Au chevet du malade (pv Kuro)

L'air sérieux est désapprobateur inquiéta Kuro jusqu'à ce que les mots le rassurent. Il eut un sourire, goûtant à une affirmation de sa liberté qu'on ne lui avait encore jamais offert. Il entra donc dans la cuisine, trébuchant un peu, n'ayant pas l'usage de ces béquilles. Sans rien dire, il accepta la chaise et s'assit, observant Sanae avec une curiosité non feinte. La confirmation d'une visite aux magasins fit sourire encore plus Kuro. Il essaya de se reprendre, mais n'y arriva qu'à moitié. Devant ce que lui offrait le maire, il n'était plus qu'un gamin émerveillé.

Il voulait aider du coup, parce que s'il l'émerveillement l'avait gagné, Kuro ne supportait toujours pas de ne rien faire. Pour lui, agir, c'était prendre en main son futur, même pour les petites choses. Surtout pour les petites choses, il en avait tellement été privé ! Se levant, il ne prit qu'une béquille pour marcher et attrapa deux assiettes dans le placard ouvert pour les placer sur la table. Il fit de même avec les couverts, mais n'osa pas remplir la carafe d'eau, craignant de la casser vu les gesticulations qu'il faisait. La question le laissa hésitant, puis il avoua :

" A part les pâtes, je ne connais pas la moitié des plats…Je n'aime pas le thon, ça j'ai déjà gouté, mais la viande avec des pommes…j'aimerai essayer…"

Il avait légèrement rougi et s'en voulait. Lui qui s'efforçait de rester neutre, mais il semblait que Sanae avait un passe-droit et que Kuro osait se dévoiler sans mascarade devant lui.

" On fait quoi quand on est maire ?"

Il avait des tonnes de questions, lui qui ne connaissait presque rien de la société, qui l'abordait avec des yeux encore purs, bien qu'effrayés par le traitement que les hommes leur avaient fait jusqu'à présent subir.

Sanae sentait le regard curieux de son invité dans son dos même si ses yeux le gênaient un peu il ne dit rien faisant comme si de rien n’était. Le maire lui ouvrit les placards lui montrant où prendre chaque chose et il laissa le jeune garçon faire. Même si il lui laissait son indépendance, Sanae surveillait tout de même que rien n’arrive à son petit protégé. Imaginait qu’il trébuche faisant tomber les assiettes qui se brise et qu’il tombe dessus ça serait terrible! La maire secoua la tête pour faire fuir ses prévisions catastrophes continuant à faire attention au, moindre geste de Kuro.

Sanae se félicita de l’attitude de Kuro, il était tout sourire et avait évité le danger carafe d’eau en verre pleine. Le maire la remplit lui-même la posant délicatement tout en écoutant les paroles de son invité. Il ne connaissait que les pattes et n’aimait pas le thon. Ca c’était fais son plat s’imposa de lui-même au maire. Sauf qu’il changea quelque chose. Il avait eut l’intention de sortir des pommes sautés du congélateur et puis basta mais à il aller en faire des vraies de vraies à Kuro. Il sorti les pommes de terre et les couteau ainsi que deux grand plateau. Il commença à éplucher et à couper en petit cube les pommes de terres.

- Alors je vais te faire un repas délicieux si tu n’en as jamais mangé!

Le maie disait vrai, il allait s’appliquer et faire un repas délicieux pour son petit Kuro. Il avait fini sa préparation préliminaire et allait mettre l’huile à chauffé quand le jeune garçon lui posa une question qu’un enfant de moins de 10 ans aurait put lui poser. Il trouvait ça vraiment trop mignon. Sanae se tourna doucement vers son invité et se rapprocha de lui attendant que l’huile soit assez chaude pour commencer la cuisson. Il caressa doucement les cheveux propre de Kuro avant de répondre avec un sourire attendri.

- Pas grands choses surtout quand on est dans ma position…

Sanae s’arrêta, il valait mieux éviter de parlait qu’il corrompu. Il n’allait pas avouer sa propre faiblesse devant quelqu’un. Il comprenait le sentiment de devoir toujours se cacher de Kuro. Avec un ton un peu triste il répondu simplement.

- Je prononce des mariages, je diriges le conseilles municipales, j’ai un pouvoir de décision dans tous les projets urbains, je décide des impôts municipales, puis des projets comme des festivals et aussi quelques lois spéciales au niveau municipales… Rien de bien intéressant…. Ah si! J’ai les clés de la ville… des clés symbolique bien sûr mais bon ça fait parti de mes attributions de l’avoir et aussi de la remettre à des personnalités importante de la ville.

Sanae sourit et retourna à son fourneau. Il mit les petits cubes à cuire et les laissa mijoter un petit moment avant de mettre la viande à cuire.

- Tu veux quoi comme cuisson?

