Remise de prix.

Shiki rentra tranquillement chez lui. Il s'était beaucoup amusé au Luxurious Club. Une fois rentrait chez lui il se rangea sous arme de service dans le tiroir de l'entré. Puis il alla se doucher, sa journée avait été longue. Il prit tout son temps pour se nettoyer parfaitement. Une fois sa toilette fini, il remit des vêtements propres. Avant de fermer sa chemise il observa les suçons que lui avait fait le charmant Toshiya.

Il retourna dans le salon et écouta les messages laissait sur son répondeur. Un message de son supérieur qui lui reprochait de n'être pas repassé faire son rapport au commissariat. Il y retournerait le lendemain en inventant une excuse plausible.

Il s'installa tranquillement devant la télévision. Il avait décidé d'attendre voir si Andrews voulait vraiment avoir son numéro. Il zappait tout en réfléchissant comment s'amuser avec Andrews le petit jeu d'aujourd'hui avait été très intéressant mais il fallait qu'il trouve mieux. Il espérait qu'Andrews arrive vite et qu'il ne trouve pas un intérêt dans un autre client enfin Shiki était assuré d'être unique la seul chose qui avait put lui ressemblé il l'avait éliminé.

Il enleva ses lunettes qu'il posa sur la table base et se concentra sur les informations de nuit. Les nouvelles étaient pessimistes comme d'habitude mais Shiki les trouvait fade et ennuyeuse par rapport au barman du club d'hôte.

Andrews ne s'avouait pas vaincu. Sa description de Shiki était tout à fait juste, mais comme il le lui avait dit, c'était un maître du jeu... Évidemment, Shiki avait repéré sa proie, il n'allait pas la laisser s'enfuir comme cela avec son numéro en poche. Andrews souffla de dépit. C'était bien la première fois qu'il se faisait avoir ainsi. Shiki avait changé les règles du jeu sans l'en avertir et il se retrouvait maintenant dans cette situation.

Il froissa le petit bout de papier qu'il tenait en main. L'adresse de Shiki Tôga y était inscrite dessus. Il se trouvait face à la porte de l'appartement de son client. Habituellement, il ne faisait pas ça, mais là, un pari était un pari...

Après son service (il était deux heures du matin), il était allé prendre une douche chez lui. Complètement claqué par le reste de la soirée, l'eau chaude lui avait fait un bien fou, et l'avait pas mal requinqué. Son frère l'avait croisé à l'appart en lui demandant où il repartait. Andrews lui avait répondu avec un grand sourire qu'un pervers l'attendait nu chez lui, ce qui terrifia quelques peu son cadet. Dehors, il avait commencé à pleuvoir, et des métros, il n'y en avait plus à cette heure si de la nuit. Il avait donc pris le taxi, ce qui consomma la moitié du pourboire que lui avait donné Shiki. Il aurait juste de quoi faire le retour... Il avait dû encore marcher pendant un moment avant de finalement trouvé la bonne adresse.

Et maintenant, il attendait avant de sonner à la porte. Andrews était trempé. L'eau avait pénétré sa veste et son T-Shirt. Ses Converses étaient elles aussi pleines d'eau, et son Jeans se trouvait dans un état lamentable. Il ne put s'empêcher de souffler une nouvelle fois, mais pleins de contrariétés. En plus, ses boucles avaient perdu de leur volume et de longues mèches lisses se collaient aux joues du barman.

Il tendit finalement le bras, grelottant de froid, et sonna. Après quelques instants, Shiki lui ouvrit la porte, et il lui dit:

- Comme promis, je suis venu...

Enfin la sonnette avait retenti. Shiki jeta un coup d'œil à l'heure: 2h du matin. Il éteignit la télé et alla ouvrir. On aurait dit un chien détremper par la pluie battante.

- Je vois ça.

Il se poussa pour laisser Andrews rentrer. Une fois le barman entré, Shiki ferma la porte à clé à double tour. Shiki retourna s'installer dans le canapé et observa le barman. L'eau s'était infiltré par tout dans ses vêtements, rien n'avait été épargner. Ses vêtement le moulaient complètement. Il avait l'air gelé.

- Va prendre une douche avant. La salle de bain et juste là.

Shiki se leva et ouvrit la porte de la salle de bain. Il entra et sortit un jeu de serviette qu'il posa sur le radiateur.

- Je n'ai pas envie de te voir tomber malade.

Il retourna dans le salon et augmenta le chauffage. Puis il se rassit tranquillement sur le canapé et ralluma la télé pour se faire patienter.

- Ne remet pas tes vêtements après ça ne servirai à rien en plus il faudra les mettre à sécher.

Cette situation l'amusait beaucoup. Il tira la couverture sur lui et recommença à zapper sans bute.

- Pose tes vêtements sur le radiateur et fait comme chez toi Andrews.

Plutôt impersonnel comme appartement. C'était la première chose qu'Andrews se dit en entrant chez Shiki. La deuxième chose, c'est qu'il remarqua de nouveau son regard avide se poser sur lui. Un frisson lui parcourut l'échine, à la fois à cause de ses vêtements trempés mais aussi par cet air vicieux qui lui collait au visage. Il enleva sa veste du bout de ses doigts engourdis, et la laissa tomber mollement à terre. En même temps, il était l'invité et la victime de ce pari, alors, il ferait comme chez lui.

Derrière lui, résonna le bruit d'une clé qu'on tournait dans la serrure. Deux fois. Eh bien, avait il peur qu'Andrews s'enfuit? Ce n'était pas un lâche, et l'honneur d'une parole était sacrée chez lui. Néanmoins, il ne savait pas vraiment ce que Shiki comptait lui réservé...

Il se dirigea dans la salle de bain, et avant même que son hôte ne ferme la porte, il avait déjà enlevé son T-Shirt. Ses Converses semblaient être devenues deux bocaux à poissons rouges, mais sans les poissons. Il se déshabilla rapidement, faisant voler négligemment ses vêtements à travers la salle de bain. Il mourrait de froid, et n'avait que cette idée en tête: l'eau chaude coulant sur son corps!!!

Il entra dans la douche et mit l'eau chaude à fond. Il ressenti une vive douleur, le contact de l'eau bouillante et de la peau glacée n'était pas des plus agréable, mais rapidement il s'y habitua. Il baissa un peu la température, et commença à observer les différents produits qui se trouvaient dans le petit habitacle. Il s'amusa à sentir les différents parfums des gels douche, en essaya quelques uns, se lava les cheveux... Bref, Andrews prit son temps... Il faisait comme chez lui!

Il sortit finalement au bout de trois quarts d'heure. Il se sécha avec les serviettes toutes chaudes et en passa une autour de sa taille et l'autre autour de ses épaules. Ses cheveux recommençaient à faire de jolis boucles. Il se dégagea un peu le visage avant d'étendre ses vêtements sur le radiateur. Des flaques d'eau étaient nées un peu partout dans la salle de bain, et quand il sortit de là, un nuage de vapeur d'eau chaude l'accompagna dans le salon.

Andrews remarqua que le chauffage avait été mis, et il apprécia l'attention de Shiki. Il marcha pieds nus jusqu'à lui, et se planta devant lui, les deux mains de chaque côtés du bassin (tenant avec précaution sa serviette de bain)

- Bon, je pense qu'on va pas en avoir pendant des heures...

