Remise de prix.

Shiki voyait bien que quelque chose taraudait Andrews. Il avait reprit son masque de barman qui avait tant attiré le policier. Il se doutait que cela avait un rapport avec l'incident sous la douche quelque chose avait dut arriver à Andrews dans le passé. Malgré se interrogations le policier ne dit rien et répondit au caresses d'Andrews. Il passa sa main dans les cheveux qui étaient maintenant sec. Il jouait avec les mèches qui cachait le visage du barman.

- Repose-toi un peu alors. Je n'ai pas envie que tu tombes de fatigue à cause de moi.

Le policier était préoccuper par l'attitude d'Andrews, l'avait-il blessé à ce point? Il commença à caresser doucement les temps du barman qui paraissait fatigué.

Shiki voulait savoir, à la base, les horaires d'Andrews pour lui demander de revenir après son travail. Mais vu l'état physique et mental du barman. Il avait décidé de lui laisser un peu de répit. Il se baissa un peu pour embrasser le front d'Andrews.

- Je te réveillerai pour que tu ne sois pas hors tard au club.

Il recommença à prodiguer ses caresses sans jamais pour autant descendre plus bas. Il repensait encore à la réaction d'Andrews mais s'il lui demandait maintenant il se doutait que le barman se braquerai et qu'il n'apprendrait rien. Après une demi heure Andrews était calme et surement endormit.

- Je me demande bien ce qui as pus t'arriver pour que tu es une réaction aussi violente! Enfin je le serai bien un jour Andrews.

Sa voix était douce et basse. Il continuait son petit jeu avec les cheveux du barman avant qu'il ne ressente lui aussi la fatigue.

La tempête qui avait eu lieu entre nous s'était apaisée. Je me sentais plus serein dans les bras de Shiki, mais je n'arrivais pourtant pas à lui sourire. Néanmoins, ses gestes me rassuraient et finalement, je m'y endormis. Le sommeil était tombée sur moi avec la plus grande discrétion. Je ne sais pas vraiment combien de temps je dormis, mais quand mes yeux s'ouvrirent, ce fut en premier sur Shiki qui dormait lui aussi, puis sur la fenêtre de l'appartement. Il faisait déjà bien sombre dehors.

Je regardais de nouveau Shiki. Il était mignon quand il dormait. D'un geste doux, je caressais du bout des doigts ses lèvres entrouvertes. Tout en l'éveillant en douceur, je me relevais, prenant bien garde à ne pas prendre appui sur ses cuisses. Je me retrouvais alors face à lui, et déposais de petits baisers sur ses lèvres, jusqu'à ce qu'il réponde enfin à mes baisers. Je me calais contre lui, posant ma tête sur son épaule. De ma main droite, je saisis son poignet, et consultais sa montre. 17h12. Je ne pensais pas avoir dormi si longtemps.

- Mmmh, cette sieste sur tes genoux m'a requinqué! Et toi? Tu as bien dormi?

J'étendis mes bras en arrière, histoire de détendre un peu mes muscles appesantis par le sommeil.

- Bon, il nous reste à peu près deux heures avant mon départ pour ma dure nuit de labeur!

J'adressais un charmant sourire à mon hôte, avant de me jeter sur lui en l'embrassant. Par le poids de mon corps, je le couchais sur le canapé. J'avais envie de profiter un peu de lui avant de partir. J'avais retrouvé mon état d'esprit du matin: à la fois joyeux et complice avec Shiki.

- Dis moi, je ne t'aurais pas promis un massage par hasard?

Sans plus attendre sa réponse, je commençais à retirer les pans de son peignoir, et à lui chatouiller les côtes. Je voulais effacer ce qu'il s'était passé ce matin... Tout effacer...

Les lèvres de Shiki rencontraient dans son sommeil quelque chose de chaud et humide le ramenant doucement à la réalité. Lorsqu'il ouvrit les yeux il s'aperçut que la nuit était déjà tomber que c'était Andrews qui l'avait réveiller et pas l'inverse. Il répondu, ensuite aux baisés du barman. Il répondit à la question du barman avec un bâillement bruyant. Lorsqu'Andrews lui rappela le temps qui leur était impartit. Il leur rester deux heures, ce qui énervé un peu le policier qui trouvait le temps impartit était trop court.

Malgré son agacement, il ne put en faire part à Andrews qui s'était jeté sur Shiki pour l'embrasser. Il se retrouvait allonger sur le canapé avec le barman sur lui. Le barman rappela au policier la promesse du massage dans la matinée. Shiki se laissa faire et se retrouva nu. Il aida simplement Andrews pour jeter le peignoir par terre. Shiki retrouvait l'attitude joueuse et complice d'Andrews. Lui-même avait retrouvé son attitude habituel. Cette sieste avait effacé tous les maux du matin. Ensuite il plaça ses mains sur les hanches d'Andrews.

- Très bien alors où vas-tu me masser?

Il se redressa pour embrasser Andrews puis il retourna à sa place. Ses mains commençaient à se balader sur les flans du barman. Il savait qu'il allait beaucoup s'amuser pendant les deux heures qu'ils leur restaient.

En se rallongeant, Shiki repensait à une question qu'il voulait poser plus tôt à Andrews. Il se demandait comment ils pourraient se voir. Ils n'avaient pas les même horaires et surtout Andrews vivait avec son frère.

- Quand on pourra se revoir Andrews?

J'étais assis sur Shiki, les genoux de chaque côté de ses hanches. Mes doigts parcouraient la peau nue de son torse, déposant de temps en temps quelques baisers. Du bout de la langue, je léchais doucement ses tétons, qui bientôt, se gorgeaient de sang. Avec un sourire enjôleur, je répondis à sa question:

- Mon beau Shiki, je te masserais là où tu en as envie... J'ai des doigts de fée visiblement.

Je me penchais de nouveau sur lui, me couchant tout contre son torse. Mes cheveux frôlaient la nuque de Shiki, et je continuais à prodiguer mes baisers un peu partout sur Shiki. Je ne voulais pas qu'il attrape froid, surtout nu comme un ver, alors que j'étais moi même tout habillé.

Il me demanda alors, quand est ce que nous nous reverrions, et je sentis dans sa voix, une pointe de tristesse et d'appréhension.

Je tâchais de le rassurer. Ma main caressa tendrement son visage et ses cheveux, avant que je ne lui réponde:

- Nous nous reverrons quand nous le pourrons. Mais je ferais tout mon possible pour que nous nous voyons le plus souvent possible. A quel heure finis tu? On peut dire que je suis libre à partir de 15 heures, jusqu'à 17 heures au moins. Si je me lève plus tôt, je pourrais tenir ces horaires. Qu'en penses tu? Et puis, je pourrais demander à mon frère de me passer l'appart de temps en temps... Oui bien...

Je me tus un instant, avant de reprendre:

- Ou bien, je pourrais me trouver un appart pour moi tout seul. Je m'imagine assez bien dans un grand loft lumineux... Avec une mezzanine...

Je me pris à rêver. Rapidement, je sortis de ma rêverie, et je recommençais à embrasser Shiki. Mes lèvres courraient sur son torse, son visage, son cou. Peu à peu, je descendais plus bas... Toujours plus bas...

La solution d'Andrews était acceptable même si Shiki aurai préféré le séquestrer pour le garder près de lui. Le policier s'amusa beaucoup de la dernière réflexion du barman. Une grand loft lumineux.

- Le métier de barman paye si bien que ça?

Shiki était très réaliste à cet instant, enfin pas pour très longtemps. Andrews embrassait de plus en plus bas le policier qui commença à se mordre sa lèvre inférieur. Les cuisses du policier s'cartaient un peu pour laisser de la place à Andrews. Sa respiration était saccadé et des frissons d'anticipation parcouraient son dos.