La poêle pour la viande chauffé doucement et Sanae avait retiré l’huile et enlevé le gros de la graisse sur ses pomme de terres avant de les mettre dans un plat et l’emmener à la table.

Les yeux de miel suivaient attentivement chacun des mouvements de Sanae, se teintant de curiosité en découvrant ce nouveau repas. Il avait gardé son sourire et ce dernier s'était agrandi à l'assertion du maire. Le jeune hacker avait fait très attention en dressant la table et était content de voir qu'il n'avait pas fait de bêtises. Ses petites mains jouaient avec ses béquilles, s'amusant à essayer d'en trouver le point d'équilibre.

Sa tête rentra légèrement dans ses épaules quand la main douce lui caressa les cheveux. Kuro aimait bien ce geste et son regard le montra, virant à l'or des réjouissances. Le jeune homme ne comprit pas tout de la réponse de Sanae. Et puis, à force, il commençait à comprendre certaines réactions et nota que son aîné était triste. Pourquoi ? Kuro n'avait pas osé regarder les fichiers de la mafia depuis l'ordinateur du maire, mais il se promit de le faire et de voir ce qui chagrinait son gentil hôte. En effet, il avait une confiance absolue en ces fichiers, après tout, la mafia savait toujours tout.

" Dis…tu n'aimes pas ton travail ? On t'oblige à le faire ?"

Il connaissait ça et essayait de comprendre la tristesse qu'avait eut le ton de Sanae. Or, le hacker connaissait bien l'obligation de faire ce qu'on n'aimait pas. Du coup, il le déportait sur le maire. Parce qu'après tout, quand on découvre quelque chose, on le rapporte d'abord à soi-même, non ? Kuro fut brusquement captivé par les pommes de terre, s'amusant de voir l'huile sauter. Il pouvait être un vrai gamin, surtout quand il se sentait aussi accepté.

" Cuisson ? La meilleure ! Ah ! au fait c'est quoi municipal ? De la ville ?"

Il s'était aussi demandé pour les impôts, mais s'était rappelé d'un compte une fois hacké - beaucoup d'argent gagné d'ailleurs - qui comportait cette notion. Les pommettes du jeune homme se colorèrent à cette pensée. il n'était pas sûr de nouveau que ce soit très légal…non, en fait il était certains du contraire.

D'une main curieuse, Kuro piqua un des petits cubes. Il le lâcha bien vite sous la chaleur, surpris. Réessayant, il le porta ensuite à sa bouche et eut un sourire en le mangeant. Sourire qui vira à l'étincelant quand il s'exclama :

" C'est bon !!! "

Et ça lui rappelait quelque chose…un vieux souvenir…très vieux…l'image passa dans sa tête sans qu'il n'arrive réellement à la saisir.

Sanae continuait de cuisiner pour son jeune invité. Sanae venait de poser le premiers plats lorsque Kuro posa une question délicate. Avec un sourire triste il se retrouva vers le jeune homme s’appuyant contre son plan de travail. Il resta silencieux fixant le mur juste derrière Kuro comme absent. Puis il regarda à nouveau son invité pour s’expliquer.

- J’aime mon travail enfin je crois… Et j’ai choisi consciemment de le faire… Je suis né dans cette ville et j’y ai grandi… Mon beau-père m’a appris à aimer cette ville et à la respecter… Après mes études je suis devenu conseillé municipale, je voulais devenir maire mais quand j’ai découvert que le maire n’était qu’un pantin ça m’a blessé… Tout ce qu’on m’avait appris était faux… on m’avait menti… C’est ironique… J’avais voulu être honnête mais ça ne m’a mené à rien… En me liant avec la mafia et le club d’hôte j’ai été élu… mais je ne peux pas réaliser mes idéaux…

Un rire amer s’échappa de sa gorge et il se retourna vers ses fourneaux pour finir de préparer son déjeuner. Il mit sa viande à cuire en faisant bien attention à la cuisson. Une fois qu’elles furent saignantes, Sanae mit les deux pièces dans une assiette et la posa sur la table. Puis il retourna à la poil pour préparer une sauce qu’il mit à part. Enfin il s’assit en face de Kuro avec un sourire heureux.

Sanae avait consciemment laissait la question de Kuro de coté pour y répondre une fois à table. Il laissa d’abord son invité se servir puis il se servit lui-même. Il rempli ensuite les verres avant de réponde.

- Oui municipale c’est la ville… Mais Kuro y a beaucoup de mot que tu ne comprends pas? Tu sais n’hésite pas à me poser des questions n’importe les quelles j’y répondrai avec plaisir.

Sanae commença à manger mais s’arrêta en entendant l’exclamation de Kuro avec un sourire de plaisir il observa l’expression éclatante du visage du jeune homme. Il l’observa un moment avant de répondre à cet exclamation.

