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 besoin d'air

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Noeru Masato

Noeru Masato


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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Juil - 21:52

Il se voyait déjà mort, étendus sur le sol, battus a mort et tout ce qu'il en pensait été "qu'elle mort de merde" ... En plus, c'était douloureu, très éprouvant et humiliant. Pourvus que cela s'achéve vite, si les coups reprenait tout du moins. Cela ne semblait pas être le cas, un échange muet arrêter tout mouvement supplémentaire de l'héritier. Ne rien dire et disparaître complétement ? Noeru fit preuve d'égoïsme en décidant de suivre la voix du silence : l'homme pouvait parfaitement s'en prendre à ce qu'il considérait comme sa créature et dieu seul savait si Vaëm supporterait un autre passage à tabac ...

Vaëm fut ejecter, comme s'il ne s'agissait que d'un petit poid ... Bon, s'ils s'y étaient mit à deux pour tenter de maîtriser le Sawada, ils n'auraient quand même rien put faire ! Le regard du Sawada ... Ha, quel épreuve que celle ci, ses yeux perssant étaient si froid, mais hors de question de détourner le regard ... A moins qu'on l'y oblige comme par exemple en lui décochant un coup de poing ... Efficace ! Se retrouvant de nouveau a terre, il essaya de se relevé, il n'y avait que cela à faire de toute façon ... Se relever après chaque chute.

L'héritier dut cependant juger que c'était suffisant, car celui ci laissa ses bons soins à ses hommes de mains, leurs laissant le choix entre l'infirmerie et l'hôpital, alors qu'il aurait très bien put l'abandonner sur une route déserte pour le torturé encore un petit coup, enfin, suffisait d'un peu d'imagination pour rendre la vie impossible à Noeru, donc, tout compte fait, il n'était pas aussi cruel que le laisser entendre la rumeur, mais tout aussi terrifiant, surtout lorsque l'on croisser son regard. Un sacré regard digne de l'homme qui l'était. Noeru s'était sentit ... oppresser et si petit ...

Un homme de pouvoir ... Est ce que c'était lui qui hériterait du commandement de la famille Sawada ? Il méritait cette place de chef, c'était claire comme de l'eau de roche pour Noeru qui avait dut l'affronter et qui au final s'en sortait plutôt bien ... Il finirait donc soigner ... Ou bien non, mais qu'importe, il vivait encore quand à Vaëm, lui, son sort ne semblait pas aussi enchantant que celui de Noeru, mais actuellement, que pouvait faire le blond pour son "ami" ? Rien, malheureusement, et pas sûr qu'il puisse un jour trouver un moyen de l'aide ... Imaginez : le petit serveur junki se dressant devant un héritier ? Aucune chance de victoire et Noeru était contre le sucide (quoi que, vus son comportement, on pouvait se posé des questions).

Le blond fut soulever par les deux bras et trainer, grimaçant sous les différentes douleurs de son corps, il rêvait actuellement de prendre une dose de n'importe quoi, la drogue la plus forte qui ai sur terre, mais tout cela lui était impossible ... Il ne pouvait rien faire si ce n'était grimacer de douleur ...


[Bon, a la prochaine alors XD]
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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Juil - 14:10

Il n’oublierait pas cet étranger à la chevelure de paille. Non, mais pour l’instant, il n’y pensait plus vraiment. Son pas était léger, comme d’habitude. Comme si rien n’avait changé. Plus haut pourtant, sa stature était rigide, tendue et dangereuse, et si l’on osait le dévisager, la froideur du regard bleu traduisait nettement son état d’esprit. Nico Sawada n’était pas content du tout. Vraiment pas.

Avoir lâché ses coups sur l’étranger en question ne l’avait pas le moindre du monde soulagé. Après tout, ce n’était pas à lui qu’il en voulait, mais à Vaëm. C’était ce dernier qui avait voulu s’enfuir, qui avait bravé ses ordres, qui, en somme, s’était bien foutu de lui. Ses pas descendirent un escalier, puis un autre. La pensée que cette punition était trop dure n’effleura même pas l‘héritier. A la base, l’hôte aurait dû mourir. Ou bien la mort était-elle préférable à la confrontation des peurs ?

Nico avait eu la satisfaction de voir que Vaëm craignait son futur, mais ce n‘était pas assez. Finalement, il avait bien fait de ne rien lui dire. Vraiment. Détailler des mains tremblantes, un visage livide…c’en était délectable pour sa pauvre fierté blessée. Il longea un couloir, entendant la respiration de l’hôte s’accélérer, certainement sous la peur. Implacable, Nico ne se retourna pas et ouvrit une porte. Il connaissait cette geôle. Une des plus petites, assez lumineuse…froide.
Parfaite.
Il y avait fait enfermer de nombreuses personnes, toutes récalcitrantes et dans ses souvenirs, la pièce semblait encore résonner de leur cris. Un imperceptible frisson le secoua. Ca ne lui ramenait que trop de mauvais souvenirs. Le hurlement de Vaëm dessina un sourire sur le visage fermé. Un sourire où l’amertume posait sa touche légère. Après tout, ça n’en faisait qu’un de plus, n’est-ce pas ?

La porte fermée, Nico resta à l’observer un instant. Un nœud s’était formé en lui au premier cri. Il frémit intérieurement au hurlement et s’éloigna d’un pas peut-être un peu trop empressé. Il sentait au fond de lui que s’il restait là ne serait-ce qu’une seconde de plus, il rouvrirait la porte.

Il en avait entendu de ces cris…de douleur, de terreur, d’horreur, mais…ceux de Vaëm le pénétraient dangereusement. Le Sawada secoua la tête en remontant les escaliers. Il n’y avait plus aucune satisfaction en lui, seule la rancœur restait. En arrivant à la lumière naturelle, il s’arrêta un instant, le visage peut-être plus fermé encore que précédemment. Les quelques regrets qui étaient parvenus à s’immiscer en lui furent balayer en une demi-seconde alors que la rage revenait, plus noire et plus féroce.

Il retourna dans le jardin, donnant des ordres pour que plus personne ne puisse passer ce mur. Sa voix, sèche, résonnait sinistrement entre les arbres. Telle une menace de mort. Plus d’une fois, ses yeux fusillèrent un homme, plus d’une fois il dut se retenir pour ne pas vociférer. Le malaise se faisait grandissant en lui, accroissant également sa colère.

Nico ne supportait pas cette tentative de fuite. Il la comprenait, mais ne pouvait l’admettre. Profondément, il se demandait parfois s’il était vraiment aussi impossible à supporter et quand il se rendait compte de ce genre de pensées, l’incompréhension de son propre comportement le mettait en rogne. Un peu plus.
Vaëm. Vaëm. Vaëm.
Tout revenait toujours à cet inconscient ahuri. Si Nico était en colère, c’était à cause de lui. S’il ne comprenait pas, c’était à cause de lui. A cause de lui. Encore et encore. Toujours.

Finalement, sur les nerfs au point de ne plus pouvoir se maitriser, Nico abandonna là ses hommes. Il remonta rapidement dans son appartement, cherchant refuge dans sa chambre, se comportement inconsciemment comme un enfant. Un enfant avec une grosse colère. Les minutes défilèrent et une heure passa sans qu’il ne s’en rende compte, trop occupé à chasser Vaëm de ses pensées. Enfin, un rappel sur son portable le fit sortir. Tatsuya.

Il aurait certainement été préférable que Nico se calme tout à fait avant de monter voir son frère. Certainement. Mais Tatsuya était une des rares personnes à qui Nico, même dans la plus noire des colères, était incapable de faire du mal.


(-->appartement de Tatsuya)

____
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Juil - 18:35

La peur, était une chose étrange.
Vraiment étrange.
Vaem n'avait pas peur des lieux exiguës, il n'avait pas peur d'être sous terre, il n'avait pas peur des coups, il n'avait pas peur de mourir, il n'avait pas peur d'avoir mal, il n'avait peur de rien... d'absolument rien. Sauf d'être emprisonné. Coincé dans une pièce sans issues, sans fenêtres pour s'évader vers le ciel, sans obscurité pour oublier le fait qu'il était enfermé sans possibilité de sortie. Pour lui, être dans un bâtiment gigantesque sans pouvoir en sortir était déjà difficile pour lui. Dormir dans une chambre sans avoir la fenêtre ouverte sur le ciel, complètement impossible. Alors être enfermé dans cette boîte d'à peine trois mètres carrés...
C'était l'angoisse.
La vrai.
Celle que peu de gens connaissent.
Celle qui vous prend au creux du ventre pour vous donner la nausée, qui vous brouille la vue, qui vous fait pleurer, hurler, gémir, et appeler à la fois. Qui vous fait marteler la seule porte de sortir jusqu'à ce que votre peau explose aux jointures de vos doigts, puis à la pulpe de vos phalanges, et enfin écorche votre paume au point que vous laissez des traces sur tout le battant. Mais ce n'est pas assez... votre gorge à beau vous brûler à force de hurlement, vous continuez de crier, encore et encore, jusqu'à ce que vous vous effondriez, la tête appuyée contre la lourde porte vous séparant de la liberté pour pleurer à vous en briser la poitrine.

Cela faisait cinq heures que Vaem était enfermé, et c'était la première fois qu'il cessait d'hurler. Roulé en boule contre la porte, les bras autour de ses jambes, il pleurait, son front tapant doucement contre le battant à un rythme régulier, autiste, hypnotisant pour le gardien qui devait attendre dehors.
Terrorisé, la respiration haletante, le coeur si affolé qu'il lui faisait mal, le jeune homme se mit a hyper-ventiler, l'oxygène venant si rapidement à lui manquer qu'il tourna de l'oeil, laissant son geôlier tranquille pour une petite heure.

Lorsqu'il s'éveilla de son inconscience, le jeune homme mit un long moment à réaliser où il était. L'odeur du sang le prenait à la gorge et aux narines, la douleur dans ses mains remontaient jusque dans ses coudes, et le battant contre lequel était appuyé son front était rouge...

- Mh...

L'hôte roula doucement sur le dos, ses mains douloureuses croisées sur sa poitrine, légèrement surélevées, pour éviter qu'elles ne touchent quoi que ce soit, sa vision encore embuée par les larmes ayant toutes les peines du monde à faire le point sur le plafond blanc le surplombant.
Qu'est ce qu'il faisait là ?...
Il tourna encore un peu, se retrouvant sur le flan droit, et ses yeux aux veines explosées par ses pleurs se posèrent sur le mur.
A moins d'un mètre cinquante.
Et s'il se dépliait...
Ses pieds et sa tête effleuraient les autres murs.
Deux mètres sur un mètre cinquante...

Il...
était...
dans une...
boîte.
Une toute petite. Boîte.

L'angoisse recommença à comprimer sa poitrine.
Non...
Non...
C'était pas possible...
Un tremblement convulsif se mit à agiter ses épaules, et il se redressa difficilement sur les coudes, rampant sur quelques centimètres avant de se mettre sur les genoux, puis de s'assoir sur ses pieds, et enfin de se rétablir sur ses jambes.
Dans sa poitrine, son coeur reprenait son rythme effréné et douloureux, cognant contre ses côtes comme s'il voulait sortir, jaillir hors de sa poitrine, ou arracher de nouveaux cris à son propriétaire. Qui ne tarda pas à gémir pour exorciser la douleur, mais aussi la terreur qui revenait se lover au creux de son ventre.

- Je veux sortir...

Il s'approcha lentement de la porte, se mettant a cogner lentement son front contre le battant.

- JE VEUX SORTIR !

Il balança plus violemment sa tête contre la porte, s'explosant l'arcade au passage, et recommença, encore et encore, ses larmes venant de nouveau noyer ses joues et diluer le sang coulant de l'entaille. Après une nouvelle cession de cris, il se mit à gémir tout bas, ne frappant plus que faiblement la porte de son front et de ses mains abimées, le corps agité de tremblement convulsifs.

- Nico... s'il te plait... pitié... ne me laisse pas là... s'il te plait... je t'en supplie...

Il glissa lentement à genoux, secoués de sanglots, le front appuyé contre la porte, ses poings frappant de plus en plus faiblement contre la porte.

- Fais-moi sortir... je t'en supplie... (sanglots) Je t'en supplie... me laisse pas enfermé. S'il te plait, laisse-moi sortir... je ferai n'importe quoi... n'importe quoi... pitié... Nico... ne me laisse pas... s'il te plait... pas ici... fais-moi sortir... s'il te plaait...

Et il se remit à hurler. Un hurlement de petit garçon en proie à la plus grande peur de sa vie, un hurlement d'homme qu'on est en train de briser, un cri d'humain dont la raison se fendille pour ne laisser qu'une coquille vide...
Un vrai cri de désespoir...
Et d'appel à l'aide.
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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Juil - 21:16

Les oreilles des deux gardiens peinaient à supporter les hurlements. Abandonnés là par Nico, ils surveillaient une porte normalement infranchissable. A la limite, l'inutilité de leur fonction ne les aurait pas réellement perturbés, après tout ils étaient payés. Mais quand il s'agissait de veiller sur un vacarme pas possible....la patience des deux gardiens atteignait leur limite. Surtout qu'à la base, ils étaient quand même censés être des gardes-du-corps ! Pas des gardes-portes !!!

Cinq heures que ça hurlait, criait, gémissait, à se demander si ce prisonnier était inépuisable. Sérieusement. Cinq heures !!! Au bout d'une heure, leurs tympans avaient déjà suppliés une trêve, au bout de deux heures, l'un deux était parti chercher des boules quies. en remontant les escaliers, il crut presque entendre le gémissement de soulagement de ses oreilles, son esprit quant à lui était resté imperturbable. Après tout, ce n'était pas pire que d'assister à une scène de torture.

Non...ce qui avait le plus intrigué l'homme c'était que ce...ce....comment s'appelait-il déjà ? Il n'était pas sûr d'avoir entendu un nom. Enfin que le prisonnier soit toujours vivant. Parce qu'après dix ans passé au service des Sawada, il commençait à les connaître, leurs colères en tout cas. Et là, l'héritier s'était mis dans une ire pas possible. Enfin, ce n'était pas ses affaires, n'est-ce pas ? N'empêche....bizarre.

Se souciant peu de son collège, le gardien s'arrêta dans le jardin et profita des bouffées d'une cigarette. La fumée chaude lui descendait dans les poumons et, puisqu'il ne voyait pas l'utilité de son post plus bas, il s'appliqua à déguster chaque aspiration. Une bonne demi-heure avait passé quand il redescendit enfin et tendit les tant attendues boules quiés. L'autre n'avait pas arrêté de hurler. Comment faisait-il pour ne pas se briser les cordes vocales ? Même les oreilles bouchées, ils l'entendait. Les coups graves sur la porte étaient assez bas pour résonner de vibrations au creux de leur corps.

Une autre heure passa ainsi, puis tout à coup, tout s'arrêta. Ils ne s'en rendirent pas tout de suite compte, ou plutôt, ils ne s'en inquiétèrent pas. Bientôt pourtant, le silence les poussa à ôter leurs protections. Est-ce que Nico voulait garder le jeune vivant ? Ils se regardèrent....puis haussèrent les épaules. Après tout, peut-être avait-il enfin compris que hurler ne servait à rien. Pourtant....ce silence ne contenait pas les gémissements résignés...ni les pleurs. Les gardiens se regardèrent encore une fois. Vivant ou pas ? Le plus vieux des gardiens - celui qui était sorti - fronça les sourcils. Si l'héritier n'avait donné aucun ordre....oui....mais il était quand même dangereux de le réveiller. Un moment le garde pesa le pour et le contre, puis, finalement, il décida de d'abord vérifier si ce prisonnier n'allait vraiment pas bien. Après tout, si Vaëm voulait faire le mariole, il n'aurait qu'à l'abattre.

Par l'interstice ouvert avec la porte, les deux hommes observèrent l'inconscient. Ils grimacèrent de coeur devant l'absence de mouvements manifestes et les traces de sang. Refermant la porte, ils hésitèrent encore un instant, puis finalement, le plus vieux décrocha son portable et appela. Les supplications qui résonnèrent peu après son appel lui donnèrent raison, mais l'inquiétèrent en même temps. Apparemment, le prisonnier était loin d'être un mort-vivant. Avait-il eu raison d'appeler son patron ?

___________________________________


Nico descendit en cavalant dans les escaliers. Oh ! Il aurait pu prendre l'ascenseur, mais...il n'y avait pas pensé. Il avait brièvement pensé à jeter son téléphone contre le mur quand celui-ci lui avait brisé le calme reposant de son sommeil. Le bruit strident avait résonné dans la chambre de Tatsuya où il squattait pour la nuit, le réveillant en sursaut, avec sa tête des mauvais jours. Les paroles entendues à travers un brouillard certain n'étaient parvenus au cerveau de Nico que transformées. En gros, s'il n'avait pu continuer à dormir, c'était de la faute de Vaëm. Vaëm qui allait l'entendre. Si ce dernier n'aimait pas être enfermé, il n'aurait pas dû tenter de s'échapper.

Arrivé au premier étage, Nico s'arrêta. Même l'impatience de mettre une torgnole à Vaëm ne lui faisait pas oublier son rang. Il n'allait pas se mettre à apparaître complètement essoufflé. Son pas continua à un rythme moins soutenu alors qu'il passait ses mains sur sa figure, essayant tant bien que mal de se réveiller. Il n'avait même pas pris le temps de se rafraîchir. A vrai dire, il n'y avait même pas pensé. Sa hanche se cogna contre la hampe de l'escalier et il râla, jura, cria presque. C'était à se demander comment il avait réussi à enfiler correctement ses habits. Correction. Il s'était trompé. Sa traditionnelle chemise noire était blanche et...un peu trop petite. Ouverte sur son cou, elle dénonçait clairement l'endroit où il avait passé une partie de la nuit, soit chez Tatsuya.

Arrivé devant l'entrée du souterrain il se remit à dévaler les escaliers, se fichant désormais de son image. Il avait mal à la hanche, était crevé alors qu'il sortait de l'hôpital. Tout ce qu'il voulait, c'était envoyer une claque à Vaëm pour qu'il se calme et arrête de s'évanouir puis remonter se coucher. Mince ! Il était sûr que tomber inconscient était une nouvelle technique pour l'emmerder purement et simplement. D'ailleurs pourquoi était-il descendu ? Il aurait dû ignorer l'appel alarmant et rester dans son lit...oui, il aurait dû. En arrivant dans le couloir, il entendit le hurlement et un frisson parcourut son échine. Cependant, ce ne suffit pas pour transpercer le sommeil qui berçait encore la majorité de son esprit.