- Je croyais que tu devais me masser?!

Malgré ses paroles, le petit changement de programme lui plaisait. Ses mains allèrent s'enfuir dans la chevelure souple et brillante d'Andrews.

En observant Andrews, Shiki eut une idée pour pouvoir profiter plus longtemps du barman. Un sourire de satisfaction s'afficha sur son visage.

- Et si tu venais dormir ici plusieurs fois par semaine. Même si nos horaires ne correspondent pas on pourra tout de même dormir ensemble.

Le policier faisait un grand pas en avant, il était près à faire confiance à quelqu'un. Il avait vraiment la volonté d'essayer de rester fidèle à cette personne. Et pour ça il fallait qu'il ait confiance en Andrews.

- Que dis-tu de mon idée plus que farfelu?

[ désolé c’est un peu court]

Je m'interrompis de nouveau pour répondre aux questions sarcastiques de Shiki, concernant notamment la paye de barman:

- Ce n'est pas tant le salaire qui m'intéresse dans ce boulot... J'aime surtout le métier en lui même, le parfum de l'alcool, les couleurs que je leur donne... Néanmoins le Luxurious Club est très généreux avec moi. C'est une des raisons qui m'a poussé à me faire engager chez eux.

Je repris ma petite activité, et commença à embrasser son ventre, à lécher son nombril. Mes mains écartèrent doucement les cuisses de Shiki, mais je sentis qu'il m'accompagnait dans le geste. Mes doigts glissèrent vers son bas-ventre, jusqu'à finalement toucher son sexe. Je me mis alors à le serrer avec douceur, avant de mouvoir lentement mon poignet sur son membre. Avec un sourire charmeur, je lui dit alors:

- Mais oui, c'est un massage que je suis en train de te faire! J'espère que tu le trouve des plus agréables...

Je continuais mes mouvements souples et excitants. Mon visage descendit lui aussi, après lui avoir administré quelques baisers langoureux.
Mes lèvres s'appliquèrent sur le membre en érection et je commençais à faire du bien à Shiki avec ma bouche et ma langue. Une de mes mains était posée sur son ventre, et je pouvais sentir les frissons qui parcouraient son corps. De l'autre, je massais son sexe tout en l'embrassant.

Décidément, Shiki était bien bavard. Il me demanda alors si j'étais partant pour passer quelques nuits de la semaine chez lui... Même si nos horaires étaient totalement différents, on pourrait se retrouver dans les bras l'un de l'autre le temps d'une nuit. Je me relevais avec le sourire, essuyant ma bouche d'un revers de la main. Je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de lui répondre:

- Mmmh, pourquoi pas... c'est une bonne idée je trouve... Le seul problème, à mon sens, c'est qu'on risque vite de se lasser l'un de l'autre si on ne communique pas et qu'on passe tout notre temps libre à dormir. Mais bon, on peut tout de même essayer...

Je m'arrêtais pour le contempler, passant mes doigts dans ses cheveux, dégageant son front et ses yeux, avant de reprendre, amusé:

- Dis moi, tu fais exprès de me couper dans mon élan pour m'embêter ou tu as simplement envie de parler?

Shiki sourit et passa sa main dans les cheveux d'Andrews.

- C'est bien pour ça que je te propose que quelques jours! Et puis j'ai des jours de congé on pourra communiquer à se moment là! Et surtout faire un peu d'exercice ensemble.

Les paroles du barman titilla le désir du policier. Il attrapa la nuque d'Andrews pour l'obliger à rapprocher son visage. Il mordit la lèvre inférieur d'Andrews pour finir de lécher ses lèvres charnus.

- Alors fait en sortes que je ne puisse plus parler et que je n'arrive plus à aligner des pensées correctes. Fais en sorte que la seule chose que je puisse dire c'est ton nom.

Le policier commença ensuite à mordiller le lobe du barman. Il soufflait doucement dans l'oreille avant de reprendre d'une voix suave et enivrante:

- Andrews... Mon cher Andrews comment vas-tu faire pour me faire taire?

Ensuite il fit glisser ses lèvres dans le cou du barman. Il embrassa d'abord la fine peau du cou puis commença à lécher et mordiller le cou d'Andrews. Il lécha la clavicule pour enfin revenir à l'oreille d'Andrews.

- C'est bien toi qui doit me masser qu'attends-tu?

Il se rallongea passif en faisant glisser ses mains sur les hanches d'Andrews. Il frotta la virilité contre l'intérieur des cuisses du barman.

- Tu ne trouves pas que je ne suis pas assez excité?

Mes doigts courraient sur la peau nue de Shiki. Ma langue vînt titiller ses tétons qui étaient à portée de mes lèvres. Je l'embrassais, sans cesse, caressant ses muscles, ses cuisses, son sexe. Avant de m'y attaquer, je lui dis, coquin:

- Je te garantis que tu ne pourras que prononcer mon nom lorsque je me serais occupé de toi!

Ma bouche reprit son travail précédent, tout comme mes mains et leurs mouvements. Ma langue s'occupait de son sexe avec habilité et délectation. Je pouvais sentir sa main dans mes cheveux, caressant mon crâne, tandis que son ventre se soulevait spasmodiquement sous les frissons que je lui procurais. Pendant cinq à dix bonnes minutes, je m'occupais de sa virilité avant de m'arrêter. J'y déposais encore quelques baisers avant de porter mes doigts à ma bouche dans un geste fortement érotique. Après avoir suffisamment humidifié mes doigts, je les appliquais sur l'entrée de Shiki. Doucement, je les fis pénétrer à l'intérieur, tâchant de bien le préparer, et de ne pas le blesser. Pour une fois, je voulais dominer.

Quand je sentis qu'il était assez excité, je me déshabillai en quatrième vitesse. Mes vêtements valsèrent dans la pièce, et quand je fus finalement nu, je me plaçais au dessus de Shiki. Nos sexes en érection s'effleuraient l'un et l'autre. Avec douceur, j'écartais ses cuisses, tandis que j'embrassais mon amant dans le cou. Je vérifiais avec mes doigts qu'il était opérationnel avant de le pénétrer. J'y allais avec douceur et habilité, faisant en sorte de ne pas le faire souffrir. J'avais doucement relever son bassin, tandis que le mien commençait à faire de longs va-et-vient. Je l'entendais gémir, et cela m'excitait terriblement.
Mes gestes se firent plus fluides et plus rapides.

Je sentais mes joues rosirent sous l'effort physique et la passion qui m'habitait. Je haletais, des gouttes de sueur glissant au creux de mes reins. C'était tellement bon d'être en Shiki, et je voulais lui donner le plus de plaisir possible.

Nous avons joui ensemble après de nombreuses caresses, baisers, et mouvements de bassin. Exténué, je me retirais en douceur, et me cala dans les bras de Shiki. Je déposais quelques baisers sur ses lèvres, et dégagea quelques mèches de cheveux de mes yeux. J'étais trempé de sueur. Les yeux fermés, un sourire aux lèvres, je lui demandais:

- Alors, tu ne penses plus qu'à moi maintenant?

Shiki laissait échapper quelques gémissements non-contrôlé. Son sexe sont gonflé rapidement et il sentait qu'il allait bientôt jouir. Il essaya de prévenir son amant tant bien que mal.