- Je suis content que ça te plaise… Si tu veux demain on pourra aller déjeuner dans le meilleur restaurant de la ville… Tu pourras prendre ce que tu voudras, je ‘inviterai…

Sanae continua à manger tranquillement, il se sentait bien en présence de Kuro. C’était comme quand il vivait dans un foyer aimant avec sa mère et son beau-père avec la pression en moins. Oui c’était la belle époque où il n’était jamais seul, où il était insouciant et ne se préoccupé de rien.

- Tu sais Kuro j’aime beaucoup ta présence… C’est comme si tu faisait parti de ma famille… Le petit frère que je n’ai jamais eu… Tu dois me trouver idiot…

Le regard de Kuro se voilà légèrement alors qu'un pincement étreignait son cœur. Pas un seul mot ne sortit de sa bouche, il ne comprenait que trop bien. Un léger agacement rida son front aux dernières paroles alors qu'un air un peu plus sérieux se peignait sur son visage, pour disparaître avec le rire amer. Ce n'était pas le moment. Il fallait attendre…

Il attendit et une fois Sanae installé en face de lui, écouta l'explication, répondant distraitement par l'affirmative à la question. Lentement, il porta la fourchette chargée à s bouche et goûta. Les goûts se mêlèrent sur sa langue lui faisant découvrir de nouvelles saveurs et une exclamation lui échappa. Ses pensées dérivèrent et la proposition de Sanae acheva de lui faire oublier ses pensées premières.

" Tu…tu n'es pas obligé d'inviter, tu sais…"

Etait-ce normal d'offrir tant de chose à quelqu'un ? Kuro n'y croyait pas. Jamais on ne lui avait ouvert tant de nouvelles contrées et il devait avouer que si c'était plaisant, la précipitation des événements le braquait un peu. Avait-il un ange de bonté devant lui ? Le jeune homme détailla le maire. Peut-être. Les précédentes paroles lui revinrent alors en mémoire et cette fois le hacker ne laissa pas passer l'occasion.

" Qu'est-ce qui t'empêche de réaliser tes idéaux ? Il y a toujours une solution, même si ce n'est pas celle envisagée au début, même si elle nous rebute. Les problèmes insolubles, ça n'existe pas. Je suppose que la mafia a la main basse sur tout ce qui est administratif, mais tu sais, ils fonctionnent à l'argent et aux combines. Le tout est de jongler avec deux règles : ne pas se faire découvrir, et ne pas embêter. "

Son visage enfantin avait perdu la candeur juvénile pour devenir plus approprié à un homme de vingt-et-un ans. La voix s'était faite sérieuse, presque sermonneuse. Kuro n'avait aucun projet, il ne pouvait pas en avoir, alors savoir que Sanae abandonnait ses idéaux quand il pouvait en avoir...ça l'avait blessé et remonté. Se rendant compte de son attitude, un rougissement pris soudainement ses joues et il se tassa un peu.

" Dé..désolé."

Son oncle l'aurait enfermé dans un placard pour ça, les gardiens de prison, frappé. Kuro angoissait un peu et se raidit en entendant la déclaration. Ses yeux dorés dévisagèrent Sanae, surpris et…perdus. Il…il ne comprenait pas. Le terme de famille n'évoquait en lui que douleur et frayeur. Quant à frère, même s'il savait ce que c'était, il n'avait jamais vraiment ressentit le sentiment fraternel et l'ignorait.

" Je ne comprends pas. Un frère est censé avoir le même patrimoine génétique, ou partiellement. Quant à famille, je suis pas sûr de bien visualisé l'idée."

Une quinte de toux le prit soudain et il soupira. C'était bien sa veine tient.

Sanae avait proposé à Kuro d’aller dans le meilleur restaurant de la ville et de l’invité encore une fois. Le jeune homme lui assura qu’il n’était pas obligé de faire ça mais il voulait vraiment l’invité au restaurant alors avec un sourire bienveillant il répondit avec un ton doux et protecteur.

- Je ne suis pas obligé mais je veux le faire. Enfin si tu refuse je comprendrai.

Il continua à manger tranquillement mais il s’aperçu que Kuro s’était arrêté de manger avant de parler avec un grand sérieux.. Sanae prit ça très au sérieux observant et écoutant son invité avec le plus grand respect. Même l’air sérieux du jeune homme s’effaça sous des rougeurs et se tassant un peu avec une excuse bredouillé. Au fond il n’avait pas tourd mais quelque chose empêchait le maire de réaliser ses idéaux pour sa ville. Un sourire mélancolique apparu sur le visage de Sanae.

- Tu n’as pas à t’excuser tu faisait par de ton avis ce qui est très bien. Mais tu sais je n’ai pas la force de le faire. J’aimerai vraiment réalisé mes idéaux mais ça ne servirait à rien au fond. J’ai abandonné y a longtemps.

