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 Toshyo (over)

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2 participants
AuteurMessage
Toshyo Yamato

Toshyo Yamato


Nombre de messages : 312
Age : 25 ans
En couple avec : ~
Profession : Homme de Lorenz
Date d'inscription : 06/09/2010

Toshyo (over) Empty
MessageSujet: Toshyo (over)   Toshyo (over) Icon_minitimeMer 8 Sep - 22:08

My Identity 』

AVΛTAR Une image ?
Toshyo (over) Avatar2copie
GENERALITY
NOMYamato
PRÉNOMSToshyo
GENREMasculin
ÂGE25 ans
ORIENTATION SEXUELLEGay
ACTIVITÉHomme de main de Lorenzo

YØUR LIFE & MØRE


Toshyo (over) Icone2 Toshyo (over) Icone6 Toshyo (over) Icone15

Dans le port d’Amsterdam, y’a des marins qui naissent… Dans la chaleur épaisse, des langueurs océanes…


Le bruit de la mer. Dès son plus jeune âge, Toshyo grandit près des flots nippons. D’un père marin, d’une mère qui se contentait de l’élever avec le faible revenu de son mari, il naquit un jour d’hiver rude, alors que les bateaux du port étaient pris dans la glace. Ce fut le froid du foyer qui accueilli ce nouveau né dans le monde des humains, pour le pire, comme pour le meilleurs. Son père fut absent le jour de sa naissance, ainsi que ses cinq premiers mois de vie, embarqué sur un cargo délivrant des cargaisons à l’autre bout de la planète. Dur d’élever un fils dans ces conditions. Il revenait de chaque voyage, une semaine, deux au grand maximum avant de repartir, occupant ces jours de repos pour les passer avec sa famille autant qu’il le pouvait. Toshyo ne pouvait se plaindre de cette famille parfois étrange tellement elle se retrouvé souvent séparée, mais aimante autant qu’elle pouvait l’être. Le petit bonhomme blond aux yeux bleus continua donc de grandir, lentement, mais sûrement. Il fit ses premiers pas et son premier babillement sous le regard attendri de sa mère et de sa nourrice, une dame âgée qui venait parfois s’occuper de lui quand sa mère partait la journée pour… s’occuper de ses propres affaires. Affaires qui restaient inconnu au petit Toshyo, de toute façon trop jeune pour s’occuper de la mentalité tordu et incompréhensible de ces grandes choses appelées "adultes" et agissant parfois de façon complètement illogique pour un nourrisson.

C’est à l’âge de cinq ans que sa vie commença à se gâter. L’amour avait peu à peu disparu au fil des années, son père rentrer encore moins souvent qu’à l’habituelle, s’absentant des mois et des mois… Il ne le vit qu’une fois durant l’année de ses quatre ans, à peine plus durant ses cinq ans. Cette année là marqua pourtant un tournant important dans la vie du jeune garçon. C’était le soir, quelques jours seulement après que son frère ne soit rentré. Couché et endormi, des éclats de voix violents parvinrent cependant à le tirer de son sommeil fragile. Il se dirigea donc tout naturellement vers l’endroit d’où venaient les bruits, reconnaissant à voix de son père. Il voulut rejoindre le salon, mais s’arrêta devant la porte de la cuisine, figé par… la violence qui s’imposait sous ses yeux. L’homme qui était son géniteur était en train de littéralement engueuler sa femme en lui lançant à la figure tout ce qui pouvait lui passer sous la main, vases, tableau, oreiller, panier, revues, télécommandes… Les injures sortaient de sa bouche en flot continue et débitant un récit incohérent comme quoi sa compagne le trompait de la façon la plus ignoble qui soit. Sa mère essayait tant bien que mal de se protégeait le visage duquel coulait un filet de sang, sans doute causé par un des objets que le père avait lancé sur elle quelques instants plus tôt. Le petit Toshyo était resté devant le cadre de la porte, complètement ignore des deux protagonistes de cette scène de ménage qui n’y avait pas prêté la moindre attention, trop concentrés sur leur petites affaires. Ce n’est que lorsque le père attrapa un couteau que Toshyo se mit à hurler aussi fort que lui permettait ses poumons, les larmes lui montant aux yeux et figeant le geste de son paternel qui l’observa un long moment avant de finalement la reposer et sortir de la maison, claquant la porte derrière lui Ce fut la dernière image qu’il eut de son père.

Après ce fâcheux incident, sa mère se contenta d’aller le recoucher et ne mentionna plus jamais cet épisode. Les jours passèrent, Toshyo avait énormément de mal à ce remettre de ce qu’il avait vu, et fut envoyé chez un pédopsychiatre. Perturbé, il se renferma sur lui-même et commença à développé un esprit querelleur et rebelle, se refusant à écouter une quelconque autorité. Il enferma dans sa mémoire la violence conjugale dont il avait été témoin et s’accroché à l’idée que son père été mort en mer, raison pour laquelle il n’était plus jamais revenu. Il grandit avec cette optique, son caractère se forgeant au fil des jours et devenant de plus en plus incontrôlable. Il n’obéissait plus à sa mère qui, désespéré que les séances de psychothérapie ne lui permette pas de retrouver la stabilité qu’il avait eu dans sa plus jeune enfance. Elle essayait de l’aider du mieux qu’elle le pouvait, essayant de ne pas le braquer, laissant la nourrice, seule personne à qui Toshyo se confier dans ses rares moments de faiblesse. Nourrice qui finit par mourir de vieillesse dans son lit, un soir. Toshyo avait à peine la dizaine d’année lorsque sa confidente quitta ce monde pour le laisser seul au milieu de cet univers de mensonge et de trahison.

