Seems like I want stg from U [PV Toshyo]

Do you really want stg from me ?

Cela faisait à présent plusieurs jours que Kioshi méditait aussi calmement qu’il en était capable sur la situation en cours. Sur l’approche à adopter.

Certes, il aurait pu demander aux Sawadas et à la police de la ville d’enquêter en parallèle sur ce groupe. Il aurait pu les jeter sur eux, comme on lâche les chiens sur des renards.
Cela avait été sa première impulsion. Créer le chaos. La justice, les armes, la violence. Tout d’un coup… Ouvrir la guerre ouvertement. En faire tomber un maximum par tous les moyens possibles.

Mais cela aurait eu des dommages collatéraux non négligeables. Et Kioshi aimait le travail propre, il l’avait toujours dit. De plus, il voulait être absolument sûr que le responsable ait payé.
Et il voulait lancer un message : Ceux qui s’en prenaient à lui et ses protégés n’étaient pas à l’abri. Les autres pouvaient dormir en paix tant qu’ils ne jouaient pas trop près de son territoire.

Ce fut donc après presque une semaine de réflexion intense, pendant laquelle il n’avait pas même touché à un de ses hôtes, qu’il appela quelques-unes de ses ressources. Le portable dans une main, l’autre jouant avec une balle en mousse type anti-stress, les coups de fil se succédèrent.

Il lui fallait un homme, mais pas n’importe qui. Suite à une description sommaire des ses besoins, plusieurs noms furent donnés. L'un d'entre eux revenant d'ailleurs plusieurs fois. Quelqu’un qui était justement dans la région. Habitué à ne pas faire confiance au premier venu, Kioshi demanda un retour complet sur ladite personne. Historique, casier, connections, anciens boulots, tout ce qui pouvait être retrouvé en un minimum de temps.

Quand le dossier en question arriva, il commença par lire. Famille scindée depuis tout jeune, à vécu avec sa mère. Petite frappe arrêtée plusieurs fois, avec montée en puissance : vols et délits divers, agression à l’arme blanche, et finalement à ses dix-huit ans, braquage qui tourne mal, une mort à son actif. Le rouquin marqua une pause et continua à lire. Bon, sorti de prison plus tôt que prévu… Pour des raisons un peu obscures, cafouillage juridique et autres problèmes, apparemment. Enchaine alors les boulots divers d’informateur, d’infiltration, de garde…. Il tourna la page pour regarder la liste des références qui avaient pu être retrouvées. Plutôt pas mal. Il avait eu des employeurs dans des branches diverses et variées, et lui-même en connaissait quelques uns, qu’il comptait contacter plus tard afin d’obtenir un avis plus pertinent sur son travail.

Il allait continuer sa lecture quand ses yeux se posèrent sur la photographie qui était agrafée à la feuille suivante. Ca pour une surprise…
Le minois qui y était présent ne lui était pas inconnu. Allez savoir si c’était l’ironie ou le sort qui voulait que cet homme soit celui lié à cette affaire une fois de plus…Kioshi n'était pas sûr d'apprécier de le revoir. Allez savoir...
En attendant, il trouvait cela assez risible que cet « informateur » se soit installé dans sa ville sans même sembler en connaître le fonctionnement. Il s'appuya un peu plus sur le dossier de sa chaise, photo toujours en main. dire qu'il ne savait même pas qui il était...

Au final, deux bonnes semaines s’étaient écoulées depuis sa rencontre avec celui qui se nommait donc Toshyo Yamato quand il le recontacta. Tombant sur un répondeur, il proposa (imposa ?) un rendez-vous le mardi soir suivant, relativement tard, dans le restaurant du port qui était listé comme point de contact le plus récent dans ses papiers. C'est seulement en raccrochant qu'il réalisa qu’il n’avait pas donné son nom, par habitude. Tant pis. C'était probablement mieux de ne pas laissé une trace de son nom ainsi, de toute façon.