Sur son signe un des gardes ouvrit la porte et Nico ne prit même pas la peine de détailler Vaëm, il situa sa tête, ne vit pas les larmes, ni le sang et donna une paire de gifles à l'hôte. Sitôt fait, sitôt parti. La porte se referma immédiatement derrière lui et il remontait déjà les escaliers à peine quelques secondes plus tard. Pourtant la sensation collante de sa main le dérangea bientôt, en se frottant les mains pour faire partir cette perception gênante, le Sawada se rendit compte qu'elles étaient poisseuses et les regarda. Rouge ? Du sang ? Cette vision réussit là où le cri avait échoué et Nico se réveilla enfin plus ou moins. Il redescendit à la hâte les escaliers, les oreilles bourdonnantes d'une certaine inquiétude qu'il ne s'expliquait pas.

Ses yeux se posèrent enfin sur le jeune homme et constatèrent l'état déplorable où en était rendu Vaëm. L'ouverture de la porte lui avait paru bien trop longue, le temps de réaction des gardes aussi. Nico avait gardé sa voix froide et détachée, il semblait toujours horriblement en colère quand il demanda un médecin. Après un regard frigorifique de sa part, les deux gardes partirent en réveiller un. Restés seuls, Nico continua pourtant de surplomber Vaëm un instant, sans qu'aucune émotion ne brouille son expression. Il semblait attendre la blouse blanche, sans se soucier de Vaëm. En réalité, il s'efforçait d'enfin sortir complètement de son état. Son cerveau pédalait encore un peu dans le flan et hormis les réactions programmées à l'avance, Nico se laissait porter. Un nouvelle analyse de l'état de Vaëm l'y aida. Les mains étaient dans un état déplorable...le front aussi...les yeux étaient pus verts que rouges...

Lentement Nico s'accroupit. Il devait emmener l'hôte dehors, à l'air libre, ce regard-là...il le connaissait...que trop bien. Il ne chercha pas à être délicat, pourtant ses gestes furent doux quand il prit Vaëm dans ses bras et le souleva. C'était comme si deux parties se battaient en lui, comme si rien d'autre n'existait. Ses actions étaient programmées pour être assez rudes, mais son étreinte resta légère et rassurante. Le poids qui l'irritait depuis la veille s'allégea enfin et Nico monta les escaliers, à un rythme rapide. Il n'adressa toujours pas la parole au jeune homme dans ses bras.
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Juil - 10:32

Il avait continué de gémir et d'implorer pendant un long moment avant que la porte ne s'ouvre avec violence, le repoussant brutalement en arrière. A moitié aveuglé par son sang et la panique il s'était redressé avec difficulté, faisant face à l'homme qui venait de surgir dans la pièce, puis se jetant sur lui sans réfléchir pour essayer d'accéder à la porte encore ouverte derrière lui. C'était ouvert... il pouvait sortir...
Une paire de claques retentissante le cueillit en plein élan, l'envoyant bouler au sol dans la cellule, le laissant sonné... et complètement tétanisé du moment où la porte se referma bruyamment derrière le Sawada, le laissant de nouveau seul et enfermé dans la pièce étroite.

L'hôte se mit alors à pleurer en silence, se recroquevillant sur lui-même, les mains près du visage, vidé de toute énergie. Il avait reconnu Nico au moment où ce dernier avait levé la main pour le frappé, la lumière crue du néon avait ricoché sur les yeux bleus glace, et il avait comprit que s'en était finit de lui, que l'autre allait le laisser là jusqu'à ce qu'il en crève, jusqu'à ce que son esprit se brise en milles morceaux. Il se tassa un peu plus sur lui-même, le dos au mur.
Il avait mal dans la poitrine... horriblement mal, l'angoisse et la peur lui broyaient les côtes, lui compressaient le coeur dans un étau, l'empêchant de respirer. Son cage thoracique se soulevait avec difficulté, de façon désordonnée, au rythme de sa terreur, le faisant hyper-ventiller. Bientôt, l'air cesserait d'irriguer ses poumons, et il retomberait dans l'inconscience. Mais pour l'instant... il n'y avait que la peur. La peur. La peur. La peur...

C'est pour cela qu'il n'entendit pas la porte se rouvrir, noyé dans sa phobie il ne réalisa pas qu'un accès vers la liberté s'offrait à lui. Il ne pouvait plus. Vaem l'emmerdeur s'était transformé en une petite chose totalement terrorisée dont l'esprit s'était coupé du monde pour essayer de survivre à l'épreuve, l'emmenant loin, très loin de la réalité...
Si loin que son regard avait l'air mort. Sans expression ni vie. Et qu'il ne sentit même pa la présence au dessus de lui.

Les bras passèrent autour de lui sans qu'il ne réagisse et il se retrouva bientôt soulevé de terre, serré contre une poitrine puissante à la rassurante chaleur humaine. Aussitôt, il se pelotonna contre, l'une de ses main abimée venant faiblement se refermer sur le vêtement la couvrant, comme pour s'assurer qu'on ne le lâcherait pas cette fois.
L'hôte continuait de pleurer en silence, la tête tournée vers le torse du mafieux, sa poitrine se soulevant encore par saccades désordonnées et anxieuses, se permettant cette faiblesse parce que ce n'était pas Nico qui le tenait contre lui. Ce n'était pas possible... l'héritier l'avait abandonné en bas, l'avait abandonné dans l'angoisse de cette cellule minuscule, et puis, de façon plus pragmatique, il ne portait jamais de blanc. Dans l'esprit embrouillé du jeune homme, le noir était fondamentalement associé à l'aîné des Sawada. C'était un repaire comme un autre, un réflexe pour savoir s'il devait s'inquiéter ou pas : s'il y avait un type entièrement en noir, oui il le devait. Mais là l'homme qui le portait était en blanc... il pouvait donc se permettre une faiblesse qu'il se serait refusé devant son « Maître », même après l'épreuve éprouvante de la cellule. S'il avait réalisé qui était l'homme venu le chercher... et bien... il l'aurait probablement encore défié, dans la mesure du possible, et malgré son air pitoyable.
Mais tel n'était pas le cas... et il s'agrippait donc à Nico, ses larmes humidifiant lentement la chemise blanche en même temps que ses mains et son arcade explosée la tâchait de sang, rendant le vêtement aussi sale que la chemise à glissière sexy que portait encore l'hôte. Son corps tremblait, affaiblit, et si sa respiration redevenait petit à petit normale, apaisée par les battements régulier du coeur battant contre son oreille, elle restait encore empreinte de la peur qu'il avait éprouvé plus tôt.

Lorsque le vent vint caresser ses épaules nues, son inconscient réalisa enfin qu'il était sortit, qu'on l'avait ramené à l'extérieur... et transmit l'information à son corps, qui se détendit brusquement, comme la fois où Nico lui avait annoncé que les siens étaient en sécurité, loin des tentacules de la mafia, toute tension quittant brutalement ses muscles pour le laisser à demi-évanoui de soulagement.
Enfin...
Dehors...

Le jeune homme se pelotonna un peu plus contre le Sawada, le visage enfouit contre son torse pour pouvoir continuer de pleurer sans bruit, de soulagement cette fois. Un peu plus loin, ils furent rejoint par le chaton qui s'empressa de grimper le long de la jambe de Nico (y plantant allègrement ses griffes d'ailleurs) pour venir se lover sur le ventre de l'hôte. Mais, effrayé par l'odeur du sang, il grimpa le long de la chemise pour venir se serrer contre le cou de l'homme, le dérangeant probablement par sa présence poilue et chatouilleuse.
Un faible miaulement émana de la bestiole, et Vaem leva lentement la main, essayant de toucher l'animal pour le rassurer mais ne parvenant qu'à effleurer le visage de son porteur, la douleur dans ses doigts se faisant si violente à ce contact qu'il laissa immédiatement retomber son bras avec un gémissement ténu.
Il n'avait plus envie de lutter... plus envie de souffrir... pour le moment il n'aspirait plus qu'à un peu d'air et à ce qu'on le laisse tranquille. Il était aussi prêt à promettre n'importe quoi pour ne pas retourner là bas, à obéir à n'importe quel ordre, même si ce dernier était de coucher avec le clan Sawada tout entier. Mais le pire était que son esprit combatif était à ce point affaiblit qu'il ne se serait même pas débattu si son porteur avait brutalement fait demi-tour pour le ramener en cellule. Il se serait contenté d'attendre la mort, roulé en boule dans un coin, poupée de chiffon sans âme au regard vide.

Alors il se laissait emporter, indifférent de sa destination, les joues encore cuisante des gifles qu'elles avaient reçues, le corps douloureux et les mains en feu, son sang se répandant doucement sur leurs chemises et sur son ventre découvert, suitant de ses nombreuses plaies aux doigts, mais ausi de sous le bandage et des points sutures de sa main gauche.



[Je te laisse choisir ce que tu fais du Vaem XD]
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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Juil - 19:11

(le choix est fait....et je trouve Nico de plus en plus stupide XD)


Il lui semblait agir en dehors de sa propre volonté. Ses jambes cavalaient maintenant dans les escaliers pour sortir Vaëm de cette atmosphère pesante. L'hôte était solidement maintenu contre sa poitrine. Solidement, mais presque tendrement. Plus d'une fois Nico baissa le regard pour observer celui qu'il portait quand les pleurs se faisaient inaudibles. A chaque fois il ses yeux lui renvoyèrent l'image d'un jeune animal perdu…Il sentait la main faiblement crispée autour de la chemise, le souffle hasardeux, les tremblements…il sentait tout ça, mais le Sawada en lui y restait insensible.

Le Sawada. Nico s'arrêta lorsque le souffle d'air lui ébouriffa ses cheveux un peu plus. Il haletait un peu, essoufflé. Le Sawada y restait insensible et n'aurait certainement pas monté les escaliers à cette vitesse, ni même porté Vaëm. Nico sentit la tension quitter les membres de son hôte et un étrange soulagement se propagea en lui, au point qu'il sentit à peine les griffes menues du chaton s'enfoncer outre le pantalon.
Non…
Il était bien trop captivé par les gestes de Vaëm. Le voir ainsi en boule tout contre lui à pleurer le dérangeait, comme si une fausse note s'était glissée dans sa partition. Ses bras remontèrent doucement le jeune homme de manière à lui offrir une position un peu plus confortable. La queue du chat le réveilla et il se rendit compte du sang qui imbibait à présent les tissus de leurs habits. Il fit un premier mouvement pour aller directement vers l'infirmerie, mais se rappela de son statut, de sa réputation et préféra passer par la forêt du jardin.

Son pas était plus tranquille à présent qu'ils étaient à l'air libre. Nico connaissait cette propriété par cœur et laissait sa mémoire le guider à travers les arbres. Son attention se dirigeait sur la masse de questions qui venaient à nouveau frapper à sa porte. Il ne pensait pas à s'arrêter pour consoler Vaëm, en fait l'idée ne lui vint même pas. L'aide apportée par le jeune homme plutôt, Nico n'avait pas réellement eu le temps de l'assimiler correctement. Pour l'instant, si quelqu'un pleurait, il ne voyait pas d'autres moyens que d'attendre la fin des larmes et éventuellement de discuter ensuite.

Ses tracas tenaient plus du personnel. Il se retrouvait en Vaëm, mais ce n'était pas une raison suffisante pour expliquer la douceur de ses gestes, ni son attention. Certes il savait ce qu'être enfermé voulait dire…mais jamais il n'avait réagi aussi fortement, au point de se faire saigner. L'angoisse ressentie par Vaëm était grimpée d'un coup, alors que celle ressentie par Nico était venue au fil des jours, à force de tourner dans sa chambre. Non. Ce n'était décidément pas deux choses comparables.

Peut-être tenait-il plus que de raison à ce jeune hôte ? Peut-être…mais dans ce cas, il ne l'aurait jamais fait enfermer. Nico grimaça et dut bien s'avouer que oui, même en tenant outrageusement à Vaëm, il l'aurait néanmoins séquestré. Alors c'était ça ? Non. C'était tout bonnement irrationnel et Nico effaça cette idée aussi vite qu'elle lui était venue. Vaëm avant cet après-midi n'avait été qu'un objet, maintenant c'était tous juste s'il avait acquis le statut d'humain…et pas libre avec ça. Ou alors…

Le jeune Sawada s'arrêta devant les portes de l'infirmerie. Oui…c'était sûrement parce qu'il n'avait pas intégralement utilisé son jouet qu'il tenait à ne pas trop l'abîmer. Sûrement. Le plus intelligent des humains pouvait devenir étrangement aveugle quand il refusait de croire. Nico fut tout de suite satisfait de cette théorie, oubliant qu'il s'agissait déjà de la troisième qu'il proposait pour expliquer son comportement.

Tout comme il avait oublié qu'il avait envoyé ses gardes chercher un médecin. Il n'y avait personne dans l'infirmerie. Haussant les épaules Nico déposa Vaëm sur un des lits et partit en quête de matériel. Il savait soigner sommairement…l'héritier jeta un coup d'œil au jeune homme, ressentant une bouffée d'inquiétude devant son état. Ses yeux bleus se posèrent sur l'arcade sourcilière et il prit son portable pour rappeler ses hommes. Encore heureux qu'il ne se soit pas trompé de pantalon.

L'appel passé, son intérêt se replaça sur Vaëm. Une nouvelle fois, il détailla le jeune homme et se dit qu'un enfermement avait été un peu rude comme punition. Juste avant de secouer la tête, passablement perturbé. Minute, Vaëm avait essayé de s'enfuir, méritait la mort et à présent, lui, Nico Sawada, trouvait avoir été trop cruel ? Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond en lui ? Même le fait qu'il vienne de se réveiller n'atténuait pas l'absurdité de ce genre de pensées. Il fallait qu'il se débarrasse au plus vite de ce problème et la seule manière à ses yeux était de prendre Vaëm…après tout, c'était la clause première du contrat et certainement la seule chose qu'il n'ait pas encore fait au jeune homme.

En fait ça devait être de la frustration ce qu'il n'arrivait pas à identifier. Oui, c'était pour ça qu'il agissait aussi étrangement. Un martèlement contre la porte encore ouverte l'interrompit au moment même où il avait pris sa décision. Rapidement, ses yeux perdirent leur lueur confuse et d'un visage presque clos, il indiqua Vaëm.

" Faites vite."

Nico se détourna ensuite, allant vérifier qu'il pourrait obstruer les vitres et que les murs de l'infirmerie étaient assez épais. Il n'y avait plus aucune hésitation en lui, même sa fatigue s'était dissipé, ainsi que sa mauvaise humeur. Pour l'instant, seule l'excitation restait et l'espoir que bientôt ses méninges cesseront de ne penser qu'à cet hôte. Il se rapprocha du lit au moment où le médecin finissait et nettoyait délicatement le sang maculant encore le visage.

"Je vais le faire. Sortez d'ici."

Il s'assura que la porte était fermée à clef avant d'approcher Vaëm et de nettoyer délicatement son visage. Le chat se rappela alors à lui en grimpant sur le torse de l'hôte. Nico l'écarta d'un revers de main. Rien ni personne ne l'empêcherait de mettre à exécution sa décision. Surtout pas un chat emmerdeur. Assis sur le lit, il tira délicatement sur la glissière, descendant avec la gaze qui lui servait à nettoyer la peau tâchée.
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Juil - 12:48

La sensation du vent sur ses épaules dénudées l'avait brutalement apaisé, détendant ses muscles crispés, calmant les battements affolés de son coeur, laissant l'hôte à la respiration encore saccadée serré encore plus étroitement contre Nico, le visage au creux de son épaule, silencieux dans ses pleurs mais toujours tremblant. Sa main poisseuse restait agrippée à la chemise maintenant rouge de son porteur, l'autre reposant lamentablement sur son ventre découvert, et il se laissait porter, indifférent à ce qui pouvait lui arriver.
Il était dehors, c'est tout ce qui comptait.
Dehors. En plein air. Avec le vent sur sa peau et son visage.
Les bruits de la nuit.
La douceur de l'air immobile du jardin.
Jardin...

Les yeux verts s'étaient faiblement ouverts, caressant la surface blanche rendue transparente par ses larmes pour venir accrocher les branches nonchalantes d'un arbre, la lueur diffuse d'une étoile... c'était bon... si bon...
Celui qui le portait le rehaussa un peu, lui octroyant une position beaucoup plus confortable, et il referma les yeux, se blottissant un peu plus contre la poitrine chaude et accueillante de Nico, comme un animal blessé à la recherche d'un peu de réconfort.
Le reste du voyage se passa dans le brouillard, seulement marqué par la chaleur, les bras autour de lui et la certitude d'être enfin à l'air libre, loin de toutes portes verrouillées, avec l'immensité du ciel pour tout plafond et le murmure des plantes pour tout silence...

La lumière crue de l'infirmerie agressa ses pupilles sous ses paupières closes, et il pressa son visage contre la chemise pour s'en protéger, poussant un infime gémissement contrarié lorsqu'on le déposa sur un lit, le privant à la fois de la sécurité des bras et de la sensation rassurante d'être à l'extérieur.
On l'avait de nouveau mis dans une pièce...
Doucement, l'hôte tenta d'ouvrir les yeux, de se repérer dans ce nouvel espace, mais la lumière vive agressait trop fortement ses yeux injectés de sang par les larmes, et il renonça très vite, se contentant de reposer sur le dos et d'apprécier la sensation du matelas sous son dos.

Il allait s'endormir, épuisé par les émotions de la nuit, lorsque du raffut le ramena à la surface. En quelque secondes, il se retrouva entouré de monde, d'un médecin et d'infirmiers empressés qui le manipulaient, nettoyaient ses blessures, bandaient ses mains, suturaient son arcade, caressaient son visage pour le débarrasser du sang séché qui lui tirait la peau au niveau de l'oeil gauche et des lèvres... jusqu'à ce qu'une voix sèche ordonne à tout le monde de se retirer.
Une voix qu'il connaissait...
Trop bien même.
Son corps se remit à trembler. Légèrement. Presque de manière imperceptible.
Nico avait verrouillé la porte.
Même s'il n'était plus dans le petit espace de la cellule... il était tout de même enfermé.
Enfermé avec lui.

Il ne fit pas un mouvement pour repousser l'héritier lorsque ce dernier nettoya le sang sur son visage, frissonna à peine au passage du gant humide sur son cou, et ne tressaillit même pas quand la glissière commença à descendre après que le Sawada ai dégagé le chat, dévoilant petit à petit son torse encore étoilé d'hématomes et tacheté de son sang. Il ne fit pas plus de mouvements au contact d'une main sur sa peau après le passage du gant, mais sa poitrine fut parcourue d'un frémissement involontaire. Deux caresses plus tard, ses tétons pointaient sous les pans encore rabattus de sa chemise.
Un infime soupir s'échappa de ses lèvres, soulevant son torse à la rencontre des doigts du mafieux, arrachant un nouveau frémissement à l'hôte qui finit par se forcer à ouvrir les yeux, son regard vert voilé de rouge se posant sur le visage de l'homme penché sur lui, qui lui donnait l'impression d'être écrasé par sa présence...
Il ne pouvait rien faire contre lui...
Rien...