A l’école il était… Moyen. La scolarité n’était pas son truc. Pas intellectuel, il ne voulait pas se donner la peine de travailler et préférer trainer dehors avec sa bande de copains à fumer derrière les buissons en séchant les cours, plutôt que de se retrouver coincé derrière une feuille de papier. Six personne composait la petite bande qui s‘était formée, deux filles et quatre garçons, à peu près tous du même âge à une année près. Bande qu’on ne voyait pas souvent dans les couloirs de l’école, au grand damne du service scolaire qui passait leur temps à leur courir après. Mais vagabonder dans la ville, enfreindre toutes les lois qu’ils pouvaient trouver, les amusait énormément plus. Le nombre de petits délits qu’ils commirent aura dépassé le stade du comptable , allant de la transgression de propriété privé au petit vol à un marchand de fruits et légumes, qu’au vol de porte monnaie, à la consommation de substances illicites… ils essayaient tout ce qui leur venait à l’esprit, les entrainant parfois dans des situations sans dessus dessous. Et plus les années passaient et plus les délits allaient en s’aggravant, plus ils s’enhardissaient face à leur réussite. Des défis entre copains qui finissaient parfois affreusement mal.

C’est ainsi qu’un beau jour Toshyo et deux de ses amis finirent au commissariat pour une agression avec arme blanche. Aucun d’eux ne lâcha le morceau sur les motifs de cette agression qui n’étaient, finalement, que parce qu’une des filles ne supportait pas la tête du type qu’ils avaient agressé et les avait mis au défi qu’ils ne pourraient pas le faire. La phrase magique. Tu n’en es pas capable. Quelques mots, un sourire, et ni une, ni deux, les voila parti, couteau en main. Mais un témoin et la police avaient été plus rapides qu’eux. Toshyo rentrait donc chez lui après deux jours passés en garde à vue. Il était encore mineur et l’agression n’avait pas abouti à des blessures, on les avait finalement relâché. Ce n’était pas la première fois qu’il finissait au trou pour quelques nuits. Ce qu’il ne savait pas, c’était qu’un nouveau choc l’attendait en rentrant chez lui. Passant la porte en silence, il entendit quelques pièces plus loin les pleurs de sa mère. Curieux, il déposa son sac dans la cuisine en attrapant une pomme au passage pour aller voir ce qu’il se passait. Il s’arrête près de la porte, dissimulé par le mur pour écouter…. Une autre personne se trouvait dans a pièce. Une autre femme. Il n’en connaissait pas la voix t ne pouvait observer son visage au risque d’être découvert. Il croqua dans sa pomme, écoutant sa mère pleurer comme quoi elle ne reconnaissait plus son fils, et ne savait plus quoi faire… Le genre de plainte qu’elle lui rappelait souvent le soir, quand il rentrait et qu’il avait trop bu, ou qu’il ramenait des femmes à la maison un peu trop souvent. Un sourire en coin, presque cruel alors que Toshyo mangeait sa pomme.

Un sourire qu’il perdit bien vite. L’autre femme essayait de consoler sa mère comme elle le pouvait. Et puis au bout d’un moment, il n’entendit plus rien. Juste les restes des sanglots de sa génitrice et des bruits de tissus. Ce fut d’ailleurs ces derniers qui attirèrent son attention, l’empêchant de simplement retourner dans sa chambre vaquer à ses occupations. Mais non… Il attendit quelques minutes, voir ce qui allait se passer et voir, surtout, si la conversation reprenait, ce qui n’était visiblement pas le cas. Il finit par oser un regard dans la pièce. Sa mère, allongé sur le lit, était désormais à moitié nu, l’autre femme dont il avait distingué sur elle en train de lui enlever le peu de vêtement qui lui restait tout en l’embrassant, d’où le son étouffer des sanglots qui avaient d’ailleurs finit par disparaître. Et c’est presque avec horreur que Toshyo regardait sa mère répondre aux caresses et aux gestes de cette inconnue… La réflexion fut longue à faire son chemin entre ses nerfs optique et son cerveau. Sa mère était avec une femme. Sa mère était une lesbienne. Il s’en serait décroché la mâchoire tellement cette soudaine révélation le faisait tomber de haut. Son premier reflexe fut de lancer ce qui lui restait de pomme dans la main sur cette intruse qui était en train de… Pas besoin de vous faire un dessin, n’est-ce pas. Révélant ainsi sa présence, les deux femmes se séparèrent rapidement. Mais avant qu’elles ne puissent dire un mot pour se défendre, ce qui était inutile vu la colère qui baignait dans le corps du jeune adolescent, cela n’aurait servi à rien. Il traita sa mère de toutes les injures possibles – dont je ne vous ferez pas la liste, votre imagination est assez développé pour cela je pense – avant d’attraper l’autre femme par les cheveux pour la mettre dehors alors qu’elle était encore à moitié nue, fermant la porte à clé.

Sa mère tenta de protester, de rouvrir la porte. Toshyo la frappa au visage pour l’envoyer par terre. Sous le choc, elle fondit de nouveaux en larmes, restant au sol alors que son fils montait dans sa chambre pour récupérer ses affaires dans son sac, ne se chargeant que du strict minimum avant de revenir et de simplement quitter la maison sans un regard en arrière, sous les cris de sa mère le suppliant de rester. Il la laissa seule, et s’en alla dans la planque qu’il partageait avec ses amis, dont deux d’entre eux étaient réunis autour d’un feu dans un vieux bidon. Toshyo resta silencieux des jours durant, en décrochant pas un mot et se promenant sans cesse sur les bords du port à lancer des cailloux dans la mer ou simplement aller finir bourré dans les bars jusqu’à n’en plus pouvoir et s’effondrer pathétiquement sur les tables jusqu’au petit matin. Il n’allait plus en cours, et ne sortait que pour réaliser ces paris stupides, se forgeant petit à petit une réputation chez les flics qui commençait à bien le connaître. Il menait sa vie comme il le pouvait, s’enfonçant de plus en plus profondément dans ce monde, le voyant comme une échappatoire. L’image de sa mère avec une autre femme le hantait, et le répugnait profondément. Une répulsion mêlée à un étrange sentiment de curiosité qu’il ne cessait de repousser, encore et encore, le poussant à enchainer les relations avec les femmes pour ne pas se poser certaines questions qui font mal. Plutôt mignon, il ne faisait que briser les cœurs des jeunes demoiselles qui succombaient à la fois à son charme naturel, ainsi qu’à son attitude rebelle. Il savait se montrer galant, presque romantique parfois sans pour autant leur parler ou leur promettre des merveilles. Quelques mots suffisaient, quelques mensonges, quelques flatteries, et le tour était joué.

