Reconfort??

J'haussais un sourcil interrogateur en sentant ses bras me saisirent dans une étreinte pas super douce. Il avait l'air tres en colere, ce que je decidais de verifier immédiatement en l'observant. Je murmurais en reponse, cherchant à l'apaiser:

"_Ok on recommenceras pas.."

J'allais lui demander ce qui n'allait pas lorsque il me parla de glace, je secouais la tete en signe de refus. Je n'en avais pas vraiment, du moins pour le moment. Laissant passer quelques instants silencieux, je me relevais, lassé de ce silence morne. Je m'assis sur ses genous a califourchon et lui prenant le visage entre mes mains, j'approchais le mien du sien. Je posais mon front sur le sien et murmurais:

"_Qu'est ce qui ne vas pas??? Tu étais normal y a deux secondes et là tu as l'air enervé. "

Me mordillant la levre je me redressais en l'observant . Je me demandais encore une fois si j'étais la cause de son enervement( mais si c'était le cas il ne m'aurait pas enlacé) puis terminais toujours en murmurant d'une petite voix:

"_Si c'est de ma faute, ben je ne toucherais plus a ce genre de couteau, ça te va?"

Je n'aimais pas lorsqu'il se refermais sur lui-meme, remettant sa carapace de glace, me privant l'acces de son coeur. J'avais l'impression de cotoyer une personne à l'humeur yoyo. Je lui caressais la joue en attendant une reponse. Me penchant je l'embrassais sur la joue et posais ma tete dans son cou. J'esperais qu'il redeviendrai normal à force de calin et tendresse.
Si ça ne marchait je me jetterais par la fenetre! Voilà! Binsur tout le monde sait que je n'en aurait pas le courage xD

Le murmure, doux, apaisant, ne gagna pas l'esprit de Nico. Il lui en refusait l'accès comme il s'interdisait les paroles rassurantes qui auraient pu le calmer. Se revêtant de sa froideur bien connue, il avait coupé les ponts avec le monde qui l'entourait. Ses perceptions lui parvenaient, brutes, mais ne provoquaient plus d'émotions. Aussi ce fut sans réagir qu'il laissa Arkalya s'installer sur ses genoux.

Les mains sur sa peau firent revenir ses yeux de la contemplation du vide à celle de l'hôte. Front contre front, Nico écouta. Les mots montèrent en lui, traversèrent sa colère, la nourrissant, puis s'estompèrent avec la légèreté de la brume. L'héritier Sawada eut un sourire sombre. Qu'est-ce qui n'allait pas ? Arkalya avait bien failli être blessé.
Non.
Ce n'était pas ça. En réalité, c'était son erreur. Son jet raté. Nico ne pouvait pas l'admettre. Et ça lui faisait mal. Pour beaucoup, atteindre un simili de la perfection convenait, persuadés que cette dernière n'existait pas. Le jeune mafieux n'était pas comme ça. L'échec était un mot qu'il répugnait à appliquer à lui. En vérité il était horriblement mauvais perdant et piquait des crises de rage contre lui-même à faire s'effondrer la muraille de Chine.

La petite voix d'Arkalya se fraya enfin un passage dans ce panel d'émotions. Une trace. Faible. Infime. Suffisante. Nico consentit à répondre, sans toute fois déverrouiller son cœur.

" J'ai raté mon tir."

Pour lui ça expliquait tout. La caresse sur sa joue lui fit fermer les yeux. Ses changements d'émotions étaient difficiles à suivre, mais elles n'étaient pas le résultat d'un esprit lunatique. Au contraire. Elles défilaient simplement au fil des pensées du Sawada. Fil qui courait vite et empruntait parfois des chemins surprenants ou vierges.

Un baiser. Nico regarda Arkalya et le fit enfouir sa tête dans son cou. A cette image, sa colère se condensa pour se tapir, prête à ressurgir avec violence. L'héritier caressa les cheveux blancs sans aucune parole. L'amitié n'était pas sa branche préférée et il était vraiment un cancre. Il réagissait sans prendre Arkalya en compte.

Il avait raté son tir, voilà ce qui le tourmentait. Le tourmentait au point de se refermer sur lui meme, et de fermer son coeur a quiconque. Je fronçais les sourcils , le visage toujours caché dans son cou parfumé d'une odeur suave et forte à son image. Je ne pensais pas qu'on pouvait avoir ce genre de raison pour etre dans un tel acces de colere. Surtout qu'apparemment ce n'était pas de ma faute, mais qu'il était enervé en lui meme. Je reagis doucement à sa mains dans mes cheveux, appreciant leur toucher et j'enroulais mes bras autour de sa nuque.
Cherchant mes mots pour essayer de le ramener à nous, et le sortir de sa (limite ) depression, je murmurais:

"_Tu as raté ton tir...par tes blessures."

Esperant que ces paroles ne l'avait pas plus enervé, je continuais en en posant de petits baisers dns son cou pendant que je parlais, esperant l'adoucir et me faire pardonner mes paroles si jamais elles n'avait pas le resultat escompté c'est-a-dire l'apaiser:

"_Ce n'est donc pas de toi que vient cette faiblesse temporaire, tu es toujours le meilleur dans tes aptitudes physique, juste ces blessures t'affaiblisse et t'enleve un tout petit peu de ta force."

J'otais ma tete de son cou, et observait son visage, inquiet, essayant de déchiffrer ses expressions, car la plupart du temps, il avait de ces expressions quasi indéchiffrable! Je lui caressais encore le visage et terminais en le sermonnant presque , mais d'une voix empli de tendresse et de confiance:

"_Tu n'as pas le droit de te renfermer sur toi-meme lorsque je suis avec toi. Nous sommes unis par quelque chose qui se nomme l'amitié, mon Nico. Alors ne t'éloigne pas de moi lorsque tu devrais parler et t'ouvrir à moi.."