Il menait sa vie. Petit à petit, tranquillement. Discrétion et informations étaient ses mots maîtres et il poursuivait sa voie, plus déterminé que jamais. Une affaire par-ci, une affaire par-là. Il commençait à se faire un nom. Un vrai nom. De ces noms qui font naître quelques rumeurs qui peuvent être porteuses de bonnes nouvelles. Ou de mauvaises. Mais avec un peu d’expérience et d’improvisations, on peut faire de ces mauvaises rumeurs de bonnes nouvelles. Il suffit de savoir s’adapter. Tel le caméléon. Toutes les occasions étaient bonnes à prendre.

C’est d’ailleurs alors qu’il pensait à tout ça qu’il reçut un appel de son associé. Enfin de son secrétaire. Enfin de la personne qui était en charge de lui trouver des contacts et de fixer les premiers rendez-vous avec les clients. Un mec qu’il avait connu lors de ses premières virées au port. Qu’il avait revu et revu, et ils en étaient venus à s’associer, le gars cherchant à gagner un peu d’argent et connaissant plus ou moins les bas-fonds de la ville. Chose qui avait été utile les quelques premiers jours qu’il avait passé dans la ville. Il avait depuis comblé les quelques lacunes qu’il avait dans sa connaissance du milieu, et s’y était parfaitement intégré.

Son futur client n’avait pas de nom. Chose qui n’était pas rare. Son coté curieux ne put s’empêché d’être piqué à vif. Il aimait ce genre de situation. Un imprévu, une surprise. Une occasion d‘improvisé. Comme un défi qu’il se lançait à lui-même. Enfin, il verrait bien, le rendez-vous était fixé un mardi, soit quelques jours plus tard. Il verrait bien à ce moment là à qui il aurait à faire.

Et puis finalement arriva le jour de son rendez-vous. Beaucoup de choses à faire cette journée là, mais il arriva cependant en avance sur les quais de la ville. Propre sur lui, pantalon en soie lisse, chemise blanche, à moitié ouverte. Il n’aimait pas particulièrement la chaleur parfois étouffante de ces fins de journées, et l’air du port lui faisait du bien. Il se balada un long moment entre les navires amarrés au port. S’arrêta près du sien le temps de se fumer une cigarette, caressant la coque pensivement. Son bateau. Un peu comme sa femme mais en mieux. Personne n’en connaissait l’existence, pas même Lorenz. Il ne le cachait pas, mais ça n’intéressait sûrement personne, mais c’était son réel refuge. Physique et mental. Et il tenait à le garder pour lui.

Il fini cependant par aller se poser dans le restaurant où il avait rendez-vous. Un endroit sympathique et convivial, où il connaissait tout le monde. Il alla s’asseoir à sa table habituelle. Près d’une fenêtre contre un mur. Il évitait toujours les coins de pièce. Un mur couvrait les arrières, mais empêchait toute retraite en cas de besoin. Habitude qu’il avait prise, il évitait toujours de se retrouver coincé. Son informateur vint s’asseoir avec lui, et il partagea plusieurs verres avec lui avant que finalement son rendez-vous ne se montre.

Il ne fallait pas beaucoup de temps pour savoir qui était son rendez-vous. Vu qu’il connaissait tout le monde ici, il suffisait de voir qui était l’imposteur, celui qui n’était pas un habitué. Et ce soir, le destin lui révélait une nouvelle surprise. Son informateur se leva et s’en alla, inclinant la tête vers Kioshi en passant. Toshyo, cheveux attaché en une queue de cheval, chemise complètement défaite due à la chaleur de l’endroit, l’attendait une cigarette entre les lèvres. Il attendit que Kioshi ne s’assoit et fit signe au patron de leur apporter quelque chose à boire. Il avait prévenu Lorenz qu’il voyait quelqu’un ce soir pour affaire, histoire d’avoir son point de vue. Pas grand-chose n’en était ressorti, et il avait carte blanche. Comme d’habitude.