- An... Andrews... Ahhh

Il n'arrivait pas à aligner deux mots s'en être couper par un gémissement. Heureusement pour Shiki le barman s'arrêta. Mais le policier fut surprit lorsqu'Andrews introduisit ses doigts. Shiki connaissait la suite mais n'osait rien dire. La première fois qu'il avait était à cette place là c'était sa première fois. C'était à l'époque du lycée où il s'était fait prendre par un de ses ainés. C'était vrai qu'il avait été attiré par son ainé mais il n'avait jamais penser le faire avec son ainé mais c'était arrivé sans qu'il ne comprenne comment. Après il s'était laissé plusieurs fois dominer mais il n'y avait jamais prit aucun plaisir. Depuis il s'était juré de ne jamais être à la place du dominer.

Pendant que les doigts tachaient de le préparer Shiki était totalement absent. Il n'avait même pas la force de reposer Andrews. Il restait là choquer se remémorant sa première fois. Malgré ça, son excitation ne faisait que monter. Il ne pouvait pas sans empêcher, il était excité par Andrews.

Il ne comprenait, d'ailleurs, pas d'où venait cette excitation. Lorsqu'Andrews se déshabilla et inséra un doigt dans Shiki pour s'assurer qu'il était bien préparé, le policier comprit que c'était sa dernière chance pour dire à Andrews de s'arrêter.

- Andrews... je... Ahhh...

Le frottement du sexe d'Andrews contre le sien l'empêcha de parler. Un gémissement sur aigu pour lui s'était encore une fois échapper. Quand ce gémissement prit fin, il se décida de reparler mais c'était trop tard. Andrews l'avait pénétré. Il ne restait plus qu'une seule idée dans la tète de Shiki: se détendre pour que ça lui fasse le moins mal possible.

Malgré cela une douleur à la fois insupportable et agréable monta en lui. Il ne pouvait s'arrêter de gémir. Un plaisir intense lui parcourait le corps. Dès que la cadence des mouvements d'Andrews accéléra Shiki jouit et sentit un fluide chaud l'envahir. Il sentit ensuite le barman se retirait. Shiki restait choquer par sa réaction, il avait prit du plaisir dans la pénétration.

Il fut dérouter par la question d'Andrews. Il lui avait déjà poser la question un peu plus tôt. Il serra un peu plus Andrews qui était venu se caler dans ses bras. Il caressa machinalement le dos d'Andrews qui était détremper de sueur.

Il cherchait à répondre à la question d'Andrews en réunissant toutes les informations dont il disposait. Il était possible qu'il soit amoureux du barman et il venait de prendre du plaisir à la pénétration alors ça signifiait qu'il était surement différent des autres.

Il ne comprenait plus bien ce qu'il lui arrivait pendant qu'il avait couché il n'avait presque pas penser à son partenaire et maintenant il emplissait ses pensées la réponse était donc oui. Malgré ça Shiki avait besoin de réfléchir encore te toujours à ce qu'il venait de se passer.

Il déplaça le corps en sueur d'Andrews avant de se levait. Il afficha un sourire qui pouvait paraitre faux avant de parler:

- Je reviens je vais aux toilettes.

Le policier se dirigea dans les toilettes qu'il ferma à clé. Il n'avait pas particulièrement envie d'y aller mais c'était l'endroit le plus calme pour réfléchir. Il s'assit sur le trône pour se reposer un peu. Il sentait le fluide du barman couler. Il avait décidé de revenir dans le salon une fois que plus rien ne coulerait de lui.

Au bout d'une dizaine de minute il se releva et retourna dans le salon. Il s'assit près du visage d'Andrews avec un grand sourire.

- La réponse est oui.

Il se baissa et embrasa avec tendresse Andrews.

Profitant de l'absence de Shiki, je me levais du canapé, et me rendis dans la cuisine. J'avais repéré presque tous les placards, et me saisis assez rapidement d'un verre propre. Je me servis un grand verre d'eau fraîche, recueillie grâce au robinet de la cuisine. Je mourrais de soif, et je n'avais qu'une hâte, me désaltérer. Une fois cela fait, je retournais dans le salon et entrepris de me rhabiller.
Shiki ne fut pas long à me rejoindre, et répondit alors à la question que je lui avais posé avec le plus grand sérieux. Ce n'était qu'une question que j'avais lancé en l'air, pour clore notre ébat. Je ne pensais pas qu'il le prendrait ainsi. En tout cas, ce simple mot me réchauffa le coeur, et m'emplis d'une joie indéfinie.

Il s'installa à mes côtés, et je le pris dans mes bras. J'aimais le voir sourire. Je répondis avec plaisir et tendresse à son baiser. Je consultais ma montre. Il ne me restait plus beaucoup de temps à passer avec lui pour aujourd'hui, et cela me rendait un peu triste. Néanmoins, je savais que je ne laissais pas indifférent Shiki, et qu'il me rappellerait quoiqu'il arrive. Sans le savoir, je lui avais permis de prendre un peu place dans mon coeur, de s'accrocher à ma conscience, de garder ma confiance.

Je finis de m'habiller. Peu après, je lui demandais de quoi écrire. Je marquais sur un bout de papier mes horaires et mon numéro de téléphone. C'était au moins une façon de rester en contact. Et puis, lors de mes pauses, rien ne m'empêchait de lui envoyer un message ou deux.

Je me blottis dans ses bras, le calinant. Je me sentais si bien ici, et je n'avais vraiment pas envie de travailler ce soir. Avec un sourire un peu triste, je dis à mon amant:

- S'il te plaît, captures moi, emprisonnes moi chez toi que je ne puisse pas aller travailler ce soir. Je veux rester ici, là, dans tes bras...

Shiki embrassa le front d'Andrews avant de se lever. Il retourna à la porte et prit la clé qu'il cacha. Ensuite il revient dans le salon et s'inclina devant le barman.

- Vos désir sont des ordres!

Il retourna s'asseoir auprès d'Andrews et l'attrapa par la hanche pour l'attirer contre lui. Puis il l'embrassa dans le cou avant d'attraper son peignoir pour se rhabiller. Puis il attrapa Andrews pour l'asseoir sur ses genoux.

- A moins que tu veuilles vraiment partir travailler et me laisser seul.

Il cacha ensuite son visage dans le cou d'Andrews pour souffler doucement dessus.

- Si tu veux les clés il faudra être très très gentil.

Il ressortit son visage du cou du barman pour embrasser la joue de celui-ci. Puis le déplaçant il se releva et attrapa un stylo avant de revenir auprès de son amant. Ensuite il poussa Andrews sur le canapé et souleva son tee-shirt. Il écrivit au niveau du cœur son numéro de téléphone.

- Comme ça tu pourras m'appeler quand tu voudras.

Il se rassit tranquillement et alluma sa télé en posant ses bras sur le dossier du canapé. Il adressa un sourire charmeur à Andrews avant de commencer sa quête d'un programme intéressant. Enfin il s'arrêta sur les informations qui était presque les mêmes que dans la matinée. Il monta le son puis se dirigea dans la cuisine.

- Puisse que je te séquestre je dois aussi te nourrir.

Il attrapa un tablier et commença à sortir diverse aliment.

Shiki décida de me captura. Il s'empara des clés et les cacha, pour que je ne puisse plus m'enfuir. Je souriais, et l'accueillit entre mes bras. Il m'embrassa, et je répondis avec passion à ses baisers. Son geste me rendait follement heureux:

- Non, je n'ai aucune envie de te laisser. Je suis plus que ravi d'être ton prisonnier!

Je passais mes bras autour de son cou, déposant quelques baisers dans son cou, sur ses joues, son front. Shiki me souleva pour me poser sur ses genoux avant de me reposer de nouveau à ses côtés. Il s'empara du stylo que je lui avais emprunté, souleva rapidement mon T-Shirt pour venir écrire près de mon coeur son numéro de téléphone. La pointe du stylo chatouillait ma peau, et je ne pouvais m'empêcher de rire. Il termina et se releva. Mes doigts effleurèrent les chairs légèrement boursouflées par les coups de stylo. Je restais couché, souriant béatement.