(Non y a pa de sous entendus sur ce dernier point xD ) Je l'embrassais sur tout le visage, évitant soigneusement sa bouche , bien que l'envie ne m'en manquait pas, mais sa bouche était un terrain à ne pas toucher en utilisant ses levres ^^" Je ne savais pas vraiment comment réagir autrement qu'en utilisant mes caresses et mes levres, car je n'étais jamais sur que mes paroles atteignent le but voulu.

Un tir manqué…pour Nico ça équivalait à une erreur…et pour lui, une erreur…il l’acceptait mal. A force de jouer la perfection, on la veut toujours et perdre un iota était délicat. Pour l’héritier, ça se traduisait à de la colère. Les bras d’Arkalya autour de sa nuque lui firent baisser des yeux toujours aussi froids et lointains. Les blessures…oui, ça il savait, merci ! Mais s’attacher à un élément pour justifier un autre…il n’aimait pas. C’était comme à chaque fois renoncé à l’idée que la perfection existait autrement que par coups de chance.

Les baisers cependant lui coupèrent l’envie de répliquer, le rendant conscient qu’Arklaya voulait l’aider. Mais Nico réagissait mal à cette tentative. Il n’aimait pas être aidé sans l’avoir prévu…Ce n’est que la dernière phrase qui le fit totalement réagir. Rudement. Stupidement de son point de vue. Mais il fallait que ça sorte.

« Je n’ai pas le droit ? Mais quel est cette loi qui m’empêche de faire ce que je veux ? Je ne te connais presque pas, et je devrais déjà tout te raconter ? Désolé, mais je ne suis pas comme ça, je ne peux pas, je ne veux pas ! »

Cette tirade était stupide car elle produisait exactement l’effet inverse de ses paroles. Quittant les baisers sur son visage, Nico alla près d’une fenêtre et regarda la nuit du petit matin. Quel imbécile il faisait. En disant ça il s’était dévoilé un peu…prouvant exactement le contraire de ce qu’il aurait voulu expliquer à Arkalya.

L’avantage au moins, c’est que sa colère était en partie tombée…son esprit se préoccupait d’autre chose.

J'avais raison: mes paroles n'atteignerent pas le but voulu, mais attirerent meme le contraire. Une explosion que je reçus en pleine tronche, me laissant étonné et stupide comme deux rond de flans. Je le laissais quitter mes bras et je me réinstallais sur les draps. Je murmurais doucement:

"_Non aucune loi. Tu fais ce que tu veux."

Je me reculais et prit place entre les coussins, calant mon dos contre le lit. Chacune de ses paroles m'atteignaient comme un..coup de poignard, cruel et destabilisante. Je ramenais mes genous à moi, pendant qu'il allait se poster à la fenetre.
Je detestais me faire rejeter, que ce soit pour mon boulot ou dans ma vie privé, je n'aimais vraiment pas, mais n'y pouvait rien. On ne voulait pas de moi, eh bien tant pis. Je soupirais de désarroi et eut un ricanement desabusé:

"_Oui..tu ne me connais pas."

Je ramenais mes genous à moi et les entourait de mes bras. Enfouissant ma tete dans mes bras, ma voix etouffé continua, cette fois ci sans intonation:

"_Ne me confie plus rien, ne me dis plus rien puisque tu ne peux pas...et ne veux pas."

Respirant de façon a trouver mon calme et une contenance, plusieurs secondes passerent. Puis enfin je me redressais et effectuer mon travail d'hote, quittant mon état d'esprit ami pour redevenir ce que j'avais été au debut.
Je m'adressais alors à lui sans pour autant lui adresser un regard d'une voix sans emotion:

"_Que veux-tu que nous fassions à present?"

Il était horrible. Le pire c'était peut-être qu'il s'en rendait compte. Et que ça ne lui faisait rien. Nada. Nichts. Nothing. Rien de chez rien. Nico regardait les lumières de la ville, se perdant dans les motifs dessinés par les points lumineux. Il était perdu. Pour la millième fois en quelques jours à peine. Comme tout homme perdu, il se maudissait. Et cherchait des solutions. Se rapprocher de son frère avait peut-être été une mauvaise idée…se rapprocher d'Arkalya aussi…Finalement, peut-être était-il fait pour rester seul, peut-être que c'était sa destinée…

Mais il y avait ce lien, ce qu'Arkalya avait nommé amitié. Cette attirance et cette curiosité qu'il ressentait envers lui. Une attirance que le mot sexuel ne venait pas qualifier en lui. La voix atone et désabusée lui fit mal. Il se courba, sachant qu'il l'avait mérité. Sa colère avait fondu, remplacée par l'agrégat d'émotions qu'il était devenue. Cet agrégat qui l'effrayait car si peu semblable à son lui normal.

Pourtant il ne pouvait pas revenir sur ses paroles. Elles étaient vraies. Tellement vraie que Nico s'était dévoilé un peu pour les prononcer. La question d'Arkalya, simple, enclencha une véritable remise en question chez Nico. Un effet qui allait se prolonger encore longtemps. Il se tourna et le dévisagea l'hôte. On recommençait alors ?

" Faire connaissance."

Comme le cancre finit toujours par vouloir apprendre, Nico essayait à nouveau. Sauf que la peur s'en mêlait aussi. Mais il avait toujours appris à dépasser cette dernière et puis…le conseil de Yoru trônait en lui. Et ce tueur à gage avait été censé. Bien trop pour que Nico ne le néglige.

" Ou je pars et je t'évite."

Ce ne serait pas compliqué et ça ravirait un certain Yamada. Nico en était certain. Mais pas lui. D'un côté il se demandait si suivre les règles de la mafia ne serait pas plus simple et d'un autre...force lui était de constater qu'il avait envie de les rompre.