Le barman, dans un geste rapide et calculé, fit tomber les deux serviettes qui le couvraient, se retrouvant nu comme un ver devant son client. Il le regardait de ses yeux bleus acier, sans la moindre vague d'expression. Aucun sourire n'était inscrit sur ses lèvres. Oui, il était obéissant, et il avait promis...

Shiki attenu tranquillement la fin de la toilette d'Andrews. Au bout de 15 minutes, le policier commençait à se poser des questions. Il fixait la porte de la salle de bain fermé. Il s'était enfin assoupi en attendant Andrews. Il fut réveillé par l'ouverture de la porte, l'air endormi il regardait Andrews avancer vers lui. Shiki regarda l'heure, la douche avait durée 45 minutes, il avait bien l'intension de se venger.

- Je ne suis pas sûr tu m'as fait attendre.

Il fut bien plus réveillé lorsqu'il put enfin observer le corps d'Andrews. Il attrapa le poignet du barman pour l'entrainer sur le canapé. Il en profita pour l'embrasser encore une fois. En reculant, il sentit la délicieuse odeur des cheveux d'Andrews.

- Tu t'es entièrement laver enfin ça ne me déplais pas!

Shiki avait décidé se contenter d'observer quelques heures plus tôt mais maintenant face à ce corps il avait envie de le toucher, le caresser et de l'embrasser. Une de ses mains attrapa les poignet d'Andrews pour l'empêcher de bouger. L'autre commençait à découvrir le torse du barman.

- Je plains vraiment les clients du club, ils ne peuvent pas voir ton corps. On devrai t'obliger à les servir nu.

Un sourire sadique était apparu sur son visage et il se léchait les lèvres d'envie. Sa main glissa un peu plus vers le bas ventre. La main effectuait des caresses lentes et légères. Sa main continua l'exploration en descendant au niveau de l'entre jambe.

- Je n'aurai jamais cru que tu puisses te jeter ainsi dans la gueule du loup! J'aurai plus tôt cru que tu aurais penser que, vu mon coté obsédé et pervers, je reviendrai forcément au club et tu aurai pu récupérer à se moment là mon numéro. Tu dois vraiment en avoir envie.

Shiki retourna violement Andrews pour que celui-ci soit dos à lui. Sa main aventureuse recommença ses découvertes en partant des omoplates. La main continuait à descendre sans interruption mais Shiki s'arrêta dans les creux des reins.

- As tu été déjà pris par un homme mon petit Andrews?

Shiki était amusé mais il ressentait également une nouvelle forme d'excitation. Lors de leur petit jeu, l'excitation qu'il ressentait, été simplement dut au fait de trouver un adversaire à son niveau. Maintenait c'était simplement une pulsion sexuelle, il se sentait déjà durcir, il était près à dévorer sa proie. Mais ce n'était pas un loup sauvage. Il relâcha les poignet d'Andrews et le laissa se redresser.

Il ne prenait jamais ses proies sans leurs consentement. Il était policier et il savait les risques qu'il pouvait encourir à cause d'une enquête. Si la police découvrait son petit commerce parallèle il était mort. De plus Shiki aimait voir le visage emplit de plaisir de ses partenaires.

- Ne t'en fais pas je ne t'attaquerait pas, trop dangereux pour moi. Je ne veux pas avoir des chasseurs après moi!

Andrews ne lâcha pas un mot quand Shiki l'attrapa par le poignet pour l'entraîner vers lui. Le jeu commençait à déraper, et cela l'effrayait un peu. Néanmoins, il se montrait toujours plein d'assurance vis à vis de lui. Il laissa les mains de Shiki parcourir son corps. De toutes façons, une résistance quelconque à ce moment là aurait été inutile. Il avait senti la force physique de Shiki électriser l'ensemble de son corps.

Quand il lui dit que le Club devrait l'obliger à servir nu, il ne put se retenir de lui dire, d'un ton glacial:

- Je ne suis pas un de ces hôtes que tu payes pour une nuit. Et je ne suis au "service" de mes clients que pour leur donner une dose d'alcool, pas pour me prostituer.

Il voulait bien lui faire comprendre qu'il était différent, qu'il n'était pas une de ces petites putes en short moulant. En même temps, tout le monde gagnait sa vie à sa façon, mais l'idée même de vendre son corps le répugnait à un point inimaginable.

Il sentait les doigts de Shiki jouer au niveau de son bas ventre. Seuls quelques frissons parcouraient son échine, mais son regard restait complètement vide. Le bleu acier de ses yeux ne frémissait pas sous les caresses insistantes de son hôte.

- Je n'aurai jamais cru que tu puisses te jeter ainsi dans la gueule du loup! J'aurai plus tôt cru que tu aurais penser que, vu mon coté obsédé et pervers, je reviendrai forcément au club et tu aurai pu récupérer à se moment là mon numéro. Tu dois vraiment en avoir envie.

Andrews lui répondit avec la même froideur que précédemment:

- Une promesse est une promesse Shiki, et je tiens toujours mes engagements, même si les règles du jeu sont perverties. Et ce n'est pas par envie que je défile nu devant toi...

Shiki le retourna avec violence. Sans être médium, Andrews pouvait devenir le petit air de satisfaction de son hôte s'étaler son visage. Il leva les yeux au ciel, près à soupirer, mais se retînt. Il continuait toujours de jouer sur le corps d'Andrews, tentant de l'exciter. Le problème, c'est que le barman avait une volonté de fer, et quand il voulait pas... il voulait pas! La question que lui posa le policier lui fit hausser un sourcil. Il lui répondit alors, presque vicieusement:

- Quelle question... Est ce que je te demande, moi, si tu as tué ton frère?

Andrews avait eu le temps de cogiter sur la route, suite aux dernières révélations de Shiki. Maintenant, il se disait qu'il était plus que probable que ce fut le cas.

Il sentit Shiki le lâchait enfin. Lentement, il se retourna vers lui, et le toisa en silence pendant un moment. Il lui dit alors:

- Pour qui me prend tu, Shiki? Je te l'ai dit, je ne suis pas comme les autres, et ce n'est pas aujourd'hui que tu m'auras. Si tu veux vraiment me posséder, il faudra me montrer que je suis vraiment différent pour toi. En temps normal, j'aurais consenti à coucher avec toi, mais je commence vraiment à apercevoir ton vrai visage. De plus, tu as de nouveau changé les règles du jeu...

Il se tut un instant avant de reprendre:

- Je veux aussi avoir l'avantage dans ce jeu... Et si tu veux m'avoir, il faudra accepter de te soumettre à MES règles... Si tu es d'accord, alors passe moi tes menottes et les clés qui vont avec...

Andrews avait déjà son propre petit jeu en tête, et sa façon bien à lui de se rendre unique aux yeux de Shiki, pour qui il commençait à en pincer...

On aurai dit qu'Andrews était dégouté par le métier d'hôte. Shiki ne releva pas et continuait ses activités. Le ton froid du barman ne le touchait pas à vrai dire il était trop tard pour que le policier. s'occupe du ton qu'il employait. Mais une des remarques d'Andrews le fit réagir.