Le policier alluma la télévision et les informations. Je les regardais du coin de l'oeil, sans y prêter vraiment attention. Je remarquais simplement qu'il était parti pour me nourrir. Je ne pus m'empêcher de sourire. Je me sentais si bien ici. Tellement serein malgré le fait que je n'irais pas travailler ce soir...

En parlant de ça, je sortis de ma poche mon portable. J'y inscrivais le numéro de Shiki, avant d'appeler le Club. Autant reprendre la bonne méthode de Shiki: se faire porter pâle... Je commençais à composer le numéro avant de me mettre à éclater de rire. Je me levais du canapé, hilare, et rejoignis Shiki dans la cuisine, me tenant les côtes:

- Tu m'as vraiment ensorcelé Shiki! J'avais complètement oublié que nous étions dimanche, et que c'était un jour chômé pour le Club! Par contre, toi, le devoir t'appelle à n'importe quel moment j'ai l'impression. C'est triste de devoir travailler un dimanche.

Tout en disant cela, je m'amusais à dénouer le noeud de son tablier, dont les extrémités pendaient sur ses fesses nues. Je me calais derrière lui, et observa derrière son épaule ce qu'il me cuisinait. Passant ma langue sur mes lèvres, je lui dit, affamé:

-Mmh, ça m'a l'air délicieux! Tu as besoin d'aide?

J'allais me laver les mains, dans l'idée où il aurait besoin de mon aide. M'adossant contre l'évier, je n'oubliais pas d'envoyer un message à mon frère pour le rassurer, et lui dire que je ne dormirais probablement pas à l'appart ce soir...

- Alors, est ce que je peux me rendre utile Monsieur l'Agent?

Shiki fut vite rejoint par Andrews qui était hilare. Le policier rigola doucement aux réflexions du barman. Il ajouta de la crème fraiche à sa sauce avant de ce retournait vers Andrews.

- C'est mon devoir et j'ai tout de même plusieurs jours de congé. En plus je peux me faire facilement portait pale. Un gardien de la paix malade ça donne pas beaucoup de résultat.

Il ajouta de la moutarde dans sa sauce avant de sentir son tablier se défaire. Il regarda au dessus de son épaule pour s'apercevoir que son amant regardait par dessus son épaule. Andrews se lava les mains et revenu vers le policier qui avait retirai son tablier. Puis il tendit la spatule à Andrews et le laissa se placer devant les plaques de cuissons.

- Touille ça jusqu'à ce que je reviennes.

Il se plaça derrière le barman et lui attacha autour de la taille le tablier. Puis il passa ses bras autour du torse d'Andrews et posa sa tète sur son épaule.

- Si ça brule ou que c'est mauvais tout sera de ta faute. Et pour ça je devrai te punir!

Il lui mordilla le lobe puis sorti de la cuisine. Il entra dans sa chambre et attrapa un boxer propre et un bas de pyjama avant de revenir dans la cuisine. Il regarda si sa sauce n'avait pas brulé avant de sortir deux assiettes et dégoutait le riz. Il plaça du riz dans les assiette avec à coté des escalopes de veau. Puis il retira la spatule des mains d'Andrews pour la poser dans l'évier ensuite il mis de la sauce dans les deux assiettes.

- Va dans le salon j'apporte les assiettes.

Il suivit de près Andrews et posa les assiettes au même endroit qu'au déjeuner. Ensuite il alla chercher des couvert et sortit une bouteille de vin avec les verres qui vont avec. Il remplit les verres d'un magnifique vin rouge français avant de lever son verre avec un sourire provocateur.

- En espérant que tu seras l'apprécié à sa juste valeur.

Il alla cogner son verre contre celui du barman.

- Bonne appétit Andrews.

Shiki me laissa le bébé pour partir s'habiller. Me voilà en train de touiller une mixture des plus... appétissantes. Je suis mauvaise langue. Le parfum qui s'en émanait, était des plus délicieux. C'était juste... l'aspect visuel. Néanmoins, je pris mon rôle à coeur en mélangeant avec amour et sérieux la sauce. Shiki me rejoignit bientôt, s'assurant que j'avais bien fait mon boulot. Je lui fis goûter un peu de sauce sur le bout de ma cuillère avant de le laisser faire le reste de la cuisine.
Je retournais dans le salon, comme il me l'avait demandé, et m'installa sur le canapé où nous avions fait deux fois l'amour aujourd'hui!

Le policier me fit plaisir en sortant une bouteille de vin. La robe rouge et exaltée s'écrasa dans deux verres à pieds. Je pris mon verre en main, et d'un geste délicat d'œnologue, je fis tourner le vin pour diffuser les arômes et admirer sa couleur. Je sentis son parfum et eus un sourire satisfait. Shiki ne s'était pas moqué de moi. C'était vraiment un très bon produit qu'il me proposait là. Mes lèvres trempèrent dans ce délicat breuvage. Le liquide vermeil envahit ma bouche, s'insinua sur ma langue et arômatisa l'ensemble de mon palais.

- Il est délicieux, lui dis je après avoir reposé mon verre sur la table.

Je me décidais alors à goûter le repas que m'avait concocté Shiki. C'était vraiment excellent, malgré l'aspect étrange de sa sauce. En vérité, je mourrais de faim, et j'engloutis mon repas en quelques bouchées. Des grains de riz restèrent collés par mégarde autour de ma bouche. Je m'étais vraiment goinfré, et j'eus peur de ne pas paraître très civilisé devant Shiki.

- C'était vraiment très bon! Tu es un hôte d'exception Shiki!

Je décrochais du bout des doigts quelques grains de riz, avant de les manger rapidement. De temps en temps, je buvais quelques gorgées de cet excellent vin. Avec un sourire, je lui demandais alors:

- Puisque je suis ton prisonnier... Qu'est ce que tu compte me faire pour le reste de la soirée?

Ma double personnalité s'éffaçait peu à peu devant Shiki. Mais j'étais certain qu'une fois sorti de cet appartement, je redeviendrais le Andrews froid et mystérieux qui servait des cocktails et de l'alcool aux clients dépravés du Luxurious

Shiki mangea doucement en regardant Andrews dévirer son plat. Le barman mangeait comme un enfant ce qui amusait beaucoup le policier. Le compliment de son amant sur sa cuisine le fit extrêmement plaisir et d'un ton sarcastique il dit à Andrews:

- J'ai pu voir ça!

Il lui sourit et continua à manger. Lorsqu'il eut fini, il fit la même chose qu'au déjeuner. Il débarrassa la table et alla dans la cuisine pour faire la vaisselle. Quand il eut fini il passa la tète dans l'entrebâillement de la porte pour regarder le barman.

- Déjà terminons le diné avant de faire quoique se soit. Un dessert ça te dis?

Sans attendre la réponse, il sortit d'un tiroir plusieurs bougie puis rentra dans la salle de bain. Il les plaça dans de nombreux endroits de la salle de bain après les avoirs toute allumer. Il fit couler un bain chaud ou il ajouta des huiles essentielles. Puis il retourna après d'Andrews qu'il attrapa par les hanches.

-Attends moi dans le bain j'arrive avec le dessert tout de suite.

Il retourna dans la cuisine et prépara le dessert. Après avoir fini sa préparation il retourna auprès d'Andrews. Il posa le dessert sur le rebord de le baignoire.

- Fondant au chocolat recouvert de chantilly.