Il se retourna enfin vers moi, et me fixa. Je me demandais ce qui se tramait dans sa tete. Et j'eus la reponse assez rapidement. Une reponse qui m'etonna. Faire connaissance? Mais je croyais qu'il ne voulait plus rien de moi. Faudrait savoir à la fin! J'attendis en silence car il semblait encore se battre en lui-meme, comme s'il ne savait quoi decider.
La preuve: il me disait a present qu'il partirait pour m'eviter. Non en fait il me demandait à moi de choisir entre ces deux là, ces deux solutions. Mais voilà, je n'en savais rien, quelques minutes plus tot , tout ce que je voulais, c'était etre pres de lui, m'amuser avec lui. Mais son eclat de colere a tout brisé ou presque.

Je me levais en soupirant et lui renvoyait sa question:

"_A toi de voir, c'est toi le client, pas moi."

Je n'avais aucune envie de trancher, surtout si c'est pour faire le mauvais choix. Mais lequel de ces proposition était le mauvais choix? Je me dirigeais vers la salle de bain, et en profiter pour me rincer la figure, essayant de me raffraichir les idées.
Relevant la tete pour me regarder dans le miroir, j'eus une grimace en voyant la tete que je tirais. Je tirais la tronche à mort!
Je fis passer ma main sur mon visage , legerement , pour faire revenir des couleurs sur mes joues, et arborer une expression plus ...humaine.

Je restais dans la salle de bain, sa porte toujours ouverte, d'où je pouvais observer Nico, en attendant ses réactions. Apres tout, j'avais appris au moins un truc: il pouvait avoir des eclats qui pouvait atteindre sans qu'on ne le prevoie.

Nico se tint coi. Oui, effectivement, c'était lui le client ici. Ce brusque rappel ne le désarçonna même pas. Au contraire, ça le confortait dans sa crainte d'avoir été manipulé. Le comportement d'Arkalya par contre était aux antipodes de ce à quoi il s'était attendu. Mais à quoi s'était-il attendu au juste ? Cet homme était humain, pas une machine qui se rétractait ou pardonnait sans âme.

Il l'entendit s'éloigner, refusant de le regarder. Non, ses yeux préféraient de loin la plénitude illusoire de la nuit. Illusoire. C'était le mot oui. Comme s'il avait pu un jour fonder une relation humaine autre que liée avec la mafia. Oh, il y avait ses frères, oui, mais…bien qu'il les aime sans restriction…il n'avait pas confiance en eux. En même temps…comment avoir confiance en quelqu'un que l'on a peu sinon jamais vu ?

L'héritier savait bien que quand il n'avait pas quelqu'un de dangereux ou de cruel face à lui, son masque d'émotion avait tendance à se morceler. Que parfois la prudence lui manquait. Mais ça n'arrivait qu'une fois de temps en temps, quand il en avait réellement marre. Ces temps-ci, il perdait les pédales, totalement et avait l'impression de n'être qu'un livre ouvert que les visiteurs pouvaient à loisir feuilleter.

L'eau coulait dans la salle de bain. Nico pensait encore. Lentement, il s'accroupit devant la fenêtre, s'asseyant en position du lotus. Ce geste même était tellement dénué de prévoyance qu'il frappa Nico, même avec ses yeux d'aveugle. Il n'arrivait pas à parler, ou à se confier. Mais la vue simpliste - il en doutait un peu à présent - du monde d'Arkalya le détendait un peu. C'était agréable de ne pas avoir l'impression que son interlocuteur guettait la moindre erreur. Une faute de garde et le coup ne venait pas forcément…

" Je ne veux pas partir, mais en même temps, je ne veux pas parler."

Sa voix était calme, posée. L'antithèse du comportement de ses pensées. En fait les hôtes du Luxurious club était choisi par Kioshi et ne devait donc pas servir une quelconque puissance. A moins quel le patron ne le désire, mais là, Nico sentait qu'il s'enfonçait. Il n'arrivait jamais à faire simple, se compliquer la vie était naturel chez lui.

" Je crois que je suis peu attentif à tes leçons. Ou alors définitivement incompatible avec l'amitié."

Est-ce qu'à force de la repousser cette capacité de se lier disparaissait ? Nico écarta l'idée, il délirait là. De toute manière, son attirance envers l'hôte était certaine, même s'il peinait un peu à l'identifier. Soupirant un peu, Nico passa sa main dans ses cheveux, puis s'avança jusqu'à atteindre la porte. Peut-être fallait-il qu'il réfléchisse pour éviter de blesser un peu plus Arkalya...

Me relevant de sous l'eau, mon regard toujours fixé sur Nico, je le regardais avec un etonnement croissant se relacher. Il s'était affaissé a meme le sol. J'attendis une reponse, qui m'étonna un peu plus. Il ne voulait pas partir, mais il ne voulait pas non plus parler. Je restais bete en me disant que ce n'était pas vraiment logique. Que voulait-il qu'on fasse ensemble s'il ne voulait meme pas parler? La seule solution que je voyais c'était faire mon sport preferé (du lit), mais je ne crois pas que c'était vraiment le genre de chose auquel Nico , lui, pensait.
Soupirant de désarroi car je n'aimais pas le voir se refermer, eprouvant toujours des sentiments pour lui malgré ce qu'il m'avait jeté a la figure, je sortis de la salle de bain et fit quelques pas vers lui. Je m'arrétais lorsqu'il reprit parole, a quelques pas de lui. J'eu un sourire ironique et lui repondit d'une voix legere:

"_Effectivement , mes leçons te passent au dessus de la tete apparemment. Pourtant ce n'est pas si compliqué, je te demande juste de t'ouvrir sans barrage autour de toi. Personne ne peut etre incompatible, comme tu le dis."