Kuro avait l’air d’un coup perdu en entendant parler du mot « famille ». Le jeune homme avait une définition stricte du mot et il ne comprenait pas bien le concept de famille. Sanae eut un sourire et se décida d’expliquer ce que pouvait être une famille.

- Tu sais à la base tes parents n’avait aucun gêne en commun et se sont mis ensemble. Après ils t’ont eu mais avant ils ont du décider qu’ils étaient une famille à eux deux. Pour la fraternité il y a des couples qui adoptent plusieurs enfants et ces enfants deviennent frères parce qu’ils l’ont décidé de faire parti d’une même famille. Pas besoin d’avoir des gênes en commun.

Sanae fini son assiette et attendit que Kuro et fini pour débarrasser la table et sortir les assiettes à dessert. Il sorti des fruit et de la glace à la vanille qu’il posa sur la table devant Kuro avec un grand sourire.

- Ca ne sera pas aussi bon que les gâteaux que j’ai ramené mais c’est déjà ça. Prends en autant que tu voudras.

Les élans de gentillesse le gênaient toujours. Kuro n'était pas habitué à être traité ainsi et souvent il ne savait pas comment réagir. Le seul comportement qui lui était instinctif restait la méfiance et elle surgissait facilement. Le ton doux et protecteur déclenchait en lui un étrange besoin. Besoin de se faire apprécier, pas pour éviter les coups, mais pour que cet homme reste ainsi avec lui. Kuro prenait conscience du vide qui le remplissait, qu'on veuille être attentionné avec lui le réchauffait d'une émotion qu'il peinait à comprendre.

" Je…non, c'est bon. Je…je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi tu es aussi gentil avec moi."

Mais que comprenait-il ? Certainement peu de choses. Même la mélancolie qui apparut sur le visage de Sanae lui tirait des dizaines de questions. Kuro avait peur d'être allé trop loin, mais apparemment le maire ne lui en voulait pas. Le jeune hacker écouta, se redressant un peu, un air sérieux passa fugitivement sur son visage alors qu'il se promettait d'aider cet homme si gentil. Il y avait plusieurs manières et Kuro voulait que pour une fois ses talents en informatique servent à quelque chose.

Oui, mais la fraternité…c'était quoi ? Kuro comprit que les gênes n'avaient rien avoir là dedans, mais alors c'était quoi être frères ? Le jeune homme s'interrogeait. Il n'aimait pas du tout son oncle…alors ce dernier ne faisait pas partie de sa famille ? Les gens qu'il avait vu dehors avec leurs enfants étaient en général tendres avec ces derniers. Le hacker passa ses bras autour de son torse, se fermant légèrement. Quant à ses parents…il ne les avait pas connus. Il n'y avait aucune tristesse en Kuro, après tout, il n'avait jamais connu la chaleur d'un foyer et ne pouvait regretter ce qu'il ne connaissait pas. Pourtant, Sanae lui en avait donné un aperçu et Kuro sentit la mélancolie le prendre. Ses yeux se ternirent alors qu'il baissait la tête. Il n'écouta pas vraiment son aîné, plongé dans ses pensées.

Il avait envie de connaître ce qu'était une famille, de savoir ce qu'était la fraternité. Le jeune hacker redressa la tête, son visage complètement lisse alors qu'il replongeait dans son habitude de ne rien montrer. Machinalement, il attrapa une pomme et croqua dedans, regardant la glace. Ca aussi il connaissait, il s'en était empiffré durant sa courte année de liberté. Sa voix trembla un peu quand il se décida à parler.

" Je…tu veux bien être…j'ai…mon frère ? Je…je n'ai jamais connu mes parents…alors je ne sais pas ce qu'est une famille…mais…"

Il s'interrompit soudainement, agacé par son incapacité à s'exprimer. Yoru avait raison, il n'était qu'un gamin, un gamin qui n'avait pu réellement se développer. Il n'avait pu gagner la maturité des échanges humains, ses réflexions se centraient presque toujours sur son univers, sur ce qui lui était arrivé. Kuro soupira et se leva, oubliant sa cheville blessée. Il ne connaissait ce monde qu'à travers les rares films visionnés devant son ordinateur. Sa réflexion ne valait rien ici.

" Désolé."

Un élancement lui parvint de sa cheville, l'entraînant vers le sol, il se rétablit et continua à s'éloigner. Il était vraiment perdu. Le sentiment de ne pas appartenir à ce monde le rendait nauséeux. Il ne comprenait rien à rien, toutes ses logiques se brisaient à chaque nouvelle rencontre. Dire qu'il lui en avait fallu quatre pour se rendre compte de ça. Il n'avait pas sa place ici. Lui appartenait au monde de ses ordinateurs, pas à celui des humains.

