde en Sanae. C’était lui la cause de tout ça. Il lui faisait beaucoup de mal juste pour être aimé et protégé. Malgré le sourire de son amant le maire se sentait si mal qu’il continua à déblatérer. Il caressait les cheveux de son amant avec tendresse. Il l’aimait tant… Il l’aimait trop. Kyo lui essuya ses larmes avec douceur et il grimaça en entendant le maire. Il le blessait encore une fois, il lui faisait du mal.

Kyo lui disait de se pardonner. C’était dur à faire. Il ne voulait pas que le maire souffre d’une relation amoureuse compliqué mais c’était ainsi il se sentait minable. Il se sentait un peu utile en entendant que son amour de voleur avait besoin de lui mais il n’arrivait pas à faire l’impasse sur ses défauts. Il était fatigué et Kyo le berçait avec autant de douceur que si il avait berçait un nouveau né. Les mots doux de son amant étaient réconfortant, Sanae était tant fatigué qu’il voulait s’écroulé dans les bras de Kyo juste comme ça en étant bercer avec autant d’amour. Sanae accepta la demande de son amant et fit l’effort de lui sourire même si il aurait voulu pleurer encore plus. Kyo déposait de tendre baisé sur ses paupières gonflées et rouges. Ses yeux lui piquait tellement il avait pleuré aujourd’hui. Puis Kyo lui embrassa le cou laissant surement un suçon vu le temps et le bruit que faisait son baisé. Sanae rougit et gémit discrètement. Qu’est-ce qu’il pouvait aimer ses baisés. Le maire ne parlait plus. Il était fatigué maintenant et voulait dormir dans les bras chaud et doux de Kyo. Doucement il poussa Kyo contre le dossier pour l’obliger à arrêter tout mouvement. Il le regarda avec fatigue et un sourire un peu crispé.

- C’est bon je vais mieux.

Sanae s’allongea le long de la place qui lui restait sur le canapé. Il posa sa tête sur le haut des cuisses de Kyo les lèvres appuyait doucement contre le ventre abimé de Kyo. Sanae était en mode automatique et savait juste qu’il voulait dormir. Rien d’autre ne comptait maintenant à part le sommeil. Il passa ses bras autour des hanches de son amant s’endormant juste après s’être confortablement installé.

Brusquement Sanae se réveilla et se redressa regardant désolé Kyo. Il avait encore était égoïste en ne pensant qu’à lui. Il avait les larmes aux yeux. Il cherchait à savoir combien de temps il avait dormi sur son amant blessé et surement plus fatigué que lui. Il regarda l’horloge au fond de la loge. A peine une dizaine de minutes… Dix minutes pendant les quelles il avait dormi sur Kyo au lieu de s’occuper de lui. Tremblant de peur d’être rejeter maintenant. Le maire tendit les bras pour les passer autour du cou de Kyo l’enlaçant avec douceur sans pour autant avoir de contacte avec lui. Il l’embrassa doucement dans le cou s’en rien dire. Il ne voulait pas quitter le cou de Kyo il ne voulait pas croiser son regard de peur de voir du dégout et du méprit. Caché ainsi il n’avait pas à croiser un regard blessant.

Finalement après un moment, Sanae releva son visage cherchant de l’amour et de la douceur. Par chance Kyo l’aimait encore ça se voyait. Soulagé, le maire embrassa délicatement les lèvres de son amant.

- Je suis tellement désolé… Je… je t’aime mais je ne te mérite pas…

Sanae avait envie de s’occuper de Kyo, de partir tout de suite… de rentrer chez eux de se câliner puis de dormir en toute innocence mais… Mais Sanae avait une obligation. C’était la dernière représentation et il devait remercier la troupe et des conneries dans ce genre. Le maire savait que l’heure allait arriver et qu’il allait devoir abandonner son Kyo. Amèrement il se leva quand un employé toqua à la porte pour lui signaler que c’était le moment.

- Kyo je reviens… Je vais faire un discourt puis je reviens te chercher et on rentre à la maison… Tu pourras te reposer autant que tu voudras… je serai ton infirmier…

Le maire se leva et ouvrit le rideau avec un sourire. On en était à la dernière scène, celle où Juliette se réveil et trouve Roméo mort sur son corps. Il sourit à son propre Roméo avant de sortir de sa loge déposant un baiser sur son front.