Un autre soupir lui échappa, accompagné d'une crispation du ventre lorsque la paume du Sawada effleura lentement sa peau, se dirigeant dangereusement vers son pantalon, et sa main droite agrippa maladroitement le poignet du jeune homme, comme pour le retenir, avant de retomber lourdement sur son torse.
Pourquoi lutter ?...
Les caresses n'étaient pas si désagréables... et puis il ne retournerait pas là bas s'il acceptait. N'est-ce pas ? S'il était sage...
Le cerveau encore embrumé par la terreur dévorante qu'il avait ressentit dans la cellule, sa volonté et sa combativité complètement annihilée par l'expérience, il ne doutait pas une seconde de la véracité de cette pensée. S'il était sage, s'il acceptait Nico, alors il ne retournerait pas en bas.
Un autre attouchement lui tira un frisson. Il bougea légèrement les hanches. Son corps se souleva un peu. Les pans de chemises s'écartèrent, dévoilant sa poitrine réactive aux caresses. Et il poussa un profond soupir qui se termina par un minuscule éclat de voix : la main de l'héritier s'était glissée dans son pantalon. Il ne lui en faudrait pas beaucoup pour devenir rapidement réactif.
Très réactif.
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Juil - 22:02

(*s'éclaircit la gorge...j'avais annoncé du doux...c'est du guimauve XD, enfin pas ma faute, plutôt à la musique que j'écoutais XP)


Il avait entendu un gémissement, mais n'en avait pas tenu compte. Ce n'était que lorsqu'il avait pris la peine de détailler intégralement Vaëm que Nico avait seulement constaté l'état pitoyable dans lequel l'hôte avait été transporté. La couleur rouge du sang imbibait la courte chemise, des amas de sang brunâtre se coagulaient souillant les traits fins de ce visage encore marqué par la peur. Alors il avait appelé. Un tourbillon de blouses blanches était venu aider à la réparation et sitôt celle-ci terminée, Nico s'était empressé de mettre fin à ce manège pour s'occuper des derniers détails lui-même.

L'idée ne le quittait pas. Si c'était la seule solution de se défaire de cette tourmente, alors pourquoi pas ? Car en cinq jours - ou était-ce encore moins ? - la présence de Vaëm avait tant grandi en lui qu'il ne se passait pas une demi-heure sans que ses pensées ne se soient dirigées vers cet hôte. Sans cesse il s'interrogeait sur son comportement, puis agacé de n'y trouver aucune raison rationnelle, il repoussait le problème à l'écart avant d'être à nouveau submergé.

Délicatement sa main tournoyait sur la peau marquée, effaçant les mouches de sang. La glissière tirée sans accroc dévoilait toujours plus cette soie abîmée et à chaque nouvel hématome, Nico se faisait un peu plus léger sur son passage. Son autre main était tentée par la texture qui semblait si souple, si douce et bientôt, elle rejoignit l'autre, passant par derrière, apprenant les formes de ce corps abandonné. Un peu transporté, l'héritier goûtait à ce qu'il n'avait jusqu'alors fait que d'admirer. La mince résistance lui rappela que le corps au-dessous de lui n'était justement pas offert.

Il hésita…

Bientôt la pression maladroite qui avait pourtant suffi à retenir son mouvement s'estompa et Nico observa Vaëm, remarqua la poitrine accueillante, entendit les soupirs. Ses mains reprirent doucement leur travail. Il aurait préféré pouvoir se dire accueilli, soulager ainsi sa conscience qui le tirerait certainement plus tard, mais non. Vaëm n'était consentant qu'à cause de l'angoisse ressentie auparavant. Même le petit cri qui s'échappa de ces lèvres semblait n'être qu'un concentré de désespoir et d'abandon. L'accord semblait presque tacite, je te laisse mon corps et tu ne m'enfermes plus là-bas. Nico eut une grimace, mais il n'arrêterait pas…

Remontant ses mains, il se débarrassa du gant de gaze et s'assit sur le sommier pour éviter une quelconque chute. Ses doigts allèrent taquiner gentiment la peau du cou, Nico ayant pu constater plus tôt à quel point cette partie était sensible chez l'hôte. Puis ses mains descendirent le long des bras, remontèrent, dévalèrent les pentes du torse en de doux effleurements, cascadèrent autour des côtes et finalement caressèrent furtivement le haut du tatouage avant de se séparer pour qu'une ne se contente que du lit, supportant le poids de Nico. La bouche de ce dernier soufflait déjà sur la peau des clavicules alors que son visage montait lentement jusqu'à atteindre les pommettes et les grignoter un peu avant de leur préférer une oreille.

Sa main libre déboutonna sans brutalité le pantalon de Vaëm, frôlant la peau des hanches, s'amusant à déclencher des frissons sur son passage. Nico était doux, presque tendre, il avait toujours préféré les préliminaires, le moment où il partait à la découverte du corps de son partenaire, où ses doigts dessinaient entre les muscles et les mémorisaient. L'héritier était alors ravi quand il trouvait une zone érogène et quand ses caresses provoquaient chez l'autre des bouffées de plaisir et de bien-être. Il adorait voir que ses mains ne déclenchaient pas que mort et désastre, mais qu'elles pouvaient être source désir et d'envie.

Sa langue sortit timidement pour suivre la ligne de la mâchoire puis contourner la pomme d'adam avant de glisser autour des tétons et d'en choisir un comme victime. Tournoyant un instant autour, ses dents ne tardèrent pas à s'en mêler, comme jalouse du traitement de faveur de la langue. Mordillant sans jamais franchir le seuil du plaisir, surfant avec une petite douleur presque moqueuse, Nico avait depuis longtemps fermé les yeux, ne les rouvrant que pour vérifier qu'aucun problème ne noircirait son horizon.

Son visage s'était ouvert comme une fleur, lentement, mais sûrement. Il n'y avait plus rien du visage fermé et colérique que son réveil forcé avait provoqué. Goûter au corps d'un autre le mettait de bonne humeur et l'arôme de Vaëm plus que tout autres le charmait. L'entendre soupirer ainsi offrait plus de plaisir à Nico que les sanglots précédents. Délaissant le téton, il passa à l'autre, le sensibilisant un peu plus, prenant toujours soin à ne pas causer de souffrance superflue à Vaëm.

Les genoux sur le matelas, il suivit une fine trace de poils pubiens pour descendre le long du ventre et s'amuser un instant avec les motifs abdominaux. Ses mains désormais libres s'affairèrent bientôt à descendre lentement le pantalon, leur maître étant trop occupé à sa recherche de points sensibles pour penser à accélérer. En réalité, si Nico avait seulement pu penser, il aurait constater que sa douceur était bien trop présente et son amour des préliminaires n'expliquait pas la délicatesse avec laquelle il traitait Vaëm. Pas un de ses gestes n'était violent ou brusque, aucun contact ne manquait de douceur. Même l'état fragile de l'hôte ne justifiait pas tant de précautions. Mais Nico en avait soupé de la brutalité. Combien de temps n'avait-il plus couché avec quelqu'un, lui qui normalement y passait chacune de ses soirées ? Son besoin de douceur, même atrophié, était néanmoins présent et depuis sa rencontre avec Vaëm, il n'avait pu y satisfaire. Et puis…il y avait toujours cette envie de voir l'hôte lui tenir tête, l'envie de le réparer non pas que physiquement, mais un peu psychologiquement en lui apportant suffisamment de chaleur.

Lorsqu'il se redressa ses yeux bleus semblaient toujours froids, pourtant ces gestes étaient toujours guidés par la même vague d'aménité quand il retira le pantalon couvrant encore les jambes de son jeune captif. Ses doigts appuyèrent, joueurs, sur la peau ainsi découverte alors que son nez partait taquiner le cou de Vaëm avant que l'héritier n'aille souffler sur les lèvres tentantes pour finalement les éviter et passer en douce sur le front. Ses mains ayant enfin fini de retirer le pantalon, Nico délaissa le haut du corps pour se reculer et s'agenouiller entre les jambes de l'hôte. Il ôta sa propre chemise bien rougie par le sang et la jeta négligemment à terre, se baissant déjà pour embrasser le creux des cuisses. Tandis qu'il usait de son souffle pour agacer cette partie sensible, le Sawada se trouvant déjà à l'étroit dans son vêtement dézippa la fermeture éclaire.

Mis à l'aise, il se concentra à nouveau sur son œuvre et entreprit d'ôter le dernier vêtement qui protégeait encore la pudeur de Vaëm. Le tissu glissa sur la peau comme un souffle et Nico contempla une nouvelle fois l'hôte dans toute sa nudité. Un de ses doigts écarta les globes et caressa délicatement la fine peau tandis que sa bouche repartait dévorer la soie des cuisses, tournant autour de la virilité, frustrant un peu par des souffles, des passages trop rapides ou trop éloignés. Ses dents coururent sous le périnée, glissant sur cette veine de plus en plus gonflée, et, à l'abri des regards, Nico sourit. Lentement presque par sadisme, il grignota le gland avant de partir et de remonter blottir son nez dans le cou de Vaëm, laissant ses mains continuer à enivrer le jeune homme. Il réfléchissait à ce qui dans l'infirmerie pourrait passer comme lubrifiant.
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Juil - 17:08

Sa poitrine s'était délicatement soulevée au contact des mains, inquiète, tendue; sa peau avait lentement frissonné, électrisée par le passage des doigts sous le gant, oubliant presque l'angoisse qui étreignait l'esprit de son propriétaire (qui avait fermé les yeux dès que le mafieux l'avait touché) pour ne se concentrer que sur leur tracé, sur la sensation brulante de ces quelques millimètres carrés d'un autre se promenant sur elle, arrachant un soupir infime au jeune homme allongé. Le trajet des doigts s'imprimait sur sa peau comme une douleur, traçant des dessins dont il ne pouvait comprendre le sens, caressant les muscles, les traits crispés de son ventre, apprenant ses formes, découvrant ses flans, ses reins, se replaçant progressivement par des paumes possessives et avide d'un contact que Vaem ne donnait qu'à contre-coeur. Confusément.
Ne me renvois pas là-bas...
L'hôte poussa un soupir, s'agita, entrouvrit à peine les lèvres comme pour gémir, ne laissant pourtant filtrer aucuns sons, et cambra légèrement les reins, détachant son dos du matelas, offrant son corps aux caresses du Sawada, ses mains bandées quittant lentement les draps pour se poser maladroitement sur un coude, une épaule, en glisser, au grès des mouvements de l'homme le dominant.

Il avait envie de le repousser...
Une caresse furtive de doigts dans son cou court-circuita cette envie, lui arrachant une sorte de hoquet surprise qui s'accompagna bientôt d'un éclat de voix ténu tandis qu'un frisson électrique secouait son corps, l'éveillant d'une façon délicieusement violente, lui faisant prendre conscience de la chaleur du corps au dessus du sien, de sa proximité, de l'excitation malsaine que sa position provoquait au creux de son ventre.
Sa conscience brumeuse avait peur mais se rendait, son corps, lui, voulait qu'ils aillent plus loin.
Mais il avait décidé de s'abandonner... non ?...

Les doigts quittèrent son cou pour descendre sur ses épaules, le débarrassant de sa chemise, faisant retomber ses bras, laissant ses phalanges faiblement serrées sur les pans de celle de Nico, remontèrent, se changèrent de nouveau en mains qui cascadèrent en caresses le long de son corps, effleurèrent son tatouage, le faisant de nouveau frissonner, avant de se séparer. Le souffle du mafieux vint caresser ses clavicules, se répercutant sur son cou, l'agitant un peu, lui faisant tourner la tête sur le côté tandis que le souffle remontait le long de sa gorge pour que les lèvres viennent dévorer ses pommettes puis s'attaquer à son oreille, lui tirant un profond soupir mêlé d'excitation. Zone sensible...
Il entrouvrit les yeux.

- Mh...

Les doigts de sa main droite se mêlèrent aux cheveux noirs.
C'était... plutôt agréable... s'il se laissait aller...
Les yeux verts se refermèrent.
Un léger sursaut l'agita.
Une main s'était glissée entre ses jambes, caressant ses hanches, jouant lentement sur la peau de ses cuisses, provoquant des fourmillements de bonne augure au creux de ses reins qui ployèrent, creusant le ventre de l'hôte d'une bouffée de désir incontrôlée.
Nouvel afflux de sang...

La tête de Vaem se renversa lentement en arrière, offrant la mâchoire et la gorge au joug de la langue de Nico, et les doigts se crispèrent un peu plus sur les mèches noires, à l'arrière du crâne, appuyant volontairement, bien qu'inconsciemment, sur le haut de la nuque de son compagnon pour qu'il presse un peu plus ses lèvres contre son torse, déjà frustré de n'avoir qu'un contact lent et léger autour de cette zone là. Heureusement la langue fut finalement remplacée par les dents qui s'acharnèrent sur sa poitrine devenue trop sensible, manquant de le faire gémir, le laissant pantelant, le respiration hachée et le coeur battant par saccade, faisant vibrer la peau fragile de la longue cicatrice le recouvrant. Vibration se perdant dans les frissons et tressaillements provoqués par les lèvres descendant sur son ventre.
Son pantalon commença à quitter ses jambes et la main glissée dans le dos de Nico se crispa sur sa chemise, ses lèvres exhalant un soupir inquiet que démentait la bosse brûlante logée entre ses cuisses. Les battements prirent encore de l'ampleur dans sa poitrine et sa gorge se serra, les yeux encore rougis de larmes se rouvrant pour chercher avec angoisse le regard glacé, comme en attente de quelque chose de rassurant, d'un éclat, d'une lueur, d'un tout petit quelque chose...
Mais il n'y avait rien. Même si le visage le surplombant ne respirait plus la violence, même s'il s'était fait plus doux, il n'y avait rien... les doigts jouant entre ses cuisses lui firent entrouvrir les lèvres sur un gémissement silencieux, et il referma les paupières, une nouvelle envie de pleurer jaillissant au creux de sa gorge. Nico ne le désirait pas lui, il désirait simplement son corps.
Pour plus de maîtrise.

Un souffle caressa ses lèvres et il rouvrit les yeux, ses mains capturant brièvement le visage du Sawada après le baiser sur le front pour pouvoir le regarder, ses pouces bandées caressant doucement les joues du jeune homme, le regard plongé dans le sien. Il aurait tellement voulut qu'il l'embrasse... une petite preuve d'amour, même si elle était fausse... pour lui faire croire...
L'expression de ses yeux se modifia, passant de désespoir à la simple tristesse profonde, bien plus profonde et ses mains retombèrent, accompagnant un faible sourire, laissant l'homme reculer, certain qu'il n'avait pas vu les changements de son regard.
Un infime gémissement franchit ses lèvres à cause de celles du mafieux sur la peau de ses cuisses. C'était bon...

Son boxer glissa le long de ses jambes, le laissant complètement nu sous le regard de l'héritier, et le rouge lui monta au joue, lui faisant fermer les yeux et y apposer le bas de ses paumes bandées. La sensation des yeux sur son corps lui donnait l'impression que ce dernier brûlait. Brûlait du désir de sentir de nouveau les mains sur lui, les lèvres le long de sa gorge, les doigts... oh bon sang... il se sentait...
C'était tellement humiliant... offert, soumis, s'exhibant de la sorte...
Un autre gémissement lui échappa tandis que les doigts de Nico se glissaient entre ses fesses, caressant la peau sensible de cet endroit là, et que les lèvres glissaient sur sa peau, le long de ses cuisses, au plus près de sa virilité tendue à l'extrême, cambrant ses reins, lui faisant remonter les jambes, les écarter, son corps frissonnant toujours un peu plus aux attouchements du Sawada. Les dents sur sa verge et son gland lui arrachèrent un cri étouffé, et ses bras passèrent autour des épaules de son amant lorsque ce dernier remonta loger son visage au creux de son cou, ses jambes nues se resserrant autour de la taille du jeune homme, ses lèvres entrouvertes soupirant de plaisir, savourant le poids de l'homme sur lui, la chaleur de sa peau, sa présence, son parfum. Ses hanches se mirent lentement en mouvement sous les doigts du mafieux, accentuant la sensation de plaisir qui émanait des caresses qu'on lui prodiguait à cet endroit là. Tournant la tête, il gémit faiblement au creux de l'oreille de son compagnon, son corps nu se faisant plus désirable par ses gestes trahissant à présent son désir et l'envie qu'il avait que ça ne s'arrête pas. Ses doigts bandés coururent lentement sur le dos du mafieux, en découvrant la structure sans pouvoir en apprécier la douceur de la peau, s'arrêtant aux blessures qu'il lui avait faites pour les caresser avec douceur, comme pour s'en faire pardonner, avant de descendre doucement sur les hanches et de remonter sur le ventre, timides, maladroites, dessinant le motif des muscles de Nico, prenant conscience de sa force et de l'agréable sensation que provoquait le fait d'être dans ses bras. Faible, sa main gauche remonta se poser au creux des reins du Sawada, tandis que la droite continuait ses caresses, glissait sur le torse du mafieux, et venait finalement se couler sur sa nuque pour se perdre dans les mèches noires et s'y accrocher, faible résurgence de son désespoir et de son inquiétude.
Ne m'abandonne pas...
Il ploya légèrement les reins, ses hanches venant rencontrer celles du mafieux, sa peau frissonnant avec délice au contact du membre tendu encore couvert de tissu qui vint frotter contre son aine, contre le tatouage, et il bougea de nouveau, l'os légèrement saillant de sa hanche venant faire pression sur le sexe gonflé du mafieux, l'excitant, l'aguichant, lui murmurant de venir...
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Juil - 23:20

Il avait été surpris par la pression sur sa tête et avait levé les yeux une seconde, interrogatif, avant de reprendre son action. Les expressions du corps de Vaëm le charmaient de plus en plus, l'entraînant dans la valse effrénée des perceptions. Valse où la raison s'estompait, valse de vérité peut-être. Nico sentait l'excitation monter en son amant, tout comme lui même était lentement emporté. Il notait l'inquiétude de son hôte, mais continuait néanmoins, sachant que là, pour une fois peut-être, personne n'avait à avoir peur de lui. Il s'adoucissait, se faisait presque tendre. Presque, parce qu'il n'y avait pas de sentiments, pas suffisamment. Le Sawada les enfermait en lui et ceux que provoquaient Vaëm étaient si faible encore que leurs poings de nourrissons ne brisaient pas cette barrière imposante.