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Mais rien n’y faisait. Il ne supportait plus les femmes et ses histoires ne duraient jamais plus que quelques jours avant qu’il ne les laisse froidement tombé. Même avec ses anciennes amies, il se montrait froid et distant alors qu’il avait été proche à une époque. Il avait besoin d‘autre chose, ce qu’il se refusait d’admettre, refusait de comprendre là où ça pouvait l’emmener. Alors il continuait, reproduisant le schéma qu’il avait connu. Il battit certaines de ses conquêtes, en proie à de violent coups de colère, se permettant les pires atrocité alors que les femmes qu’il conquéraient n’avait pas le droit à l’erreur sous peine d’être délaissées, voir blessées, pour certaines d’entre elle. Plus rien n’allait, ses amis avaient du mal à le reconnaître alors que son niveau de dépravation avait dépassé le leur depuis bien longtemps. Et puis, un jour, le coup de trop. Le défi de trop. Des mots lancés en l’air, qui se voulaient réprobateurs pour réfréner ses ardeurs mais qui avaient eu l’effet contraire.

« Allez, arrête mec c’pas comme si on allait s’farcir une banque, c’pas notre niveau. »

Un long silence alors que les vieux amis s’observaient, se jaugeaient. Avant que l’homme qui avait lancé cette phrase anodine ne comprenne l’erreur qu’il venait de commettre en lançant ce qui se voulait réaliste.

« Ah oui ? … »

Une sentence. Deux petits mots. Froids, intéressés. Toshyo tourna les talons et s’éloigna, réajustant sa veste alors qu’il attachait ses cheveux aussi noirs que la nuit, signe d’une intense réflexion qui lui demandait la concentration qu’il n’avait pas lorsque ses cheveux venaient lui voler dans la figure. Oh, il ne se lança pas dans l’entreprise le jour même, non… Il lui fallait préparer son coup. Quelques petites choses à régler ici et là. Il se procura une arme par le marché noir, ainsi que des munitions. Il en aurait besoin s’il voulait mener tout ça à bien. Et puis… Apprendre à tirer aussi. Il faisait ça le soir, sur des boites de conserves vides. Et puis, une fois assez entrainé, il passa aux oiseaux sur le port. Les lieux n’étaient pas très bien famés, et voir un gosse de dix-huit ans avec une arme en train de tuer des mouettes pour les voir s’écraser dans l’océan était plutôt divertissant et les gens n’osaient pas se plaindre. Pas à un fou portant une arme. Celui lui prit cinq mois pour avoir son plan de prêt. Il avait trouvé un coéquipier, un type qui avait besoin d’argent à qui il avait promis la moitié de ce qu’ils emporteraient. Oh, Toshyo ne faisait pas ça pour l’argent, mais ne crachait pas dessus non plus. Un plan parfait… Mais les plans sont toujours parfaits dans la théorie. Il suffit d’un truc qui foire, un des types pris au piège dans la banque qui se rebiffe. Et le monde change.

Un coup qui part seul. Le stress, l’angoisse qui vous étreint le cœur, l’adrénaline dans le sang, vous fait faire des conneries parfois. Le jeune homme se souviendra toujours du bruit du corps tombant sur le sol, des cris des autres personnes, des cris de son complice en train de l’engueuler en disant que ce n’était pas prévu. Il avait tué. Pour la première fois. Il avait ôté la vie. Tellement simple. Net, sans bavure. Si simple de tuer. Si… enivrant aussi. Voir le sang couler, former une petite tache au sol, sous le corps. Il suffisait d’appuyer sur cette gâchette. Toshyo éclata de rire. Un rire sans âme face à cette réalisation. Pourquoi ne l’avait-il pas fait plus tôt ? C’était la réponse à toutes les questions. La mort était définitive, effaçait les traces, effaçait les problèmes. Tellement plus simple que de tout régler normalement. Mais bien rapidement, les unités de police investirent la banque et réussirent à arrêter les deux malfrats. Toshyo ne chercha même pas à se défendre, prit dans son hilarité. Peu importe qu’il se fasse arrêté, il n’avait qu’à recommencer… Il fut juger au tribal pour homicide volontaire et finit derrière les barreaux. La vie de cellule ne le changeait pas réellement de sa vie d’avant. Il restait dans sa chambre qu’il partageait avec un type à qui il n’adressait presque jamais la parole, ou du moins pas plus que nécessaire. La vie était tranquille… il suffisait d’avoir les bonnes relations, ce qu’il ne tarda pas à comprendre. Violent en dehors de la prison, il n’eut pas de mal à se faire respecter, ou tout du moins, le minimum pour rester dans un état… normal. Il devait juste faire attention à ne pas se mettre à dos les tolards importants, qui faisaient marcher le business à l’intérieur des murs de la prison. Faire profil bas, assez pour être tranquille, mais pas assez pour savoir qu’on ne doit pas lui marcher sur les pieds. Oui, c’était un équilibre qui lui convenait. Le sexe lui manquait un peu, il avait plusieurs fois failli franchir le pas de l’homosexualité, n’ayant que peu de population féminine dans la prison dans laquelle il était entravé, voir pas du tout. Mais il se retint à chaque fois, camouflant sa peur par le dégout. Il ne s’abaisserait pas à ce niveau. Jamais. Il ne deviendrait pas la même lavette que sa mère, cette catin.