Cinq minutes plus tard, Sanae était dans les coulisses attendant son tour pour rentrer sur scène. Un homme lui indiqua qu’il pouvait y aller. Le maire rentra nerveusement sur la scène saluant le talent de la troupe et toutes les banalités qui s’en suivent. Sept minutes chrono en main, Sanae fini son discours, sorti de scène et retourna en courant dans sa loge disant qu’il était malade et qu’il allait rentrer pour se reposer.

Remontant en vitesse, il rentra dans sa loge trouvant Kyo au même endroit qu’au départ. Avec un sourire ravis le maire retourna s’asseoir auprès de son amant l’embrassant au passage.

- On attends que la foule soit parti puis on rentre à la maison dans ma voiture de fonction… Tu sais celle dans laquelle on avait commencé nos premiers ébats?

Il avait réussit. Sanae semblait décidé à ne plus vouloir le quitter et c’était vraiment tout ce qu’il voulait. Sa pauvre existence aurait surement pris un tournant décisif si le jeune homme l’avait quitté. Un extrême ou l’autre. Il se demandait souvent comment il avait fait pour résister a la mort pendant ses nombreuses années sous le contrôle de ce Sawada de malheur. Maintenant il avait sa réponse. Sanae. Tout simplement pour lui. Alors maintenant qu’il avait se bonheur à porter de main c’était tout simplement négatif qu’il accepte de voir disparaitre le jeune homme. Il avait attendu un bonheur pareil de nombreuses années, tout le long de sa vie en faite alors maintenant qu’il l’avait, qu’il le touchait du bout des doigts il voyait mal le lâcher ou le laisser filer. C’était comme une perle rare qu’aucuns joailliers ne voulaient laisser disparaitre de sa collection personnelle. Maintenant qu’il avait cette perle, il était hors de question qu’elle disparaisse d’entre ses doigts. Quitte à user de manipulations affectives et de menaces de mort.

Bien rapidement le magnifique jeune homme qui lui servait d’amant et dans un futur proche de conjoint le poussa délicatement contre le dossier. Sans un mot, ne lâchant aucuns gémissements de douleur Kyo s’appuya sur son dos douloureux. Ca faisait mal mais il était habitué maintenant, rien que le fait d’être assit était douloureux, avoir simplement bercé Sanae lui avait fait mal. Il aurait de toute manière mal pendant un moment avant d’espérer pouvoir se prélasser sans souffrir le martyre en bougeant à peine. Sanae semblait épuisé, lassé aussi. Rien que voir ses yeux bouffis par les larmes lui donnait mal au cœur. Son Amour allait mal et cela se voyait dans son regard. Il détestait cela. Il ne dit mot donc quand il vit se sourire si crispé sur ses lèvres et ne fit que hocher la tête a ses dires sachant que ce n’était qu’un doux mensonge ou d’un camouflage de la vérité qui était plus dure à entendre. Il ne pipa mot. Il ne fit que le regarder tout sourire s’installer sur lui, serrant légèrement les dents sous la douleur qui le tirailla.

Toujours aussi silencieusement il le fixant s’endormir sur lui, ses bras autour de ses hanches, le trouvant totalement adorable. Délicatement de sa main valide il alla glisser sa main dans sa tignasse, la caressant. Sans un mot il observa avec attention l’homme dormir sur ses cuisses, il semblait tellement plus apaisé qu’il y a quelques minutes. Et surtout vu la vitesse a laquelle il s’était endormit cela ne pouvait signifier qu’une chose … Il était totalement épuisé voir ébranlé par l’annonce des marques que Kyo devait maintenant supporter au jour le jour. Il s’en voulait tellement de faire mal à son ange ainsi. Ce n’était tellement pas son but. A son gout ses marques étaient la pour prouver a quel point il aimait Sanae, a quel point il était près à aller pour satisfaire le petit Ange, pour le rendre heureux et le voir sourire. Plongé dans ses pensées, le jeune homme ne vit pas le temps passer, continuant de caresser le cuir chevelu du jeune homme encore endormit.