Le voyant se diriger vers la porte, des souvenirs affluèrent brutalment dans ma tete. La meme scene s'était produite mais pas avec Nico. Avec Yoru. Ce dernier avait régai de meme, avait essayé de s'esquiver alors que les choses allait bien, ne cessait de se retracter . Lorsque je le vis atteindre la porte je me precipitais en un bond, et me mit entre lui et la porte, lui bloquant le passage de mon corps. Je savais bien qu'il lui suffisait de me pousser d'une main pour passer mais je me campais quand meme sur mes jambes. Comment osais-t-il essayais de me laisser? Hors de question. Je le fixais d'un regard peu amene et lui demandais:

"_Où crois-tu aller?"

Je relevais la tete, ecartant les mains et les jambes , faisant de mon corps une croix condamnant la porte. Je relevais la tete et le regardais cranement:

"_Tu ne passeras pas , et tu reste avec moi!"

Bon d'accord sa devait faire bizarre avec mes meches mouillé devant la figure, une figure qui doit pas faire bien peur xD

Se renfermer…Nico ne voyait que ça comme solution. Ne pas s'impliquer pour continuer de vivre d'une manière plus ou moins sereine. Il fuyait en quelque sorte la réalité, ou plutôt, la repoussait continuellement. La réapparition d'Arkalya lui fit lever des yeux qu'il garda froids. La réponse provoqua en lui un léger désabusement. Ce ne pas compliqué…Si l'hôte savait à quel point au contraire ça l'était. S'ouvrir sans barrage ? Mais c'était demandé à l'héritier d'abattre tout ce qu'il avait érigé autour de lui. Pour se protéger, pour protéger les autres.

Quand avait été au juste la fois où il avait décidé de tout arrêter ? Il n'y avait pas vraiment de dates précises…c'était venu comme ça, au fil des années…Héritier de la mafia…voleur doué…on lui avait toujours demandé la perfection. Toujours. Pour les uns il devait être le grand frère héroïque et irréprochable, pour les autres le fils ou l'homme parfait et inatteignable. Alors ses sourires avaient bien vite disparu pour être remplacé par un visage froid. Sans ça, il n'aurait pas survécu des conseils mafieux…ni réussit à atteindre sa place actuelle. Avoir été enfermé une année complète avait mis un cadenas définitif à sa porte.

Et voilà que cet hôte qu'il ne connaissait que d'à peine quelques jours, lui demandait de s'ouvrir et arguait que ce n'était pas si compliqué. Peut-être. Peut-être que c'était lui qui continuait de s'enfermer alors que le monde avait changé. Peut-être que c'était lui qui s'imaginait cette pression et tous ces dangers. Pourtant, à chaque fois qu'il revenait dans son milieu natal, les agressions étaient toujours là…attendant une faiblesse pour jaillir.

" Si…"

Cette froideur…Nico avait conscience qu'il en usait parfois juste pour éviter que quelqu'un n'entre en lui et ne puisse le connaître. Et quand quelqu'un franchissait cette barrière, il en reformait aussitôt une autre et disparaissait. En vérité, il n'y avait peut-être que son père qui n'ait jamais eu accès à lui…après des mois d'enfermements. Et même…Nico n'était pas sûr que quelqu'un sache qu'il adorait les pommes, le chocolat dans son café ou tout simplement qu'il détestait les romans historiques alors même qu'il aimait l'histoire.

Il fallait qu'il parte. Les émotions s'étaient accumulées en lui, mais Nico les cachait toujours. Il avait l'habitude. Ces réflexions déclenchées par les paroles d'Arkalya le blessaient. Il s'avança, mais l'hôte s'opposa à sa sortie. L'héritier Sawada observa un instant ce visage à moitié dissimulé par des mèches mouillées. Il n'avait pas envie de blesser ce jeune homme si ouvert et attentionné. Malheureusement, sa présence avait tendance à être néfaste pour les autres. Il avait fait pleuré Tatsuya, avait sûrement dû touché Arkalya…Alors il valait peut-être mieux pour lui qu'il s'en aille. Mais son cadet n'avait pas l'air d'être de cet avis.

" Je…j'en ai marre d'essayer."

Là. Une chose de dite. C'était vrai. Nico avait eu des facilités, apprendre n'avait jamais été si difficile, alors cet échec le perturbait aussi un peu. De différentes manières. D'un côté, échouer le rassurait car lui ôtait ce devoir d'être parfait, mais d'un autre côté…c'était frustrant comme sensation. Ohhhh…il réfléchissait trop. Sa tête commençait à lui faire un peu mal à force…les dilemmes et les raisonnements l'assaillaient de toute part. Renonçant à sortir, il retourna s'asseoir devant la fenêtre. Toujours aussi fermé, mais avec un mal de crâne et des énormes de doutes en prime.

Marre d'essayer qu'il disait. Mais voilà il ne faisait qu'essayer. Le voyant renoncer a son idée de sortir, je pus de nouveau respirer, et abaissait lentement mes bras pour les ramener le long de mon corps. Je soupirais, presque exaspéré par son attitude borné et renfermé. Je le regardais reprendre sa place devant la fenetre, se renfermant dans son silence. Il me donnait l'impression d'une tortue. Au moindre danger le voilà qu'il s'enferme dans sa carapace, au fond de lui-meme, alors que je suis sur que si je m'étais jeté sur lui avec une arme à la main, il m'aurait de un désarmé, de deux anéanti , et ce en moins d'une seconde. Il avait beaucoup de force, d'experience pour ce qui est des armes et de leur maniement, mais pour ce qui est du coeur, nada, rien , zéro pointé!
Je murmurais en me decidant à bouger un peu de devant la porte:

"_Nico?..."