Le policier se recula pour se déshabiller pour la énième fois. Il rejoignit Andrews dans la baignoire, il se plaça juste derrière lui. Puis il tira le barman de façon à ce que celui-ci soit contre son torse.

- J'ai l'air malin à m'habiller pour me déshabiller 5 minutes après!

Shiki déposa ensuite un baisé dans le cou de son amant et ensuite attrapa l'assiette.

- Ca ne te dérange pas si on partage la même assiette et la même cuillère j'espère?

Le policier me proposa un dessert après avoir terminé sa vaisselle. J'étais resté dans le salon, envoyant quelques messages à mon frère qui ne cessait de s'inquiéter pour un rien. Je suivis du regard mon amant, qui s'affairait entre la salle de bain et le salon. Il embarqua quelques bougies, et je l'entendis faire couler l'eau dans la salle de bain. Je me levais du fauteuil, et le rejoignit. Il était en train de faire couler un bain, agrémentée par quelques bougies. L'ambiance était vraiment très romantique. Il me prit par les hanches, et m'ordonna de l'attendre dans le bain.

Sage et obéissant, je me déshabillais, pliant soigneusement mes vêtements, et entrais dans le bain. L'eau était chaude, comme je l'aimais. Je coupais l'eau du bain, qui risquait de déborder. Shiki revînt avec un délicieux dessert: un fondant au chocolat avec plein plein plein de chantilly. Je me léchais les babines. Mon appétit en était décuplé.

Shiki me rejoignit dans le bain, et se plaça derrière moi. Sans que je m'y attende, il m'entraîna contre lui, posant ses mains sur mon torse. Seule l'eau nous séparait, mais le contact de nos peaux était des plus agréables. Il déposa quelques baisers dans mon cou, avant de prendre l'assiette et de me dire, amusé:

"- Ça ne te dérange pas si on partage la même assiette et la même cuillère j'espère?"

Je hochais la tête en signe de négation, et lui dit avec sourire:

- Je pense qu'aujourd'hui on a partagé pas mal de choses... Alors une de plus ou une de moins, cela ne me dérange pas du tout!

Ceci dit, je volais la bouchée de fondant au chocolat dans la cuillère que tenait à la main Shiki. J'avais les lèvres recouvertes de chocolat, que je léchais avec gourmandise. Je m'emparais alors de la cuillère, cueillis un peu de fondant dans l'assiette, et la tendis maladroitement au policier qui était dans mon dos. Ce n'était pas très facile, et je lui en mis partout sur le menton. Mon cou et mon épaule droite se démesuraient anormalement pour pouvoir donner à manger à mon amant. Mes gestes étaient donc mal assurés.
Je lui pris l'assiette des mains, la posa sur le rebord de la baignoire, et me tourna doucement pour faire face à Shiki. Mes mains se placèrent entre ses jambes, histoire de ne rien écraser d'utile, et me pencha sur son visage. Une petite langue rose sortie de ma bouche, et je léchais le chocolat sur son menton.

- Dis moi, beau blond, que puis je faire pour te satisfaire? Tu m'offre un délicieux dîner et dessert, un excellent vin, tu me fais couler un bain bien chaud avec de jolies bougies pour donner une ambiance particulière... Alors, que désires tu, toi?

Ma langue s'aventura sur ses lèvres avant de déposer un langoureux baiser. J'étais accro à Shiki... aussi bien à sa personnalité qu'à son corps... j'en voulais toujours un peu plus... Mon pêché? La gourmandise...

Andrews donna maladroitement du gâteau à Shiki qui en avait partout sur le menton. Le policier observa alors la position d'Andrews qui n'était pas des plus pratique pour donner à manger, son dos et ses épaules se tordaient d'une façon assez bizarre. Le barman se tourna pour faire face au policier, ses mains s'était placé entre les jambes du blond. Puis Andrews alla réparer ses bêtises et léchant le menton du policier qui avait légèrement lever le menton pour facilité le nettoyage du menton.

Après ça, le policier eut droit à un langoureux baisé au gout chocolat. Shiki prolongea un peu plus ce baisé jusqu'à ce qu'il ne sente plus le gout du dessert. Puis il tira les épaules du barman pour le serrer dans ses bras, c'était une étreinte douce et légère leurs peaux s'effleuraient à peine. Ses lèvres s'approchèrent de l'oreille d'Andrews pour lui chuchoter:

- Ce que je désire je l'ai déjà! Enfin je crois si ce n'est pas le cas j'en serai très triste.

La main du policier glissa doucement vers le bas du dos d'Andrews pour relâcher son amant. Il embrassa ensuite le cou et le haut du torse d'Andrews avant de relever la tète et de regarder droit dans les yeux.

- Ce que je désire le plus là, maintenant c'est que tu te meurs d'amour et de désire pour moi. Dis moi que j'ai ce que je désire.

Shiki se recula et s'appuya alors contre la paroi de la baignoire avec un sourire sadique et amusé.

- Au lieu de me le dire prouve le moi. Montre moi à quel point tu veux que je t'appartiennes.

Sa main se posa à l'endroit où il avait marquer son numéro de portable et de son autre main attrapa le savon. Il le fit mousser entre sa main et caressa doucement l'endroit où l'encre était présente une fois le numéro disparu il rinça le torse de manière que la peau soit à nouveau propre et lisse. La main de Shiki remonta jusqu'à le nuque d'Andrews pour l'embrasser avec passion. Ce baissé montrait l'impatience du policier.

- Avec toi je ne suis pas très patient. Alors dépêche toi avant que je ne deviens complètement fou.

Je ne pouvais m'empêcher de sourire à chaque réflexions de Shiki. Ne lui avais je pas déjà prouvé cent fois que je tenais à lui? Ne voyait il pas tous les efforts faits, toutes les barrières que j'avais faite tomber pour lui? N'était ce donc pas suffisant? Ou bien Shiki avait il un appétit sexuel si insatiable que cela? Je n'étais pas un surhomme, j'avais moi aussi mes limites... S'en rendait il compte? Néanmoins, aucune de ces questions n'étaient vraiment négatives. Il s'agissait plutôt de pensées amusées sur le couple que nous formions ce soir... Le seul doute qui m'habitait depuis la veille était bien sûr la durée de notre relation. J'avais confiance en lui... Mais je savais qu'un jour ou l'autre, voire même demain, Shiki pourrait très bien me larguer en beauté.

J'essayais de m'installer correctement dans la baignoire, mais ce n'était pas ce qu'il y avait de plus facile. Je décidais donc de m'asseoir en face de lui, passant mes jambes de chaque côté de ses hanches, évitant de le heurter. Je préférais pouvoir le regarder, lui faire face, plutôt qu'être dos à lui. Avec un sourire, je répondis à ses injonctives avec le plus grand calme. Ses baisers m'avaient certes échauffés, mais je tâchais de rester stoïque:

- Pourquoi veux tu tant entendre de ma bouche que je suis fou de toi? Mes attentions envers toi ne t'ont pas convaincu? Si c'est le cas, j'en suis navré... voire même déçu!

Je tournais la tête, lui présentant mon profil dans une moue boudeuse. Du coin de l'œil, je l'observais avant d'ajouter:

- Ne serait ce pas plutôt à toi de me montrer que tu meures de désir pour moi?

Un sourcil se haussa, et un petit sourire amusé et triomphal s'inscrivit sur mes lèvres. Je pliais légèrement les jambes pour me rapprocher un peu de Shiki, et pouvoir toucher son visage du bout de mes doigts trempés. J'avais envie de le distraire, de le taquiner... Je me sentais proche de lui, pleins de confiance. Était ce une erreur? J'en avais parfois peur... J'avais surtout très peur de m'emballer pour un rien.