Il ne comprit donc pas vraiment le pourquoi du comment son tendre se redressa aussi rapidement, laissant sa main vide de cette douceur qu’était sa tignasse. Le fixant juste incrédule, il fronça légèrement les sourcils en le voyant commencer à pleurer, allant pour l’enlacer directement quand il le vis chercher quelque chose du regard, le stoppant dans son avancer. Se contorsionnant doucement il suivit son regard et fixa l’horloge sans un mot. Cela faisait maintenant un moment qu’ils étaient tout les deux arrivés dans la loge et surtout que la pièce avait débuté. Enfin a l’heure actuelle ils ne l’a suivait plus la pièce. Se retournant il ne fut pas surpris de voir le jeune homme se rapproche de lui et passer ses bras autour de son cou.

Il était si mignon. Le laissant faire sans un mot il ferma les yeux en sentant ses lèvres dans son cou, mélange de douleur et de douceur, d’amour et de haine, de Séphiel et de Sanae. Qu’il aimerait pourtant éviter de penser au premier et ne se consacrer qu’au deuxième, celui qu’il aimait. Ce dernier d’ailleurs ne semblait pas vouloir bouger, et sincèrement cela ne dérangeait en rien le jeune à lunette. Mais malheureusement tout a une fin et bientôt il se dégagea et le fixa. Un sourire tendre était déjà sur ses lèvres et c’Est-ce que vit directement Sanae en se reculant. Peut être ce fut cela qui l’encouragea à l’embrasser et se fut avec plaisir qu’il répondit aussi tendrement que possible a son baiser.

- Ne dit pas ca tu veux … Toi seul peut me mériter comme tu le dis si bien …

Le fixant avec tendresse il leva doucement sa main et alla caresser délicatement sa joue. Il semblait encore si fatigué, la rougeur de ses yeux n’avait en rien disparue. Il fallait qu’ils rentrent pour qu’enfin son amant puisse se reposer et que lui puisse veiller sur son sommeil. Il allait justement le lui dire quand il entendit un bruit sourd contre la porte, on venait de toquer et bientôt un homme déclara que Sanae devait le rejoindre. Kyoshiro n’eut le temps de rien dire que déjà son amour lui disait qu’il partait faire un discours. Bon cette partie la ne lui plaisait pas car dans l’état de son tendre, Kyo craignait le pire. Malgré tout il préféra se consacrer à la deuxième partie. Celle qui promettait de rentrer ensemble a la maison et que son Amour joue l’infirmier pour lui. L’idée le charma sans peine et son sourire s’intensifia alors qu’il fixait son cœur ouvrir de nouveau les rideaux.

- Ca me va très bien mon Ange …

Rapidement son tendre quitta la pièce, laissant un baiser sur son front pour qu’il ne se sente pas seul. Mais voila maintenant sa lumière avait disparu de la loge. Un léger soupire s’entendit a ce moment la alors qu’il fermait les yeux, écoutant le dernier acte de la pièce se dérouler sous les yeux de plusieurs cinquantaines de spectateurs attentifs au jeu des acteurs, aux décors et autres choses sans sens. Lui il vivait une pareille histoire a l’heure actuelle. Sauf que lui ce n’était pas toute une famille qui était contre son union mais un stupide mafieux qui le considérait comme sa chose personnelle. Son bien. Quel avantage … Tu parles. Il ferait bien d’écrire une pièce sur son histoire, c’était clair que cela serait plus pitoyable que celle de Roméo et Juliette. Les cinq minutes que mit Sanae à arriver en bas fut le temps que Kyo s’accorda pour s’apitoyer sur son sort. Pas plus. Sinon il sombrerait encore dans une crise de nerfs pas possible. En entendant la voix de son amant, il se redressa légèrement et l’écouta en souriant calmement, sa douce voix. Il remerciait les artistes mais l’on sentait qu’il voulait rapidement partir, qu’il était pressé. Kyo ne put s’empêcher d’espérer que c’était pour lui tout cela. Fermant de nouveau les yeux, il se laissa légèrement somnoler au son de sa voix avant de secouer légèrement la tête en ne l’entendant plus. Il allait rapidement revenir maintenant. Plus qu’a attendre. Et cela ne manqua pas.