Son visage capturé, Nico ne bougea pas, attendant patiemment de pouvoir continuer. Ses yeux bleus fondaient doucement, mais restaient encore froids, presque vides. Il ignorait tout des pensées de son compagnon. Son regard passait sur l'arcade, sur les bleus et il sentait son corps se crisper en un élan impulsif. Le sourire s'inscrivit en lui, comme une image éphémère, et Nico descendit, inconsciemment troublé. Le gémissement se répercuta en lui, mais il ne sourit pas. L'héritier n'était pas encore satisfait…il manquait quelque chose, du consentement peut-être. Il avait l'impression de dérober une substance sacrée et son enivrement n'en était qu'amer. Le rougissement était mignon, simple signe et pourtant si charmant.

Il se sentit enlacé. Un frisson électrique se propagea le long de son corps alors que deux jambes l'emprisonnaient. Plus que le cri étouffé ce fut le soupir de plaisir, le doux balancement des hanches et le faible gémissement qui le firent sourire. Un sourire doux, charmeur. Un sourire rare que seul Vaëm aurait pu voir. Les doigts parcoururent son dos et Nico se laissa faire. Une relation était un échange alors il n'arrêterait pas l'hôte. La timidité l'envoûtait, lui qui n'avait jamais connu que les mains sûres des hôtes du Luxurious. Un soupir s'échappa de ses lèvres au sourire toujours apparent. Il n'avait pas embrassé Vaëm et ne le ferait pas. Nico n'avait pas confiance en le jeune homme alors comment aurait-il pu ?

Sa main passa sous la tête de Vaëm en réponse à celle qui appuyait sur sa nuque et le Sawada embrassa délicatement le front de son amant avant de gémir sourdement en sentant son membre se faire doucement maltraiter. Son sourire devint plus chaud et plus malicieux, tout comme son regard alors que la détente gagnait son corps par ce simple geste. Les mouvements de Vaëm le libéraient de sa conscience, car pour faire ça il fallait être consentant, non ? Nico n'attendait qu'une occasion pour s'affranchir. Il se leva, entraînant Vaëm sur lui, le soutenant d'un bras, caressant son dos de sa main libre. Ses lèvres rongeaient le cou à disposition alors que l'héritier reprenait le dessus, cherchant des yeux les tiroirs de l'infirmerie, les ouvrant sans grande délicatesse, exerçant une fouille hâtée.

Enfin sa main se referma sur un tube de vaseline et il retourna s'asseoir sur le lit, jetant la boîte sur une table avant de repartir à la conquête du corps de Vaëm. Sa bouche passa en un éclair le long de la cicatrice puis s'immisça auprès de son intimité tandis que Nico couchait gentiment son compagnon sur le lit. La malice de son regard s'expliqua vite. Loin de se presser le jeune mafieux dégusta tranquillement. Il enfourna une des testicules et agita sa langue, taquinant le sexe de son nez. Bientôt lassée sa bouche partit tracer un cercle autour de la verge du jeune homme, mordant légèrement à certains endroits. Il voulait que Vaëm oublie et s'appliquait, passant et repassant aux endroits sensibles. Sa main dessina le contour du tatouage avant que sa langue ne lèche l'intérieur du dessin. Nico remonta tout à coup et son regard s'était fait charmeur, transfigurant son visage alors que le plaisir et l'excitation l'éclairaient.

Après de rapides baisers un peu partout, l'héritier descendit et sans avertissement goba le sexe de Vaëm, laissant ses dents traîner sur la peau sensible, imprimant un léger mouvement. Il accéléra parfois, restant imprévisible. Tout à coup il remonta et alla grignoter une fois encore une oreille. Ses mains taquinèrent les tétons un moment puis Nico cessa tout mouvement pour finalement pousser d'un coup de nez la verge de son amant. Il voulait que Vaëm s'enivre. Ses mains se firent alors joueuses caressant certains endroits longuement puis disparaissant pour effleurer d'autres lieux plus sensibles, frôler la peau du cou. Elles glissaient sur la peau, brusquement volatiles, frustrant légèrement avant de revenir en force.

Le Sawada les laissait à leur danse, occupé à lécher puis sucer le membre de Vaëm Il lui fit une fellation entrecoupée de mordillements et ne s'arrêta que quand il le sentit au bord du gouffre. Nico se rapprocha alors du visage de son compagnon pour délicatement embrasser la mâchoire avant de souffler :

" prépare-toi"

Il ne parlait pas beaucoup, mais tenait à ne pas arriver à l'improviste. Après un coup de nez amusé sur celui de Vaëm, Nico attrapa la vaseline et en imprégna sa main droit avant de sourire à son hôte, presque rassurant. L'héritier paraissait bien plus humain ainsi, mais il n'avait jamais pu rester froid durant l'acte. Alors que sa bouche cherchait à distraire Vaëm en s'occupant à nouveau de son membre ou de son corps, au gré du hasard, Nico caressa tranquillement la douce rondelle de chair, annonçant directement qu'il y irait doucement. Il changeait véritablement quand l'excitation le gagnait…Une première phalange s'enfonça avant qu'il ne marque une légère pause, écartant un peu plus les jambes de Vaëm, remontant pour souffler dans son oreille et le serrer un instant avec son bras libre, puis continuer un peu plus.

Le doigt tournoya dans l'antre chaud qui l'accueillait. Nico savait qu'il n'était pas le premier, mais s'en fichait dans l'instant. Vaëm n'était plus qu'à lui à présent. Pour toujours il l'espérait. Un baiser au coin des lèvres et un deuxième doigt commença lentement son intrusion. Nico guettait les crispations, son autre main passant sur les muscles pour les détendre, suivi par sa bouche quand ça ne suffisait pas. Il ne connaissait pas la douleur de la pénétration, mais avait appris à l'amoindrir chez les autres au fur et à mesure de ses nuits. Trois doigts…Ils bougèrent un peu, caressant les parois à la peau fine, élargissant le passage en de fins mouvements de ciseaux. Il le préparait au mieux, oubliant qu'il était encore habillé.
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Juil - 15:56

Oui Nico n'était pas le premier, mais y a-t-il réellement une différence entre le premier et le second lorsqu'on est un homme ? Pour Vaem, c'était toujours aussi nouveau... la position, la soumission, et surtout, le passage des mains sur son corps, les caresses à des endroits qu'il n'aurait jamais imaginé aussi sensibles, surtout sous les doigts d'un homme...
Surtout sous ses doigts à lui.
Le fait d'être celui qu'on caresse, qu'on cajole, qu'on prépare...
Le corps du jeune homme s'enflammait progressivement sous les mains du Sawada, lui faisant perdre les pédales, le faisant s'oublier au point qu'il gémis, lui habituellement si silencieux dans ces moments là. Les yeux verts s'étaient rouverts, voilés de plaisir, et il avait légèrement tourné la tête pour sentir l'odeur des cheveux noirs, sa langue s'échappant de ses lèvres pour effleurer l'oreille de son partenaire, accompagnant les mouvements de hanches venus maltraiter le sexe de Nico.
La douceur et la chaleur du sourire de l'héritier l'avait apaisé, rompant ses dernières barrières de réticences pour s'abandonner totalement. De nouveau, il faisait comme le roseau, ployant presque jusqu'à s'en briser pour pouvoir mieux se redresser par la suite.

Son étreinte se resserra lorsqu'ils se redressèrent, et il noua plus étroitement ses jambes autour de la taille de son amant, son corps tout entier étant secoué d'un frisson à la sensation du sexe gonflé sous le sous-vêtement venant se presser contre son intimité. Les lèvres au creux de son cou lui arrachèrent un nouveau gémissement ténu, et il bascula la tête en arrière pour lui offrir sa gorge, les yeux mi-clos, savourant l'enivrante sensation que lui prodiguaient ces baisers, provoquant des fourmillements d'excitation au creux de ses reins qui se cambrèrent un peu, déplaçant la pression de ses fesses pour la remplacer par celle de sa verge tendue qui vint frotter doucement contre le ventre et l'entre-jambe du mafieux qui fouillait dans les tiroirs de l'infirmerie.
Un autre soupir s'échappa de ses lèvres et il posa la tête sur l'épaule de Nico, se nourrissant de sa chaleur et de ses bras comme un animal fragile ayant trouvé un peu de sécurité... mais en même temps ses dents mordillaient légèrement la peau découverte, y laissant une marque rouge plutôt discrète à la racine des cheveux, puis sous l'oreille, profitant de la distraction de son compagnon pour se permettre de le marquer.

Son porteur le ramena vers le lit et l'y étendit de nouveau, ses lèvres glissant rapidement sur son torse avant de descendre, lui arrachant un hoquet couplé d'un sursaut surprit, les mains ayant quitté les épaules pour venir se crisper dans la tignasse noire, son corps se cambrant sur le lit, tendu comme un arc.
C'était... bon...

- A-ah...

L'une de ses jambes remonta en un sursaut et sa poitrine se creusa sous l'assaut des lèvres joueuses, le langage de son corps se faisant brutalement plus vif, prenant le pas sur sa voix, son plaisir s'exprimant par une multitude de petits spasmes agitant ses muscles, de frissons secouant sa peau, de respirations nerveuses, agitées, et de soupirs parfois sonores, le plus souvent silencieux. Les doigts dans les mèches se crispaient et se décrispaient, se faisant parfois caresses, et un profond soupir s'échappa de sa poitrine lorsque les lèvres quittèrent les alentours de son intimité pour s'attarder sur son tatouage.
Leurs regards se croisèrent.
Ses doigts descendirent des cheveux pour effleurer le visage si différent qui le regardait.

Les baisers furent un véritable plaisir qui lui firent définitivement lâcher prise. Ses mains retombèrent, l'une près de son visage, l'autre le long de son corps, et il laissa l'excitation l'embrasser, s'agitant sensuellement sur le lit, ses doigts se nouant doucement sur les draps, les froissants tandis que ses pieds se dressaient sur leur pointe, écartant les cuisses, savourant la fellation et les caresses, les petites frustrations sans gémir, ses lèvres humides entrouvertes sur ses soupirs.
Alors qu'il arrivait à son point de rupture, la bouche malicieuse se déroba, le laissant frustré mais trop noyé par le plaisir pour réellement protester, haletant, il était resté étendu, laissant la pression redescendre, un léger sourire flottant distraitement sur ses lèvres au baiser sur la mâchoire.
Prépares-toi...

- Mh...


Ses doigts caressèrent doucement les lèvres du Sawada, glissant ensuite le long de sa gorge pour venir se nicher au creux de sa nuque, le petite coup de nez lui tirant un vrai sourire. Ses bras l'attirèrent vers lui, sa langue glissant furtivement sur les lèvres refusées avant que les lèvres ne se déposent timidement dans le cou de ce Nico si différent. Son étreinte se relâcha, laissant l'homme glisser de nouveau ses lèvres sur sa peau, essayant de se détendre au maximum alors que les doigts caressaient son intimité, lui donnant au contraire l'envie de s'enfuir.
Une phalange s'enfonça en lui et il se crispa, ne s'apaisant qu'à l'étreinte qui se voulait rassurante. Les mouvements en lui tendaient à l'angoisser bien plus qu'il n'aurait voulut, et ce malgré les mains et les lèvres se promenant sur sa peau pour le calmer.

- Nico... samaaa...

Sa voix était légèrement montée dans les aiguës sur la fin de son appel, la respiration rendue plus difficile par la peur, il l'implorait de ne pas lui faire de mal (allant jusqu'à utiliser ce particule qu'il n'aurait jamais donné à Nico en temps normal, se plaçant ainsi en totale position de soumission, mais aussi sous sa protection. Le maître se devait de protéger sa possession non ?), exactement comme si ç'avait été sa première fois. Les doigts avaient beau bouger en lui pour l'élargir, les lèvres avaient beau passer sur son corps pour le rassurer, il savait qu'il demeurerait trop étroit et que ça serait douloureux. Très douloureux, au départ...
Même s'il ne songeait pas une seule seconde à l'arrêter.
Ses mains bandées se posèrent délicatement sur l'épaule de son amant, et sur le coude du bras qui le préparait, sa poitrine se soulevant au rythme de ses soupirs inquiets que l'excitation et le désir ne parvenaient pas à calmer.
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Juil - 11:29

Il ne connaissait pas la soumission et espérait ne jamais la connaître. Mais ce manque le rendait un peu aveugle et dans cette étreinte disparaissait pour lui toute marque de supériorité ou d'infériorité. Cependant…il était certain qu'il avait protesté quand Arkalya avait voulu aller trop loin, franchir les limites, alors oui, Nico avait pleine conscience de la part de soumission et de domination qu'imposait cet acte. Mais il l'oubliait. Ce qu'il cherchait pouvait paraître profondément égoïste mais ne lui en était pas moins vital. S'il était si doux, si attentif…c'était en majeur partie pour se rassurer. Pour pouvoir se dire je ne suis pas un monstre. L'héritier Sawada s'accrochait à ce genre de détails, son amour pour ses frères, les blessures qu'il recevait et le plaisir qu'il pouvait donner.

Et puis il y avait autre chose. Ce besoin de recevoir et de voir. La caresse des doigts de Vaëm sur lui l'enivrait et le satisfaisait. Il se fichait dans l'instant qu'il n'y ait que la passion d'un plaisir fulgurant, il se fichait de la voix qui sans cesse lui rappelait à quel point Vaëm devait le haïr. Il s'en fichait. De tout. Ce qui comptait était l'instant présent. Même si l'hôte recevait plus que n'offrait, Nico accueillit le sourire et une once de ravissement s'ancra en lui. Il était un voleur jusqu'au bout des oncles et avait désespérément besoin de ce genre de souvenirs. On lui avait fait un vrai sourire. Mais toujours ce genre de souvenirs était souillé par une dure réalité. Tout ça n'était que factice, tout comme lui était instable.

Le Sawada se raidit un instant à la langue sur les lèvres, mais l'oublia comme elle s'éloigna. Un sourire parcourut à nouveau le visage d'ordinaire glacial et Nico commença à préparer le jeune homme, toujours aussi doux. Il ne jouait pas un rôle, non, c'était bien l'héritier qui s'était enivré au point de tout laisser filtrer sur son visage. Il sentit la tension demeurer en Vaëm et s'immobilisa un instant à l'appel. Un moment il se rappela de ce qu'il était hors du lit, de ce qu'était Vaëm pour lui. Puis ces yeux rencontrèrent ceux à demi voilés de plaisir et il oublia. Plus tard il y repenserait.

Ses doigts qui s'étaient immobilisés reprirent leur lente valse alors que Nico embrassait doucement le visage de son hôte pour le rassurer. Son étreinte restait apaisante, il y irait avec délicatesse. Il avait entendu la peur dans la voix, notait les muscles bien trop crispés et un sourire calme plana sur ses lèvres. Le sourire des mères pour rassurer leurs enfants. Nico ne savait plus où il avait vu cette expression, mais il se rappelait encore du soulagement qui l'avait alors pris et espérait qu'il en serait de même pour Vaëm. De ses doigts, il chercha à tâtons le point qui faisait hurler tant d'hommes. Ses lèvres composaient toujours une lente chorégraphie sur le visage du plus jeune. Les yeux bleus pour une fois n'étaient pas tranchants, mais aussi clairs et enchanteurs qu'une source de montage.

"détends-toi..."

Sa voix avait perdu de sa violence pour n'être qu'un filet grave et doux. Il savait bien que les mots ne servaient pas à grand chose, mais ceux-ci s'étaient échappés de ses lèvres. Il trouva alors. Son index appuya avant de commencer un léger massage à double but : détendre et hypnotiser. De son toucher Nico comptait bien rendre ce point plus sensible à son passage. Pour que la transition soit plus rapide pour Vaëm, moins de douleurs égalait toujours plus de plaisir. Sa bouche attaqua à nouveau le cou et la gorge du jeune homme tandis que sa main libre titillait les tétons, Nico attaquant les trois zones sensibles à la fois. Il en délaissait sciemment une, trouvant plus de charme à varier et à imaginer.

Son sens auditif ne lui transmettait pas une foule de messages à vrai dire, Vaëm semblait être plutôt du genre silencieux. Nico se guida donc à l'instinct pour juger du moment où il pourrait enfin s'approprier définitivement son hôte. Son sexe lui faisait mal à force et pourtant il n'aurait accéléré pour rien au monde. Son plaisir se trouvait en partie là, dans les préliminaires. Son nez embâta celui de l'hôte jusqu'à ce que ce dernier le regarde. Le visage du mafieux transmit un message limpide d'assurance et de sécurité. Oui, il allait venir, mais il ferait attention. Ses trois doigts se retirèrent et l'héritier prit enfin le temps de se déshabiller entièrement ses deux mains frôlant par intermittence les cuisses fermes de Vaëm.

Il se positionna de manière à regarder le jeune homme dans les yeux et se délecta encore une fois des pupilles vertes avant de franchir ce qui séparait les attouchements de l'acte sexuel en lui même. Nico tint sa promesse muette. A peine le gland s'était-il immiscé qu'il s'arrêtait déjà. Ses bras entourèrent Vaëm et l'accueillirent tandis qu'il continuait, retenant le gémissement qui grondait au fond de sa gorge. Si Kioshi ne l'avait pas ainsi nargué, il aurait pu jurer que l'hôte était encore vierge. L'attente avant les mouvements fut meublée de légers baisers qui papillonnèrent sur la peau à disposition, se concentrant essentiellement sur le visage. Nico patientait, en feu, la respiration légèrement haletante et le pouls rapide. Sa main descendit taquiner la verge de Vaëm, mais dans l'ensemble, l'héritier restait assez sage, pourtant hérissé par l'excitation. Ses yeux se posèrent sur un coussin et il se mordit les lèvres, agacé d'avoir oublié cette mince aide. Son autre main dessina quelques arabesques sur le dos, seul signe de la tension qui régnait en le Sawada. Un mot et il bougerait.

(*pas satisfaite*)
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Juil - 14:18

(Parce que trop doux ?)

La peur et l'angoisse étaient peu à peu retombées tandis qu'il s'habituait à la présence des doigts en lui, à leurs mouvements, alors qu'il trouvait une position moins inconfortable, et que l'éteinte de Nico se faisait plus douce, lui donnant l'agréable impression d'être non plus dans une relation forcée, mais dans quelque chose de plus fusionnel, et de consentit.
Ses muscles commencèrent à se détendre.
Lentement.
Le sourire l'avait rassuré, tout comme le regard étrangement limpide qui caressait de temps à autre son visage, précédant souvent des lèvres venant se poser en baisers doux sur sa peau, ses joues, son front, ses yeux, son nez, le coin de ses lèvres...

Apaisé, il se contenta de sourire avec douceur lorsque son amant lui murmura de se détendre, un léger frisson parcourant ses épaules à l'entente de cette voix grave et chaude qui l'enveloppa brièvement, le laissant ensuite en proie au large panel de sensations qu'exprimaient son corps.
C'est alors que Nico trouva.