- Tu as beaucoup de moral, le métier de policier t'irais à merveille. Mais même si tu n'en as pas envie tu es quand même là, nu devant moi.

Shiki rit doucement au réparti d'Andrews elle l'amusé beaucoup. Il en conclu également que la réponse à sa question était non. On voyait bien que le barman avait réfléchi à ce que lui avait dit le policier.

- Si tu me le demandais je te répondrai que oui et que j'y ai pris beaucoup de plaisir.

Il disait ça avec une voix douce et chaleureuse et abordait un grand sourire presque enfantin. Cette aveu de meurtre à glacer le sang, il le faisait comme s'il disait la chose la plus banal du monde. Pendant ce temps là un silence s'était installé, Andrews toisait Shiki qui de son coté se demandait quel serait la suite des événement. Enfin le barman reparla et le policier fut extrêmement heureux d'entendre ses paroles.

- Tu m'intéresse beaucoup plus que tes collègues les "prostitués". Si tu ne m'intéressait pas tu ne serai pas là et je ne m'amuserai pas avec toi. Donc jusqu'à ce que le jour se lève je me pli à tes règles.

Il s'approcha d'Andrews et lui frôla les lèvres. Puis il se leva et retourna dans l'entré ouvrit le tiroir où était son arme et ses menottes. Par précaution, il attrapa la clé de l'appartement et la mis à coté de l'arme. Il referma le tiroir à clé et cacha la clé du tiroir dans un endroit sûr. Il allait se plié au règle mais il préférai prendre une assurance. Il revenu tranquillement s'asseoir sur le canapé et posa devant Qu’Andrews les menottes et les clés demandait.

- Se ne sont pas des jouets alors fais y attention. Fais de moi ce que tu veux je me plis à tes règles Andrews!

- Je me doute bien que ce ne sont pas des jouets.

Il venait de prendre un petit air agacé, car il ne supportait pas que Shiki puisse le traiter comme un enfant. Il fit une mine boudeuse avant des les prendre en main. Elles étaient lourdes, beaucoup plus que celles avec lesquelles ils avaient pu auparavant jouer. Il ouvrit les menottes, avant de passer autour de la chaîne qu'il avait au cou, les petites clés d'acier. Elles étaient vraiment froides au contact, ce qui le fit frémir légèrement.

Andrews se planta alors devant Shiki et lui ordonna:

- Debout, et suis moi.

Le barman fit alors le tour de l'appartement avec Shiki avant de mettre enfin la main sur la chambre à coucher. Ils y entrèrent ensemble, et Andrews ferma la porte derrière lui. Dans toute la maison, il faisait cette chaleur presque étouffante. La peau du barman commençait à luire légèrement.
Il poussa Shiki sur le lit avec une puissance qui dérouta quelques peu Andrews lui-même. Il prit un instant pour repérer les yeux, et un sourire naquit enfin sur ses lèvres quand il trouva ce qu'il cherchait.

Il chevaucha alors son hôte, et commença alors à le déshabiller avec des gestes très lents. Il avait posé les menottes à côté de lui, bien en évidence. Les boutons de la chemise de Shiki sautèrent un à un sous les doigts agiles d'Andrews, découvrant bientôt un torse très appétissant.

Il déposa un baiser dans le cou de Shiki, et descendit doucement jusqu'au bas ventre, déposant des baisers le long du parcours. Il retira la ceinture de son hôte avec ses dents, et lui enleva bien rapidement son pantalon et son caleçon. Il lui dit alors avec un sourire des plus amusés:

- Je ne suis plus le seul à être nu maintenant.

Une fois cela fait, Andrews attacha les deux poignets de Shiki aux barreaux du lit. Il s'assura qu'il ne pouvait bouger, ni les retirer, et se pencha alors au dessus de lui.
Il lui souffla alors à l'oreille:

- Je pense que les hostilités sont ouvertes... Ah oui, au fait, pour répondre à ta question, je ne suis plus vierge...

Andrews avait décidé de lui montrer à son tour son vrai visage. A partir du moment où il avait les choses en mains, il n'était plus le gentil, serviable et impersonnel petit barman du Luxurious Club.
Il se remit de nouveau en position au dessus de Shiki, et commença à le caresser. Ses mains expertes glissaient sur le torse de l'homme qu'il rendrait bientôt fou de désirs pour lui. Ses doigts pincèrent ses tétons érectiles, tout en léchant d'une langue avide la base de son cou. Il voulait le distraire, faire que sa conscience soit absorber par plusieurs choses en même temps, avant qu'il n'attaque plus fort encore.

Il se releva un instant pour lui demander alors:

- Dis moi, as tu déjà souffert dans ta vie. Je veux dire, réellement souffert?

Shiki s'exécuta et suivit sans rien dire Andrews. Le barman cherchait quelque chose, ils firent d'ailleurs le tour de l'appartement pour rien, il aurait dut demander le policier lui aurai indiquer la chambre. Une fois arrivé, le barman poussa avec une force déroutante Shiki. Le policier ne pensait pas qu'il puisse être aussi fort.

La lenteur du déshabillage par Andrews était une vrai torture pour Shiki. Si le barman avait encore était habillé, il aurai prit un plaisir notable à retirer ses vêtements. Les baisés qui marquait le cheminement du barman excité de plus en plus Shiki qui commençait à durcir. Ils se retrouvèrent ainsi tous les deux nu avec Andrews chevauchant Ski. La réflexion du barman amusa beaucoup le policier.

- Et je ne suis plus le seul à être excité!

Les menottes rentrèrent enfin en jeu. On voyait bien qu'Andrews avait l'habitude d'utilisé des menottes à sa façon de les attacher. Aucune mouvement ni libération à espérer. Egalement Shiki s'aperçut qu'il s'était trompé Andrews n'était surement pas vierge. Les susurrements d'Andrews l'acheva et Shiki durcit totalement.

Le policier n'avait pas envisager le vrai visage du barman. Les caresses de celui-ci le rendait fou et son esprit commençait à se perdre dans les méandres du désir. Malgré les caresses et la langue passant dans son cou Shiki n'était toujours pas satisfait. Un grognement de frustration s'échappa du fond de son torse. Ca ne suffirait pas, il en fallait plus à Shiki beaucoup plus.

- Ce que tu es entrain de faire me fait souffrir. Ce n'est sûrement pas assez.

Shiki déplaça son bassin de façon à ce qu'Andrews sente le membre fièrement dresser. Il en voulait plus cette douce torture commençait à être intenable.

- Si tu parle de douleur physique, je toujours sus me protéger.

C'était vrai que se soit pendant le service ou l'entrainement c'était toujours les autres qui s'en prenait plein la gueule et Shiki en ressortait toujours indemne. Il avait perdu déjà deux équipiers en ce protégeant.

Andrews sentit le membre durci de Shiki frotter entre ses cuisses. Il commençait lui aussi à être excité. Ses mains descendirent alors sous le bas ventre de son hôte, et vinrent à la rencontre de ses parties intimes. Il les caressa avec douceur dans un premier temps, avant de rapidement accélérer le mouvement. Il sentait le membre se gorgeait de sang, et durcir entre ses doigts fins. Il l'entendait gémir, ce qui l'excitait lui aussi, mais il ne comptait pas en rester là.