Arrêté à dix-huit ans, il passa quatre années en prison. Quatre années qu’il passa sans vraiment de problèmes à part quelques altercations avec des prisonniers ou des gardiens. Il s’était fait sa petite réputation au sein de la prison, d’homme à ne pas énerver, mais pas pour autant réellement dangereux. De toute façon, il resterait là encore un petit moment. Du moins… Ca c’est ce qu’il croyait. Au bout de quatre années, un gardien est venu le jour un beau matin en lui disant que son avocat voulait le voir. Chose assez étrange puisque son avocat, qui lui avait été commis d’office, n’avait pas donné signe de vie depuis sa condamnation. Il y alla malgré tout, histoire de voir… et il se retrouva… devant un homme qu’il n’avait jamais vu. Etrange étrange. Un type qui disait l’avoir cherché et qui affirmait pouvoir le faire sortir de prison. Pour s’amuser plus que par réelle confiance, il accepta son marché. Il le faisait sortir de prison, et en échange, il entrait à son service. Il retourna dans sa cellule sans pouvoir s’empêcher d’éclater de rire, se disant qu’il était tombé sur un dingue, et finit par chasser cette pensée de son esprit. Et pourtant, le lendemain matin, le gérant de la prison vint le chercher pour lui dire qu’il était libre en lui présentant ses plus plates excuses. C’est sans y croire que Toshyo récupéra son sac et des vêtements avant de se retrouver dehors où se trouvait cette homme, vieille veste de cuir et vieux chapeau, tel un cliché sorti d’un vieux film, une cigarette aux lèvres, à l’attendre. Il disait s’appelait Lorenz, mais le jeune homme d’à présent 22 ans apprit bien vite que ce n’était qu’un diminutif de Lorenzo. Vrai non ou faux… Ca n’avait pas d’importance à ses yeux.

Il entra donc à son service… bon gré mal gré. Toshyo tenait à sa liberté et l’idée d’être lié à quelqu’un lui déplaisait. Mais l’envie de retourner en prison n’était pas terrible… Alors il accepta. Il se rendit vite compte qu’il n’était pas perdant au change. Lorenz, lui donnait des petits travaux à faire, comme collecter des informations ou des choses sans grande importance, sans doute pour le tester. Il pouvait agir à sa guise, Lorenz lui avait donné ses hommes, ses fournisseurs. Il était libre d’agir comme il le souhaitait. Et entre les missions, il avait son temps libre. Pas de surveillance, ou tout du moins assez éloignée et discrète pour ne pas poser de problèmes, pas d’entrave. Oui, finalement, c’était un bon rythme de vie. Parfois, Lorenz l’emmenait avec lui, lui apprendre les ficelles de certaines choses techniques qui nécessitait un apprentissage. Il reprit son entrainement au tir, cette fois dans des lieux spécialisés, s’améliorant de jour en jour. Lui comme son patron ne se parlaient que peu, Lorenz n’étant pas extrêmement plus bavard que lui malgré son caractère beaucoup plus posé. La confiance mis longtemps à s’installer entre les deux hommes, nécessitant de long mois pour finalement apprendre à croire mutuellement en l’autre. Même si la confiance restait parfois un fil fragile, il suffisait d’un faux pas pour que tout s’effondre. Toshyo n’était pas des plus coopératif non plus, faisant les choses à sa manière, parfois un peu brutale alors qu’il aurait fallu un peu de doigté et de réflexion, l’entrainant parfois dans certains problèmes et provoquant la colère de son patron. Ces périodes où il se savait en sursis, car toute rupture du contrat qu’il avait passé avec son employeur signifiait un retour en prison immédiat. Chose dure à digérer lorsqu’on a de nouveau retrouvé la liberté.

Mais les choses se faisaient petit t à petit. Il arrivait à cerner les humeurs et attentes de son employeur au fur et à mesure que les mois passaient. Ses projets étaient grand… Il ne savait pas dans l’exactitude ce qu’il voulait faire et s’en fichait un peu. Il était payé et il était libre tant qu’il accomplissait les tâches qu’il avait à faire. Et puis, même s’il avait été libre, il n’aurait pas eu grand-chose à faire, donc ce mode de vie lui convenait parfaitement. Il avait trouvé sa liberté dans son travail et s’y plaisait de plus en plus. Un an passa ainsi. Lorenz commençait à se faire réellement u nom dans le milieu de l’ombre, même cela signifiait plus de travail et plus d’attention. Donc moins de temps libre. Les clients se faisaient un peu plus prestigieux et les affaires marchaient bien. Mais quelque chose changea un soir, alors qu’ils fêtaient un gros coup qu’ils venaient d’accomplir. Une mission importante, nécessitant pas mal de moyen. Bien terminée, pas trop de problème… L’alcool avait coulé à flot le soir entre les camarades de combat. Peut-être un peu trop. Lorenz étaient venu le voir, il ne se souvient pas vraiment comment ils ont finis sur le toit pour discuter autre part que dans le bruit qui commençait à donner mal au crâne, mélangé avec l’alcool. Il était rare que leurs conversations s’éternisent, mais comme on le dit, l’alcool délie les langues. Quelques mots échangés sous les étoiles comme deux vieux amis qu’ils n’étaient pourtant pas. Toshyo suivrait Lorenz dans son projet… Contrat ou pas contrat. Pas par croyance mais juste par curiosité. Cet homme avait quelque chose d’intriguant qui donnait envie de voir comment out ça allait se terminer. Alor sourit, il le suivrait… Et il l’aiderait. La conversation commença à dévier, alcool aidant. Ce fut Lorenz qui commença quelques attouchements anodins. Une mèche de cheveux, une main bien placée. L’ex-tolard n’avait pas vraiment envie de se rappeler comment s’est déroulé la suite. Les pantalons se sont retrouvés enlevé et… il s’est passé ce qu’il s’est passé. Oh, il n’y a pas eu de sexe au sens propre du terme, personne n’aura pris personne. Juste un plaisir manuel partagé. Assez pour troubler l’esprit du jeune homme dans des certitudes qu’il voulait croire depuis son plus jeune âge.