Il trébucha une nouvelle fois et se retrouva par terre, les yeux pleins de larmes alors même qu'il refusait de les laisser couler. La panique le prenait de plus en plus, au fur et à mesure de ses réflexions. Un fossé le séparait des autres, de la société et tout s'écroulait. Un sanglot lui échappa.

" Désolé."

Sanae regarda étrangement Kuro quand il lui dit qu’il ne comprenait pas pourquoi le maire était aussi gentil avec le jeune homme. La tristesse apparut sur le visage de son invité ce qui inquiéta beaucoup Sanae en plus Kuro se refermait sur lui-même s’entourant de ses bras. Puis il agit comme un robot, on aurait dit une poupée sans âme qui pouvait bouger et manger. Et enfin finalement il reparla la voix tremblante posant une question touchante et mignon à un point inimaginable.

Sanae sourit en entendant ça. Il n’avait jamais eu de petit frère et avait toujours voulu avoir un petit frère à aimer et à choyer. Il avait grandi seul avec des périodes où personnes ne s’occuper de lui, il avait toujours eut besoin d’affection et c’était toujours dit qu’un petit frère lui apporterait de l’affection et de l’amour. Oui il avait toujours désiré que sa mère et son beau-père lui offre un petit frère même quand il s’était mit à désirer son beau-père; même pour un petit frère il aurait abandonner son amour.

Le maire allait répondre mais Kuro se leva malgré sa cheville pour s’excuser. Sanae ne comprenait pas tout et il regardait avec interrogation agir son invité. Pourquoi réagissait-il ainsi? Il n’avait pas à s’excuser, il n’avait rien fait de grave. Kuro faillit tomber mais il se rattrapa, c’est à ce moment que Sanae bondit sur ses jambes pour le soutenir mais le jeune homme s’éloignait encore et encore sans tenir compte de sa cheville blessée. Finalement Kuro tomba pleurant comme un enfant qui venait de perdre ses parents dans un grand magasin. Puis une autre excuse résonna dans le salon et Sanae ne tenu plus.

Il rejoignit en deux pas Kuro et l’enlaça dans ses bras faisant des mouvements d’avant en arrière pour le bercer et le calmer. Il embrassait les cheveux propres de jeune homme le serrant tendrement contre son torse.

- Calmes toi… je suis là Kuro… Calme… Je suis là…

Sa voix était douce et ses gestes tendres, il fallait le calmer et le rassurer. Sanae réfléchissait aux mots à employer pour le rassurer et lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’excuser. Après de longues minutes à réfléchir Sanae opta pour quelque chose de simple.

- Ton grand frère est là Kuro tu peux te confier à moi alors calme toi je serai toujours avec toi.

Sanae embrassa le front de Kuro avant de relever doucement le visage du jeune homme pour qu’il le regarde. Le maire adressa un sourire tendre et rassurant à son invité.

- Je serai toujours là pour toi mon petit frère adoré et tant désiré.

Il serra Kuro avec plus de force l’embrassant tendrement. Il venait de trouver son petit frère adoré. Celui qu’il aurait fallu des années avant pour ne pas brisser sa famille et se retrouvait seul.

Il aurait peut-être réussi à contenir ses larmes si des bras ne s'étaient pas noués autour de lui. Le mouvement de berceuse lui tirait de gros sanglots. Il pleurait comme un enfant qui se rendait compte que rien n'allait autour de lui et qui n'arrivait pas à maîtriser le carnaval autour de lui. Ses petites mains se refermèrent autour des habits du maire alors qu'il cachait sa tête dans le cou, cachette parfaite. Ses pleurs s'écoulaient sans que le jeune homme ne s'en rende réellement compte. Il sentait cette oppression en lui, l'impression de ne pas appartenir à ce monde.

La voix douce le réconforta un moment avant que sa peur ne revienne. Car il s'agissait bien de frayeur. Son visage apparut et ses yeux dorés, remplis de larmes, fixèrent Sanae, totalement perdus et en quête d'un îlot où se raccrocher. Les paroles se gravèrent en lui alors qu'il peinait à le croire. La tendresse dégagée l'entourait en un nid réconfortant, un endroit où il pouvait enfin s'abandonner et son corps secoué de sanglots se pressa contre celui du maire. Kuro passa ses bras autour du cou de Sanae alors que sa voix brisée par les pleurs et secouée de nombreux hoquets dévoilait enfin ce qui le rongeait.

" Je..connais rien ici…rien du tout…j'ai…j'ai peur…que ce…que ce ne soit pas ma place."

Les sanglots le firent taire alors qu'il s'accrochait plus fortement à son désormais grand frère. Même si Kuro gardait cette méfiance maladive en lui, Sanae avait été la gentillesse incarnée, l'extrême de la tendresse, de quoi faire fondre les plus grosses barrières. Surtout quand celles-ci demandaient à s'écrouler.