Le barman faisait prendre un maximum de plaisirs à Shiki, tout en lui faisant croire que d'un moment à l'autre, il allait céder en le détachant. Il continua ce petit jeu pendant un moment, avant de s'arrêter brutalement. Il se leva, descendit du lit, et sortit de la chambre, laissant Shiki nu, attaché et sans la moindre explication.

Il se rendit dans la cuisine, et fit comme chez lui. Il ouvrit le frigidaire, et en retira un bac plein de glaçons. Il fouilla aussi dans les placards et revint finalement les bras chargés de présents dans la chambre. Il avait adopté un petit sourire satisfait et sadique. Il posa tout par terre, prenant bien soin que Shiki ne voit pas le contenu de ce qu'il avait ramené...

- Mais dis moi, tu ne t'es pas demandé si je cachais mon jeu moi aussi. Tu fais rentrer un parfait inconnu ici, tu le laisse t'attacher au lit. Tu es vraiment vulnérable en ce moment. Et si j'étais un tueur en série? Y as tu pensé au moins une fois avant que je viennes?

Andrews sortit un couteau du dessous du lit et commença à jouer avec. Il chevaucha de nouveau Shiki, mais en tenant l'arme entre ses dents. Une fois installé, il lui sourit d'un air sadique, avant de lui dire:

- Je te conseillerais de ne pas bouger si tu ne veux pas être blessé... Tu es policier, mais tu n'as aucune égratignure. Je trouve cela amusant...

Il avança le bout de la lame sous la gorge de Shiki, et la descendit le long de son torse, le frôlant très légèrement... Il s'arrêta, le regarda un moment, et lui adressa un grand sourire rieur:

- Je plaisante... Je voulais juste te faire peur.

Il balança négligemment le couteau au sol, et recommença son petit manège. Il excita de nouveau Shiki, en le léchant un peu partout, avant de descendre très bas sur son anatomie. Il prit le membre turgescent en bouche, prenant soin d'être doux et efficace à la fois. Il sentait son corps répondre à celui de Shiki... mais il contînt ses pulsions.

Il s'essuya la bouche, avant de sortir quelque chose de nouveau de dessous le lit. Il y avait à un seau rempli de glaçons et du scotch... Il le regardant d'un air faussement innocent, et lui dit:

- Est ce que j'ai dit une seule fois que j'étais gentil? Mmmh, je ne m'en souviens plus!

Et il colla deux gros glaçons sur les tétons de Shiki... Ça, c'est ce qu'on appelle du sadisme...

Enfin Andrews s'occupait du membre de Shiki. Les caresses étaient douce et lente ce qui entraina un nouveau grognement de mécontentement de la part du policier. Le mouvement s'accéléra ce qui transforma les grognements en gémissements. Le policier y prenait du plaisir et pour une fois ce n'était pas lui qui menait la danse. Amis Andrews s'arrêta et parti sans aucune explication. Les sentiments de Shiki passaient de la stupeur à la colère. La rage grandissait en lui, même s'il savait qu'Andrews ne pouvait pas sortir sans le libéré.

- ANDREWS!

C'était la seule chose qu'il pouvait faire: le rappeler à l'ordre. La colère se calma quand il entendit le frigo s'ouvrit. La seule chose qu'il restait mystérieuse pour lui c'était que faisait-il dans la cuisine. Il rentra rapidement dans la cuisine les bras chargés. Andrews faisait bien attention à ne pas montré son butin.

Il regarda le barman sortir un couteau de sous le lit. Les paroles du barman le faisait rire et la menace ne lui paraissait pas sérieuse.

- Tu ne représente aucun danger pour moi.

Shiki se lécha ses lèvres et adressa un sourire plein d'assurance à Andrews.

- Crois-tu que je t'aurai donné cette adresse si je te savais dangereux? Il y a un hôtel en ville j'aurai pris une chambre à ton nom et tu m'aurai rejoint. Je ne suis pas aussi idiot que ça! De toute façon même si je suis attaché je pourrai toujours te frapper avec mes jambes! Et puis je t'intéresse trop mon magnifique!

Le policier ne bougea pas et laissa Andrews s'amuser avec son couteau. Il s'amusait beaucoup avec le barman et il savait que c'était réciproque.

Les caresses et les baisés n'avait pas été suffisante mais maintenant il se sentait beaucoup mieux. La bouche effectuait de doux caresse et un bruit excitant résonner dans le calme de l'appartement. Les gémissements recouvrèrent vite le bruit humide. Bientôt ce bien être fini Andrews se recula laissant encore une fois Shiki seul avec son désir de se satisfaire.

Andrews reprit son cirque et sortit un seau de glaçons et du scotch. Le barman fixa un glaçon à chaque téton par du scotch. La sensation froide était désagréable par rapport à la température de la pièce et de son corps.

- Retire ça tout de suite Andrews!

- Je ne sais pas si je vais les enlever tout de suite... Ça me plaît assez de te voir en colère. C'est très... excitant!

Il était assis sur le bas ventre de Shiki, et le regardait d'un air malicieux. D'une main, il se tenait le menton, tandis que de l'autre il jouait avec les petites flaques d'eau qui se créer sur le ventre de son hôte. Il le sentait s'agiter sous lui, son corps réagissant au froid qui le pénétrait par cette zone si sensible. Les cuisses d'Andrews maintenaient parfaitement le bas du corps du policier, si bien que le pauvre ne pouvait se débattre correctement.

- Il y a trois raisons à mes agissements de ce soir. Premièrement, tu as accepté que je change les règles du jeu, et j'ai le droit de faire ce qu'il me plaît de toi jusqu'au petit matin, c'est à dire, d'ici quatre bonnes heures, tu seras libre et j'aurais décampé de ton appart. Deuxièmement, j'ai eu envie de te montrer à quel point je ne suis pas un gentil garçon... Enfin, troisièmement...

Il retira d'un coup sec les deux glaçons et le scotch, qu'il envoya voler derrière lui

- Je vais te faire découvrir de nouvelles sensations grâce à cette petite torture que tu n'aurais même imaginé de ton vivant.

Andrews se pencha sur son hôte, lapant comme un petit chat toute l'eau glacée qui recouvrait le corps de Shiki. Une fois cela terminé, il approcha ses lèvres des tétons électrisés du policier, et commença à les lécher doucement. Le contact de sa langue chaude sur des parties aussi sensibles après le coup des glaçons devait procurer à Shiki des sensations allant de l'extase à la torture pure...

Jusqu'à ce que son torse se réchauffe, il s'attaque avec ardeur à ces petits points roses érectiles. Une fois cela terminé, il se coucha sur lui, et tendit le visage jusqu'à pouvoir l'embrasser. Avec une moue innocente, il lui demanda alors:

- Tu ne m'en veux pas trop? Dis?

D'une main libre, il se mit à caresser de nouveau la verge de Shiki, tandis que de l'autre, il décrochait les clés pendues à son cou. Une fois Shiki remit en forme, il lui détacha les mains et posa les menottes à côté du lit...

- Tu veux encore jouer, où on passe aux choses sérieuses?