Il sentait sa tête tourner. Les étoiles se transformaient en étoiles filantes dans un ciel vague et flou. Allongé sur le toit, il resta immobile un long moment, Lorenz assis à ses cotés avant de se décider à bouger pour remettre son pantalon en place et de se relever en chancelant, aussi bien physiquement que mentalement. Il avait commis une erreur ce soir, et il avait aimé cette erreur. C’était… troublant. C’est lorsqu’il essaya de s’en aller, marchant complètement de travers, que Lorenz voulu le retenir. Il tenta de l’envoyer valser sans ménagement, trop perdu trop… Il avait besoin d‘être seul. Et d’avoir une autre bouteille. Surtout la bouteille. C’est donc seul qu’il repartit une fois débarrasser de son soi disant patron, se dirigeant vers le port, la vue de l’océan étant toujours comme un réconfort quelque part dans son esprit. Il y passa la fin de la nuit et une bonne partie de la matinée suivante. Il n’avait pas eu d’appels ou de texto, le patron ne l’avait pas fait demander, et il aurait de toute façon eu trop la tête dans le colibar pour pouvoir travailler efficacement. Il rentra pourtant le lendemain midi. Les jours qui suivirent, il ne le croisa pas, tout comme les semaines qui passèrent. Il lui donnait ses ordres via un intermédiaire et devait lui-même transmettre ses compte rendus à un intermédiaires. Ce qui c’est passé cette nuit là aura… réduit leur relation à quelque chose de strictement professionnel. Tant pis… Il s’en fichait. Après tout, ce n’était pas son problème. Plus le temps passait, et moins de temps il passait dans ses appartements, n’y retournant que pour prendre ses ordres et faire ses comptes rendus. Mais ses mission devenaient de plus en plus monotones, de plus en plus ennuyeuse et on ne lui donnait rien de bien important à faire… juste histoire de l’occuper.

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Il en profitait pour profiter un peu de la vie. Les plaisirs charnels, l’alcool. Son… accrochage avec Lorenz sur le toit avait changé beaucoup de choses en lui. Les femmes, qui déjà le répugnaient, ne l’attiraient réellement plus, et il se retrouver bien obligé de jeter son dévolu sur ce qu’il restait… Loin de déranger son corps, celui-ci semblait tout bonnement ravi que son propriétaire se soit enfin décidé à répondre à ses attentes. Dominant, mais jamais dominé, il passait une bonne partie de ses soirées dans un bar particulier dans lequel se retrouvait pas mal de monde intéressant. Il continuait malgré tout son travail d’information pour Lorenz, même si celui-ci ne lui demandait pas… Plus par ennui que par réelle nécessité. Et un soir, un type était venu l’aborder. Un type qu’il avait déjà vu… Travaillait pour le compte d’un clan rival de celui de Lorenz. Intéressant. Ce type lui proposa de le tester pour rentrer dans leur petit gang, s’étant renseigné sur son passé d’ex prisonnier et de ce qui allait avec… hormis les dernier mois qu’il aura passé dans sa vie libre. Toshyo accepta. Infiltrer l’ennemi. L‘idée lui plaisait autant que le risque cela pouvait impliquer. C’est donc ainsi qu’il suivi ce type qui l’emmena hors de la ville. Il n’avait pas eu le temps de prévenir Lorenz… Tant pis. Toshyo disparut donc de la ville durant de longs jours, presque une semaine. Se faisant discret pour éviter que Lorenz ne le retrouve et ne casse sa couverture. Le temps qu’on lui accorde la confiance dont il avait besoin pour recueillir les informations utiles. Une semaine passa avant qu’il ne retourne au coté de son patron d’origine, une petite pile de feuille sous le bras contenant toutes les informations qu’il avait pu amasser. Se rendant dans le bureau de celui-ci, ils échangèrent quelques mots rapides. Les papiers qu’il avait rapporté suffisaient à savoir où il était passé ces derniers jours et pourquoi il avait disparu… Lorenz ne manqua pourtant pas de lui rappeler ce qui l’attendait si le contrat venait à être brisé, ce qui, à un cheveu, été près d’être le cas. Menaces qui n’effrayaient pas plus que ça le jeune homme qui ne prit pas longtemps avant de se relever pour repartir d’où il était venu, signalant à son patron qu’il serait absent encore quelques temps encore.

Une nouvelle semaine passa sans qu’il ne donne le moindre signe de vie. C’était quelqu’un d’efficace qui ne rechignait pas à faire les sals boulot…. Nouveau, il était pourtant appréciés dans son nouveau clan et n’avait pas de mal à en tirer des informations de certaines personnes ayant tendance à accorder confiance un peu trop facilement. Ou ne pas se méfier assez. Ou les deux. Mais dans tous les cas, il avait les informations qu’il lui fallait. Il revient de nouveau voir Lorenz au bout d’une semaine pour échanger ces fameuses informations. Ce dernier semblait d’ailleurs se montrer plus loquace que la dernière fois. N’ayant pas vraiment aimé les libertés qu’avait pris son employé, il ne pouvait nier son efficacité et les informations qu’il avait ramené. C’est ce jour là qu’après de brefs échanges de paroles, il décida de lui proposer de devenir son associé dans son grand projet. Cela ne changeant pas grand-chose pour Toshyo, du moins dans son esprit, il accepta sans réelles hésitations. Cela lui apporter la liberté dont il avait besoin dans son travail et qu’il n’avait pas avant. Mais malgré tout, Lorenz rester dans sa tête son patron, et non son associé, malgré la formalité différente des termes. Un départ nouveau, une relation nouvelle. Ceci leur permis de redémarrer de bon pied et d’instaurer une relation, aussi bien professionnelle qu’amicale qui se révélait efficace dans leur travail. Les mois passèrent ainsi sans nouvel incidents et sans nouvelles tentatives, autant d’un coté comme de l’autre. Lorenz était de toute façon engagé, ce qu’il annonça à Toshyo le jour où il lui avoua s’être fiancé à une fille, à la surprise de l’ex prisonnier. Mais bon, chacun mène sa vie comme il le désire, et tant mieux si ça lui convenait comme ça.