" Je … je comprends… rien à rien…"

Oh ! comme il avait peur que Sanae le lâche tout à coup, qu'il s'éloigne de lui ! Ses larmes ruinaient les habits du gentil maire, mais Kuro n'arrivait pas à penser à ça. Il pleurait ses cauchemars et son corps en tremblait.

Il devenait presque persuadé qu'il ferait mieux de rester enfermer chez lui. Après tout, il avait bien passer presque toute sa vie coupé du monde.

Kuro pleurait toutes les larmes de son corps, ça se sentait ,qu’il en avait besoin et Sanae attendrai jusqu’à ce qu’il puisse s’arrêter tout seul. Il pleurait comme un jeune enfant ce que Sanae trouvait attendrissant personne ne peut résister face à un petit enfant perdu dans le monde grand et effrayant. Les mains de Kuro se refermèrent avec force sur les vêtements du maire qui continuait ses doux mouvements de berceuses. La tête de Kuro venait de se plaçait dans son cou et Sanae sentait tous les larmes lui coulaient contre sa peau pour finir absorber par sa chemise.

Le visage enfantin se releva vers Sanae, les yeux rouges et gonflés embuaient de larmes le fixait désespérément en attente de quelque chose. Le maire lui sourit tendrement l’embrassant sur le front au passage. Il enfouit une de ses mains dans les cheveux du jeune hacker lui caressant le crane doucement. Le corps de Kuro se collait au sien, Sanae venait de se rendre compte que Kuro était vraiment plus grand que lui et plus fort. Les bras fins de son petit frère passèrent autour de son cou réduisant ainsi l’espace entre eux. Kuro faisait enfin par avec beaucoup de difficultés de se qui entrainait autant de pleurs.

Sanae sera Kuro contre lui réduisant à néant tout l’espace qu’il y avait entre eux. Il embrassa les joues de Kuro l’écoutant avec attention jusqu’au bout. Le corps tremblant de Kuro brisa le cœur de Sanae. Il était beaucoup plus atteint que le pensait le maire. Lui qui avait pensé que les problèmes de Kuro seraient faciles à régler il c’était mit le doigt dans l’yeux et l’avait enfoncé jusqu’à le crever.

- Si tu as ta place ici comme tout le monde. Et moi non plus je ne comprends pas tout mais je fais avec, je vis c’est tout. J’ai mes amis et maintenant un merveilleux petit frère alors que demander de plus? Tu n’as pas besoin de comprendre tout tu as juste besoin de te sentir bien avec les gens qui t’entour. Tu n’as pas à tout comprends Kuro non pas du tout. Et personne ne te demande de comprendre

Tout le monde était un peu perdu dans ce monde et surtout dans cette ville pourrit par la mafia. Et puis quand on avait peu de contacte humain comme le jeune hacker.

Ses sanglots à moitié étouffés dans le cou odorant de Sanae, Kuro déversait son chagrin si longtemps cumulé que son corps en tremblait. Son regard s'était fait quémandeur et l'angoisse d'être rejeté le prenait au corps. C'était viscéral. Aussi la caresse du baiser, la tendresse de la main dans sa chevelure et surtout la chaleur de l'étreinte le rassurèrent. Ou tout du moins contribuèrent à son apaisement. Il ne pouvait se rasséréner aussi rapidement. Pour lui "l'extérieur" avait été mauvais durant une majeure partie de sa vie, on ne bouleversait pas aussi facilement de telles certitudes.

Il s'enhardit à parler et sa voix entrecoupée par ses pleurs, en devenait d'un rauque douloureux. Le flux de paroles s'interrompit souvent, pour les baisers, à cause des larmes. Kuro se cramponnait à son grand frère comme s'ils allaient bientôt devoir se séparer. Cette crainte nouvellement éclose se fit une place confortable en lui et le jeune hacker se rendit bien compte que la pression venait de grimper en lui. Pourtant, ivre de chagrin, il n'y prêta guère attention, à peine put-il se focaliser sur les paroles de Sanae.

Une nouvelle fois les yeux rougis et brillants se posèrent sur le maire, ils s'étaient voilés du film délicat de ceux qui n'arrivent pas à s'expliquer et qui s'en rende malade. Kuro savait qu'il n'était pas seul dans ce cas…mais il n'arrivait juste pas à s'empêcher de penser qu'il était le plus malheureux sur terre. Même si cette pensée lui paraissait stupide, égocentrique…superflue en somme.

Néanmoins les affirmations réussirent à fermer la vanne des pleurs, après tout, Kuro n'était pas virtuose dans la démonstration de ses sentiments et les portes étaient toujours plus faciles à fermer qu'à déverrouiller. La peine restait là, repoussée mais pourtant persistante. Ses larmes sillonnèrent les joues pâles un moment encore avant qu'il n'arrête tout à fait ce triste flot. Toujours le plus proche possible de Sanae, le hacker murmura :

" Je ne comprends rien…rien à rien. Je ne comprends pas quand tu me parles de famille, quand on me parle d'amour, d'amitié…Je n'y connais rien du tout…"

Son ton était chargé d'amertume et doucement les larmes recommencèrent à couler. Plus calmement, sans bruit, sans sanglot ou tremblements. Les yeux fermés, il refusait de se décoller de son grand frère, essayant de voler un peu de réconfort. Il n'avait goûté à une telle étreinte que dans ses souvenirs les plus anciens.