Les yeux verts s'ouvrirent brusquement de surprise, de même que ses lèvres qui laissèrent échapper un profond gémissement tandis que tout le corps de l'hôte se retrouvait agité d'un violent frisson de plaisir. Frisson qui se répéta, alors que le mafieux continuait de le toucher à cet endroit sensible, propageant une excitation électrique au creux des reins du jeune homme, le faisant bouger de lui-même sur les doigts en train de le préparer, son corps entier aspirant à ressentir encore ce plaisir enivrant que lui prodiguaient les mouvements de son amant, son esprit quittant définitivement son enveloppe corporelle pour ne laisser entre les bras de ce dernier qu'un être animé par le désir.
C'était tellement...
Sa poitrine exhala un profond soupir, et il ferma les yeux, emportant sous ses paupières le sourire apaisant, tandis que ses mains se mettaient doucement à bouger, caressant tendrement la peau sous ses doigts, glissant le long du dos, des épaules, de la nuque, se perdant un instant dans les mèches brunes, guidant la tête vers les points les plus sensibles de son cou tandis que l'autre s'insinuait doucement entre eux, effleurant avec timidité la poitrine de son compagnon, partant en aveugle à la découverte de cette zone, oubliant tout le reste pour se noyer le jeu des lèvres et des doigts sur sa peau.

Il lui fallut un peu de temps pour saisir le message des coups de nez sur le siens, et les yeux menthe se rouvrirent pour effleurer délicatement le visage au-dessus du sien, ses doigts venant alors effleurer la joue de Nico alors que sur ses lèvres se dessinait un sourire d'assentiment, inutile peut-être, mais important...
Calmé, il l'observa se dévêtir, frissonnant à chacune de ses caresses, impatient, sans vouloir se le dire, de ressentir encore cette sensation au creux de son ventre, et lorsqu'il se pencha de nouveau sur lui, il se positionna aussi bien que possible pour l'accueillir sans quitter les deux lacs d'un bleu profond qui le fixaient, appréciant qu'il prenne son temps, qu'il le prenne dans ses bras, qu'il minimise la douleur et s'arrête, le laissant apprivoiser la présence en lui.
Ses bras passèrent doucement autour des épaules du mafieux, soulevant les siennes, goûtant la tension dans le corps qui le surplombait, ses lèvres effleurant une oreille à sa portée, la saisissant avec malice pour la suçoter un peu, s'amusant de l'impatience qu'il pouvait sentir chez son amant...
Il hésitait presque à lui donner « l'autorisation », juste pour le faire attendre...

Et puis soudain son corps entra en mouvement, faisant rouler Nico sur le dos, presque au bord du lit, inversant les positions, et se mit à bouger. Lentement d'abord, très lentement, le temps de faire passer la douleur que cela provoquait entre ses cuisses, enfonçant le sexe de son compagnon profondément en lui, puis plus souplement tandis que ses lèvres descendaient se poser sur une clavicule, y déposant un baiser avant de la caresser de la langue, ses muscles se crispant autour du membre à chaque remontées, comme pour faire durer le plaisir, avant de se desserrer brutallement lors de la redescente.
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Juil - 11:00

De tous ses sens Nico assista au decrescendo de la peur, le sourire doux le ravit, se répercutant en lui, l'envahissant jusqu'à ce qu'il ne voie plus rien d'autres, ses doigts explorateurs cherchant avec le peu de conscience qui lui restait. Le frisson l'avait charmé, le gémissement l'envoûta. Il semblait s'échapper avec des manières de voyou et cette mélodie, de par sa rareté, n'en avait que plus de valeurs. L'héritier l'entendit se répercuter sur les murs blancs puis revenir, accompagné par un frisson qui se répéta rapidement. Mais tous ces ressentis ne furent rien, un fétu de paille, tant la surprise balaya les perceptions quand Vaëm bougea de lui même. Le Sawada le sentait de ses doigts, le voyait, l'entendait même peut-être.

Il ne l'en aurait jamais crû capable. Pourtant, vu le caractère du jeune homme, il aurait dû au moins s'en douter, mais non. Vaëm lui avait semblé trop détruit par son enfermement, et surtout totalement contre le moindre attouchement ! Ce retour enivra Nico à un point qu'il ressentit à peine les caresses se propager sur sa peau. Celle-ci par contre réagissait, devenant frissonnante sous les doigts timides, et presque avide de cette tendresse mal comprise. Guidé, le mafieux ne se fit pas prier pour taquiner ces points sensibles gentiment mis à disposition. C'était en vérité une étrange sensation. Loin de goûter à la douceur des mains de l'hôte, l'héritier identifiait le passage des bandages le long de son torse et s'en amusait, jugeant que Vaëm devait être assez détendu.

Les yeux bleus s'attardèrent sur le sourire, attirés par cette jolie configuration du visage, la caresse plongeant un peu plus Nico dans l'océan de douceur qui s'ouvrait sous ses pieds. Il y plongea sans hésitation, sortant rapidement de ses habits pour rejoindre celui avec qui il comptait bien explorer les limbes du plaisir. Captivé par les yeux verts, Nico s'y perdit un instant alors que son corps réclamait ce que les préliminaires lui avaient laissé espérer. Le jeune mafieux n'en pouvait plus et pourtant il ne brusqua rien, appréciant la lenteur et surtout la tendresse qui régnait juste avant un déchaînement plus violent. Une fois en Vaëm, le Sawada ne bougea pas, les muscles cependant tendus d'impatience et de désir mêlés.

L'oreille savoureusement maltraitée, sa respiration s'accéléra sous l'effort qu'il fit pour rester immobile, le sang sourdant en lui qui jurait pouvoir l'entendre passer dans ses veines et artères. Puis soudain il ne fut plus dessus, mais dessous et ses yeux se levèrent pour attraper une image de Vaëm avant que la lumière ne les gêne et qu'il ne les baisse un peu, s'attardant sur le torse et la taille fine. Une grimace avait brièvement remplacé son sourire presque extatique. Les blessures de son dos s'étaient rappelées en milles petits pincements désagréables. Juste avant que Vaëm ne bouge. Juste avant qu'un gémissement surpris ne sorte de la gorge mafieuse. Les pupilles désormais d'un profond bleu nuit s'étaient voilées de plaisir tandis que l'idée de revenir à une position dominante évitait soigneusement la conscience de Nico. Il n'y pensa pas, pas tout de suite, son cerveau s'enfiévrant brusquement, jonglant entre les pics de plaisir et les courts moments de repos, rompus par les baisers sur sa clavicule.

Son regard se porta une nouvelle fois sur le visage de Vaëm, alors que le rythme s'accélérait e qu'il voyait les dernières traces de douleur être jetée dehors par les gros souliers du plaisir. Un sourire amusé s'afficha sur les traits du Sawada entre deux légers blancs. Délicatement ses mains enserrèrent les hanches du jeune hôte et leur imposèrent une accélération plus profonde. Une fine couche de transpiration prit place sur le corps de Nico alors que son souffle se raccourcissait. Bientôt son bras droit en eut assez et le jeune mafieux laissa ses mains partir caresser le corps à leur disposition, goûtant pour une fois à n'être pas l'actif de la relation. Il ne savait pas si d'autres gémissements ou cris avaient passé le cap de ses lèvres, mais son sourire ne disparaissait pas, malgré la légère crispation de son visage, tout comme ses yeux restaient mystérieusement cristallins, à peine souillés par les manifestations du désir.

Puis il eut envie de déguster à nouveau la peau aux saveurs légèrement salées de Vaëm et sous cette impulsion retourna la situation, se retrouvant à nouveau au-dessus, la bouche ravageant le cou de l'hôte, son bassin exerçant un dur roulement de reins. S'il s'était écouté, certains fantasmes lui seraient alors revenu, mais Nico était sourd désormais, sauf à son amant. Il s'ouvrait durant ces brefs moments de folie et écoutait pour mieux offrir. Une de ses mains retourna taquiner la verge du cadet tandis qu'il le redressait un peu et se penchait légèrement en arrière, assis sur ses jambes. Ses mains soulevèrent Vaëm pour le tourner jusqu'à ce que le dos de l'hôte ne colle son torse, puis le Sawada reprit ses mouvements.

Si le bas de leur corps s'unissait de manière assez vive, la bouche et les mains de Nico cajolaient Vaëm dès qu'ils le pouvaient ou au contraire prenait le pas sur la valse rapide qui devenait lente, frustrante pour l'hôte avant que la faveur d'une impulsion ne mette fin à cette douce torture. Le Sawada était certes patient, mais ce n'était que pour se lâcher ensuite, quand l'action commençait réellement, même s'il restait ouvert aux initiatives de Vaëm, le considérant pour une fois réellement comme un être humain. Un être humain comme lui, avec certaines limites. Nico sentait que bientôt le plaisir prendrait définitivement le pas sur son dernier lambeau de raison. L'explosion ultime arrivait, il le savait, d'instinct.


(mouais, peut-être ou bien parce que je pourrais mieux écrire XD)
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Juil - 11:53

Le gémissement Sawadien l'avait ravi, l'incitant à recommencer ses mouvements, lentement tout d'abord, puis plus rapidement au fur et à mesure que le plaisir prenait le pas sur la douleur et que le membre de Nico venait frapper sur ce point si particulier qui l'avait déjà fait gémir tout à l'heure. Libéré de l'angoisse d'être dominé, il se laissait aller aux sensations qui envahissaient ses reins pour remonter au creux de son ventre, agitant son corps en mouvement de nombreux frissons, arquant son dos, entrouvrant ses lèvres sur des gémissements extatiques ne faisant aucuns bruits, si ce n'est celui de ses profonds soupirs. La caresse des yeux de Nico sur son corps l'avait incité à se pencher pour mordiller la clavicule du Sawada, dissimulant la légère coloration de ses joues derrière ses cheveux bruns, ses lèvres et sa langue jouant avec amusement sur la peau, glissant parfois sur la gorge, parfois sur le menton, se rabaissant pour mordre avec malice la jointure du cou et de l'épaule, avant de repartir, traçant avec plaisir des arabesques humides sur la peau offerte.

Les mains sur ses hanches lui tirèrent un sursaut, et un profond gémissement s'échappa de ses lèvres alors que les mouvements qu'on lui imposaient se faisaient plus rapide, plus amples, et plus profonds. Un instant, il posa son front contre l'épaule de son amant, le temps d'appréhender ces émotions plus fortes qui envahissaient son corps, puis rejeta finalement la tête en arrière, gémissant de nouveau, les mains glissant sur sa peau l'émoustillant un peu plus, l'incitant à continuer de bouger comme on le lui avait demandé, laissant le plaisir l'envahir totalement, effacer la conscience de son esprit, un sourire timide effleurant ses lèvres en réponse à celui de l'homme entre ses cuisses. Homme dont la voix raisonnait d'ailleurs parfois lorsqu'il bougeait d'une certaine façon, le poussant à venir mordiller la pomme d'adam comme pour le narguer.
Tu fais plus de bruit que moi...
Il eut un petit sourire mutin, noyant son regard dans l'eau bleu qui continuait de le couver, et ses doigts quittèrent les épaules sur lesquelles il s'appuyait avec légèreté pour venir caresser le visage si près du sien, glissant sur les tempes et ses joues avec une douceur inhabituelle, pleine de ce qui devait ressembler à de la tendresse.

Et puis la situation s'était soudain renversée, lui faisant échapper un léger cri de surprise qui se mua bientôt en un râle étouffé tandis que les lèvres du mafieux venaient ravager sa gorge et que les mouvements de reins se faisaient plus violents en lui, lui faisant presque mal de par leur intensité... Et de par le plaisir qui l'envahissait à chaque retours. Les bras resserrés autour des épaules de l'héritier, le corps collé au sien, il manqua de jouir lorsque la main se glissa sur sa verge pour la taquiner. Ses dents se serrèrent violemment sur son bras et il ne protesta pas lorsque la chaleur du corps de Nico s'échappa, trop occupé à essayer de calmer les battements désordonnés de son coeur et du sang dans ses veines. En particulier dans celles entre ses cuisses.
Un profond soupir de plaisir creusa son ventre, et il ne bougea pas tout de suite lorsque les mains du Sawada se glissèrent sous ses reins pour le faire se tourner. Jusqu'à ce qu'il comprenne. Faiblement, il se débâti, tentant de résister, avant de se retrouver de nouveau prit dans la spirale enivrante du plaisir, le dos collé au torse du jeune homme, soumis à ses mouvements et à ses mains, sa voix se faisant de nouveau entendre, plus clairement et plus souvent cette fois, vibrante et cristalline, sans retenue, ou presque...

Les mains de Vaem se glissèrent entre ses cuisses, le faisant tressaillir et se resserrer autour de l'héritier, puis remontèrent pour capturer celles de son compagnon. Faisant un gros effort sur lui-même, l'hôte se redressa assez pour se retrouver à genoux et se dégager de l'emprise de Nico, se retournant pour se retrouver torse à torse, embrasser furtivement sa mâchoire, et le repousser en position assise. Un instant, il se tint à genoux devant lui, le surplombant, ses yeux verts caressant doucement le visage du mafieux, ses épaules, son corps qui l'attendait, puis ses doigts effleurèrent la cicatrice encore fraiche, en dessinant les contours de l'oeil à l'oreille, avant de se poser délicatement sur les joues, ouvrant le chemin aux lèvres caressantes qui vinrent déposer un baiser furtif sur la plaie, comme pour s'en faire pardonner. Un peu. Mais pas tant...
Ses hanches s'abaissèrent doucement, l'une de ses mains quittant le visage pour venir guider le sexe entre ses cuisses, et l'hôte s'empala de nouveau sur le membre dressé, les yeux clos, une grimace de plaisir et de douleur mêlées peinte sur son visage. Ses muscles s'étaient de nouveaux crispés, formant un anneau de chair serré autour du membre du Sawada, et Vaem resta un instant immobile, les yeux fermés, la respiration saccadée, les bras passés autour des épaules de son amant matinal, le visage niché au creux de son cou, la peau doucement caressée par les premiers rayons du soleil.

Puis il se remit à bouger, toujours crispé autour du membre, lentement d'abord puis plus rapidement, son souffle caressant l'oreille de Nico par saccades, laissant parfois filtrer un filet de voix enivré de désir, jusqu'à l'apothéose finale. Son corps s'arqua brutalement, secoué de sursauts, tandis que sa tête se rejetait en arrière, ses lèvres s'ouvrant sur un cri rauque et retenu, alors que sa semence se répandait entre eux, le laissant épuisé, l'esprit vide, emmené au loin par la quintessence du plaisir. Il ne savait pas si son amant était venu, et il s'en foutait, son esprit était partit ailleurs, laissant son corps encore hyper-sensible à disposition et entièrement soumis aux envies de l'homme qui le soutenait.
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Juil - 19:02

La malice de Vaëm ne semblait pas si inconnue que ça à l'héritier Sawada qui crut y reconnaître l'impertinence si agaçante du jeune hôte. Mais pour l'instant Nico appréciait ce qui avait le don de l'énerver sous une autre forme. Le contact de la langue sur son corps, mêlé avec l'amplitude des coups le laissait béat, incapable tout d'abord de se ressaisir devant cet amas de plaisirs mêlés, puis il se secoua légèrement arrachant avec un contentement non négligeable un magnifique gémissement à son amant. Elles étaient si rares et si menues ces manifestations vocales ! Sa main chercha à en provoquer un autre, se nichant près du cou du jeune homme alors qu'il s'attardait sur son épaule, jouant avec les cheveux, essayant de le surprendre en taquinant divers lieus sensibles. Puis les mouvements revinrent et avec eux, Nico ne sut se taire. Il était certainement beaucoup plus vocal que Vaëm et en avait à peine honte. Sinon pas du tout.

Le Sawada se arqua aux dents sur son cou, la position adoptée par l'hôte devenant plus insoutenable, fermant les yeux pour les rouvrir et se plonger dans un diabolo menthe. Les caresses sur son visage calmèrent sa fougue, le laissant interrogatif, un peu quémandeur puis totalement impatient. Délaissant sa position passive pour lui préférer l'action, Nico accrut le rythme. Sa respiration tant bien que mal rétablie s'affola à nouveau, s'échappant de sa gorge en légers halètements, murmure harassant qui en couvrit pas le soupir de plaisir le poussant à changer de position pour espérer un peu plus de plaisir. Encore un peu plus…

Son cœur dansa la gigue, rythmé par la voix de Vaëm qui enchantait Nico. Tournoyant dans un manège infernal, il aurait été incapable d'arrêter, trop porté par le désir. Il avait à peine remarqué la légère résistance, malgré toute l'attention portée à son vis-à-vis. Ses mains à peine ôtées de la peau douce ne demandaient qu'à s'y reposer, frémissant de regrets quand elles n'accédaient qu'aux draps. Les yeux bleus regrettaient l'ancienne position, celle où le visage du jeune homme était visible, si tentateur avec son hâle de rougeur. Il aurait été incapable de s'arrêter et fut désemparé quand cela s'arrêta. Le regard saphir se posa sur son compagnon alors que Nico atterrissait sur ses fesses, le baiser sur la mâchoire peinant à le contenir.

Sa poitrine se soulevait au gré de sa respiration déréglée. Il se sentait presque gêné à être ainsi détaillé. Gêné surtout par son propre comportement. Il aurait dû se redresser et le prendre dans ses bras pour continuer. Mais non. La révolte eut à peine le temps de couver en lui qu'une caresse l'effaça en une traînée brûlante sur son visage. La cicatrice restait douloureuse, entraînant Nico dans une succession de sensations ou un regard vert se démarquait. Puis un cri de surprise muet ouvrit sa bouche, lui rouvrant des yeux inconsciemment fermés sous la douceur de la caresse. Le pique de plaisir s'estompa lentement, laissant Nico à l'ouest, ses bras se refermant sur Vaëm pour caresser son dos, les mains un peu avides. Il ne bougeait pas malgré l'envie qui lui tordait le ventre et la douleur de son sexe raide. Ses yeux admiraient la peau rendue plus mate par le soleil et brillante par l'effort. Même les mèches brunes semblaient rougir sous les rayons lumineux.

Lorsque que les premiers mouvements brisèrent ce tableau merveilleux, les muscles du mafieux se crispèrent brutalement, frôlant la crampe tant il avait attendu. Il aurait voulu se coucher, pouvoir admirer le visage de son compagnon, mais celui-ci restait près de son oreille et bientôt l'agitation finit de rendre Nico aveugle. Ne pas bouge, laisser l'autre travailler à sa place ne lui était pas familier et il avait oublié le sentiment d'impuissance devant le plaisir qui le prenait à ce moment-là, amplifiant ce dernier. Son étreinte se tendait autour de Vaëm alors que son corps demandait toujours un peu plus. Sa conscience s'effaçait, le laissant ressentir le frottement, le poids et surtout ce feu qui lui brûlait de plus en plus les reins, véritable incendie dévastateur. Son ventre se creusait comme pour retenir cette chaleur et elle restait. S'accumulant, le rendant de plus en plus fou elle l'obnubilait au point qu'il s'oubliait totalement, le plaisir le dirigeant.