Des fiançailles qui laissaient pourtant son ancien patron... Assez perplexes. Un soir, de long mois après, Lorenz lui raconta qu’il avait surpris sa future femme en train de fouiller dans ses affaires chez lui. Etrange… L’un comme l’autre se dirent qu’il ne s’agissait que d’une simple coïncidence. Sa fiancée ne connaissait pas son travail, et quelle femme n’avait jamais fouillé pour vérifier que son mari ne la trompait pas ? C’était plus ou moins naturel. Le temps passa encore. Toshyo était parti en couverture dans un des grands patrons et concurrent de Lorenz. Il y était depuis deux semaines quand il surprit une conversation et un courrier venant de l’extérieur. Et qui concernait… Son patron. Comme quoi il était sur écoute depuis des mois grâce à un dispositif créée grâce à la nouvelle technologie incrustée dans sa bague de fiançailles. La nuit suivant, Lorenz se glissa secrètement dans le bureau de l’homme dont il avait surpris la conversation pour s’emparer du papier et mis les voiles pour retourner voir son associé pour l’en informer. Faisant attention à ne pas être suivi il se rendit au bureau, endroit où il était sûr de le trouver en presque toute circonstance. Ils s’expliquèrent un long moment, ou tout du moins… Toshyo réussit à lui enlever sa bague pour trouver le mécanisme et le désactiver avant qu’ils ne puissent réellement parler sans crainte d’être découvert. De longues discussions périlleuses… Lorenz était persuadé que cela ne venait pas de sa fiancé mais du bijoutier et ne tarda pas à bondir sur sa moto pour se rendre au domicile de se dernier, suivi de Toshyo qui sui voulait essayer de l’empêcher de faire une connerie… Du moins autant que possible. Ils rentrèrent par effractions t la discussion à l’intérieur fut mouvementée… Le bijoutier finit par avouer qu’on l’avait grassement payé… Que la future femme du mafieux l’avait grassement payé. Choc rude pour son ancien patron qui avait du mal à y croire, se laissant envahir par la peine et la colère.

Les suites de cette affaire durèrent de longues semaines. Toshyo jouait un double jeu pour Lorenz et la personne qui l’embauchait, espionnant d’un coté comme faisant semblant d’espionner de l’autre. Une situation parfois délicate que plus où plus d’une fois il aura failli se trahir sur des phrases ou des remarques stupides. Même s’il apprenait beaucoup sur le mafieux de cette façon l’enjeu était gros et surtout, il commençait à le fatigué. Il commençait à avoir l’habitude des missions en couverture, mais celle-ci s’éternisait, sans compter qu’il s’agissait d’un sujet… Presque personnel. Du moins dans lequel il était impliqué. Les nerfs mis à rude épreuve, il avait du mal à tenir sa garde aussi efficace qu’au premier jour. Il revint voir Lorenz quelques fois. La première fut d’ailleurs… Le jour où son ancien patron et lui eurent leur première relation charnelle. Un nouveau tournant dans l’esprit de Toshyo. Mais ainsi il entretenait l’idée que sa relation avec lui pouvait rapporter d’importantes informations. Des informations qu’il révélait au compte goutte, pour faire durer, pour avoir l’occasion d‘en apprendre plus, toujours plus. Jusqu’au jour où l’information capitale tomba. Celle qui lui permettrait de couler enfin cet homme. Information qu’il confia à Lorenz… Il en ferait ce qu’il voudrait, c’était lui l’informateur après tout. Enfin tranquille, Toshyo put enfin se reposer de ces dernières semaines, n’ayant pas le besoin de retourner tenir sa couverture, d’autant plus si le clan était censé tomber suite à la diffusion de cette information.

Lorenz décida de s’absenter une semaine retrouver sa fiancé… Toshyo n’eut pas réellement besoin de poser de questions pour savoir ce qu’il comptait faire. Il lui laissa une semaine libre… Qu’il allait occuper à se reposer un peu. Mais Toshyo n’était pas homme à rester sans rien faire autant de temps. Ses journées mélangèrent sorties et… de repos, malgré tout, parce qu’il en avait réellement besoin. Il ne retourna pas une seule fois dans la couverture qu’il venait de quitter, évitant les quartiers qu’il savait fréquenter par ces hommes. Il allait devoir se faire petit un moment pour ne pas avoir à subir leurs représailles. Il trainait souvent sur les docks ou sur le port, au milieu des marins, donnant parfois des coups de mains ici et là. Après tout, il avait grandi sur un port, son père était marin et le peu dont il se souvenait, il avait voulu lui enseigné ce qu’il connaissait avant de partir. Il en profitait pour demander parfois, autour d’un verre s’ils avaient entendu parler de lui ces dernières semaine. Généralement dans les petits ports comme ça, tout le monde connaissait tout le monde… Mais aucun n’avait entendu parler de son père. Il continua un peu ses rechercher après le retour de Lorenz, sans réellement savoir pourquoi. Simple curiosité, il n’en mourrait pas s’il venait à le retrouver. Et puis la vie repris son cours, son patron continuait ses affaires, lui reparti dans ses couvertures, bien moins mouvementées.

Enfin sauf pour la dernière qu’il fit où sa couverture fut grillée par son employeur. Il avait fait trop de remue ménage dans cette ville depuis des années, l’ascension de Lorenz avait inquiété, il s étaient plus méfiants… Il fut découvert par un coup du sort malencontreux. Prisonnier de ses nouveaux hôtes, on tenta de lui retirer toutes les informations qu’il détenait sur Lorenz.. Choses qu’ils ne réussirent pas à faire, même si cela lui valait de longue journée de douleur. C’est d’ailleurs son patron qui vint à son aide pour l’aider à s’enfuir, ayant juste eu le temps le prévenir par un rapide message avant de se retrouver enfermé. L’échappée fut rude pour le natif du port, son corps poussé à bout souffrait de ses jours de captivé où il avait été mis à mal. Il réussit cependant à s’en sortir in extremis avec l’aide de Lorenzo et du attendre quelques jours avant de pouvoir retrouver l’entièreté de sa forme.