Les larmes de Kuro étaient intarissable, les vannes étaient ouvertes et refusaient de se calmer. Sanae commençait à paniqué si son nouveau petit frère ne se calmer plus jamais? Est-ce qu’il pourrait mourir de déshydratation dut aux larmes? Idée débile. Sanae se rassura en se disant que c’était physiquement impossible. La voix douloureuse de Kuro fit grincé des dents le maire. Il s’inquiétait beaucoup pour se petit être tremblant et apeuré dans ses bras.

Sanae essaya de lui expliquer que c’est crainte était normal et banal mais rien ne faisait la douceur n’arrivait pas à toucher le petit Kuro. Les paroles réussirent simplement à arrêter les larmes mais la tristesse était encore visible. Le scions des larmes étaient encore visible et sans rien dire le maire les essayait avec ses pouces avec une grande tendresse. Le murmure douloureux de Kuro brisa un peu plus le cœur de Sanae et le pire c’était que les larmes avaient fait leurs come back.

La douceur ne touchait pas Kuro au point de le calmer. Le maire réunit toutes ses forces avant de se détacher avec un grande douceur de son petit frère. Il lui attrapa les épaules et le secoua doucement mais fermement.

- Kuro c’est pas grave si tu ne comprends rien. Tu vas apprendre avec moi… Je vais t’apprendre ce que c’est une famille. Nous allons en former une à nous deux… Tu vas être MA famille et je serai TA famille. En étant face à NOTRE famille tu comprendras-tu vas tout comprendre à ton rythme et en temps voulu.

Il fit une pause s’en voulant un peu de ne pas être plus doux. Son ton était ferme mais ses yeux tendres. Sanae n’avait qu’une peur faire pleurer encore plus Kuro. Sanae se raffermit et continua sur le sujet suivant.

- L’amour je l’ai vraiment compris quand je l’ai rencontré… Avant j’y connaissait rien… En plus maintenant tu connais mon amour celui d’un grand frère!

Dernier sujet. Et c’est parti, le maire soupira et recommença sans laisser Kuro en placer une.

- Tu as surement des amis et quand bien même tu t’en fera… tu t’en fera obligatoirement un garçon aussi doux et mignon ne peut que se faire des amis… Et l’amitié quand tu seras devant tu le comprendras comme pour l’amour… Puis des frères forment une famille, ils s’aiment tendrement avec beaucoup de respect et son lier par un lien d’amitié enfin ça c’est les bons frères et c’est-ce que nous sommes.

Après avoir été si ferme Sanae laissa tout tomber et enlaça Kuro l’embrassant sur le front. Il recommença à le bercer avec une grande douceur espérant l’avoir calmé.

Il sentit Sanae s'écarter de lui et une étrange panique renversa son coeur, le laissant avec la nausée des horreurs et les yeux brillants de larmes. Kuro respira plus rapidement et ses mains s'accrochèrent au maire avant de finalement retomber doucement. Le jeune homme n'était pas de ceux qui luttent pour imposer leur présence, il n'avait même pas cette dernière, ou le croyait en tout cas. Les mains sur ses épaules le crispèrent, il s'attendait à un coup et ses yeux s'étaient déjà vidé, montrant l'instabilité de son ouverture. Sa fenêtre ouverte sur le monde relevait pour l'instant d'une meurtrière aux parois de verre. Fragile, trop facilement cassable.

Pourtant aucun coup de vint. Avec ses larmes, Sanae aurait dû le frapper...comme son oncle...mais rien. Rien que des paroles, même pas des injures. Le discours aurait pu sauver n'importe qui comme personne, et en l'occurrence, Kuro n'en crut pas un mot. Il ne pouvait pas imaginer un futur rose, ce n'était pas juste, il ne méritait pas ça ! Quant à comprendre...il n'y arriverait pas, tout changeait tellement vite, les gens étaient si compliqués...Et surtout...

*JE NE SUIS PAS UN GARCON MIGNON !!!! NI DOUX ! JE SUIS...*

Il était un criminel. Sanae ne savait pas...Akane non plus. Il avait volé des millions...avait sûrement causé la mort de certaines personnes...il était pitoyable, oui ! Même pas capable d'endurer une punition pour pardonner ses crimes. Sa belle morale ne tenait pas pour lui. Pas du tout. Il ne méritait pas d'avoir une famille car apparemment c'était positif.