Je le rejoignit devant sa fenetre et m'agenouillé à ses cotés et attendit. Il ne semblait pas remarqué ma presence et je voyais à son expressions qu'il était paulé. Je me déplaçais alors et me mis derriere lui. Empoignant doucement son visage je l'incitais à laisser reposer sa tete contre mon torse. Cela fait je mis delicatement mes doigts frais sur sa temps, et lui inculquais des mouvement circulaires. Je le massais juste en silence, attendant que sa crispation s'en aille.
Je fis descendre mes mains à son cou, faisant attention à ce qu'aucun de mes gestes ne soit pris comme une menace, je savais comme il pouvait etre sur ses gardes.
Me penchant je posais de petis baisers derriere son oreille, ce pendant que mes doigts essayaient de demeler les boules de nerfs sur leur passage. Je sais, je ne sais rien faire à part les calins et les attentions. Je fais souvent ça quand je suis démuni et ne sait plus quoi faire, ni comment réagir.
Possible que Nico me rejette encore, ou qu'il comprenne que je veux le garder pres de moi. Est ce mal? Est ce si difficile que ça à comprendre et à faire comprendre. J'ai l'impression que oui, mais je ne peux faire autrement que me rapprocher de lui physiquement si je ne peux pas le faire autrement.
Mes mains descendirent encore, massant doucement mais fermement les épaules et la nuque de mon mafieux, pendant que mes baisers se répandaient sur son cou. J'arrétais mes baisers quelques instants , craignant un rejet, et apres quelques secondes d'hésitation, je murmurais:

"_Nico?..Sa va mieux?.."

Assis près de la vitre et les yeux perdus parmi les multiples lumières nocturnes, Nico laissa Arkalya l’approcher. La comparaison avec une tortue l’aurait fait rire, mais rien n’était plus juste. Sauf qu’il n’avait pas seulement peur de l’extérieur, mais aussi de lui-même. Il ne se comprenait pas vraiment. Ses choix surtout. Quant à dire qu’il n’avait aucune expérience concernant le cœur…il n’en avait aucune effectivement pour montrer ou comprendre ce qu’il ressentait lui-même, et se retrouvait perdu comme un chaton abandonné. Par contre il savait parfaitement manipuler les gens avec ces émotions.

Se laissant prendre le visage, ses yeux restaient ouverts sur le vide alors qu’il s’efforçait à arrêter de réfléchir. Il avait toujours échoué à cet exercice, c’était comme si son cerveau refusait de se mettre en mode pause. Les doigts frais sur ses tempes le ramenèrent doucement de la zone d’angoisse où il s’était égaré. Il ne parlait pas, s’attardant sur les perceptions que ses capteurs sensoriels lui envoyaient. Il eut une légère crispation quand les mains s’approchèrent de son cou, montrant que malgré son relâchement, il était toujours sur ses gardes.

Le Sawada profitait. Il se noyait dans les sensations agréables que lui offrait Arkalya. Ce n’était pas suffisant pour qu’il oublie tout, mais assez pour qu’il cesse de se torturer l’esprit. Le plaisir charnel avait toujours été la seule manière pour lui d’arrêter tout et de laisser son corps s’exprimer.

Il ne rejetait pas Arkalya…enfin pas vraiment. Son cœur était toujours aussi fermé qu’avant, mais au moins, il ne voulait plus partir pour ne plus revenir. Les mains habiles de l’hôte le détendaient, mais il se demandait toujours si cette relation était censée, s’il y avait un quota de bienfait à ce qu’il se lie d’amitié avec quelqu’un. Le massage sur ses épaules tira un peu sur son dos, mais il ne dit rien, trop occupé à comprendre pourquoi les baisers avaient cessés. La question le fit se dégager et se retourner.

« Ca dépend ce que tu me demandes par là. »

Les questions étaient retournées au fond de lui, mais était-ce la meilleure des solutions ? C’était celle qu’adoptait beaucoup de personne en tout cas. Elles vivaient avec leurs questions, les oubliant et les ignorant. Les doutes dérangeaient. Enfin, au moins son visage n’était plus aussi fermé. Il réessayait encore une fois…comme si rien ne s’était passé, fuyant les doutes terrés en lui.

(dsl du temps de réponse...)

J'avais senti son corps réagir sous le passage de mes doigts et les mouvements de detente qu'ils executaient. Si je ne pouvais que lui apporter une sensation de bien etre purement physique , je le ferais. Apres tout je suis disposé a tout faire pour son confort, c'était mon Nico et j'y tenais.

Lorsqu'il se retourna vers moi, je me sentis tout d'un coup un peu plus léger. Il ne m'avait pas rejeté , meme s'il s'était dégagé de mes mains. La question en reponse a ma question était presque perturbante. Je fronçais les sourcils en me demandant ce que je pourrais bien repliquer. J'ai juste demandais s'il allait mieux et il me demandais les details. Non mais y avait aucun sens caché à ma question!
J'haussais les epaules et lui murmurais:

"_Autant physiquement que mentalement , Nico.."

Je levais la main et en passer le dos sur sa joue en lui souriant d'un air hésitant. Je ne savais pas qu'il serait autant torturer par ça. C'est vrai qu'il m'avait prevenu que je serais son premier ami, mais etre refermé à ce point ça je ne l'aurai jamais imaginé. Mais mon regard posé sur lui ne changeras pas, je préférais agir normalement, pour qu'il voit ce qu'était l'amitié. Je n'allais pas lui faire un traitement spécial Nico, comme s'il s'agissait de traiter une maladie. Non, non , mon Nico était normal, c'est juste qu'il n'as jamais eu ce genre de relation. Cela m'attristait quand meme un peu.
Sur un sourire tendre j'ajoutais:

"_Je ne sais pas si je te l'ai dit mais , moi, je suis là et serais toujours là pour toi. Un ami, c'est un soutien autant physique que moral, quelqu'un qui ne te trahira pas! "

Bon d'accord pour ce qui est de l'aide physique, ce n'était pas encore ça, ce que je remarquai en jetant un rapide coup d'oeil sur mon corps et le sien. C'était lègèrement differend niveau corpulence et musculature xD mais je preferais le passer sous silence.
Je me rapprochais de lui et l'entourais doucement de mes bras pour lui déposer un petit baiser juste en bas de l'oreille. Un baiser qui voulait dire aie confiance, et un regard qui invitait a la detente.