Il observa Kioshi le temps de tirer une bouffée sur sa cigarette et de laisser tomber les cendres dans le cendrier qui était fait pour ça. Un air impassible, il n’avait, en bon professionnel, aucune raison de mélanger vie privée et vie professionnelle, et ce qui s’était passé entre eux n’était comme effacé alors qu’il était assis à cette table. Les boissons arrivèrent, et ce n’est qu’ ce moment là qu’il prit la parole. D’une voix normale, que le bruit de fond des conversations couvrait pour les tables environnantes mais parfaitement audible pour son interlocuteur.

« On m’a dit que vous aviez éventuellement un travail pour moi. »

Une affirmation. Quoi d‘autre ferait-il ici de toute façon, en passant par son intermédiaire, c’était forcément pour ça. Se serait-il trompé qu’au pire, on le prenait pour un marin comme un autre et qu’on pensait qu’il vendait ses services pour réparer un bateau ou autre. Même s’il savait que ce n’était pas le cas. Il attrape son verre et but une longue gorgé en observant Kioshi plus attentivement. Rester à savoir ce qui l’attendait comme job. Et si lui était capable de mettre sa vie privée de coté, savoir si c’était le cas pour le rouquin en face de lui. Peut-être voulait tout simplement avoir des comptes pour la dernière fois. Enfin il verrait bien.

« Je vous écoute.»

Rentrer dans le vif du sujet. Il avait également retrouvé le vouvoiement. Pas encore rencontré en tant qu’éventuel patron, pas encore de vouvoiement, même si ça y viendrais assez rapidement. Il n’aimait pas cette façon de parler et devait se forcer à l’adopter à chaque fois. Mais ça faisait parti du jeu et il s’y prêtait volontiers. Quand on a le jeu dans le sang… On ne peut faire autrement.

Malgré l’heure tardive, il faisait chaud ce soir-là sur les quais de la ville. Kioshi descendit d’une voiture aux vitres teintées. Chemise fine et pantalon noir, assortis d’un chapeau qui avait pour vocation de cacher son visage et une partie de sa tignasse rouge, ramassée en une queue de cheval. Garé à quelques rues de son point de rendez-vous, il eut le temps d’allumer une cigarette, et de la consommer aux trois quart avant d’arriver devant la porte d’un restaurant. Il jeta alors ce qu’il en restait d’un geste presque négligé, l’écrasant ensuite du talon avant d’entrer d’un pas sûr.

Des regards se tournèrent vers lui, presque comme si c’était inhabituel qu’une personne arrive à cette heure là. Un non-habitué, qui plus est. Kioshi retira sa coiffe, observant un homme se lever, et le saluer avant de partir. Allons donc. C’était peut être supposé être un endroit discret quand une personne x venait le rencontrer, mais pour lui, c’était franchement moyen. Tu parles d’un anonymat.

Il passa néanmoins entre les tables et alla s’asseoir en face de son interlocuteur, jetant au passage un regard peu aimable à une tablée qui semblait un peu trop intéressée en sa personne et qui se décida finalement à cesser de le zieuter.

Toshyo resta silencieux, faisant simplement signe à quelqu’un de venir les servir. Kioshi demanda un whisky et attendit que les boissons arrivent. Quand ce fut fait et que le brun pris enfin la parole, il répondit simplement :

- C’est possible.

Avant de suivre son exemple et de goûter son alcool. L’homme affirma l’écouter, l’enjoignant à en dire plus. Cependant, le rouquin savait plus que de juste déballer ses demandes et histoires dans un endroit qu’il ne connaissait pas, où ils n’étaient pas en privé, et de surcroit à quelqu’un qui était somme toute un inconnu. Il sortit de ses poches un peu de papier, et un stylo, commençant déjà à exposer ses besoins, d’une voix basse.