L'eau chaude du bain commençait à former des petites ridules au niveau des doigts et des mains. Je dégageais mes yeux de mes cheveux trop longs, et plaçais quelques mèches derrière mes oreilles. Je fermais les yeux, et m'allongea contre le rebord de la baignoire. Ma nuque était correctement placée sur la porcelaine blanche, et je savourais l'odeur des bougies parfumées. Le cadre était vraiment agréable. Je me sentais merveilleusement bien avec mon amant dans cette baignoire, même si en ce moment, j'avais tendance à l'oublier. Mais je voulais que ce soit lui qui fasse le premier pas...

A moitié allongé dans la baignoire, les yeux fermés, les bras sur chaque rebord, je chatouillais du pied les côtes de Shiki, un sourire amusé aux lèvres...

Shiki s'était fait prendre par son propre piège. Il observa silencieusement Andrews s'installait et le provoquait tranquillement. Le barman s'amusait à lui titiller les cotes. Shiki se rapprocha au maximum du visage d'Andrews et l'embrassa. Puis il alla cacher son visage encore une fois dans le cou du beau barman. Il posa sa tète sur l'épaule d'Andrews.

- Je sais très bien que tu es fou de moi et tes attentions me l'ont prouvé mais j'aime tendre me le dire. Je veux simplement des piqure de rappelle, histoire de ne pas oublier à quel point je dois faire attention.

L'une des mains du policier vint glisser le long du flanc d'Andrews pour s'arrêter au début de sa cuisse. Ensuite sa main se déplaça de façon à être au niveau du bas ventre. Il déposa un léger baiser dans le cou du barman avant de fermer les yeux. Il passa ses bras autour d'Andrews puis ne bougea plus pendant un peu moment.

Après un léger silence Shiki entre-ouvra les yeux et releva légèrement la tète. Des mèches des cheveux du barman lui tombait sur le visage. Il humât doucement la toison du barman avant de recommençait à parler:

- Cette ambiance est génial pour un bain en couple avec la passion qui va avec mais à cette heure-ci le peine ombre m'endort.

Il fit une légère posse où il soupira bruyamment.

- Qui aurait cru que dans une occasions pareil je serai fatigué. Alors que c'est le parfait moment pour coucher. Shiki Tôga est maintenant totalement satisfait par un seul homme. Enfin j'ai bien l'intension de m'occuper de toi tant que tu ne voudras pas dormir.

Shiki somnolait à moitié dans l'eau qui commençait à refroidir. Un raison par couru le dos du policier qui ressentit encore plus la fatigue.

- Et si on sortait de ce bain froid j'en profiterai pour bien te séchais. J'aurai bien voulu le faire tout à l'heure mais j'ai été trop con.

Shiki se redressa et embrassa encore une fois le barman avant de défaire son étreinte et de quittait l'eau froide du bain. Il chercha son peignoir avant de se rappelait que celui-ci était dans le salon. Il attrapa une serviette qu'il enroula négligemment autour de sa taille. Avant dans attrapait une autre bien plus grande. Il se planta devant la baignoire et ouvrant la serviette pour accueillir Andrews. Un sourire malicieux s'afficha sur son visage

- Je vais te sécher! Tu n'auras aucun effort à faire. En plus je dois m’assurer que mon prisonnier ne s'échappe pas.

Shiki avouait sa défaite sur son appétit sexuel et l'état de fatigue dans lequel nous nous étions plongés. Je n'aurais certes pas refuser de faire une fois de plus l'amour avec cet homme, mais mon corps peinait de plus en plus à m'obéir, et je ne voulais pas le laisser insatisfait par un abandon pur et simple pendant l'acte.

Je le vis se lever du bain devenu froid, et mon regard suivit chacun de ses mouvements. Je me sentais faible face à lui, comme un enfant insouciant qu'un parent doit protéger et câliner. La seule différence, c'est que Shiki ne pratiquait aucune forme de pédophilie puisque j'étais largement adulte aux yeux de la loi. Mais je me demandais parfois si je l'étais dans ma tête.

Il me parla. Je l'écoutais à moitié, concentré sur mille choses différentes. Pourtant, mon regard restait fixé sur lui, et je sentais un petit sourire joyeux me coller aux lèvres. Il me proposa de me sécher. J'approuvais en hochant la tête. Je m'aidais de mes deux bras pour sortir de la baignoire. L'eau glissa sur moi en cascade avant de s'écraser bruyamment sur la surface agitée et folle de l'eau. Me voilà de nouveau nu, face à l'homme qui m'a captivé... qui m'a capturé.

J'évite de mettre le moins d'eau possible par terre, secouant mes jambes et mes pieds dans la baignoire, avant d'en sortir. Le carrelage froid de la salle de bain me rappelle ma condition humaine. Je commence à geler sur place. Dans un mouvement réactif, voulant spontanément me protéger du froid, je me précipite dans les bras de mon amant, qui m'enroule de ses bras en serviette-éponge. Je me blottis contre lui. Juste une serviette nous sépare, mais pourtant, je sens sa chaleur qui se diffuse à travers mon corps. Il entreprend alors de me sécher, comme il me l'a promis quelques minutes auparavant. Je me laisse faire. J'aime me faire chouchouter, dorloter, mais hors de question d'être assisté.

Je sens le parfum artificiel du gel douche sur lui. Je souris. Je porte le même. Je suis raide comme un piquet dans la serviette. Pareil à un enfant, j'agite un bras ou une jambe quand il s'agit de le lever. Docile, c'est ce qui pourrait le mieux me qualifier dans un pareil moment. En même temps, je ne me souviens pas avoir été réfractaire à quelque chose un jour. Suis je vraiment si faible que cela pour m'abaisser aux pires monstruosités dans la craindre d'en subir de plus grandes encore? Shiki est différent. Enfin, je l'espère. Supporterais je encore une fois le blasphème de mon corps? De mon coeur? La torture de mon esprit pour un autre que moi-même?

Je pose mes yeux gris acier sur lui. Une supplique silencieuse se mêle à mon regard. Ne m'abandonne pas Shiki... semble-je dire.

Je suis beaucoup plus sec maintenant. Shiki s'est bien occupé de moi. Je souris, légèrement, ironiquement, mais sans mauvaise volonté. J'ai moins froid. Pourtant je reste entre ses bras. Doucement, les miens entourent sa taille, et je me niche au creux de son cou. Il frissonne. Quelques gouttes de mes cheveux encore mouillés doivent avoir surpris son épiderme chaud... J'ai peur... Je doute... Mais je ne dis rien.

Je reprend mon masque, celui de l'insouciant Andrews, et le regarde avec un chaleureux sourire:

- Merci Shiki! Qu'est ce qu'on fait maintenant?

Shiki accueillit dans ses bras et l'entoura de la serviette. Il passa doucement sa main entouré de la serviette pour éponger toute l'eau qui faisait frissonner Andrews. Le barman n'opposait aucune résistance. Lorsqu'il eut fini de s'occuper du corps d'Andrews il le regarda avec un tendre sourire qui ne dura pas longtemps. Le regard d'Andrews était suppliant. Shiki était perturber par ce regard, Andrews restait encore un mystère pour lui. Il laissa le barman se blottir contre lui. La chevelure mouillé du barman se déversait sur son torse ce qui le fit frisonner0 Les bras d'Andrews l'entouraient et bientôt une chaleur agréable l'entourer.

Andrews brisa la quiétude qui s'était doucement installé. Le masque d'Andrews perturba un peu plus le policier. Qu'avait son jeune amant? Le policier ne trouvait aucune réponse. Shiki tira Andrews avec lui contre le mur. Le policier ressentait la froideur du mur dans son dos ce qui fit repartir ses frissons. Il attrapa une serviette plus petite qu'il posa sur la tète d'Andrews. Il commença à frotter doucement la chevelure du barman. Une fois bien sec, il posa son menton sur le crane d'Andrews.