Jusqu’au jour où le chef décida de changer d’endroits. Ils avaient fait le tour de cette ville, vu beaucoup de choses… Il était temps de passer à autre chose. Toshyo le suivit sans poser de questions… Il n’était plus avec Lorenz par dette après toutes ces années passés à ses cotés. Trois ans de vie commune plus ou moins… efficaces dans les débuts. Mais aujourd’hui, il avait envie de voir jusqu’où ce dernier pourrait aller. Jusqu’où il était capable de s’élever. Et il ferait en sorte que cette élévation se passe le mieux possible… Même en arrivant dans cette nouvelle ville.



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Toshyo sied à l’autorité et le charme. Comme un gant. Tout comme il sait se plier à l’autorité de son chef. La seule et unique personne à laquelle il aura obéit de toute sa vie. Ce jeune garçon est naturellement persuadé qu’il est né pour accomplir de grandes choses. Un coté Napoléonien, sûrement. Toute sa vie, il poursuivra ses projets, tant en bien qu’en mal qui, selon lui, doivent stupéfier le monde. Peut importe sa santé et sa paix intérieur, ou même la paix extérieur, il s’emploiera à réaliser ses objectifs.
L’orgueil et la vanité font habituellement partie intégrante de son comportement. Il aime entendre les gens flatter ses louanges, même si son visage restera toujours sans émotions, ne laissant percer en quelques occasions de rares sourires. "Apprenez que tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écouta" cita un jour La Fontaine. Peut-être que la vanité du garçon finira par le perdre s’il s’engage sur cette voix. Point faible ou point fort ? Fait-il semblant de succomber ? Il faut se méfier de l’eau qui dort, il ne se laisse pas prendre au piège si facilement.
Toshyo est souvent avare de paroles, ne parlant que lorsqu’il est nécessaire de parler ou que l’on s’adresse à lui. Son principe est simple, si on à rien à dire, on se tait. C’est sans doute ses longs silences et son regard de glace qui peuvent souvent mettre mal à l’aise ses interlocuteurs qui se demande souvent à quoi peut-il bien penser. Même si souvent, il ne pense à rien de précis, i les contente d’attendre. Toshyo n’est pas un grand prévoyant, du moins, un minimum vital, mais improvise lors des situations inattendues. Il s’énerve pourtant facilement, rares moments où ses paroles se déchainent en flots continues, allant parfois jusqu’à la violence, autant verbale que physique. Il se laisse souvent emporter, ayant depuis son plus jeune âge fait mimétisme du comportement de son père lorsqu’il le vit pour la première fois frapper sa mère. Il est donc tout naturel pour lui de frapper une femme, un homme, ou toutes personne qui viendrait à s’opposer à lui avec un peu trop d’arrogance.
Très exigeant avec lui-même aussi bien qu’envers les autres, il est très attaché aux détails qui ont souvent bien plus d’importances qu’ils ne le laisse paraître. Les personnes qui se trouvent sous sa responsabilité ont intérêt à marcher droit sans se poser de questions. C’est à cette condition qu’ils peuvent se sentir tranquille, car Toshyo se charge de tout et ne se permet pas la moindre erreur. Le laisser aller n’à que peu, voir pas de place dans sa vie.
Fier et sûr de lui dans beaucoup de domaine, Toshyo est un joueur. Ne le mettait jamais au défi de faire quelque chose, il le fera, même s’il devait en mourir ou se retrouver en prison. C’est d’ailleurs un pari stupide qui l’y aura conduit. Il ne connait pas le sens du mot limite et la loi n’est pour qu’une simple formalité qu’il aura franchi depuis bien longtemps. Un air de mauvais garçon qui savait attirer les filles, et dont lui savait jouer à la perfection, capable de se montrer tout aussi charmeur que vieux jeux ou romantique pour séduire les belles. Toshyo résiste pourtant difficilement à l’envie de conquête, comme pour se prouver à lui-même qu’il vaut quelques choses. Ajouter à cela un caractère possessif et violent, et nous entrevoyons sans problèmes les drames que soulève ses relations charnelles. Il n’est pourtant pas dénué de sensualité, bien au contraire.
Peu loyal, il est dur d’obtenir de lui obéissance et de pouvoir s’appuyer entièrement sur sa confiance. Trahit par son père, puis par sa mère avant qu’il ne quitte la maison, il aura bâti sa vie sur le mensonge et la trahison. Un homme réussit pourtant à lui apprendre le sens du mot loyauté après de long mois de problèmes en cascades, l’homme pour lequel il travaille aujourd’hui et qu’il ne quitte jamais, ou très rarement. Homme de main, homme de loyauté, garde du corps, espion, ses rôles se rejoignent pour former l’homme qu’il est devenu à ses cotés et qu’il ne changerait pour rien au monde. Sa liberté se trouve dans son obéissance, aussi paradoxale que puisse être cette certitude.