- Je dispose de certaines ressources, que je ne souhaite pas impliquer pour le moment. Il me faut donc une personne multitâche, discrète… qui n’ai pas peur de salir les mains au besoin.

Il ne donna pas de précision quand au fait de se salir les mains. Mais il était en train de parler à quelqu’un qui avait fait de la prison pour meurtre…. Alors, était-ce nécessaire ? Il continua cependant à parler tout en déchirant un morceau de papier, y griffonnant un chiffre.

- C'est de la botanique. Tu t'y connais, à ce qu’on m’a dit. Il faudrait identifier pour moi les plants peu désirables…. Pour savoir quel sera le désherbant le mieux adapté.

Il ne s’agissait pas de « désherber » brutalement tous ceux qui passaient. Non, il voulait faire ça bien plus subtilement. Et pour ça, il avait besoin d’infos et de discrétion. Et il verrait quelle serait la méthode à appliquer par la suite.
Il fit glisser le bout de papier sur la table en bois afin que Toshyo puisse voir si le nombre de zéros lui semblait satisfaisant pour ce qui lui était demandé.

- C’est un travail payé à la semaine.

Sans donner plus de précisions sur le type de jardin et de plantes, il passa le papier au-dessus de la bougie décorative qui brûlait sur le bord de leur table et le laissa se consumer.

Possible. La réponse passe-partout. Sans faire de commentaire, il attendit patiemment que son hôte daigne continuer plus avant, faisant mine de ne pas s’intéresser à lui en regardant le remous des vagues à travers la fenêtre légèrement sales et poussiéreuse. Le temps était calme, le remous aussi. Son esprit aussi. Parfait écho de cette mer qui était tout sauf cristalline. Mais il ne faisait pas que mine. Le travail pouvait certes être intéressant, mais il attendait tout simplement d’avoir quelque chose de concret sous la dent pour s’intéresser à cette affaire. Il n’eut d’ailleurs pas à attendre très longtemps.

Focalisant sa concentration dès que l’homme sortit son stylo, il l’écouta sereinement. Il regarda le stylo glisser sur le papier en laissant derrière lui une trace d’encre. Des chiffres se dessinaient, et comprenant de quoi il s’agissait, il cessa de fixer le bout de papier pour regarder son interlocuteur. De la botanique. Il retint un sourire. Il hocha la tête très légèrement la tête pour valider une question qui n’avait pas été posé. Oui il s’y connaissait. Il ne doutait pas de ses compétences pour une affaire telle que celle-ci, et cela se sentait tellement l’assurance qu’il dégageait était presque palpable.
S’informer, agir. S’informer, agir.
Son quotidien.
Depuis des années.
S’en était presque décevant tellement cela pouvait rentrer dans sa routine.

« Celui qui vous a dit ça ne vous a pas menti. »

Il reprit une gorgée dans son verre, réfléchissant l’espace d’un instant. Il reposa son verre, attrapa le morceau de papier sur la table, le regarda une seconde avant de le reposer sur la table en hochant de nouveau la tête et de laisser Kioshi le brûler à sa guise.

« Les mauvaises herbes ne sont pas aussi tenaces qu’on le dit. Elles finissent toujours par flancher à un moment où à un autre. »

Il fallait voir le bon coté des choses. Ce job finirait tout de même par l’occuper. Il s’ennuyait. Il était plutôt déçu de ce rendez-vous, mais il accepter le travail. Son interlocuteur avait de la chance que l’ennui soit la pire des plaies de Toshyo. Et que sa curiosité soit un de ses pires défauts. Qui finirait sans doute par le perdre, un beau jour. Mais ce jour était loin d‘arriver. Un jour qui n’arriverait pas, dans la tête du petit pêcheur qu’il était. Ou du jardinier. Tout dépendait du point du vue.