- Tu sais maintenant je te connais assez bien même si tu reste assez mystérieux pour moi. Mais je sais reconnaitre le masque de froideur de barman qui m'a tant attirer et fasciné. Même si tu m'as tout de suite plu je préfère le visage que tu gardes cacher et que tu ne montres qu'au gens que tu aimes. Et maintenant si tu me disais ce qui te dérange que je puisses faire quelque chose?

Il abaissa son menton pour l'embrasser sur le front. Puis il se détacha d'Andrews pour éteindre chaque bougie. Ensuite il attrapa la main du barman pour l'entrainer dans la chambre. Il le poussa sur le lit avant d'aller allumer la lumière. Puis il ouvrit l'armoire et sortit des vêtements. Il les posa sur le lit et s'agenouilla devant Andrews. Il attrapa l'un des boxers qu'il avait sortit et l'enfila sur Andrews.

- Même s'ils ne sont pas à ta taille je ne vais pas te laisser dormir encore une fois nu.

Puis il mit un pantalon et un tee-shirt à Andrews. Ensuite le policier s'habilla à son tour. Il alluma les lampes de chevet avant d'aller éteindre la lumière principal de la pièce. Il s'assit sur l'autre bord du lit avant de se mettre sous les couvertures et d'éteindre sa lumière.

- Dormir tot ne te fera pas de mal!

Il regarda l'heure sur son pauvre réveil. Il était à peine 22 heures même lui n'avait pas l'habitude de dormir si tôt. Il attrapa ensuite la main d'Andrews et la caressa.

- Te ne fais pas de câlin je suis un peu triste. Ce qui te gêne me chagrine beaucoup je ne peux pas avoir mon barman préféré contre moi.

Sa voix se faisait enfantine et le sourire qu'il affichait était celui d'un grand manipulateur. Mais il n'avait pas oublié l'expression suppliante suivit du masque du barman. Et puis Andrews ne lui avait toujours pas parler de ce qui le chagrinait.

Shiki prit bien soin de moi, me séchant comme convenu. Il se montrait doux avec moi, tendre et s'inquiétait visiblement de mon mutisme. Pourtant, je n'arrivais pas à franchir le pas, et lui avouer ce que j'avais. Une fois l'épisode de la salle de bain, il m'entraîna dans la chambre, et me poussa sur le lit. Mon corps accusa le choc un instant, avant d'apprécier le moelleux du matelas. Shiki pendant ce temps là, farfouillait dans ses placards. Il en revînt avec des vêtements, dont un caleçon qu'il me reserva. Comme je ne bougeais toujours pas, il s'agenouilla face à moi et me l'enfila. Je ne bronchais pas, et je l'aidais par des mouvements de mon corps à le mettre correctement. Je me sentais complétement vide. Je n'écoutais que d'une oreille ce que me disais Shiki. Bientôt, il parla de dormir... Il me prêta aussi un pantalon et un T-Shirt que je mis avec un peu plus de bonne volonté.

Le policier des affaires pour lui et les passa plus rapidement que moi. Il revînt vers moi, et se coucha à mes côtés. Mon corps réagit instinctivement. Je me tournais sur le matelas, posant mes genoux sur le lit, et avança à quatre pattes jusqu'à la bordure du drap supérieur. Je m'y glissais rapidement, et fermais les yeux. Des milliers de pensées trottaient dans ma tête, sans que je ne puisses vraiment les arrêter. Shiki me parla de nouveau, se plaignant de ne pas avoir de calin de ma part.

Je me rapprochais de lui, passant mes bras autour de son torse et blottissant mon visage sur une de ses épaules. Je sentais sa chaleur corporelle se diffusait à travers mon propre corps. Je ne dis rien pendant un instant... Enfin, c'était pas comme si je ne parlais plus depuis la sortie du bain. Finalement, je me résolus à expliquer mon problème:

- Je me suis rendu compte que j'étais un pauvre type. J'ai toujours tendance à me laisser faire quand on m'agresse... J'ai perpétuellement peur qu'il m'arrive quelque chose de plus grave si je riposte... Je... Un jour... Il m'est arrivé un truc à la sortie de mon boulot.... Et depuis, j'ai vraiment la frousse... Je suis terrifié à l'idée que ça pourrait se reproduire... Que tu pourrais me faire la même chose... enfin pas de cette façon là... Mais en m'utilisant comme jouet sexuel, tout en me faisant croire que je compte pour toi... et puis, m'abandonner... me narguer avec d'autres hommes par la suite...

J'avais trop parlé. J'enfouis mon visage dans son cou, cherchant du réconfort dans la chaleur de ses bras. Mais mon esprit était toujours torturé, et je ne savais pas si Shiki me prendrait pour un fou, un faible, ou bien s'il comprendrait mes motivations et mes angoisses. J'avais pris conscience que j'en étais tombé amoureux, et le perdre ou alors me faire duper par cet homme m'angoissait au plus haut point....

Shiki accueilli les bras d'Andrews avec un grand plaisir mais le jeune barman ne parlait toujours pas. Ce silence ne dura pas longtemps avant qu'Andrews le brise. Le policier écouta attentivement les explications d'Andrews. Un léger rire cristallin s'échappa de sa bouche avant que celle-ci n'embrasse le front du barman. Il se tourna sur le coté pour enlacer le corps chaud du barman.

- Tu n'es pas un pauvre type juste un être torturé... Comment dire? Tu ne sera jamais si je suis totalement franc tu devra être simplement confiant.

Il embrassa encore le front d'Andrews puis resserra son étreinte.

- La chose qui t'étais arrivé n'a rien avoir avec moi et puis tu n'es qu'un humain. Les humains ont peur, c'est dans leur nature d'avoir peur, aimer, haïr, se mettre en colère... et trahir.

Il recommença à montrer son affection d'Andrews cette fois-ci il embrassa tendrement les lèvres charnu du barman.

- Tu sais un jouet sexuel pour moi, ne parle pas et je me préoccupe pas de ses états d'âmes. Pour un jouet sexuel ne sert que dans un lit et n'a aucune autre utilité que de celui de me satisfaire. Tu sais avant de te rencontrer j'étais avec un des jouets du club. Je ne me suis préoccupé que de mon plaisir et à la rigueur son nom.

Il poussa doucement Andrews sur le dos pour se placer juste au-dessus de lui. Il embrassa à plusieurs endroit le visage du barman. Puis il s'éloigna assez du visage d'Andrews pour l'observer dans sa totalité.

- Je sais beaucoup trop de chose de toi pour que je t'associes à une simple poupée!

Il glissa doucement vers le bas et poussa sa tète sur le torse d'Andrews. Le cœur du barman émettait une douce mélodie. Il embrassa doucement le tee-shirt au niveau du cœur d'Andrews.

- Comment est-ce que je pourrais faire disparaitre tes doutes? Dois-je rester toujours à coté de toi pour que tu me surveilles?

Il roula sur le coté pour se remettre sur le dos. Il soupira un grand coup et ramena ses mains contre lui puis il se retourna de façon à avoir le barman dans son dos. Il ressentait plus que jamais l'attachement qu'Andrews avait pour lui. Le policier n'aurai jamais cru être assez gentil pour laisser quelqu'un s'attacher autant à lui. Il n'aimait pas les gens sauf pendant les relations physiques et c'était la première fois qu'il laisse quelqu'un dormir avec lui plus d'une nuit.