Andrews avait l'air d'une enfant entrain de jouer avec une banal flaque d'eau. De son coté Shiki était parcouru de frisson qui étaient à la fois du au glaçon mais aussi à l'excitation. Le policier avait beau se débattre tous ses mouvements étaient entravé pas le barman qui le maintenait parfaitement immobile.

Andrews paraissait très sûr de lui à cette instant. Il était même insolant au yeux de Shiki qui afficha un grand sourire.

- N'oubli pas que le temps qui t'es imparti est très court après ma tyrannie reprendra vite.
Shiki songeait déjà à sa "vengeance", il réservait un sort particulier à ce barman insolant et sadique. Andrews avait retiré sans ménagement les glaçons retenu par le scotch. Rien quand retirant les glaçon, Shiki se sentait beaucoup mieux. Mais le sort qu'Andrews avait décidé pour le policier était bien pire que deux petits glaçons de rien du tout. Le barman s'avança et commença à lécher le torse du policier; en temps normal il aurait trouvé ça agréable mais le contraste entre la chaleur de la langue et des glaçons était désagréable. Chaque coup de langue laissait derrière elle une brulure. Mais doucement le policer s'habitua à ses brulure de plaisir. Il aurait voulu avoir les mains libres pour toucher le corps d'Andrews mais il était entravait par ses propres menottes.

Le jeu d'Andrews commençait à l'irriter, il n'était pas libre de ses mouvements, il ne pouvait pas allé au grés de ses désirs, il devait ce contentait de subir le bon vouloir du barman. D'ailleurs, Andrews abordait une attitude innocente. Le baiser qu'il lui déposa ne suffisait pas, Shiki désirait en profitait bien plus mais attaché il ne pouvait rien imposer, il devait subir. Il n'était acteur mais spectateur pour le moment.

- Si je te répondais, tu te vexerai!

Pendant un moment il avait oublié l'essentiel, la petite torture de d'Andrews avait fait oublier sa verge tendu à Shiki. Le barman s'était calmé avec son jeu sadique et daignait enfin libérer le policier.

Les bras de Shiki était engourdit et les remettre le long de son corps lui fit beaucoup de bien. Dans sa "pause" la question d'Andrews lui parut absurde. Ses bras se déplacèrent de façon à enlacer le barman. Il le maintenait avec force contre lui et recommença à l'embrasser. Une fois le baiser fini, Shiki adressa un grand sourire à Andrews.

- Ton règne est compté et tu veux mon avis! Moi à ta place je continuerai à faire selon mon désir même si cela irrite mon partenaire. Dans moins de quatre heures tu se seras à nouveau moi qui désirerais profite s'en. Alors que faisons nous?

Shiki observait les menottes posé sur le coté. Si la réponse d'Andrews ne le satisfaisait pas, il retournerait facilement la situation et le menotterait mais lui ne le libérerai pas aussi facilement. Il observait d'un air fauve son partenaire.

Andrews commençait à apprécier peu à peu la chaleur de son compagnon. Il se blottit contre lui, et déposa quelques baisers sur son torse. Des mèches bouclées couraient le long de ses épaules, cachant une moitié de son visage. Il observait Shiki avec un regard presque tendre.

Quelque chose s'était passée en lui à partir du moment où il avait détaché le policier. En réalité, Andrews n'était pas un homme méchant. Cette puissance qui l'avait habité pendant un moment était complètement retombée. Il se sentait vide, fragile. C'était un autre qui avait possédé son corps et son esprit pendant un moment. Ce n'était pas le Andrews habituel... En réalité, il avait juste eu envie de se venger de Shiki, mais il ne se sentait pas la force de continuer. Cette comédie l'écœurait, tout comme son comp6ortement...

Il ferma les yeux un instant, silencieux. Il entendait la respiration lourde et lente de Shiki tout contre son oreille. Andrews se redressa sur un bras, et le contempla pendant une courte période. Depuis le début du jeu, il n'avait vu le corps de son partenaire qu'à travers le contact de ses mains sur sa peau. Maintenant, il l'observait réellement. La courbe de son cou, le dessin fin de son torse, son ventre musclé...

Le barman lui dit alors:

- Je suis fatigué de ce petit jeu... Fais de moi ce que tu veux...

Il se laissa tomber à côté de Shiki, et fixa le plafond, avant d'ajouter:

- De toutes façons, tu te doutais bien que je ne pourrais pas continuer indéfiniment ainsi. Tu commence à me connaître, et tu sais que je ne suis dangereux qu'en apparence...

Ses yeux bleu acier se fermèrent de nouveau, avant qu'il ne lui demande d'une voix faible:

- S'il te plaît... Embrasses-moi...

Oui, il voulait se rendre unique aux yeux de Shiki, qui lui plaisait terriblement. Pourtant, il avait l'intime conviction que si quelque chose devait se produire entre eux, tôt ou tard, il ne tarderait pas à en souffrir. Il se souvînt des paroles d'une chanson, qui disait qu'il avait vu la fin de leur histoire avant même qu'elle ne commence. C'était un peu ce qu'il ressentait en cet instant...

- "Cause I saw the end before we'd begun", laissa t il échapper dans un murmure...

Shiki avait gagné mais il ne sentait pas vainqueur. Il détestait cette impression. Andrews s'était résigné, Le policier observa le comportement du barman. Son regard avait changé. La première fois que Shiki avait analysé Andrews il avait repéré une part de faiblesse dans le barman mais maintenant il voyait- clairement le personnage. Il avait senti qu'il était particulier mais maintenant Andrews prenait encore plus d'intérêt à ses yeux.

Shiki aurait put faire ce qu'il voulait de lui mais ça n'avait aucun intérêt pour lui. Le policier aimait s'amuser avec les gens cette situation ne représentait plus rien d'amusant.

Il exécuta la demande d'Andrews et l'embrassa. En se rallongeant il remit une mèche de ses cheveux en place. En même temps Andrews murmura des paroles en anglais, celles d'une chansons. Shiki ne releva pas et s'appuya sur un de ses coudes pour regarder le barman.

- Je te rappelle que je suis tes règles jusqu'à l'aube enfin je pense que tu es trop fatigué pour ça.

Shiki se déplaça et tira la couverture sur eux. Son excitation avait disparu maintenant. Il tira Andrews contre lui.

- Maintenant dors et on reprendra plus tard.

Le policier ferma les yeux car lui aussi devait dormir, il devait travailler à un moment. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas dormi avec quelqu'un depuis longtemps. La dernière fois, il avait à peine 19 ans et c'était la première fois qu'il couchait avec un homme, cette expérience l'avait marqué pas du point de vue de son partenaire dont il ne se souvenait même plus le visage mais les sensations étaient restés. Egalement il se sentait rassuré du point de vu où Andrews ne pouvait sortir sans son aide.

En passant son bras autour du barman, Shiki rencontra la paire de menottes froides et lourdes. Il les attrapa et les lança dans la pièce. Le bruit de l'impacte des menottes contre le sol résonna dans la chambre qui était maintenant silencieuse. Le temps s’écoula doucement mais le policier n'arrivait pas à dormir. Il se décida de briser le silence qui s'était installé.

- Tu me surprend beaucoup mon petit Andrew. Ton physique et ton mental ne se ressemble pas. Quel autre secret me cache-tu encore?

Des le premier regard Shiki avait décidé qu'Andrews lui appartiendrait. C'était une pulsion simple, il voulait qu'il lui appartienne comme on désire un objet rare.