Regardant la flamme de la bougie, il balaya d’un revers de main ce qui restait du papier et finit son verre d’une traite. Un instant de flottement. Il lui suffit d’un regard à l’homme qui tenait le bar pour que celui-ci lui apporte l’addition avant de repartir s’occuper des hommes au comptoir sans faire plus attention à eux. Pliant avec soin le papier de l’addition pour qu’il trouve la taille exacte que Toshyo désira, il attrapa à son tour un stylo pour écrire quelques chiffres dessus et le faire passer à Kioshi et de ranger son stylo dans la poche de son pantalon.

« Les ports ne sont pas un endroit pour parler botanique, n’est-ce pas ? »

Son regard engloba un instant la totalité de la salle. Les gens éméchés au bar. La porte des toilettes battantes qui venait de s’ouvrir sur un homme qui revint s’asseoir près de ses compagnons au bar. Les gens des tables alentours, deux qui discutaient à voix basses en jetant des coups d’œil suspects autour d’eux, les autres jouant aux cartes. Son regard se reposa sur Kioshi.

« Et les jardins demandent beaucoup d’attention. »

Un simple numéro. Il prendrait ce travail au sérieux. Comme tous les autres. Mais ici n’était pas l’endroit pour parler de ce genre de détail. Il lui avait juste donné un moyen de le joindre. Simple, efficace. Il sortit une nouvelle cigarette qu’il alluma à la bougie de la table avant de la porter à ses lèvres. A moins qu’il ne veuille parler ici, mais vu son air en rentrant dans le bar, il en doutait fortement. Chose compréhensible. Mais c’était aussi pour cette raison qu’il choisissait toujours ce genre d’endroit pour ses premier rendez-vous.
Voir les réactions. Observer.
Déduire. Et agir.

Un bar dans le vieux port. Quelle idée.... Essayant de faire fi des regards qui se tournaient vers lui, curieux, soupçonneux, Kioshi s'était néanmoins assis devant son rendez-vous, et avait commencé à exposer ses besoins.

Discrètement, à voix basse, sans entrer dans les détails à aucun moment, si ce n'était au sujet de la rémunération, qui fut bien vite supprimée dans les flammes d'une bougie. Il avait beau faire appel à quelqu'un qu'il ne connaissait pas, le tout dans un endroit qui ne lui convenait pas, il n'était pas fou. Ou peut être que si.

Toshyo acquiesçait tranquillement, confirmant ce qui était dit, acceptant le contrat.
Les mauvaises herbes finiraient par flancher. Kioshi l'espérait bien.
Il n'ajouta mot avant que le propriétaire ne vienne leur donner l'addition, et regarda son interlocuteur plier consciencieusement le papier avant d'y inscrire un numéro. Un contact, cette fois.

- Les ports ne sont pas un endroit pour parler botanique, n’est-ce pas ?

Le rouquin eut un regard lourd de sens, avant de répondre d'un ton sérieux :

- En effet.

Il était probablement à moitié parano, mais à se rencontrer dans ce genre d'endroits vous pouviez être sûr que dès le lendemain la rumeur de sa présence ici, sa rencontre avec quelqu'un dans un bar mal famé du port, courrait déjà les rues. Il n'aimait pas ça. Après tout, s'il passait par une autre partie, c'était bien parce qu'il attendait une certaine discrétion. Il ne voulait pas mettre son petit monde au courant de ce qu'il comptait faire.

- Bien. Je t'enverrais plus d'info.

Il sortit un billet de sa poche, pour le poser sur la table, puis vida son verre avant de se lever à son tour. Tendant la main en guise d'au-revoir, il précisa afin d'être bien clair :

- En espérant qu'on pourra se revoir quelque part de plus intime.

Il n'y avait aucune connotation à sa phrase, bien qu'elle puisse être interprétée ainsi. Il estimait juste que les balourds du port n'avait pas à être témoins de leurs affaires. Un endroit plus tranquille serait bien plus pratique. NE serait-ce que pour les échanges d'argent ou d'information. Après, pour ce qui était d'une potentielle coucherie... Pourquoi pas ? Mais ce n'était pas sa priorité.

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