C'était étrange de savoir à quel point quelques détails insignifiants pouvaient bouleverser un monde. Nico fixait Arkalya au murmure et son regard ne dévia pas, se faisant au contraire plus profond. Alors qu'il avait l'impression que l'hôte était assez simple à cerner, il se rendait compte de quelle prétention lui-même pouvait faire preuve. On ne jugeait pas un humain dès la première rencontre, aussi talentueux que l'on pouvait être. Nico devinait des entremêlements de sentiments chez Arkalya, il savait qu'il ne connaissait rien du jeune hôte. Ca l'effrayait un peu. Oh, bien sûr, il s'était renseigné sur son cadet…mais ce n'était pas les détails intimes et ce qu'il savait de la personnalité d'Arkalya, relevait finalement plus des hypothèses.

" Je voulais dire que la situation ne va pas réellement mieux, mais que seule mon approche de cette dernière pourra la modifier…Quant à l'aspect physique, je ne suis pas malade et mes blessures vont finir par disparaître. Psychologiquement…"

Il se tut. Le Sawada ne pouvait pas répondre. L'air hésitant et doux d'Arkalya donnait confiance, mais en même temps, Nico ne pouvait pas se débarrasser aussi rapidement de sa prudence. La logique voulait qu'il se méfie et Nico fonctionnait essentiellement par la logique, habitué à négliger les émotions. La définition de l'amitié arracha un mince sourire au yakusa. Quelqu'un qui ne te trahira pas. Ca existait ça dans ce monde ? Il n'y croyait pas. Depuis son adolescence il se débattait dans cet univers de manipulations et de manigances. Nico avait l'habitude des coups pervers…
Mais...

Ces bras qui s'enroulèrent autour de lui et ce baiser le tentèrent. Après tout, Arkalya ne venait pas de son monde, ce n'était pas la même chose. Oh ! Il ne doutait pas que la manipulation existait partout, mais Nico se disait que l'hôte n'avait pas grand chose à gagner en le fréquentant. Ce qui était louche et acceptable à la fois. En réalité, le jeune héritier voulait surtout découvrir ce qu'il ne connaissait pas encore. Et puis…peut-être que s'il commençait avec un intérêt purement scientifique, ça irait plus facilement.
Nico se détendit.

" Je vais assez bien pour me rendre compte que ce sol est finalement très peu confortable."

Il avait eu un petit sourire et avait posé sa tête dans le cou d'Arkalya, préférant une pirouette pour éviter un sujet sensible. Nico se demanda brièvement comment un être humain pouvait faire le contraire de ce que sa raison lui dictait. Puis il oublia...

Je le sentit se détendre enfin dans mes bras, et il parla, se permettant meme une boutade. Comme j'étais content! Je l'entourais plus étroitement de mes bras, repondant à son sourire. Je le laissais dans mon cou en répondant:

"_Heu ouais tu n'as pas tort là."

Je le détachais de mes bras et lui prenant le menton par le bout des doigts, je lui relevais le visage vers moi et lui adressais un grand sourire. Rapprochant mon visae du sien, je lui mis un bisou resonnant sur la joue et me relevais, non sans peine, car j'avais l'impression que mes jambes avait abrité une colonie de fourmis pendant que j'étais assis. Je m'étirais en lachant comme un gemissement et tendit la main a Nico et le levait.
Je me jetais alors en arriere et le lit accueillit mon dos avec délice. Je m'exclamais :

"_Ah ben là c'est beaucoup mieux tiens!"

Je me souvenais meme plus pourquoi on avait quitté ce lit. Je tendit les bras a Nico pour qu'il vienne me rejoindre avec un doux sourire. Une fois fait, je le regardais en observant son corps et me blottit contre lui en sussurant d'un air espiegle:

"_Tes blessures t'interdise vraiment tout genre d'exercices?.."

Ce n'était pas bien difficile de comprendre quels genre d'exercice j'avais dans l'esprit, mais avant , c'était ainsi que j'avais accés assez facilement à son coeur, d'autant plus que l'aphrodisiaque qu'il avait apporté était excellent.


[dsl pour la reponse super courte je n'ai pas beaucoup d'inspi]

Une étreinte plus forte répondit à sa tentative de détente et Nico eut un léger sourire, même si la douleur s'était faite aiguë un court instant. Un doigt souleva son visage alors que le Sawada se sentait à nouveau libéré. Le sourire d'Arkalya acheva de le détendre et de propulser les questions dérangeantes au fond de lui. Le baiser claqua à ses oreilles et Nico ne put retenir un sourire, sentant la joie de l'hôte le contaminer et le tirer de son attitude fermée

Il accepta l'aide pour se relever, même s'il ne souffrait d'aucune crampe. L'exclamation suivit des bras tendus provoquèrent un regard levé au ciel, puis Nico rejoignit Arkalya sur le lit, l'acceptant tranquillement entre ses bras. La question qui suivit laissa le mafioso perplexe. Il avait immédiatement compris la notion d'exercices, mais se demandait si c'était réellement ce que deux amis faisaient. Puis il haussa les épaules. Après tout, ces notions d'amitié étaient imposées par la société, alors qu'est-ce qu'il s'en fichait ! La société…ce n'était pas lui. Pourquoi n'arrivait-il pas à tirer cette conclusion avec le milieu de la mafia ? Peut-être parce qu'il y avait grandi…

" J'ai promis de ne pas me fatiguer."

Ce n'était pas une fin de non-recevoir, mais Nico avait assuré à Tatsuya qu'il ne ferait rien d'astreignant et qu'il se ménagerait. Mais l'idée de le faire ne lui était pas désagréable, et ce malgré les blessures. Il aurait mal, mais cela pouvait valoir la peine. A cause de Yoru aussi…puis non, Nico ne voulait pas utiliser Arkalya.