Andrews se blottit tout contre l'épaule de Shiki. Il aimait cette chaleur enivrante, cette douceur, cette complicité qui commençait à naître entre eux. Il déposa quelques baisers dans le creux de son cou, avant de poser une main sur son torse. De cette manière, certes naïve, il l'empêchait de partir loin de lui.

Ce qu'il apprécia surtout fut que le policier ne profita pas de son état de faiblesse pour tenter quelque chose. Son cœur se sentait pris d'un élan confiant et passionné pour cet homme si particulier. Shiki invita le barman à se blottir dans ses bras, ce qu'Andrews accueillit avec plaisir. Ses joues se mirent à rougir doucement. Il se sentait si bien dans ces bras. Pourtant, il ne pouvait cesser de penser à tout ce qu'il savait déjà sur Shiki.

Un geste vif de la part du policier surprit Andrews qui avait commencé à s'endormir. Il se rassura bien vite en comprenant qu'il ne s'agissait là que du bruit des menottes s'écrasant sur le sol. Il observa un moment Shiki, ses yeux bleu vibrant d'émotions qu'il ne contrôlait pas. Il les ferma, et enfouie son visage contre le torse nu de son compagnon. Il avait besoin de se sentir protégé, aimé... Depuis combien de temps n'avait il pas vécu cela?

En même temps, des expériences amoureuses, il n'en avait pas eu des masses. Il avait essayé les femmes, pour faire comme tout le monde, mais s'en était vite lassé. Un client beaucoup plus âgé que lui à l'époque, s'était chargé de le dépuceler. Après, il avait eu une relation de quelques mois avec un étudiant... Mais rien de bien sérieux. Ses amants l'ennuyaient profondément au bout du compte. Il n'avait jamais connu de "vrais moments de couples", dans le genre "balade au parc, cocoonning tout le week end, sorties au ciné...". C'était surtout des relations basées sur le sexe.

Mais aujourd'hui, il avait besoin d'autre chose. Il voulait de la tendresse, et de la compréhension, ce qu'il trouvait notamment dans les bras de Shiki. Mais pour combien de temps...?

Il sentait que le policier ne fermait pas l'œil. Pourtant, il n'osait bouger, faisant semblant de dormir, afin de prolonger cette douce quiétude le plus longtemps possible. Il lui posa alors une question.

Andrews ouvrit les yeux, et les posa sur le visage de son amant. Il lui répondit alors plein de sincérité et avec un charmant sourire:

- J'ai des milliers de secrets en moi, mais je ne veux rien te cacher. Si tu veux en découvrir plus, tu peux me poser des questions, ou bien, simplement faire tes découvertes par toi même... Étrangement, te rencontrer ce soir à diffuser un sérum de vérité dans mon coeur. Je serais bien incapable de te mentir à l'instant où je te parle...

Il reposa sa tête sur le torse aimé, avant de le questionner, d'une petite voix mal assurée:

- Shiki... Est ce que... Est ce que tu me trouve différent de tout ceux que tu as déjà rencontré? Je ne... Je ne suis pas qu'une... aventure pour toi ce soir? Dis...?

Andrews se mordit la lèvre inférieure d'avoir parlé si vite, de s'être si rapidement présenté ainsi... Il souhaitait à la fois connaître la réponse de Shiki, tout en la redoutant...

La réponse d'Andrews fit découvrir au policier la part de naïveté de son compagnon. Il le trouvait à cette instant irrésistible. Au premier regard Shiki avait pensé qu'il était froid pis il ressentit une attirance pour son intelligence et sa réserve et maintenant le barman était faible et naïf.

Shiki n'avait pas l'intention de questionner Andrews. Ce n'était ni le lieu ni le moment, il préférai le découvrir au fur et à mesure. Mais le policier n'était pas serein, il se méfiait toujours des autres, il n'avait jamais confiance.

Enfin il n'était pas le seul. Andrews était peu confiant. Sa voix était mal assuré et la question amusa le policier.

- Si tu étais une aventure on ferai autre chose en ce moment. Et si tu étais une personne banal je t'aurai mis dehors après t'avoir simplement baisé.

Les paroles de Shiki étaient crues et il disait le fond de sa pensée. Andrews avait trouvé intérêt à ses yeux. Il ne voulait pas simplement coucher avec puis le jeter surtout vu le peu d'intérêt à la chose qu'il portait. Il désirait qu'Andrews se jette sur lui. Il voulait faire mourir d'amour et de désire le barman.

Shiki observait toujours Andrews qui faisait de même. Il avait décidé de tester le barman. Un homme comme lui était vraiment un mystère pour le policier, il avait beaucoup de facette qu'il cachait par sa réserve avec le monde.

Il se plaça au dessus de lui et commença à l'embrasser d'abord tendrement puis les baisés devenaient bien plus aventureux. Il s'arrêta et recula un peu pour observait la réaction d'Andrews.

- Si je m'endors, tu seras toujours avec moi demain matin?

Il recommença sa comédie en embrassant Andrews.

- Si je retourne au club est-ce que tu seras aussi gentil avec moi?

Encore une fois, il embrassa sans ménagement le barman puis il s'arrêta sans raison.

- Si je te veux rien que pour moi, es-tu près à m'appartenir?

Shiki se rallongea à la place qu'il avait occuper précédemment et il referma ses bras autour d'Andrews. Il mit son visage dans la magnifique chevelure du barman. Il sentait encore bon.

Le barman n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Est ce qu'il lui mentait? Est ce que toutes ses questions n'étaient que des prétextes? Les baisers de Shiki l'échauffaient, l'excitaient. Il ressentait une passion sans bornes pour cet homme. Pourquoi, pourquoi si rapidement? Que lui avait il fait? Pourquoi avait il cette impression d'avoir tant besoin de lui?

Il plaqua ses mains sur son visage rougit par les émotions. S'il avait pu pleurer, il l'aurait fait sans ménagement. Il se sentait terriblement heureux et confus par les questions de Shiki. Non, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas tomber amoureux. Il ne l'avait jamais été non plus! Mais pourquoi ressentait il cet étau au fond du cœur?

Andrews se tourna sur le côté, se blottissant contre Shiki. Il ne comprenait pas la nature de ses sentiments...

Il lui répondit alors, doucement, presque dans un murmure:

- Oui, je serais encore là demain matin. Oui, je serais gentil avec toi au Club. Oui je suis prêt à d'appartenir Shiki...

Il ne savait pas trop dans quoi il s'embarquait, mais il voulait le faire, il voulait essayer. Il avait déjà souffert dans sa vie, alors qu'est ce qui l'effrayait tant? Ne pas avoir de raisons de se lever le matin?

Il se leva légèrement, passa ses jambes autour du bassin de Shiki, et lui dit alors, avec un sourire plein de tendresse:

- Fais moi l'amour...

Il commença à l'embrasser dans le cou, sentant sa peau, le parfum de ses cheveux. Il voulait le rendre heureux... Tout comme il voulait l'être...

Andrews se donnait totalement à Shiki. Le policier jubilait, il avait gagné et son prix n'était pas un simple homme nu, non il avait gagné Andrews tout entier.