Tout doucement il recommença à pleurer, sans s'en rendre compte, sans même noter le baiser sur son front. Kuro réfléchissait, c'était la seule chose qu'il aimait encore chez lui, sa réflexion. Il ne pouvait pas s'enfuir tout de go sans blesser son grand frère et de toute manière, se rendre à la police ne réparerait pas ses fautes...et il ne supporterait pas d'être enfermé à nouveau au secret. Non, il lui fallait autre chose.

Il se calma sans être pour autant consolé. Ses yeux demeurèrent fermés sur son visage douloureux alors qu'une chape de sommeil l'entourait lentement. Au dernier moment il se rappela d'un détail et émit un petit sourire, comme pour dire que tout allait bien désormais, qu'il avait compris. Puis il s'endormit pour un instant, les mains accrochées aux habits de Sanae.

Sanae faisait tous ce qu’il pouvait faire pour calmer l’énorme chagrin ressentit par Kuro. Après tout il devait s’en occuper, il ne pouvait pas le laisser comme ça c’était son petit frère maintenant et on devait protéger et aider son petit frère. C’est ce que faisait le maire même s’il avait un peut de mal. Il avait toujours était enfant unique et occupait toute l’attention donc c’était un peu bizarre.

Sanae eut l’espoir à un moment que la crise fut passée mais elle reprit de plus belle. Sanae commençait à paniquer si jamais les larmes ne cessaient pas que devrait faire le maire appelé une ambulance ? C’était peut être un peu extrême… Heureusement Kuro n’eut plus de larmes à un moment. En regardant les yeux de son petit frère il ne voyait plus de larmes mais toujours se regarde perdu. Finalement un sourire se dessina sur le visage innocent du jeune homme qui s’endormi sur Sanae les mains accrochés à son pull.

Le maire ne savait plus quoi faire maintenant. Kuro endormit, il n’y avait plus de larmes mais Sanae n’était pas assez fort pour transporter le corps de Kuro dans le lit. Bon qu’une solution, Sanae se releva et alla dans la chambre d’ami pour ramener la couverture et l’oreiller de Kuro. Il installa son petit frère convenablement au milieu de son salon et il retourna dans la cuisine ranger les reste du diné il n’allait pas laisser tout en bordel quand même. Après avoir fait un brin de ménage Sanae retourna dans son salon et s’installa dans son canapé s’étirant et lisant un magasine débile que lui acheté son chauffeur pour le faire patienté dans la voiture ou entre les rendez-vous. Il laissait avec distraction en faites il veillait plus sur le sommeil de Kuro que sur autre chose.

Les traces des larmes brillaient encore sur les joues, vestiges d'une crise passée et présente. Kuro dormit mal. Il s'était assoupi le ventre tordu par le chagrin et la gorge serrée par l'angoisse. Ses mains avaient empoigné l'oreiller et le serraient contre lui, déjà recroquevillé sous la couverture. Il bougea, son corps mû par son sommeil animé d'étranges rêves. Un soupire s'éleva alors que son visage d'enfant se plissait en une grimace effrayée.

Il ouvrit les yeux. Le coeur battant au rythme de son mauvais rêve et la respiration douloureuse. Sa peau était restée étrangement sèche, mais le confortable ou l'inconfortable ne le souciait guère en cet instant. Ses yeux cherchaient Sanae. Et le trouvèrent. L'image du petit maire l'apaisa immédiatement. Il ne savait pas trop s'il pouvait faire confiance à cet homme ou non. Mais il avait été si gentil avec lui que Kuro ne pensait même plus à son credo de méfiance.

Repoussé au loin par le sommeil, le cri de détresse s'était claquemuré tout au fond de sa mémoire, ombre menaçante, mais pour l'instant repue. Gêné par le sel, Kuro frotta ses yeux qui se refermaient gentiment au fur et à mesure que l'apaisement gagnait son corps. Avec toujours une boule oppressante au niveau de la poitrine, il attrapa ses cannes et se déhancha jusqu'à atteindre son nouveau grand frère pour le regarder. Son visage poupin, mais sérieux détaillèrent le jeune homme avant qu'il ne ressorte son envie d'avoir un ordinateur.

" Je connais une boutique qui ne ferme jamais..."

Avoir un ordinateur entre les doigts lui permettrait de se perdre dans son monde informatique pour mieux oublier. Et peut-être pourrait-il réparer certaines choses...ou en voler d'autres. Le jeune hacker avait le gros défaut de ne pas comprendre ce qui arrivait à ses victimes. Vider à moitié un compte rempli de millions ne lui posaient sur le moment aucun cas de conscience.
C'était après.
Après il se rendait compte que ce n'était peut-être pas bien. Il avait découvert ça en se faisant mettre en prison. Parce que si la société avait jugé que ce n'était pas bien...ce devait l'être non ? La société était reine, la société avait toujours raison.