" Tu es insatiable à ce point ?"

Ce n'était pas un reproche. Une nuance de curiosité était apparue dans la voix de Nico que le comportement du jeune homme intriguait vraiment. Sa main passa doucement dans les cheveux argentés alors que quelques résolutions tombaient.

( pas de problème Arkie XD ; il n'y avait pas grand chose à dire, à moins de poétiser sur la couleur des draps du lit ^^)

De pas se fatiguer? Mais mon Nico était legerement censé etre fort comme du roc. Je fis la moue, le visage caché contre son torse, j'était sur que c'était a cause de son frere, ce Tatsuya de malheur, qu'il s'empechait de se laisser allé!! Maudit soit-il, cet arrogant! Tout a mes maledictions, condamnant celui que j'avais rencontrer, la question pour le moins innattendue expulsa toutes les autres pensées de ma tete.
J'haussais un sourcil et murmurais:

"_Insatiable? Moi?"

On me l'avait jamais sortis celle-là! Est ce que ça se voyait tant que ça que j'en redemandais tout le temps. Quoique ce ne devait pas etre bien dur. Et assez de client me traiter de nympho. Pourquoi je dirais non, quand de belles occasions s'offrait à moi. Je souris alors en relevant la tete vers lui tandis que ses mains se promenait dans mes cheveux , me procurant d'agreables sensations.
Je sussurais:

"_Je ne sais pas...peut-etre que voir des corps sublime tel que le tien.."

Ma main caressa furtivement son torse, tandis qu'il me prodiguait encore des caresses sur la tete. Moi je prenais ça comme une incitation tiens >.> Je continuais de parler en suggerant par le regard et les gestes:

"_Que crois tu?...N'as tu pas envie de te defouler par autre chose que la violence toi?.."

Je remontais mon visage jusqu'au sien et posé mon front contre le sien , plongeait mes yeux dans les siens pour essayer de lire en lui. Mais je crois que le plus lisible de nous deux, c'était bien moi >.>
Sur un sourire attirant je me relevais , lui deposais un baiser sur le nez et reposais ma joue contre son torse en murmurant d'un ton faussement desolé:

"_Mais si tu ne veux pas, ecoute, je ne t'en voudrais pas.."

Tu parles! xD

Nico eut un sourire, puis un pouffement et enfin un rire. Il commençait à comprendre pourquoi il s'était lié avec Arkalya. Pour mourir de rire. Dans son rire il crût entendre un compliment, mais le mafieux était bien trop plongé dans son hilarité. La caresse sur son torse le calma, et heureusement, parce qu'il n'était pas crédible en tant que méchant mafieux, là. Les yeux dans les yeux, le désir d'Arkalya était assez évident, mais Nico allait devoir décliner. Il venait de sortir de l'hôpital et en plus avait promis à Tatsuya de se ménager. Le hic, c'était qu'il tenait la plupart de ses promesses, même s'il n'en lâchait pas souvent.

" J'aurais bien envie, mais je sors de l'hôpital et mon médecin risque de m'en coller une à force. J'aimerais éviter de devoir le tuer pour irrespect, donc je me ménage."

Tranquillement, Nico se leva et sourit à l'hôte. Il était un peu plus paisible, réussissant en se forçant à être lui-même. Sa main s'égara encore une fois dans les cheveux d'Arkalya alors que Nico se levait.

" Mon corps sublime te regrettera. Je vais te laisser, je pense. Il est presque l'heure pour moi de commencer à travailler et toi, tu dois être crevé."

En plus, s'il restait, il n'était pas sûr de pouvoir résister. Décidé, il se leva et après une pichenette sur le front d'Arkalya, se dirigea vers la porte.


(le mien est court ><)

J'adoptais une mine boudeuse, de gosse qui n'as pas eu sa friandise. Sale medecin a la noix, et Tatsuya a la noix aussi!! Le sentant bouger, il avait surement l'intention de se levre, je m'ecartais un peu et une fois sur le ventre, je posais ma tete sur mes bras en le regardant se lever. J'était neanmoins bien content d'avoir pu lui arracher tous ces rires, c'était assez agreable de l'entendre comme ça. Finalement je repris le sourire a mon tour, aidé par la main de Nico, une nouvelle fois dans mes cheveux.
Je repondis, goguenard:

"_Ton corps sublime n'avait qu'à rester, il ne sait pas ce qu'il rate , et toc!"

Je lui tirais la langue en me levant à mon tour. Il voulait ou devait partir, je trouvais ça dommage, j'aimais bien rester avec lui, moi! Une fois debout je le rejoignit et l'enlaçait. Mes bras autour de sa nuque, je lui mit un beco sur le nez et demandait:

"_Tu reviendra vite hein? T'as interet, pour ton corps et pour le mien!"

Je tirais malicieusement la langue, en m'eloignant dans un petit tour , puis m'arrétait net. Me retournant vers Nico , j'adoptais un air tres serieux et fit remarquer:

"_Y a juste un autre detail pas régler... Je fais quoi de tout ça moi??? Je le prend comme paiement??"

Mon bras tendu montrait la colonne de glace, et je retenait a grand peine un grand sourire d'eclore sur mon visage. Les glaces était toujours là, abandonnées.

[C'est rien, regarde le mien xD ]

Arkalya avait le don de dérider Nico qui ne pouvait s'empêcher de trouver l'hôte drôle dans sa soi-disant naïveté et stupidité, parce qu'il était loin d'être bête et simple, le Sawada en était sûr. Arkalya cachait quelque chose, un passé ou autre chose. Un autre rire s'échappa des lèvres normalement sévères au comportement d'enfant. Le baiser le fit doucement sourire alors qu'il embrassait le jeune homme sur le front à son habitude. La menace agrandit son sourire alors qu'il répliquait :

" Dis-moi…Yoru n'apprécierait pas s'il t'entendait là…je me demande même comment il peut tolérer ton travail."