Andrews se rapprocha encore de Shiki et passa sa jambe autour du bassin du policier. e tableau aurait pu être parfait mais la demande du barman dérangea quelque peu le policier.

Il avait bien comprit qu'Andrews était une personne fragile et qui voulait compté pour Shiki alors pourquoi demandait-il ça maintenant? Les lèvres tièdes et tendres du barman effleuraient le cou du policier qui ne bougeait plus. Il releva d'un geste doux le visage d'Andrews.

- Es-tu sûr de toi?

Shiki savait que s'était une question idiote mais il préférait tout de même la poser. Il embrassa Andrews et observa son visage. Pendant ce temps là, sa main caressait doucement son dos. En observant l'expression qu'abordait le barman, Shiki prit sa décision. Il embrassa doucement le barman et le plaça sur le dos. Il s'était placé au-dessus du barman.

Les lèvres de Shiki allaient à la découverte du torse du barman. La peau blanche et douce du barman paraissait irrésistible sous les lèvres du policier. Doucement il se rapprochait de l'entre-jambe d'Andrews. Une de ses mains commençait à caresser l'intérieur des cuisses du barman.

Le visage de Shiki remonta doucement pour enfin embrassait les lèvres d'Andrews.

- Veux-tu vraiment que je te fasse l'amour?

Les mains habiles du policier venaient titiller les tétons d'Andrews en attendant la réponse de celui-ci.

Andrews se laissait totalement aller aux gestes tendres de Shiki. Il répondit à ses baisers, le laissa se coucher sur lui, l'embrasser... Il lui était à ce moment même dévoué corps et âme. Ses doigts fins caressaient doucement les cheveux de son amant pendant que ce dernier l'embrassait sur le torse. Ses doux baisers le faisaient rougir. Avait il déjà connu la tendresse avec un homme? Il ne s'en souvenait plus...

L'excitation commençait à monter. Il sentait son bas-ventre le tirer. Quand Shiki lui demanda s'il était vraiment prêt, Andrews le regarda de ses yeux bleus avant de lui dire:

- Je suis prêt... pour toi...

Il enlaça Shiki pendant un moment avant de le laisser continuer. Il sentait ses lèvres chaudes presser chaque partie de son corps avec une douceur extrême. Il ferma les yeux, laissant son corps réagir pour lui. Son esprit se dissipait comme une nuée d'oiseaux. Il ne ressentait plus le monde qu'à travers son corps, sa peau, à travers Shiki.

Ses mains se firent tendres par rapport à ses petits jeux de tout à l'heure. Elles caressèrent avec douceur les épaules de son amant, son dos, ses côtes. Ses baisers devinrent plus apaisées, et c'était avec envie qu'il goutait les lèvres de Shiki.

Il le laissait faire. Il sentait ses mains plonger vers le bas de son anatomie. Ses joues prirent une teinte rosée et les premiers gémissements s'échappèrent de sa bouche.

- Mmmh, Shi...Shiki...

Ses yeux se fermaient sous l'excitation. La lumière devenait de plus en plus intolérable. Son coeur battait plus fort qu'avant. Il avait envie de lui. Il avait de le sentir en lui...

L'excitation d'Andrews devenait notable. Shiki caressait avec tendresse le corps docile d'Andrews. Les premiers gémissements du barman s'entendirent dans la chambre. Le policier commençait à caresser l'entre-jambe du barman. En même temps, il s'accaparait la bouche de son amant vibrant sous ses mains.

Il se décolla un peu d'Andrews et le regarda avec un sourire satisfait. Ses caresses devenaient plus rapide et pressante.

- Andrews est-ce que tu m'aimes?

Cette question l'amusait, les réactions d'Andrews faisait penser à une jeune fille amoureuse: peur de n'être qu'une vulgaire aventure, peur d'être abandonner... Les réactions du barman intéressait et intriguait le policier qui se trouvait face à un casse tète des plus excitant. Il embrassa encore une fois Andrews avec passion.

- Moi... Je crois... que la seul personne que je pourrai aimer c'est toi!

Shiki descendit en embrassant à son passage le torse et le bas ventre d'Andrews. Il commença à lécher les cuisses du barman, de ses mains il écarta doucement les jambes d'Andrews. Il embrasas doucement le gland d'Andrews puis il s'arrêta encore une fois mais cette fois-ci il coupa tout contacte physique entre eux.

- Tu n'es pas assez excité à mon gout si tu veux que je te prennes il va falloir me montre
que tu me veux vraiment.

Les caresses se faisaient plus insistantes, plus osées. Andrews étouffa un gémissement sonore entre ses mains. Une chaleur semblait l'envahir, l'excitant, le poussant à vouloir plus. Il se laissait aller dans les bras de Shiki, sous ses baisers bien placés. Il lui demanda alors, entre deux embrassades:

" Andrews est-ce que tu m'aimes?"

La question surprit tellement Andrews, qu'il se releva à moitié dans le lit. Il observait Shiki qui continuait à s'affairer sur sa peau, sur ses cuisses. Il se mit à rougir violemment. Avait il deviné ses pensées ou bien n'étais-ce qu'une façon de le tester. Le barman, gêné, regarda ailleurs, mais les baisers que lui prodiguaient Shiki le ramenaient toujours à son amant. Il mit un certain temps avant de répondre d'une voix confuse:

- Je... Peut être bien... oui... Enfin... Pas maintenant. Je... Je ne peux pas être... amoureux de toi maintenant... Pas... tout de suite.... Trop tôt...

Shiki était en train de l'achever par ses caresses. Il se laissa retomber sur le dos, en gémissant. Comment pouvait il avoir une conversation sérieuse dans cet état là. Il plaça un de ses bras sur ses yeux, de façon à faire le noir complet autour de lui. Pourquoi perdait il autant son calme auprès de lui. Où était passée sa carapace? Qu'en avait fait son coeur? Il ne supportait pas cette sensation de confusion...

Ce qui le troubla plus encore fut la révélation de Shiki. Il eut un petit rire nerveux qu'il eut du mal à contrôler, avant d'ajouter, presque cynique:

- Tu... Tu te moque de moi... Tu... Mon Dieu... Tu... fous de moi...

Il ne savait plus où il en était... Et ce que venait de lui dire Shiki n'arrangea rien. Il se mordit la lèvre inférieure pour retenir un cri mêlé de passion, d'excitation et de colère envers le policier. A quoi jouait il? Etait ce encore un jeu?

Shiki arrêta net ses caresses et ses baisers, laissant Andrews dans la frustration la plus totale. A cela, il donnait la raison suivante: "Tu n'es pas assez excité à mon gout. Si tu veux que je te prennes, il va falloir me montrer que tu me veux vraiment."

Andrews le toisa, mi-déconcerté, mi-furieux. Shiki était comme une obsession pour le barman. Pourtant, il ne voulait pas se laisser ainsi. Il venait de prendre conscience qu'il avait peur de souffrir. Il savait que Shiki risquait de le blesser énormément. Plus encore que le secret qu'il cachait à l'intérieur de son corps...

Il eut le temps de reprendre son souffle, avant de lui demander, le regard noir:

- Tu te fous de moi depuis tout à l'heure où quoi? Je ne veux pas jouer à ce jeu Shiki! Il est hors de question que j'entre dans ton petit jeu! Tu te fous de moi, n'est ce pas? Dis... Tu te fous de moi ou non?