Ses yeux bleus, déjà écarquillés, goûtèrent avidement au spectacle offert. Même la rareté de la voix ne put s'imposer devant cette image, véritable exposition de la beauté sauvage. Un véritable aphrodisiaque visuel qui, cumulé avec le resserrement brutal de l'hôte, acheva Nico. A regret. Il aurait voulu pouvoir dévisager encore ce tableau fugitif, dessiner les traits crispés par la jouissance. Mais son propre corps se tendit et l'afflux de plaisir l'emporta, ses muscles se détendant par la suite alors que la fatigue permettait à son esprit de planer au loin. Bientôt pourtant sa respiration le rappela, oppressée par le poids qui s'appuyait sur sa poitrine. Les yeux ouverts, un champ de bataille brun obstrua son champ de vision et il sourit, sortant avec peine d'une semi-somnolence. Sa main passa en une furtive caresse sur le visage aux pommettes encore rougies par l'orgasme avant qu'il ne soulève le jeune hôte, se retirant de lui et s'écartant un peu pour le recoucher.

Assis sur le lit, Nico se passa une main dans les cheveux, tâchant tant bien que mal de rassembler ses idées si disparates, alors que l'autre jouait sur le torse de Vaëm sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, une caresse machinale. Ses yeux se portèrent alors sur l'horloge murale et il soupira, délaissant l'hôte pour vérifier s'il y avait toujours une douche dans cette infirmerie ou non. Il en trouva une tout au fond de la salle et s'y glissa, laissant l'eau le rafraîchir et achever de le réveiller. Son esprit était encore vide quant à ce qui venait de se passer. La douceur était encore maîtresse de son corps, couvrant Vaëm d'une couverture et là, sous la douche, lui donnant envie de retourner le serrer dans ses bras. Cependant une voix lui soufflait déjà que l'échange fini tout serait comme auparavant. Et tout devait l'être ! Il n'y avait aucune raison qu'il se fasse plus tendre pour cet hôte.

La réflexion fit dériver sa main et du savon s'infiltra dans ses yeux, le faisant jurer. Rien ne s'était arrangé alors. Il avait toujours cette envie de ne pas trop abîmer Vaëm pour le conserver plus longtemps. après tout, peut-être qu'il y tenait réellement à ce jouet, il était si distrayant…et assez solide pour le supporter. Même s'il avait eu peur d'être allé trop loin avec la mise en cellule. Une serviette autour de la taille et les pensées en pagaille cette fois, il sortit de la douche pour rejoindre l'hôte. Ou plutôt ses habits. Il avait un rendez-vous bientôt et voulait avoir le temps de déjeuner. Ce qu'il était crevé aussi ! Et il fallait commander des vêtements…Ce programme lui donnait envie de retourner dormir tient. L'héritier secoua doucement Vaëm et lui indiqua la douche. Il n'avait pas envie de parler, pas tout de suite.
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Juil - 10:48

La brûlure qui couvait dans ses reins, entretenue par l'étreinte douce de Nico et sa présence en lui, s'était soudain faite plus forte, embrassant sa colonne vertébrale, son ventre, sa gorge, sa tête, avant de redescendre avec violence entre ses cuisses, lui faisant perdre conscience de ce qui se passait autour de lui, son esprit se dissipant dans le blanc adipeux de l'orgasme. Niché contre le Sawada, haletant, son souffle balayant le cou de son compagnon par saccades, Vaem s'était abandonné au plaisir, se laissant dériver très loin de l'infirmerie, savourant juste la décharge de plaisir intense qui avait envahit ses muscles et la chaleur de l'autre corps contre le sien.
Il aurait pu rester là des heures...
Mais son amant matinal ne semblait pas de cet avis, et brisa la somnolence exquise qui avait engourdit le garçon en le soulevant doucement pour se retirer et l'allonger sur le lit, offrant son ventre et ses cuisses au froid impersonnel de la pièce qui le fit frissonner. Malgré les douces caresses pas encore désagréables sur sa peau et ses cheveux qui auraient pu rendormir son esprit et le laisser dériver encore un peu, le jeune homme commençait à s'éveiller, fonctionnant de nouveau de façon normal, libéré de la terreur qui l'avait jusque là enserré dans son étau et fait faire des choses qu'il aurait refusé en temps normal.

Le poids qui faisait pencher le lit sur la droite s'en retira, et, les yeux clos, l'hôte écouta son amant se déplacer dans la pièce, occupant ses pensées à autre chose qu'à la sensation bien peu agréable de la semence s'écoulant entre ses cuisses.
Lentement, alors que l'eau commençait à couler quelque part dans l'infirmerie, Vaem se tourna sur le côté, s'enroulant dans le drap souillé pour se protéger du froid et de la solitude, les yeux clos, replié sur lui-même, les bras serrés autour de la poitrine, assimilant lentement ce qu'il venait de faire, et pourquoi.
Et consommant sa honte jusqu'à la lie.
Un instant, le gouffre du désespoir s'ouvrit sous son corps recroquevillé, et il se retrouva en train de pleurer en silence, son esprit se déchirant en grand dans le vide de l'infirmerie, perdant les pédales, devenant confus, au point de souhaiter à la fois disparaître et être de nouveau serrer dans les bras doux qui l'avaient porté au sortir de la cellule, de mettre une droite à Nico et de sentir encore ses mains parcourir son corps, de mourir immédiatement tout en voulant à tous prix vivre, ressentant l'envie de pleurer et de rire, de rester seul et de sentir de nouveau la présence de quelqu'un à ses côtés...
Dans la pièce d'à côté, l'eau cessa de couler.
Et les larmes se tarirent.
La déchirure se referma. Il passa la furtivement le dos de sa main sur ses yeux. Les pas de Nico se rapprochèrent. Et une main se posa sur son épaule, le secouant doucement, le forçant à relever ses pupilles redevenues claires au blanc toujours aussi rouge pour voir ce que l'autre lui voulait.
Ah...
La douche.
Oui...
Il en avait besoin.

Le jeune homme se redressa lentement, gardant le drap drapé autour de lui dans un stupide réflexe pudique : il n'avait plus rien à cacher à son « Maître »... et pourtant il ne pouvait se résoudre à paraître nu devant lui maintenant qu'il avait recouvré une partie de ses moyens. Sans un mot, auréolé du froissement discret des draps, il quitta le lit pour gagner l'endroit qu'on lui avait indiqué, soit une salle minuscule, seulement séparée du reste de la pièce par un rideau de plastique blanc, comportant une douche italienne, un miroir, une fenêtre et un lavabo.
L'hôte abandonna le drap sur le sol, ce dernier glissant légèrement le long de ses reins avant de se lover sur le carrelage humide, puis tira le rideau blanc, s'isolant du Sawada, son regard vert se portant immédiatement sur la fenêtre qu'il contempla de longues minutes avant d'aller l'ouvrir, emplissant avec bonheur ses poumons de l'air doré du matin, se flinguant les pupilles à regarder le soleil et savourant plus que jamais le chant des oiseaux et le mince courant d'air venu caresser son visage depuis les jardins de la résidence. Bon sang... que c'était bon...

Vaem passa lentement les deux mains dans ses cheveux en bataille, et se rendit compte de deux choses :
- Il était dégueulas, son ventre musclé et ses cuisses fermes étaient maculés de semence et sa peau de sueur, lui donnant légèrement envie de vomir.
- Et ses bandages étaient plein de sang.
Ah...
Un moment, il contempla ses mains, perplexe, avant de pousser un soupir d'exaspération profonde et réalisant que c'était cet abrutit de Nico qui l'avait mis dans cet état là, et qu'en plus de ça il le laissait se démerder pour prendre sa douche avec des doigts pas même capable de se plier tout seul sans le faire gémir de douleur.
Ses yeux rencontrèrent alors son reflet dans le miroir et sa colère augmenta d'un cran à la vue de son visage encore marqué par les stigmates du plaisir. Il s'était vendu comme la pute qu'on avait cherché à le faire devenir, vendu pour l'illusion d'une promesse hypothétique d'échapper à un nouvel enfermement s'il se montrait trop impertinent, comme si un mafieux était capable de se retenir de faire une telle chose alors qu'il tenait un moyen de pression efficace pour le faire obéir. Merde. Il y avait prit du plaisir en plus. C'était LUI l'abrutit dans l'histoire.
Ecoeuré par sa faiblesse, rendu malade de rage par sa lâcheté, en colère contre lui-même, il explosa le miroir d'un coup de poing, laissant les bris de glace cascader dans l'évier, lacérer ses bandages, passer près de sa peau, avant de brancher l'eau chaude et d'arracher le reste des bandes à grands coups de dents.
La seconde d'après, il était sous le jet d'eau, laissant la douleur l'envahir des phalanges jusqu'aux épaules au contact des goûtes s'écrasant avec violence sur ses chairs meurtries, l'appréhendant, l'apprivoisant, jusqu'à pouvoir la maîtriser assez pour éviter de tourner de l'oeil. Il ne pouvait pas encore bouger les doigts, mais l'eau coulait avec assez de pression pour débarrasser une partie de son corps des salissures le recouvrant.

Lentement, il releva les mains pour les poser contre le mur et renversa la tête en arrière, laissant couler l'eau sur son visage, et c'est alors que le vertige le prit.
Un instant, il vacilla, son corps hésitant entre s'écrouler d'un coup et tomber lentement, puis ses jambes se dérobèrent, et il se retrouva assit sur le sol dallé, les jambes repliées de chaque côté, la tête appuyée contre le mur, la vision troublée par des milliers de points blancs l'empêchant de voir l'eau rosâtre sinuant autour de ses mollets, les lèvres entrouvertes sur un souffle court et presque paniqué.
Il avait faim.
Il ne s'en était pas encore rendu compte, mais il avait vraiment faim. Son esprit embrouillé tenta de remonter dans ses souvenirs, tentant de se remémorer son dernier repas. Et après analyse, il s'avéra que c'était la nuit où Nico l'avait attrapé. Habitué à ne pas manger tous les jours, il n'y avait pas fait attention... mais en temps normal, il s'écomonisait. Là... là... on l'avait épuisé aussi bien physiquement que mentalement en quelques jours, sans lui laisser le temps de refaire ses forces, le laissant lessivé, le ventre creux et le coeur au bord des lèvres.

- Merde... manquait plus que ça... hypo...

Il pressa un peu plus le front contre le carrelage froid tapissant le mur, essayant de recouvrer ses esprits sans y parvenir. Le malaise pesait de plus en plus sur ses épaules, et il finit sans savoir comment étendu sous l'eau soudain froide, ses yeux regardant distraitement ses mains abimées colorer le monde en rose, le dos chauffé par le soleil tombant de la fenêtre tandis que le reste du paysage s'effaçait lentement de ses perceptions.


[BUOUHAHAHAHAH *chieur* Comment faire criser un Sawada...
Désolé de la qualité, j'ai fais ça a 2h30 ce matin x_x]
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Aoû - 11:04

Sous la douche, les idées embrouillées par le blanc post-coïtal s'étaient lentement remises en place, laissant Nico plus à même d'interpréter ce qui venait de se passer et d'arrêter de ne penser qu'à l'instinct. Il ne se rappelait que vaguement les raisons premières de son passage à l'acte, celui restant beaucoup plus marquant à son souvenir que de vagues hypothèses qui finalement s'avéraient fausses. Parce qu'il n'avait pas plus maintenant qu'avant l'envie de se débarrasser de Vaëm. Pas du tout même. Ce dernier le fascinait d'autant plus par ses réactions. Il ne l'aurait jamais cru capable de se détendre autant, à moins que Kioshi ne lui ait donné goût aux rapports entre deux hommes. Possible, mais Nico avait la vague impression que ce n'était pas la meilleure des explications et son regard resta un moment figé sur le visage de l'hôte avant de l'éveiller et de le voir s'éloigner vers la douche.

Le drap arracha un sourire à l'héritier, tout en le plongeant un peu plus dans ses réflexions stériles. Il ne pensait plus aux membres blessés de Vaëm, ni à sa possible difficulté à se laver. Non, ça il s'en fichait, ce qui l'intéressait c'était de découvrir une part de cet imbroglio qu'était pour lui le jeune homme. Nico comprenait ses motivations...enfin, s'il s'agissait bien de ce qu'il croyait, après tout aucun accord oral n'avait été passé. Soupirant, il se coucha sur le lit, négligeant son vêtement d'Adam, trop occupé à ses pensées pour remarquer la dispersion des vêtements sur le sol. Sa peau mouillée protestait inutilement contre le froid qui la gagnait, tout comme le léger chatouillement des gouttes d'eau ne tirait pas le Sawada de son schème. Mais il avait beau réfléchir, il ne comprenait pas, lui normalement si habile à cerner les personnalités. Tant mieux pour Vaëm après tout...cette incompréhension était son assurance-vie.

Un brusque éclat le fit sursauter, tendant immédiatement son corps en une position de défense...plus ou moins ridicule à cause de son habit léger. Nico courut à la douche, craignant qu'encore une fois l'hôte n'ait tenté ou de s'enfuir, ou autre chose tout aussi stupide. Son visage se décomposa en soulagement quand d'un coup d'oeil il vit le miroir brisé. Ce soulagement si profond l'intrigua au point qu'il oublia de s'inquiéter des mains blessées de sa propriété. Heureusement, l'héritier put constater qu'il ne devenait pas stupide au fil des jours (ce qu'il commençait à craindre à force de ne pas comprendre Vaëm) en se rendant assez rapidement compte qu'il était content de retrouver un reste de combativité en son jouet. Apparemment c'en était fini de la poupée manipulable à souhait, et Nico s'en réjouissait, il avait eu peur un instant d'avoir brisé le plus beau de ses joujoux. Glissant le long du mur, il resta à l'écoute du chant de l'eau. Ses mains jouaient avec son téléphone tandis qu'il hésitait à appeler pour commander des habits. L'infirmerie était calme, presque reposante avec le délicat dégradé de couleurs orangées qui courait sur les murs, peinture au soleil d'artiste. Il séchait sans y penser, choisissant pour une fois de ne plus réfléchir et de juste goûter aux sensations sur son corps.

Déjà il s'étonnait du calme que l'écoute de l'eau lui procurait quand il se rendit compte que ce chant était bien trop régulier. Il n'y avait aucun bruit d'éclaboussure, de jet ou encore de pas. Seule l'eau se répercutait sur les murs de la salle de bain. Un reste de raison repoussa l'envie prenante d'ignorer ce fait pour continuer cette explorée dans la rêverie. Nico secoua violemment sa tête, agacé de se prendre ainsi en flagrante rêvasserie et se leva, une inquiétude pesant étrangement sur sa conscience. Toujours il craignait de voir Vaëm prendre la poudre d'escampette, le Sawada ne le lâcherait plus. La minuscule confiance qu'il avait eue s'était dissipée et avait été remplacée par un fort énervement quant à cette position ingénue. Poussant le rideau, ses yeux furent immédiatement attirés par la masse au sol et il jura, se précipitant sur le corps amorphe. Qu'est-ce qui se passait encore ? Vaëm ne pouvait donc pas le laisser en paix rien qu'une minute ?

Les jurons à la bouche et le cerveau grommelant, Nico chercha le pouls, rassuré de le trouver rapidement, oubliant un instant que la douche l'humidifiait copieusement ainsi que son téléphone. Les gouttes s'infiltraient dans l'appareil, détruisant sournoisement les circuits complexes et privant allègrement le Sawada de son outil favori. Quand sa main se ferma plus fermement sur ledit outil, il n'y pensa pas, composant machinalement le numéro d'un médecin, soucieux de savoir s'il y avait un problème sérieux derrière cet évanouissement où si ce n'était que bénin. Aussi resta-t-il un petit moment, de l'eau dégoulinant le long de sa nuque, le téléphone à l'oreille et l'air franchement stupide puisqu'il n'y avait aucune tonalité et que le numéro ne s'était même pas composé. Quand enfin il s'en rendit compte le roulement de ses yeux aurait intéressé un paresseux. Ou un koala, à choix. Arrêtant la sortie d'eau, il s'assura que Vaëm ne risquait rien dans sa position et le recouvrit d'un linge avant de sortir attraper le téléphone interne et ceci en jetant rageusement le sien.

Son appel fut bref. A la mesure de l'ennui qui prenait le Sawada. L'héritier en avait marre de toujours tout se ramasser et il avait sommeil, ce qui le tendait à râler sur tout et n'importe quoi. Spécialement sur n'importe quoi. Jugeant que les médecins lui auraient signalé une grave anomalie si elle avait existé, Nico ralluma la douche et lava l'hôte. Après tout, autant y aller jusqu'au bout n'est-ce pas ? Et puis...l'héritier ne voulait pas d'un Vaëm maladif, sale et dépressif or pour l'instant, la saleté était au rendez-vous, et ce même si l'eau l'avait sérieusement épurée. Savonnant les cheveux bruns, son regard se porta sur le visage et la tension en Nico s'adoucit. Ses gestes se firent délicats, la même douceur qu'il avait eut tantôt. Il ne pouvait nier avoir apprécier, comme il ne pouvait oublier la presque tendresse de Vaëm. S'il le fallait quand ce dernier était éveillé, l'héritier profita de ce moment d'inconscience, revenant à ses vieilles habitudes. Une vieille peur revenait quand quelqu'un s'évanouissait ou s'endormait, mais pourtant ces moments étaient les seuls où Nico se montrait véritablement capable de soins et de soucis. Doucement ses mains savonnées couraient sur la peau sans en abuser, restant néanmoins parfois trop présentes en effaçant tous les liquides, séminaux comme sanguins. La soie marbrée de bleus revint petit à petit à sa couleur originelle. Nico nettoyait les plaies avec douceur, répugnant à infliger une douleur à un homme évanoui. Vaëm avait assez payé pour sa tentative.

A la sortie de la douche, le Sawada banda à nouveau les membres blessés après avoir séché son hôte. Il était trop concentré sur sa tâche pour remarquer quoique ce soit et Vaëm aurait bien pu se réveiller que Nico n'aurait rien remarqué. Ce dernier se demandait ce qui prenait autant de temps aux médecins avant de réaliser qu'il avait tantôt fermé la porte à clef. Écoutant la respiration du jeune homme pour se rassurer, l'héritier l'allongea sur un autre lit, propre celui-là et tira le drap pour voiler le corps de Vaëm avant d'aller ouvrir la porte.
Minute.
La main sur la poignée, Nico réalisa qu'il était toujours en tenue peu décente. Quelques secondes plus tard, un drap nappait son corps et il ouvrait. Les vêtements éparpillées et surtout l'état du lit ne cachait rien des activités dont avaient les spectateurs les murs de la pièce. Le visage froid de l'héritier fut la seule confirmations qu'obtinrent les blouses blanches avant que Nico ne désigne Vaëm et attrape les vêtements qu'un homme de main lui tendait.