- Te revoilà enfin …

Le sourire de son amant lui fit plaisir alors qu’il afficha un quasiment identique aux siens sur ses lèvres, le suivant du regard. Ne bougeant pas en le voyant s’asseoir, il ne put que répondre rapidement à son baiser, allant prendre une de ses mains dans les siennes. La caressant avec tendresse en le fixant avec tout l’amour qui lui était du. Aux anges. Il eut un léger rire en entendant parler de la voiture de son amant. Comment l’oublier, il le disait si bien lui-même, le commencement de leurs premiers ébats.

- Comment pourrais-je l’oublier mon Cœur ? On oublie pas le premier lieu ou l’on commence à faire l’amour a l’homme que l’on aime … A ca non je ne l’oublierai pas, loin de la même !

Le voleur leva doucement sa main et caressa la joue de son amant, le fixant avec tendresse et amour. Parfois il ne se reconnaissait plus tellement il était en adoration devant son tendre. Il l’aimait tellement. Il n’avait jamais connu cela auparavant et il se trouvait très gauche et maladroit parfois avec Sanae. Lui était quelque peu plus âgé, du coup Kyoshiro avait souvent peur de paraitre stupide et enfantin aux yeux de son amant. Pourtant lui ne voulait que son bonheur. Uniquement cela, quitte a ce que lui en pâtisse. Alors il faisait des efforts pour lui. Décalant calmement sa main vers les lèvres de son amant, il les caressant tout en continuant de le fixer dans les yeux. Un sourire se dessina sur ses lèvres, fin pourtant et légèrement triste.

- Ca va mieux mon Ange ? Par ma faute tu as pleuré … Je sais que ma situation est difficile, mais je sais aussi que sans toi je ne pourrais pas continuer. Je ne dis pas ca pour te retenir à moi, car je sais que tu m’aimes. Mais je comprendrai si tu souhaites me quitter … Je suis une cause de problème, tu pleures par ma faute, tu vas mal par ma faute … Dit le moi tout de suite si tu ne veux pas continuer ainsi. Moi je ne souhaite que ton bonheur, quitte a ce que moi j’en pâtisse … Voir ton sourire met essentiel. Mais je ne veux pas d’un sourire crispé par la fatigue ou par la tristesse … Un sourire joyeux et amoureux, tendre aussi …

Ses doigts continuaient de caresser les lèvres du jeune homme alors que lui se rapprochait doucement de ce dernier. Aussi tendrement que possible il posa ses lèvres sur celle de son amant, sa lèvre blessée lui fit du mal mais il se moqua de la douleur et leva sa main blessée doucement pour aller la poser sur l’arrière de la tête de son tendre, l’empêchant de fuir. Le jeune homme se rapprocha doucement de son amant, se collant légèrement a lui, juste assez pour ressentir sa chaleur mais pas assez pour gémir de douleur a cause de ses blessures. Doucement mais avec conviction et autorité il pénétra de sa langue, la barrière que formait les lèvres de son amant, allant chercher avec calme la langue de son vis-à-vis, bien décidé à la caresser tout en tendresse. Massant de sa main valide la nuque de son amant, comme pour le détendre pour qu’il n’ait pas peur de lui faire du mal. Cela dura un temps, un temps passionné et plus tard quelque peut endiablé avant que Kyoshiro ne se retire en souriant, a bout de souffle. Son sourire s’étira sur ses lèvres alors qu’il fixait Sanae.

- En tout cas, soit sur d’une chose sur tout ce que je t’ai dit … Je t’aime Sanae, Je t’aime toi et toi seul …

Fermant les yeux il alla doucement poser son front contre le sien, continuant de caresser doucement sa nuque, glissant de temps a autres ses doigts dans la tignasse du jeune homme. Il se sentait si bien contre lui, juste comme ca. Pas besoin de l’avoir nu contre lui, non juste de l’avoir tout cours contre lui. Rien ne comptait plus. Malgré ses blessures il avait pu l’avoir contre lui. Malgré que l’homme qu’il détestait le plus avait faillit le priver de son amant, il était toujours la dans ses bras. Contre lui. Murmurant doucement il déclara en souriant :