Il se demandait s'il ne se faisait pas vieux. Pour la première fois de sa vie il voulait se fixer pourtant à 28 ans on est pas vieux. Le policier ferma ses yeux qui commençait à se faire lourd. Une fois ses yeux bien clos il reparla au barman.

- Tu sais j'ai 28 ans et pendant plus de 10 ans je n'ai jamais eu de vrai relation. Alors si tu accepte d'être avec moi je veux bien essayé de me poser avec toi. Je ne l'ai jamais fait donc je ne sais pas comment y faire.

La tension dans son corps commençait doucement à s'évaporer pour laisser place à une détente sans pareille. Sa respiration se faisait plus forte, il sentait qu'il tombait doucement dans les bras de Morphée.

[désolée pour cette réponse ô combien tardive, mais je me devais de concentrer mes efforts sur mes partiels ^^]

J'écoutais avec une réelle attention chacun des mots que Shiki prononçait. Mon cœur battait un peu plus fort à chaque fois, et je ne savais pas si pour lui tout ce discours était une réelle déclaration, mais je le pris comme tel de mon côté. Étrangement, il parvenait à calmer le moindre de mes doutes par ses caresses, ses baisers, ses mots...

Le pire, c'est qu'il avait raison. Je ne pouvais que lui faire que confiance si je ne voulais pas me retrouver le bec dans l'eau, à me morfondre tous les jours, me demandant sans cesse s'il était avec un autre et compagnie. Je n'étais pas jaloux par nature, j'avais juste vécu assez de situations douloureuses et éprouvantes pour ne pas me sentir suffisamment confiant dans une nouvelle relation. Pourtant, je savais que quelque chose se passait avec Shiki. Ce n'était pas juste un plan cul. J'avais depuis un bout de temps dépassé ce concept, n'y ayant jamais vraiment adhéré.

Je me sentais prêt à offrir à cet homme tout ce que j'étais en mesure de produire. Il était devenu si rapidement un enjeu dans ma vie, que j'avais du mal à penser que tout cela était vrai. Depuis quand avais je l'habitude de laisser mon cœur parler au lieu de mon esprit?

Mes bras chauds et amoureux l'entourèrent. Même si j'étais faible, je voulais le protéger contre le monde, contre moi, contre la douleur. Je voulais être là dans ses moments de joie, comme ceux de peine. Je voulais devenir pour lui son amant, son ami, son confident.

J'enfouis mon visage dans ses épaules, dans sa nuque, respirant, comme un ogre affamé, l'odeur de sa peau. J'y déposais de temps en temps quelques baisers, ou bien je répondais aux siens, amoureusement.

Finalement, il m'avoua qu'il n'avait jamais eu de relation stable depuis une dizaine d'années, mais qu'il était prêt à essayer. Mon cœur fit un bond. Il battait si fort dans ma cage thoracique que j'avais l'impression qu'il allait parvenir à s'en extirper dans un souffle. Cet aveu me chamboula un instant, mais bientôt un tendre et heureux sourire se dessina sur mes lèvres. Je me collais un peu plus à lui, et lui chuchota doucement à l'oreille:

- Alors, essayons tous les deux... Qu'est ce qu'on risque de perdre au final?

Je savais ce que je risquais de perdre de mon côté, mais ce petit mensonge m'encourageait dans une perspective d'avenir des plus réjouissantes. Je voulais, je devais y croire...

Nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre. Cette journée avait été des plus éprouvantes.

...

Je me réveillais assez tôt le lendemain matin. Jetant un oeil sur le réveil de Shiki, je m'aperçus qu'il était huit heures. Je ne savais pas à quelle heure il partait travailler, mais il était hors de question pour moi de le manquer. Je me dégageais alors doucement de ses bras, prenant soin de ne pas le réveiller. J'étais assez doué pour cela, il faut bien le dire.

Je sortis discrètement de la chambre pour me rendre en premier lieu dans la salle de bain. Le miroir me renvoya l'image d'un homme aux cernes marquées. Beuh, de toutes façons, je dormirais mieux demain... Je passais un coup d'eau froide sur le visage, avant de me rendre dans la cuisine. J'avais décidé de préparer un copieux petit déjeuner à mon policier. Je fis du café, griller quelques tranches de pain; je trouvais dans le frigo une bouteille de jus de fruits et je préparais le tout sur un joli plateau que j'avais déniché dans un placard. Je prenais soin de la décoration, et une fois que tout cela fut fait, j'attendis dans le salon que la Belle aux Bois Dormants se réveille. Peu de temps après, j'entendis le son strident du réveil matin. Je me dépêchais alors de récupérer mon plateau, de verser un café bien chaud dans une tasse, et rentrais dans la chambre à coucher. Shiki avait un peu de mal à se réveiller. Le matin n'était pas son fort non plus visiblement.

Je me tenais devant la porte, mon plateau chargé entre les mains, un grand sourire aux lèvres:

- Bonjour Shiki. Bien dormi?

[Pas grave je comprends les partiels étaient plus importante]

La voix d'Andrews était maintenant lointaine et douce. Shiki avait envie de répondre mais il ne savait que sa force l'abandonner. En signe d'accord il réussi tout de même à serrer un peu plus son amant contre lui. Un sommeil lourd et tranquille le appât mais il gardait conscience de la présence d'un corps chaud et agréable contre lui.

...

Pendant longtemps il sentit cette présence agréable mais bien trop tôt il sentit le corps chaud le quitter. Il n'avait pas la force de râler ni de le retenir. Mais un grognement faible s’échappa de sa gorge en signe de désapprobation.

...

Une horrible sonnerie stridente retentit. Par réflexe Shiki attrapa le réveil et le jeta à travers la pièce. Il se redressa en entendant une voix douce et bienveillante. Il entrouvrit les yeux pour apercevoir Andrews toujours en pyjama avec un plateau rempli. Le policier s'assit contre le mur et passa sa main sur son visage. Il était bouffir par le sommeil et il sentit les traces de l'oreiller sur sa joue. Il ne devait pas être très beau à voir dans ce piteux état.

- Salut! J'aurai préférai que ça dure un peu plus.

Il rassemblait toutes les brides de son esprit pour se souvenir de tout. Il se rappela de la présence chaude et agréable. Il sourit à Andrews avec douceur.

- Depuis quand es-tu levé?

Le visage d'Andrews montrait qu'il était réveillé depuis un petit moment déjà et le plat du petit déjeuner le montrait aussi. Le barman n'avait pas put se familiariser si vite à la cuisine de Shiki.

Le barman avança avec son plateau que le policier prit pour permettre à son amant de le rejoindre sous les couvertures. Il posa dans un équilibre parfait le plateau rempli sur ses genoux puis passa un bras autour de la taille de son compagnon qu'il embrassa sur la joue. Le policier ne voulait pas embrasser le barman sur la bouche tant qu'il avait en bouche cette haleine pâteuse et désagréable du matin. Il attrapa la tasse chaude de café et commença à le boire.

- Merci pour cette douce attention Andrews.

Shiki était, après avoir fini sa tasse de café, bien plus réveillé. La veille il avait fait attention de se lever avant Andrews que pour celui-ci ne découvre pas sa mine endormie demandant plus de sommeil et son visage marqué par l'oreiller.

Une fois le plateau fini, Shiki le posa sur sa table de nuit avant de faire basculer Andrews sur le dos. Ils se retrouvèrent dan le position préféré du policier, celle où il dominait. Il embrassa tendrement le barman avec on haleine de café puis il recula son visage pour le regardait avec un air supérieur.

- Reprenons depuis le début.

Shiki recommença à embrasser le barman pendant de longues minutes puis il se déplaça avec un sourire charmeur.

- Bonjour toi, as-tu bien dormi?