«  Il s'est évanoui dans la douche. En deux temps, il a dû être simplement étourdi au départ. »

Il n'était pas idiot non plus ! Le bruit d'une chute nette l'aurait sorti brusquement de ces pensées, de plus, Vaëm en porterait certainement la marque. Délaissant l'hôte maintenant que des êtres éveillés pouvaient le voir, le Sawada alla se vêtir puis récupérer son téléphone, nourrissant l'espoir que sa carte SIM serait intacte. Son estomac se manifesta alors et Nico pensa sérieusement à réveiller Vaëm d'une claque pour aller déjeuner -s'il n'était pas sorti de son inconscience avant bien sûr. Quoique...au moins, inconscient, Nico avait la paix...


(il va criser si cette série continue XD et pour la qualité....mouais ça passe...je plaisante XD il n'y a pas de problème ^^)
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Aoû - 21:28

[Mdr, je veux le voir crisseeer !
Bon, si ça te plait, c'est l'essentiel]

Son esprit comme son corps avaient lentement glissés, l'un sur le sol et l'autre dans l'inconscience, le coupant du monde au moment même où Nico arrivait sur lui, porté par l'inquiétude qu'il se soit de nouveau sauvé. Bénédiction pour le Sawada, la perte de conscience de son hôte permis que ce dernier ne voit pas son air ahurit lorsqu'il réalisa que son téléphone ne marchait plus, lui épargnant ainsi de looongues heures, voir journées, de foutage de gueule discret (ou non) sur une certaine tête de Koala avec un portable mort vissé à l'oreille...
Le noir de l'absence l'avait bercé jusqu'au moment où l'eau avait recommencé à couler sur son corps, le tirant petit à petit des limbes dans lesquels il était tombé, et il avait petit à petit recouvré ses sens sans pour autant bouger ou ouvrir les yeux, vivant l'étrange expérience d'entendre, de sentir, mais de ne pouvoir se mouvoir.

Ainsi, il sentit les mains se promener sur son corps, faisant sursauter ses muscles ou tressaillir sa peau sans qu'il ne puisse rien y faire, le caressant, le lavant avec douceur, s'attardant parfois à des endroits sensibles qui auraient très certainement réagit si le jeune homme n'avait pas été aussi épuisé et en manque de glucide.
Alors il s'était simplement laissé faire, savourant cette sensation d'être lové contre quelqu'un d'autre, d'être choyé, de sentir qu'on s'occupait de lui, sans chercher à réellement savoir de qui il s'agissait.
Honnêtement, la logique aurait voulut que ce soir l'héritier (après tout, ils étaient seuls dans une infirmerie verrouillée...) mais franchement... son esprit embrumé avait beaucoup de mal à croire cette hypothèse possible.
Et pourtant...

Bientôt, il sentit qu'on rinçait son corps et ses cheveux, puis qu'on le soulevait, qu'on le frottait doucement avec une serviette chaude, puis qu'on le couchait doucement sur un lit avant de s'attaquer au bandage de ses mains, et lentement, il ouvrit les yeux.
Juste un peu.
Juste assez pour qu'un mince rai de lumière vienne frapper sa pupille.
Juste assez pour voir Nico penché sur lui.
Nico nu. Humide. Occupé à bander ses mains.
Impossible.

Les yeux se refermèrent, le jeune homme compta jusqu'à dix, le temps de se faire à l'idée qu'il hallucinait, puis les rouvrit, toujours de façon invisible, pour tomber sur ce même spectacle qui refusait d'entrer dans son cerveau. Nico s'occupait de lui.
Et Nico était seul.
Complètement seul...

Incroyable...

Le Sawada se leva finalement, abandonnant les mains sur le torse de l'hôte qui n'avait cessé de l'observer depuis son éveil, essayant de comprendre d'où pouvaient soudain venir tant de douceur. Il s'était toujours douté que l'héritier n'était pas un monstre mais... de là à s'occuper ainsi de lui, alors que rien ne l'y obligeait...
Il allait être obligé de revoir certains avis sur son compagnon...

Refermant les yeux, il laissa le Sawada gagner la porte et ouvrir aux médecins qui ne tardèrent pas à tourner comme des vautours autour de lui, l'étourdissant par leurs nombre et leurs paroles, lui arrachant un cri de surprise et de frustration mêlée lorsqu'ils le touchèrent sans permission, puis le gavant d'avis divers qui le firent soupirer.

- J'ai simplement faim...

Silence.
Consternation.
Une simple hypoglycémie...
Dommage...

Un homme, qui jusque là s'était tenu en retrait, observant avec amusement l'agitation créée autour du jeune homme aux yeux verts, entra soudain en scène, abandonnant le patient pour rejoindre l'héritier qui venait de finir de se vêtir. D'un certain age, plutôt bel homme, il soignait les enfants de la famille depuis longtemps déjà, et pouvait donc se permettre certaines choses avec eux...
Comme quelques remarques non dénuées d'humour.

- Il va bien, c'était un simple malaise dû à un manque de sucre. (il eut un sourire amusé) Je t'avais pourtant déjà dis que tes animaux ne sont pas des peluches Nico, il faut les nourrir de temps en temps...

Sa main tapa amicalement sur l'épaule du jeune homme.

- Fait-le manger de temps en temps si tu ne veux pas devoir le ramasser à la petite cuillère.

Sur ce, il quitta tranquillement les côtés de Nico pour aller aider Vaem à s'habiller, vêtissant l'hôte d'un vieux jean usé, troué aux genoux et serré aux hanches, mettant le fessier du jeune homme en valeur, et d'un débardeur noir des plus simple qui cachait efficacement certaines marques. Ensuite, il examina rapidement la suture de l'arcade, les bandages des mains, puis quitta tout simplement l'infirmerie, embarquant à sa suite les autres médecins, laissant les deux hommes seuls.
Vaem s'assit nerveusement sur le lit.
Il ne savait que dire...
Et son estomac faisait plus de bruit que ses mots.
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Aoû - 16:12

Pas une seule fois Nico ne se douta que Vaëm s'était retiré de l'inconscience. L'héritier n'avait en réalité pas même fait attention, attentif à son ouvrage et complètement retiré dans les élans de douceur qui le prenait lorsqu'aucune présence ne le gênait. Il ne vit rien des yeux mi-ouverts de l'hôte et continua ses soins jusqu'à en être satisfait. Le Sawada n'avait même pas réagit à la vague de froid qui s'était répandu sur son corps mouillé, comment aurait-il pu seulement imaginer que Vaëm l'observait et brisait une image qu'il avait mis quelques années à créer ?

Il était réellement inquiet. Pas pour l'état de santé du garçon, non, après tout, rien ne pouvait avoir sérieusement affecté Vaëm. Et si une maladie se révélait, Nico s'en débarrasserait sans aucun remord. Pour l'instant il était comme captivé par ce jeune homme, incapable de s'en séparer en toute conscience. Non. Le caractère de Vaëm lui offrait les sensations d'une drogue douce. L'héritier avait toujours su faire plier ses jouets, quelque soient leurs résistances. Si cet hôte l'intriguait à ce point, c'était justement parce qu'en lui, Nico ressentait le besoin de le garder. Jusque là, il avait toujours royalement ignoré l'importance de ces vies qui passaient autour de lui. Brusquement, il avait envie de contempler cette flamme un peu plus, au point de craindre de la briser trop vite. Il y avait un quelque chose en Vaëm que Nico voulait posséder, ou comprendre, et ce dernier en était presque hypnotiser. Évidemment cette question ne poserait pas si son jouet devenait défectueux, et là était la source de son inquiétude.

Il ouvrit la porte, attrapant un drap dans un sursaut de raison avant d'abandonner Vaëm aux mains des médecins, jetant à peine un coup d'oeil au cri. Depuis quand était-il réveillé ? Par quoi ou qui ? La réponse la plus facile – les médecins – s'imposa à son esprit fatigué et il acheva de s'habiller. Il entendit parfaitement la déclaration qui sembla décevoir tant de médecins et le tiraillement de sa conscience disparut instantanément au profit d'une inspection méticuleuse de sa carte SIM. Constatant que quelqu'un s'adressait à lui, Nico tourna sa tête pour présenter un visage qui avait retrouvé son marbre originel. Il reconnut sans peine le seul médecin qui s'autorisait à franchement l'engueuler dès qu'il se blessait. Cette fois heureusement, il n'eut pas à se boucher les oreilles et après la tape sur l'épaule, sa seule réaction fut de lancer un sourire tout aussi amusé et d'une connivence qu'on ne retrouvait qu'entre deux vieux copains. Il aurait pu réplique une pique sarcastique, se mettre en colère ou encore ignorer l'intervention. Mais toutes ces dernières sensations l'auraient fait paraître comme ridicule.

« J'appliquerai ce conseil, et qui sait, peut-être te redemanderais-je quelques conseils diététiques. »

Sa voix, tout à fait froide et sérieuse ne laissait transparaître aucun signe d'une franche moquerie et intérieurement, Nico ne faisait que balancer une légère pique. On aurait presque pu parler de taquinerie. Il observa l'habillage de Vaëm sans émotions, passant sur ce léger épisode comme s'il n'avait pas existé. Pourtant la remarque du médecin était très mal tombée. Nico était déjà sur les nerfs alors que l'aurore laissait à peine sa place au soleil plein. Sa relation sexuelle lui avait fait du bien et si cet hôte n'avait pas fait un malaise, l'héritier aurait presque pu envisager d'oublier sa fatigue et sa mauvaise humeur d'avoir été réveillé de manière aussi brutale. Là, il n'en avait plus envie. Et il n'allait pas faire un effort pour les hommes qui le côtoyaient.

Les dernières blouses blanches disparues, le Sawada entendit très clairement les protestations de l'estomac de sa possession. Il eut un léger haussement d'épaules et sortit de la pièce sans émettre la moindre indications. La faim tordait également son ventre – de manière sans doute moins importante. Retrouvant ses gardes, il en envoya un lui procurer un Iphone et un Blackberry, avec deux numéraux disctincs.Il lui fallait également vérifier d'urgence que sa carte SIM n'était pas endommagée. Au pire il en avait une copie dans son ordinateur...mais il espérait ne pas avoir à se faire chier.

« On va suivre le conseil de ce serviable médecin, Vaëm.»

Il se fichait royalement que l'interpelé soit toujours ou non dans l'infirmerie et ordonna à l'une des armoires à glace de porter le blessé s'il y avait lieu avant de s'éloigner lentement. Le nom de l'hôte avait été prononcé comme un appel, alors que le reste de la phrase était resté purement formelle. Nico se comportait des fois comme un gamin, il avait des colères puériles, des pulsions peu réfléchies, mais ces incidents ne devait pas dissimuler l'homme qui dirigeait la mafia en intérimaire. Il n'avait plus le temps de penser à Vaëm – à part si ce dernier se manifestait. Sa matinée était remplie et là surgissait le côté le plus agaçant de l'hôte. Nico ne voulait plus le quitter des yeux. Avec toutes les contraintes que cela imposait. Des contraintes qui le restreignait sérieusement sur ses possibilités d'action.

Sur le chemin, l'héritier réquisitionna le portable d'un individu croisé sans même lui offrir une explications. Il y inséra sa carte et fut soulagé de la voir en état de fonctionnement, même parsemée de lacunes. Il commanda un déjeuner dans son bureau puis retira sa carte avant de balancer l'appareil au même individu. Puis il ne fut qu'un compact mur de silence réfléchissant, mortellement sérieux. Même lorsqu'il s'enfonça dans son fauteuil de travail alors qu'un confortable déjeuné arrivait.

« Sers-toi. »

Ils étaient à nouveau seul, mais Nico s'attendait à voir surgir une file d'homme d'un instant à l'autre pour lui remettre des dossiers. L'idée d'un énorme brasier trotta dans sa tête avant qu'il ne s'attaque au besoin plus primaire de remplir sa panse. Il enverrait peut-être Vaëm dormir après...dans la salle d'attente. Pour l'instant, son intérêt se portait sur l'écran de son ordinateur qui s'allumait et sur le café au chocolat qui lui réchauffait la main. Il n'avait même pas jeté un coup d'oeil au vêtements alléchants de l'hôte.
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Sep - 1:14

Une fois habillé, il était resté assit sur le rebord du lit à regarder les robes blanches tourbillonner autour de lui. Brièvement, il s'était retrouvé entre les mains d'un homme compétent – assez tout du moins pour ne porter aucune blouse et pour se permettre de blaguer avec l'héritier Sawada – qui avait observé la suture de son arcade, puis les bandages de ses mains avant de partir, l'abandonnant sur place, gainé dans un jean trop étroit et un débardeur frottant douloureusement sur certain de ses hématomes.
Nerveux, il avait gardé le silence, son estomac grondant attendant une initiative de la par de Nico, les yeux fixés sur le sol de peur de rencontrer le regard bleu.
Il ne s'en sentait pas le courage...
La fatigue pesait durement sur ses épaules, en même temps que les vertiges et la faim, et que les souvenirs dérangeants de leur « pacte » et de l'attention douce qu'avait eut l'héritier envers lui après son évanouissement. Ça le perturbait.

Heureusement, son compagnon ne semblait pas déterminé à rester dans l'infirmerie, et il lui fallut se lever en vitesse pour arriver à suivre le mouvement. Mouvement qui manqua de lui faire de nouveau perdre conscience d'ailleurs.
Titubant, il avait gagné la porte pour s'y appuyer, observant Nico donner des ordres au travers d'un voile trouble, et un sourire ironique s'était brièvement dessiné sur ses lèvres lorsque l'un d'eux avait été de le porter si jamais il s'avérait trop faible pour marcher. Comme s'il allait lui donner ce plaisir.
Il se redressait pour donner l'illusion que tout allait bien quand son 'Maître' l'avait appelé. Appelé comme on appel un subordonné, ou un animal.
Il s'était braqué.
Avait fait deux pas en arrière.
Et s'était à moitié effondré sur le sol. Sans les bras du garde, il y aurait très certainement finit.

Un regard noir de sa part et un sourire amusé du garde plus tard, il suivait péniblement son mafieux dans les couloirs avec la démarche d'un homme ivre qui se serait prit un coup sur le crâne, et finissait par se laisser tomber dans un siège, frissonnant, mort de faim et la tête tournant légèrement, face à un homme aussi loquace qu'un bloc de glace.

*Super...*

Anesthésié par la fatigue et le manque de sucre, il avait toutes les peines du monde à aligner trois pensées cohérentes, aussi s'exécuta-t-il sans broncher lorsque Nico lui indiqua de se servir. S'emparant d'oeufs, de bacon, de pain et d'un peu de chocolat, il s'était ensuite esquivé à l'autre bout du bureau pour manger dans son coin, méfiant comme un animal sauvage, ses yeux encore injectés de sang observant avec attention le bureau dans lequel ils se trouvaient. Ce dernier était comme l'héritier en cet instant : froid, ordonné, et efficace.
Impressionnant.
En fait.
Détournant le regard, le jeune homme acheva son repas avant de se rouler en boule sur le canapé qu'il occupait, le ventre plein et le cerveau assez vide pour s'endormir aussi sec, le chaton resurgit de nul part lové contre son ventre.


[Désolé de la qualité.... j'ai du mal à me remettre dans le bain]
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Sep - 18:14

Nico était soucieux. Son visage désormais fermé par la concentration, il n'avait même pas remarqué l'étrange comportement de Vaëm. L'éloignement de ce dernier l'aurait pourtant amusé. Mais non. Il but machinalement une gorgée de son café, se brûlant légèrement la langue au passage. Ses yeux ne quittaient pas l'écran luminescent qui achevait de s'allumer. Petit à petit la fatigue s'en allait et les gestes mille fois exécutés refaisaient surface...Vérifier les mails, relire un dossier, demander son secrétaire. Celui pour la nuit...parce qu'il n'était qu'à peine sept heures...ou huit déjà peut-être ? Il n'avait pas sa montre...ni son téléphone.

L'héritier Sawada en avait presque oublié Vaëm. Il était occupé et l'hôte n'était plus qu'une gêne. Une gêne amusante, mais une gêne quand même. Un homme de main apparut avec des dossiers et Nico sauta sur l'occasion. Il ne voulait pas travailler en présence d'un témoin. Moins le garçon en saurait sur ses activités, mieux se serait. Le mafieux ne pouvait pas ordonner la mort de quelqu'un devant lui. Nico tourna donc la tête pour interpeller Vaëm. Oh...
Il avait réussi à s'endormir ?

« Emmenez-le dans la salle d'attente et restez-y. »

Un léger sourire amusé flottait sur ses lèvres alors que ses yeux quittaient le spectacle offert par un Vaëm endormi. Il était mignon ainsi. Sans son fichu caractère.
Puis il se remit au travail, avec cette image en tête.

Gérer une mafia n'était pas une sinécure, et Nico oublia vite la légère envie qu'il avait ressenti devant le visage endormi. Et heureusement. Le travail avait une excellente prédisposition sur lui : il ne pensait à rien d'autre. Les comptes passèrent rapidement, bien défriché par les nombreux responsables et bientôt vint le tour des entrevues.
Toujours aussi distant, Nico se transforma pourtant en un modèle de politesse et de diplomatie pour conclure certains contrats. Une fois cependant, sitôt la personne partie, il balança sèchement :

« Tuez-le. »

Certains oubliaient réellement qui était le maître...Il soupira. Sa tête pesait sur ses épaules et ses yeux le brûlaient un peu. Seul à son bureau, il s'y affaissa, frottant ses paupières endolories. Vaëm lui revint alors en tête et les pupilles bleues se réveillèrent. Il voulait se distraire un peu.

Nico tira ses bras au-dessus de sa tête en marchant vers la salle où il avait relégué Vaëm et son garde. Son visage l'élançait un peu et un miroir lui renvoya le reflet de la blessure dont l'hôte l'avait affublé. Tsss...Ca faisait vraiment mauvais genre...Excellente entrée en matière. Sa main baissa la poignée et la porte s'entrouvrit un peu. Il eut même le temps de prononcer un mot : « Vaëm ! » avant que la porte principale ne s'ouvre violemment.