Sa colère s'était transformée en un sombre désespoir. Quelque chose se brisa en lui. Il ne sut pas dire vraiment où, mais des gouttes commencèrent à s'étendre sur les draps. Il porta la main à son visage. Des larmes chaudes et humides coulaient abondamment de ses yeux. Il n'arrivait pas à les empêcher de couler.

Il sortit précipitamment du lit, traversa la chambre et le salon avant de s'enfermer dans la salle de bain où se trouvaient ses habits. Les larmes continuaient de couler. Il s'adossa à la porte, laissant toute sa tritesse s'échapper de son coeur...

* Abruti... Pauvre abruti... Pourquoi? Comment t'as réussi? Putain... Pourquoi...? *

Andrews avait beaucoup de mal à parler. Sa réserve avait totalement disparu, le barman froid et observateur laissait place à un homme fragile et hésitant tiraillé par son désir.

Shiki avait réussi à briser totalement la carapace d'Andrews et avait réussir à l'affaiblir. Le barman était confus maintenant. Le policier avait obtenu ce qu'il voulait le vrai Andrews, il voulait cette personne là. Les larmes coulaient sur les joues d'Andrews. Shiki l'avait proprement mit à nu. Le barman s'enfuit et s'enferma dans la salle de bain.

Shiki attrapa la couverture s'enroula dedans et se dirigea nonchalamment vers la salle de bain. Il s'assit juste à coté de la porte et écouta attentivement pendant quelques minutes la respiration saccadé et les sanglots d'Andrews. Puis, enfin il se décida à parler.

- Enfin tu montre ton vrai visage. Si tu as peur d'être avec moi et peur d'être blesser alors vas t'en. Mais saches que aimer quelqu'un fait toujours mal. Et que je ne suis pas la meilleur personne qu'il soit. Je ne peux pas t'obliger à m'aimer ou encore être avec moi. La seul chose que je peux faire c'est t'attendre.

Il fit une longue pause avec un silence pesant:

- Maintenant je peux t'aimer. Maintenant, je peux dire que je te connais vraiment.

Shiki bailla bruyamment et se releva. Il se dirigea dans l'entrée et mit la clé dans la serrure. Il repassa devant la salle e bain et frappa doucement sur la porte.

- Si tu veux partir tu peux, la clé est sur la porte. Je retourne me coucher si tu veux, tu peux venir dormir avec moi.

Il retourna dans la chambre, éteignit les lumières et s'allongea tranquillement dans son lit. Il laissa de la place pour Andrews et il hurla de sa chambre:

- Bonne nuit Andrews! Mon fascinant barman!

Il entendit Shiki derrière lui. Il l'entendit lui parler, et ses paroles le rassurèrent, l'apaisèrent. Il avait toujours cru que l'amour ne se ressentait si puissamment que dans les romans. Il avait collé son oreille contre la porte et fermé les yeux. Il pouvait l'entendre, il pouvait être près de lui, malgré l'obstacle physique qu'était la porte. Son cœur s'était calmé, tout comme le torrent de larmes. Ses joues ne laissaient plus que des traces salées sur sa peau. Il essuya les dernières résistantes d'un revers de la main. Étrangement, il se sentait plus serein, plus sûr de lui après cet effondrement totale de son être. Shiki était comme une petite lumière au bout d'un sombre couloir.

Il capta de l'extérieur des bruits de pas, de clé, Shiki frappant à la porte, sa voix. Mais il était dans un monde différent. Il fallait lui laisser le temps de tout remettre en ordre.

Il avait pleuré, il s'était lavé de l'intérieur. Il avait rendu moins imperméables les blessures profondes qui restaient encore. Des souvenirs douloureux, des expériences douloureuses... Tout était délavé... Certes encore présents, mais délavés, humides, fragiles.

Andrews se leva. Il avait l'arrière train gelé par le carrelage de la salle de bain. Il se colla un instant contre le radiateur, examina ses vêtements presque secs, observa ses yeux bouffis et rouges dans le miroir. Ses yeux bleus avaient pris une teinte grise. Il passa sa main dans ses cheveux, releva sa frange bouclée, et souffla profondément. Il évacuait ainsi tout le reste de pression qui s'était accumulé en lui depuis tant d'années.

Il ouvrit doucement la porte de la salle de bain, sans bruit, et rejoignit Shiki tout aussi discrètement. Il ne le réveilla que lorsque le poids de son corps fit affaisser doucement un côté de son lit.
Il le regarda un instant, avant de se coucher dans ses bras. Il se sentait bien, en sécurité. Comment Shiki avait obtenu la clé de son cœur, il ne le comprit jamais...

En tout cas, il lui susurra au creux de l'oreille:

- Je crois que je t'aime Shiki.

Et ferma les yeux, rassuré par le corps de Shiki, son odeur, sa respiration dans ses cheveux...

Shiki n'entendait aucun bruit dans l'appartement, ni porte d'entrée s’ouvrant, ni bruit de pas. Doucement le sommeil happait le policier, on environnement devenait plus flou.

Il ne sentit pas Andrews entrer dans la chambre. Son instinct fut un peu ramené à la réalité lorsqu'il sentit le barman le rejoindre dans le lit. Le corps chaud d'Andrews vient se plaquer contre celui du policier qui instinctivement le prit dans ses bras. Les dernières paroles d'Andrews déclencha un sourire de fierté de la par du policier. Le même sourire qu'un enfant capricieux affiche lorsqu'il a eut ce qu'il voulait.

Le policier trouva bien vite le sommeil avec son Andrews dans les bras.

...

Au désespoir du policier le matin était arrivé et le réveil sonna. D'un geste violent il expulsa de sa table de nuit le réveil qui venait le déranger alors qu'il voulait encore dormir. Doucement le policier retrouvait ses sensation et revenait un peu plus à la réalité. Il sentit une masse chaude dans ses bras. C'était quelque chose d'agréable, il serra plus fort la chose qui se trouvait dans ses bras. Puis il entrouvrit les yeux pour s'apercevoir que la chose était un homme. Puis très rapidement sa journée d'hier lui vient à l'esprit: le club, le barman qui était devenu Andrews puis la nuit précédente. Il observait le corps lovait contre lui. Le jour n'avait rien gâchait à la sensation agréable qu'était Andrews. Il se recula un ,peu pour mieux l'observait. Maintenant il avait vraiment pas envie de se levait ni d'aller bosser.

Shiki se décolla totalement du barman pour aller dans le salon. Il attrapa son téléphone et appela directement le commissariat. Il sortit l'excuse comme quoi il était malade et qu'il ne pouvait pas venir aujourd’hui, ce qui l'ennuyait beaucoup car son rôle de gardien de la paix lui tenait très à cœur. Après avoir reçut sa journée avec un mensonge éhonté le policier alla se préparait un café.

Une fois son café près, il retourna dans le lit et commença à le boire tranquillement en observant le visage paisible d'Andrews. Une fois el café fini, Shiki se décida à réveiller son compagnon encore endormit. Il rapprocha son visage d'Andrews et commença à l'embrasser. Entre chaque baiser il prononcer doucement son nom.