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Le natif du petit port nippon est grand et mince, mais n’en reste pas moins musclé. Très musclé. Plutôt grand pour un japonais, il n’en reste pas moins dans la haute moyenne du pays. Le passage des années n’aura que peu alourdit sa silhouette et entrave à peine sa démarche souple et légère, silencieuse, presque hautaine. La tête haute, bien plantée au dessus, d’épaules larges juste ce qu’il faut et puissantes, son corps est musclé sans excès pouvant supporter sans problèmes les efforts qu’il lui demande sans tomber dans la démesure, trace de son passé sur le port à aider les marins et dans la prison, pour le court temps où il y resta, et rappelle plus la force et la puissance d’Apollon que d’Hercule. Lorsqu’on le regarde s’asseoir sur un banc et croiser les jambes, observant les alentour de ses yeux bleus irisés, on pourrait presque imaginer un monarque s’installant sur son trône pour observer son royaume et ses serviteurs.
Son visage est aussi fin que son corps, un peu trop pâle pour un asiatique, peut-être à cause de l’hiver rude durant lequel il est né. Deux yeux bleus attirent l’attention dès qu’on pose le regard sur lui. Saillant, vif, auxquels aucun détail n’échappe, ce sont deux épées de glace qu’il vaut mieux éviter de mettre en colère. Un nez fin, des lèvres légèrement rosée rehaussant son visage d’un léger sourire un peu ironique que certains qualifieront de malsain. Ce n’est qu’en présence de rare personne qu’il laisse tomber ce masque pour retrouver des traits détendus dans lesquels se reflètent encore ceux d’un adolescent ayant passé trop vite le stade de l’âge adulte. Mais cette mascarade n’est que fugitive avant qu’il ne retombe dans la froideur du monde dans lequel il s’est fait entrainer et dans lequel la faiblesse n’a pas sa place.
De longues mèches de cheveux aussi noirs que le ciel d’hivers encadrent ce visage et retombent avec grâce sur ses épaules. Mèches qu’il ne laisse que rarement détachées, ayant besoin de concentration pour son travail. Concentration perturbé au moindre courant d’air quand un de ces mèches vient barrer son visage. Imaginez un peu qu’il ait besoin de se servir de son arme qu’il ne quitte jamais, attachée quelque part à sa ceinture, et qu’une mèche lui passe devant les yeux au moment de tirer ? Catastrophe. Pourquoi ne les coupe-t-il pas ? Mystère et chewing-gum. Vous le verrez donc la plupart du temps les cheveux tirés en arrière pour former une queue de cheval ou un chignon à l’arrière de son crâne. Parfois, par fantaisie, il laisse juste quelques mèches tomber dans sa nuque jusque dans son dos, le genre de mèche qu’il sait qu’elles ne le gêneront pas.
Pour terminer, je passerais rapidement sur tous les styles qu’il aura pu arborer durant sa vie. Son caractère s’étant développé au fur et à mesure d e sa vie, son style vestimentaire s’est très vite vu changeant en fonction des périodes. Il sera passé dans les premières années dans le style clochard, recyclant ses vêtements vieux ou trop petit pour en créer des nouveaux. Après ses premiers boulots et ses premiers paies, voir ses premiers vols, il passa dans un style plus aboutie, se teignant une partie des cheveux en rouge, partant dans un style punk et destroy. Un peu avant de finir en prison, après la découverte de sa mère, sa vie se noircit un peu plus, et il finit dans un style néogothique, reprenant sa couleur de cheveux noirs naturel, peignant parfois une mèche colorée ici ou là. Il est d’ailleurs resté dans ce style aujourd’hui, et vous le verrez souvent avec de long manteau lui tombant jusqu’aux chevilles, des chaussures pesant six kilos chacune et ornées de métal en tout genre. Tout du moins quand il ne travaille pas, ce qui se fait de plus en plus rare au fil des ans.
Toshyo possède d’ailleurs un tatouage en dessous du cou, à a naissance de son torse. Signe cabalistique, il l’aura fait faire à la demande de son patron lorsqu’il lui proposa de devenir son associé. Patron qui porte d’ailleurs le même tatouage, signe de leur association.

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Toshyo a toujours entretenu des liens… Difficiles avec sa famille. Loin dans son esprit sont enfermés les souvenirs aimant de ses parents avant l’âge de ses cinq ans, âge à laquelle il vit son père battre sa mère pour la première fois. Depuis ce jour, il s’est renfermé dans un cocon de rejet et de violence. Il fit du mimétisme sur l’homme qui était son modèle, son père donc, faisant de sa vie un modèle de violence. Après tout, si son père frappait sa mère, ça ne pouvait être que normal. Les séances de pédopsychiatre ne purent lui enlevé l’idée simple qu’il avait dans le crâne, et qu’il a encore aujourd’hui. C’était la faute de sa mère, c’est normal qu’il soit punie. Il n’aura jamais réellement respecté sa mère, allant même jusqu’à la frappé le jour où il la découvrit dans les bras d’une autre femme. Choc immense pour le jeune garçon qui n’était pas forcément ouvert d’esprit et qui considérait les homosexuels comme des sous-humains.
Il n’aura jamais revu son père après que celui-ci ait déserté la maison. Sa mère voulut lui faire croire qu’il était mort en mère, mais au fond de lui, Toshyo savait que ce n’était pas le cas, et qu’il était quelque part en train de refaire sa vie en mer ou dans les bras d’une femme qui méritait plus son amour que sa mère. Il aimerait bien le revoir un jour, même s’il sait que cela sera sans doute impossible vu leur vie respective. Son père marin et lui mafieux… Même le destin aurait du mal à jouer en leur faveur.


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Toshyo na que peu de signes distinctifs. Mis à part son tatouage dont le symbole reste mystérieux sauf pour une personne, quelques piercings aux oreilles. Ah oui, il porte des lunettes quand il doit lire quelques choses longtemps à cause d’une rapide fatigue aux yeux. Eh oui ça arrive. C’est aussi pour cette raison qu’il ne supporte pas de lire sur un écran d’ordinateur, ce qui est parfois un peu gênant pour son travail. Il préfère un bon vieux dossier écrit à la main qu’une clé USB. Et puis, ça laisse moins de trace et c’est plus facile à détruire, le papier.


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COMMENTAIRESOuais quelques petits trucs, je trouve que la page d’accueil prend énormément de place (elle est large quand on a des petites résolutions d’écran c’est pas très pratique) xD D’ailleurs le forum accepte pas le html *aura fait du code pour rien TT*
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Kioshi Omura
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Kioshi Omura


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MessageSujet: Re: Toshyo (over)   Toshyo (over) Icon_minitimeJeu 9 Sep - 0:32

Pfioooooouuuuuu...
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Toshyo Yamato

Toshyo Yamato


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MessageSujet: Re: Toshyo (over)   Toshyo (over) Icon_minitimeJeu 9 Sep - 0:34

o/ *saute de joie partout*

Miciiiii
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