« Nico Sawada !!! »

La lueur rusée et moqueuse quitta instantanément les yeux persans. Pauvres oreilles...L'interpeller ne protesta pas sur cette entrée cavalière, pas plus qu'il ne se retourna quand le bruit caractéristique de hauts talons emplis la pièce. Refermant la porte, il alla s'asseoir à son bureau avant de dévisager la jeune femme qui le fusillait des yeux. Les hauts talons ne dissimulaient pas une taille parfaitement japonaise - debout, Nico l'aurait probablement dépassé de vingt bons centimètres – pourtant, elle paraissait plus imposante. Les muscles nerveux se trahissaient derrière le tailleur d'une sobre élégance, mais ce n'était pas sa taille, ni son corps qui rendaient son charisme et son assurance. Non. La vitalité de son visage y suffisait.


Un instant le Sawada détailla ce visage féminin aux beaux yeux gris et cheveux noirs. Qu'elle ce qu'elle foutait là ? Pourquoi...le visage de l'héritier redevint de marbre.

« Ciara..N'êtes-vous pas censée être en Europe ? »

Pourquoi revenait-elle maintenant ? Surtout avec Vaëm à côté, ça courrait à la catastrophe. Elle allait encore...Nico retint une grimace avec peine et se retint d'appeler son secrétaire pour lui hurler dessus un bon coup.



( C'est bon. Je suis à peine satisfaite de ce que j'ai écrit, donc...sinon, faudrait me dire quand Kyo et Vaëm doivent se rencontrer ^^)
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Kyoshiro Masahari

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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Sep - 3:28

Kyoshiro venait a peine de quitter son amant, lui ayant laissé un simple petit mot. Rien de bien grandiose bien entendu ... Mais de quoi lui dire qu'il n'était pas partit pour toujours. Un rire nerveux l'anima a cette pensée. Peut être que Séphiel ne le tuerai pas ... Après tout il était son "jouet" il était stupide de tuer son jouet ... Surtout si il pouvait encore servir un moment. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'il se dirigeait calmement vers sa chère moto. Son seul bien matériel, le seul bien qu'il adorait utiliser parce que cette moto il se l'était payé seul. Caressant la dite moto il sourit doucement, l'enfourchant silencieusement il releva la tête vers la fenêtre de son Ange. Il se demandait bien comment il pouvait être maintenant. Il aurait tellement aimé resté avec lui et ne pas bouger, rester dans ses bras en silence et se délecter de sa chaleur. Il n'avait pas connu cela lui, étant quasiment tout le temps "violé" par son maître, il ne connaissait presque pas la douceur et la tendresse. Alors maintenant qu'il en avait sous la main, il n'allait pas la lâcher.

Démarrant calmement sa moto noire, il sourit de nouveau, mettant son casque il ferma un instant les yeux avant de démarrer rapidement et de s'infiltrer dans la circulation de la ville. Il aimait tellement ses différentes couleurs que l'on pouvait voir en conduisant rapidement. Encore quelque chose qu'il appréciait. La vitesse. Tout simplement, s'amuser à frôler la mort en zigzaguant entre les voitures était jouissif selon Kyo. Entendre les klaxons qui s'éveillait a cause de lui, les cris d'énervement et les crissements des pneus sur la route. Oui il aimait tout simplement foutre la pagaille dans la circulation et parfois même causer de petit accident mineur. Après tout les conducteurs avaient qu'a bien se tenir quand il était sortit. Le plus amusant étant que personne ne le retrouvait, sa moto ayant une plaque d'immatriculation et une couleur différentes a chacune de ses sorties. Après tout il valait mieux être discret a ce niveau la. Ainsi sa moto était passé d'un mauve a un rouge sang, puis un bleu nuit et bientôt peut être un rose bonbon. Après tout pourquoi pas. C'était amusant, cela l'occupait et le détendait. Malheureusement, bientot la réalité revient le frapper en pleine face.

Aussi rapidement qu'a son habitude il était arrivé ... Pourtant il ne voulait pas, a ca non. Au contraire. Il avait même pris des chemins plus longs exprès pour arrivé plus tard. Mais voila qu'il se trouvait maintenant devant cette bâtisse qu'il avait appris a haïr du plus profond de son être. Poussant de nouveau un soupire, comme ci il s'y était abonné aujourd'hui il ralentit l'allure, pénétrant doucement dans le parking. Le bruit du moteur de sa moto rebondissant sur les parois, renvoyant un bruit sourd et agréable. Coupant le contact, il retira son casque, cala sa moto et en descendit calmement. Remettant ses lunettes sur son nez, il ébouriffa sa tignasse avant de tourner les talons et de se diriger vers son appartement. Le casque a la main il avancait calmement, ne prenant même pas la peine de saluer quiconque le faisait. Il était lassé. Ses têtes, il ne les aimait pas. Il les détestait même a vrai dire. Allant directement dans son petit loft, il déposa son casque et se mit a faire un sac de fringue comme il avait promis a Sanae. Il passa plusieurs minutes a mettre des vêtements, a bourrer le sac de vêtement jusqu'à l'éclatement. Il se disait qu'il ne reviendrait pas ici tant que tout ses vêtements n'étaient pas sale ... Et pour ne pas revenir il était près a les laver a la main ! Il posa son sac sur son lit et se changea rapidement, enfilant simplement un tee-shirt aux manches découpées et un jean délavé et légèrement troué. Il n'avait pas envie d'être présentable pour une fois.

Descendant tranquillement, les mains dans les poches, ses cheveux volant dans l'air, il passa devant le bureau de Nico Sawada. Son employeur secondaire. Tournant la tête vers la salle d'attente il vit rapidement un jeune homme accompagné d'un de ses gorilles trop stupides pour comprendre quand on leurs mentait. S'approchant avec une furieuse envie de s'amuser un peu au dépend du garde du corps il le fixa. Il n'était pas tellement réputé, mais la ... Il avait un avantage, le balourd en face de lui le connaissait. Il s'était deja pris une rouste de sa part et Kyo souriait franchement. Il serai amusant de se défouler. D'un signe de la tête il le salua.

- Tu peux partir ... Le patron a dit que je devais le surveiller maintenant !

L'homme sembla hésiter un instant, restant sans broncher avant d'avancer d'un pas. Soupirant encore Kyoshiro le fixa avec colère. Faisant craquer ses poings il lui expliqua que Nico ne voulait plus le voir car trop incompétent. Loin de bouger l'homme sembla plutôt s'énerver. Kyoshiro se rapprocha de lui et calmement, un sourire aux lèvres, il lui posa un couteau entre les cuisses, près a couper cette chère veine qui passait non loin de la et qui assurait une mort lente et sanglante. L'homme se mit a le fixer horrifié, tentant de garder un visage neutre, même quand Kyo commença a découper son jean pou s'attaquer a sa chair. Poussant un juron le gros bêta de service lança son poing vers le visage de Kyo qui l'évita de justesse avant de planter littéralement le couteau dans la cuisse du gaillard. Se dernier fixa un instant le couteau avant de comprendre que ce n'était plus une affaire d'amusement. La plaie restait très superficielle, Kyo ne l'avait pas enfoncé jusqu'au manche, dommage. Tournant les talons le balourd envoya au sol le couteau avant de lâcher des "on se reverra", "je te tuerai bientôt Masahari" et toutes sortes d'autres injures.

Kyoshiro avait gagné, fixant en silence le couteau, il sourit. Il s'était amusé un peu c'était bien, plaisant. Il aurait certainement bientôt des ennuis avec Nico ou ce mec stupide... Tant pis, après tout il s'en moquait. Bientôt il quitterai cette "famille" pour créer la sienne, propre a lui. Celle qu'il voulait former avec Sanae. Ne faisant guère attention au jeune homme il tourna pourtant son regard vers lui, restant silencieux.

[Me voiiiila XDDD Désolée j'ai été longue ><]
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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Sep - 15:07

[Kyo est vraiment flippant quand il s'y met XD]

Oui, il avait réussit à s'endormir sur cette banquette inconfortable, malgré son jean trop serré et la présence très pesante de Nico dans la pièce, épuisé comme il l'était de la surcharge d'émotion qui l'avaient submergée pendant toute la nuit. Et le Sawada aurait très certainement fait de même s'il avait passé une partie de sa nuit à faire des crises d'angoisse, à frapper contre les murs à s'en déchirer les ongles et la peau, à hurler à s'en casser la voix pour finalement pleurer toutes les larmes de son corps, perdre à demi conscience, se faire frapper, puis finalement finir les cuisses ouvertes sous un homme qu'il ne détestait pas, mais qu'il n'aimait pas non plus.
Bref... physiquement aussi bien que mentalement, il n'en pouvait plus... et le sommeil était encore le meilleur moyen de fuir la situation présente. Aussi, un Frifri ronronnant contre son ventre, il n'avait pas retenu ses yeux lorsque ceux-ci avaient commencés à se fermer, plongeant dans un gouffre profond le coupant entièrement du monde autour de lui.

Au point qu'il sentit à peine lorsque l'homme délégué par Nico tenta vaguement de le réveiller avant de finalement le prendre dans ses bras pour le déménager dans la salle d'attente adjacente, permettant ainsi à l'héritier de mener ses affaires comme il l'entendait.
Roulé en boule sur un autre canapé, le chaton dormant cette fois-ci sur son flan, il avait continué son somme réparateur, complétement détenu et pour une fois de compagnie agréable... vu qu'il se taisait.

Et justement, en parlant de se taire... si les conversations allentours ne l'éveillèrent pas, il n'en fut pas de même pour les bruits de lutte : habitué à se faire attaquer n'importe quand, et surtout à dormir dans la rue, il ne lui fallut pas longtemps pour émmerger lorsque Kyoshiro s'attaqua à son gardien. Aussitôt sur le qui-vive malgré l'épuisement, il s'était contraint à rester immobile pour ne pas réveller son éveil, et avait observé le nouveau venu s'occuper de son gardien avec une certaine maestria...
Et lorsque l'autre était partit en menaçant son adversaire, sa machoire s'était contractée.
Encore un mafieux... bon sang... qu'est ce qu'on lui voulait encore ?

Nerveux, tendu, à crant, il se redressa, attrapant Frifri au passage pour le caller sur son épaule, et remonta ses genoux contre lui sur la banquette, adoptant la position de défense la plus efficace qu'il connaissait, trop fatigué pour pouvoir soutenir un combat.
Ses yeux verts injectés de sang par les pleures se posèrent sur le nouveau venu avec cette expression qu'arborent parfois les animaux sauvage qu'on a battut puis enfermés, et ses mains entièrement bandées se crispèrent légèrement tandis que son esprit embrumé regrettait encore une fois la perte de son crant d'arrêt.

- Pourquoi avoir fait ça ?

Sa voix était rauque de sommeil et d'avoir hurlé toute la nuit. Mais aussi agressive.

- Qu'est ce que tu veux ?

Avant que l'autre ne lui réponde, une femme passa en coup de vent dans la pièce, se dirigeant vers la porte du bureau de Nico qui venait de s'ouvrir, crispant un peu plus l'hôte aux yeux verts : si cette porte là était ouverte, c'était que l'héritier voulait le voir... et lui n'avait vraiment pas envie.
C'est pour ça qu'il fut infiniment reconnaissant à la femme en haut-talons qui surgit dans l'anti-chambre en braillant de façon fort peu féminine le nom du maître des lieux puis qui s'engouffra comme une furie dans le bureau ouvert.
Une ombre de sourire se dessina sur les lèvres meurtries.
Chacun son tour pour souffrir... et quelque chose lui disait que Nico allait en souper avec cette fille.

*Merci bien...*
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Kyoshiro Masahari

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MessageSujet: Re: besoin d'air   besoin d'air - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Sep - 11:24

[Rooooh mais non ^^ Kyo est un Ange ! Répète-toi ca dans la tête et tu finiras par y croire XD]

C’était si bon de se défouler. Certes l’homme n’avait absolument rien fais, mais rien que le fais de faire mal a quelqu’un lui avait fait du bien. Il ne pouvait pas faire de mal au chef de cette stupide mafia … Alors il ne se gênerait pas pour faire crier de douleur tout les autres. C’était une manière très étrange de se venger de cette vie qu’il n’avait pas choisit et qui le dégouttait plus qu’autre chose. C’était si bon de faire couler un peu de sang, de voir un visage déformé par la rage ou la colère, ou mieux les cris de supplications quand on faisait trop mal. Enfin c’était étrange a formuler ainsi mais cela lui avait fait du bien, il devait de toute manière se défouler avant d’aller voir son crétin de chef … Alors quel meilleur moyen que la moto et de faire mal a quelqu’un ?! Kyo dans ce genre de cas était vraiment un sanguinaire sadique. L’homme ne lui avait pourtant absolument rien fait. Juste être en travers de a route au moment ou cela aurait été mieux que personne ne le rencontre. Il aurait presque put ne rien lui faire après tout, c’était plutôt méchant de sa part en faire d’avoir fait cela … Tant pis, il n’était plus de bonne humeur depuis qu’il était ici … C’était un moyen peut orthodoxe de dire « Allez vous faire … ». Oui c’était ca. Sa façon a lui de dire que le métier de Yakusas, il ne l’aimait pas. Si seulement il était resté avec son frère et sa sœur … Mais non ses parents en avaient décidés autrement. Malgré tout sa vie était sa vie. Il avait un toit sous lequel dormir et un métier qui ramenait assez de fric pour avoir la possibilité d’en mettre sur un compte qu’il ne touchait pas. Il n’avait pas a ce plaindre si ce n’était l’autre à la tête de cette organisation. Si encore lui n’existait pas, cela aurait été tellement plus sympa.

L’homme était partit depuis maintenant un moment, et en tournant sa tête pour regarder le jeune homme. Il avait vu se dernier changer de position. Bizarrement Kyo aurait presque cru qu’il s’attendait à que ce dernier l’attaque à son tour. Ce n’était pas le but pourtant, il avait réussit à se défouler un bon coup sur l’autre. Et puis lui ne semblait pas appartenir a la mafia … Il ne l’avait jamais vu. Lui qui se souvenait de tout les visages des mafieux qu’il avait croisé ne reconnaissait pas le jeune homme. Se dernier avait bougé et en voyant le petit chaton tout près de son épaule il n’avait pu empêcher un léger sourire de naître sur ses lèvres. Jamais un yakusas ne se serait ainsi affiché en ses lieux surtout avec le chef qui commençait à réapparaitre de plus en plus. Il ne pouvait donc qu’être un simple citadin. Du moins il l’espérait pour lui. Même si son envie de commettre un meurtre était encore présente il n’allait pas le toucher s’il n’était pas de la mafia. Il ne frappait que sur les mafieux il fallait dire. C’était mieux ainsi et puis vu sa position personne n’osait vraiment s’amuser à le toucher. Et les rares qui essayaient y arrivaient ou se faisait lacérer par ses coups de couteaux. La deuxième situation étant la plus courante et la plus amusante.

Se redressant doucement il le fixa avec attention. Il était envoutant, plutôt déglingué en tout sens certes, mais vraiment intéressant. Malgré les blessures que pouvaient voir Kyoshiro, le jeune homme lui montrait qu’il n’avait pas peur et puis se regard fauve était vraiment captivant. Le jeune homme était magnifique ainsi, si blessé avec ses marques de coups, ses bandages mais aussi ses yeux rouges qui trahissaient ses anciennes larmes. Encore et toujours captivant, être ainsi blessé et ne pas vouloir se laisser faire. Le jeune homme avait du cran et dans ce monde de malade il fallait en avoir beaucoup. Le tuer ne servirait a rien, ce n’était même pas intéressant, dans son état cela ne servirait a rien. Toujours aussi silencieusement il retourna vers son couteau, s’accroupissant face a lui il le récupéra dans une faible marre de sang. Dommage qu’il n’y en ait pas plus, ca aurait été plus amusant. Un soupire anima le jeune homme alors qu’il sortait un mouchoir en papier d’une de ses poches, nettoyant l’arme en se tournant vers le brun aux yeux vert. Il aimait ce regard. Ca le marquait plus qu’il ne croyait. Retirant calmement les traces de sang il s’avança vers lui, l’observant toujours. Une fois le couteau totalement propre il jeta négligemment le dit mouchoir dans une corbeille non loin de la. Il était maintenant a seulement quelques pas du jeune homme et de son chat.

Rangeant le couteau dans sa poche il lui sourit doucement. Son vis-à-vis lui avait posé deux questions il lui semblait … Il n’avait toujours pas répondu. Peut être croirait-il qu’il était le suivant sur la liste. Ce n’était pourtant pas le cas, et loin de la même. Kyoshiro voulait juste savoir si il faisait partit de la mafia. Si c’était le cas il attendrait surement que ses plaies soient cicatrisées avant de s’amuser un peu avec, lacérer sa peau si pale devrait être plutôt intéressant. Par contre si ce n’était pas le cas, il sera obligé d’aller s’amuser avec un autre. L’idée ne lui plaisait pas, il voulait tuer un homme comme celui en face de lui. Voir cette envie de vivre dans son regard. Une femme était passé entre temps il lui semblait. Mais ca ne l’intéressait pas, outre donner la vie ses créatures n’étaient que des brailleuses en quête d’un milliardaire vieux et sénile. Pas vraiment intéressant. Et puis vu les trucs hauts qu’elle s’était mise aux pattes il aurait été trop facile de lui trancher la gorge. Non pas assez intéressant. S’installant aux côtés du jeune homme il resta un moment silencieux avant de fermer les yeux en souriant.

- Pour répondre a ta première question … J’en avais plus que besoin et ce gros balourd me disait rien qui vaille … Puis pour la deuxième question, je dirais que j’ai envie de te tuer si tu me dis que tu fais partit de la mafia comme moi … Que réponds-tu ?! Fais tu partis de cet organisme si …

Il afficha rapidement une mine écœuré alors qu’il fixait la porte fermée du bureau de Nico Sawada, la chose a talons hauts c’était précipitée là-bas comme un chien affamé sur un morceau de jambon … Pitoyable. Il se reprit rapidement et se remit à le fixer.

- Je disais donc … A cet organisme si … cher à mon cœur … Je t’en pris … Dit moi non, je n’ai pas envie de te faire mal dans ton état …

L’ironie était tellement présente qu’il fallait être sourd pour ne pas l’entendre et la comprendre, puis il se montrait encore plus sadique que d‘habitude. Le pauvre mec en face de lui ne saurait surement pas quoi répondre. Mais voila, il détestait réellement sa situation, la haïssait du plus profond de son être. Mais il n’avait que cela … Malheureusement. Avançant doucement une main vers le chat il se mit à le caresser doucement, ne se préoccupant même pas de la possible réaction que pourrait avoir le jeune homme. Il n’avait pas peur de lui, il était en position de force et même si trancher la gorge de ce petit être semblait intéressant il ne le fera pas dans cet état. Kyoshiro était réellement lunatique, c'était bien son genre de changer du tout au tout, et il venait de le montrer au jeune homme. Qui passait d'une envie de meurtre sanglant a une douce caresse sur la tête d'un chat ?! Lui, bien entendu. Il n'était pourtant pas un tueur mais il le faisait quand il le pouvait.
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