- Rentrons a la maison mon Amour … Ensemble …

Sanae c’était honteusement endormit sur son amant blessé alors qu’ils étaient en pleine crise. Comme d’habitude son égoïsme avait reprit le dessus ne pensant qu’à lui et à son repos. Il ne serait jamais un bon amant, un bon compagnon, un bon frère ou un bon maire tout simplement… Trop égoïste. Heureusement le sommeil fut de courte durée et l’égoïste Asano se réveilla brusquement se rendant compte de la situation …Trop Honteux. Tellement honteux que Sanae s’en voulait et pleura comme à son habitude et s’excusant du regard… Heureusement que Kyo savait ce qu’il fallait faire dans ce cas là, le voleur alla enlacer le petit corps du maire qui se blottit dans ses bras tendres et accueillants. Sanae rendu l’appareil en embrassant le cou de Kyo, il ne voulait pas bouger il était si bien dans les bras de Kyo s’était le paradis sur terre le seul endroit où il se savait en sécurité. Mais Kyo se dégagea de l’étreinte, Sanae avait peur et s’il lui en tenait rigueur ? Mais le maire se rassura vite en voyant le sourire serein de son amant. Ce sourire l’attirai terriblement, cette bouche délicieuse n’était qu’une chose qu’on l’embrasse et Sanae s’exécuta en allant embrasser tendrement ces lèvres rouges et appétissantes.

Le baisé prit fin et Kyo était encore le prince charmant avec les beaux mots. Quelque chose qui avait toujours plut à Sanae ce physique de prince charmant. Ces yeux n’exprimaient que tendresse et ces caresses étaient tendre… Une vraie drogue. Le maire était aspiré dans le monde de contes de fée où il était la princesse et Kyo le beau prince venant le sauvé mais la réalité était bien plus dur. Sanae Asano était Monsieur le maire et il devait faire son devoir. Le devoir voulait qu’il quitte Kyo un instant et même s’il ne voulait pas le faire il devait le faire. La princesse Asano promit à son prince Kyo de revenir s’occuper de lui après ça. Sanae quitta Kyo allant en courant faire son discours ridicule félicitant les acteurs le metteur en scène et toutes les choses qui s’en suivent… Toutes les banalités que disait un maire venaient d’être dites en moins de 5 minutes.

Le lourd rideau tomba et Sanae bondit hors de scène courant vers sa petite loge où il avait laissé son tendre. Il monta quatre à quatre les marches ouvrant précipitamment la porte retournant essouffler et rouge dans le petit salon. Kyo l’accueillit et Sanae sourit à ses paroles. Son prince lui rendu ce simple sourire et le cœur du maire eut un raté. Il alla lascivement s’asseoir à coté de Kyo pour l’embrasser tendrement. Son amant lui attrapa les mains et le maire les serra le plus fort possible pour s’assurer de sa présence. Sanae assura à Kyo qu’il prendrait la voiture de la première fois ce qui fit immédiatement réagir Kyo et qui déclencha une crise de rougeur. Le maire détourna le regard mais il fut rappeler à l’ordre par une main tendre sur sa joue puis sur ses lèvres.

Sanae avait envie d’embrasser à nouveau Kyo mais un sourire et des paroles amères refroidirent immédiatement l’élan du maire. Non impossible de faire ça pas dans cette situation. Sanae l’écouta mais le coupa finalement en plaçant sa main sur sa bouche. Pas plus sinon il allait pleurer encore.

-Tais-toi! Pas plus ! C’est bon ça suffit ! Le jour où je n’en pourrais plus tu le seras mais pour le moment c’est bon quand je ne pourrais plus tenir je te le dirai ! Si je pleure c’est juste que ça me soulage et aide… Je suis un peu comme une fi… Fille …

Sanae n’aimait pas dire qu’il ressemblait physiquement ou mentalement à une fille, il trouva ça assez honteux et ridicule. Il ne ressemblait en rien à une fille d’ailleurs, les filles avait un joli corps de son point de vue alors que lui il était petit et chétif sans grand intérêt physique.

Les doigts de Kyo étaient d’ailleurs restaient à leurs place caressant toujours ses lèvres alors qu’il avait tenté de rassurer son amant. Sanae ne savait plus trop quoi dire mais le voleur se chargea des manœuvres. Tendrement la lèvre rouge sang de Kyo vient se posait sur celle de Sanae. Une main se posa dans la nuque du maire le bloquant et ne lui laissant pas le choix, il devait embrasser Kyo c’était la seule option. Le corps chaud du mafieux vient se collait progressivement et le maire l’enlaça tendrement sans pour autant trop le serrer pour éviter de réveiller la douleur. Sanae pouvait se contenter d’un tel échange mais ce n’était pas au gout de Kyo qui imposa sa langue dans la bouche du maire. Le gout du sang emplit sa bouche puis sa gorge, Sanae détestait ce gout normalement mais là il le toléra car c’était le sang de son amant. Sanae restait tout de même passif dans cette échange il ne devait pas bouger, il ne devait pas aggraver les blessures de Kyo. Il laissait à Séphiel Sawada la douleur et la peur, lui il ne voulait que la tendresse et l’amour. Pourtant la résolution d’être passif était dure à tenir, Kyo l’encourageait à agir avec ses caresses discrètes. Le maire succomba et commença à répondre à Kyo non sans se réfréner un peu. Finalement Kyo rompu l’échange à bout de souffle mais toujours un sourire aux lèvres. Les paroles de Kyo était adorable et Sanae sourit bêtement de bonheur, ça il le savait, il en était sûr maintenant. On ne fait pas du chantage au suicide pour quelqu’un qui nous laisse indifférent.

Sanae pensait à ça quand son amant le ramena à la réalité pour lui dire qu’il serait temps de rentrer. Avec un sourire timide Sanae se releva pour aller dans le couloir demander si ça voiture était prête. La réponse fut affirmative et le maire retourna chercher Kyo. Le maire remit son manteau et aida son amant à faire de même. Avant de sortir Sanae se retourna vers Kyo pour l’embrasser doucement.

-Dans la voiture il faudra faire attention… Ce n’est pas mon chauffeur habituel… c’est son jour de congé… Celui-là ne sait rien de mes préférences ou encore de mes liens avec la mafia et autre… Si je suis un peu distant désolé mais dans la politique il faut cacher certaine chose… Tu comprends n’est-ce pas ?

Sanae espérait bien que Kyo comprenait. Même si le maire l’aimait et voulait s’en occuper il ne pouvait pas le faire juste devant un parfaite inconnue engagé pour la soirée.

Le maire et son amant descendirent ensemble et attendirent que la voiture se gare devant les marches du théâtre. Il s’assura que Kyo était bien installé avant de monter à son tour dans la voiture. Le chauffeur démarra immédiatement sachant la route à suivre. Les cinq premières minutes parurent être une éternité pour Sanae qui ne supporter pas l’éloignement que lui imposer cet inconnu. A un feu, Sanae eut une idée qu’il trouva brillante. Il jeta son manteau et son écharpe sur le siège du milieu et cacha sa main dessous qui était déjà à la recherche de celle de Kyo. Il ne la trouva que second feu et il était très fier de lui. Peu de temps après, la voiture entra dans l’immeuble et se gara. Sanae se tourna vers Kyo avec une expression neutre et poli.

-Tu devrais monter dans ton apertement, j’ai quelque chose à réglé. Tu n’as pas oublié la clé de chez toi j’espère ? Et dès que tu es rentré va tout de suite te coucher dans ton lit.

Il espérait que Kyo est bien comprit le message et ne posse aucun question. Il espérait qu’il est comprit que « ton appartement » était enfaites « notre appartement », que « chez toi » était « chez nous » et surtout que « ton lit » était « notre lit ». Sanae souffla en voyant Kyo descendre doucement de voiture et se dirigeait vers l’ascenseur. Une fois son amant partie, Sanae demanda au chauffeur de l’emmener dans la pharmacie la plus proche. Dix minutes plus tard, le maire était dans une pharmacie de quartier entrain d’acheter compresse, désinfectant, pansement, pommade, antidouleurs… Juste pour être parait à toute éventualité. Sanae ressortit et retourna à son immeuble. Puis il monta dans l’assesseur et ouvrit la porte de son appartement encombré par plusieurs sacs.

L’entré était encombré de sac de vêtements qui était surement ce de Kyo. Avec un sourire fatigué, Sanae posa ses sacs de courses sur le canapé et se dirigea dans la chambre rejoindre son malade préféré.