Les yeux bleus étaient restés les mêmes. Après tout, Nico ne ferait rien pour influencer Arkalya, il était juste curieux. Le Sawada savait à quel point il pouvait être possessif et penser que Yoru acceptait une telle chose l'étonnait. Surtout que ce dernier avait l'air très protecteur.

" Enfin, on en parlera plus tard…si t'acceptes le sujet évidemment."

Oh. Il venait de voir les glaces, indiquées par le bras de l'hôte. Nico se gratta à la tempe, réfléchissant. Puis son front se plissa en des rides soucieuses.

" Ah. Je ne te fais pas trop perdre d'argent ? Après tout, je t'ai monopolisé quasiment pendant deux ou trois heures…Pour les glaces, j'appelle de nouveau mes hommes si tu veux…sinon tu peux les garder. Ou en choisir."


(Bon, ben en gros on est atteint par la maladie des petits posts ^^)

J'essayait de ne pas tiquer a l'evocation de Yoru. Qu'est ce qu'ils avaient tous a m'en parler, a me dire que Yoru avait du courage de supporter ça! Mais Yoru s'est mis avec moi en toute connaissance de choses. Pourquoi je devrai choisir entre mon travail et lui, c'est debile! De toute façon on s'aime, donc ça devrait bien se passer. Enfin j'espere. Genial, Nico m'as foutu des doutes! Je fis comme si de rien n'était et sourit en silence.
Je n'avais evidemment aucune envie que le sujet revienne sur la table, que voulaient-ils que je dise?? Que j'aimais Yoru mais aussi que j'adorais mon boulot. Etre payer pour avoir du plaisir. C'est trop bien. Tout le monde devrait etre hote voilà!!
Je murmurais:

"_Ouai ouai on verra."

Lui montrant toujours les glaces étalé, je le vis dans ce qui semblait etre une grande concentration juste pour savoir ce qu'on devait faire de ces glaces. Là je ne pus retenir un gloussement et attendit l'idée de genie de Nico. Apres l'avoir ecouté, je le rassurais d'abord en secouant la tete:

"_Non c'est bon ne t'inquiète pas, garde ton argent pour remunerer mon Yoru.."

J'arborais un grand sourire, pour bien montrer que je m'amusais avec lui puis regardant les glaces et examinant les solutions proposé je decidais d'en garde une partie pour moi que j'emmenerais dans ma chambre et l'autre partie je la laisserait a Nico. Je ne suis quand meme pas le seul a adorer les glaces hein!
Je me dirigeais vers la montagne de glace et m'accroupissant devant, je decidais de garder:

"_Toi chocolat, toi cerise, toi orgeat et toi celui au caramel!!!"

Je m'exclamais en me relevant d'un coup et en me retournant vers Nico:

"_Voilà! Ceux là je les garde et les mettrais dans ma chambre! Tandis que les autres tu les prends et tu les manges! Le sucre rend heureux , tu la bien vu, donc tu a interet a en manger et pas les jeter! Parce que c'est po bien de gaspiller!"

Je hochais la tete en meme temps que je parlais, tachant de prendre un air serieux digne d'un prof faisant la leçon a son eleve. Mais en fait c'était plus ridicule qu'autre chose sur moi, ralala!

D'accord, Arkalya ne voulait pas en parler. Nico n'insista pas, après tout, ce n'était pas à lui de juger Arkalya. Il avait juste été étonné. Possessif, il n'aurait jamais toléré qu'un autre touche à son amant, s'il était possible qu'un jour il aime quelqu'un. Nico eut un minuscule sourire, impossible. Rien que parce que s'il aimait un jour, il se hâterait d'éloigner cette personne. Pour son bien. Et puis...c'était bien connu, l'héritier était insensible. il faudrait une personne caractérielle pour oser le contredire, oser se dresser contre lui, lui prouver qu'il n'avait pas toujours raison. Nico n'attendait pas vraiment cette personne...

Les glaces le laissèrent perplexes un moment, mais eurent l'avantage de couper au court à la discussion qui aurait pu suivre l'évocation de Yoru. La question de l'argent fit rire Nico. Comme s'il avait besoin d'économiser...Le sourire d'Arkalya le ravissait et l'héritier, dans ces instants-là, ne doutait plus. Il le regarda choisir ses glaces et eut un sourire, attrapant le jeune homme dans ses bras pour répondre à sa remontrance.

" bah...j'aime bien les glaces, mais pas à ce point tu sais ? En plus...je en pense pas avoir le temps de les manger...si je ne dois pas gaspiller, que vais-je en faire ?"

En même temps son doigt tapotait sur le clavier de son portable, envoyant un ordre pour qu'on vienne prendre les glaces. Il embrassa à nouveau Arkalya sur le front puis s'écarta.

" Ils vont bientôt arriver, dis-leur quoi faire des autres glaces. Ah...au fait...tu devrais aller dormir Arkalya."

Non. Nico ne s'inquiétait pas du tout. Qu'allez-vous imaginer ? Il ne voulait juste pas avoir un zombie omme ami.


(dsl, pas le temps de développer)

Je me retrouvais dans ses bras et le sourire que j'essayait de retenir apparut touuut seul! Genre j'étais le seul a adorer les glaces ici, mais c'est vrai que Nico était assez occupé. Un héritier quand meme, mais y a qu'avec moi que ce genre de details s'oublie facilement. Suis je si etrange que cela? Pas du tout! xD
A sa question, je relevais ma tete et m'exclamais:

"_Le donner aux enfants pauvres et aux malades voilà!"

Tout content de ma proposition, je me pris pour Jesus tellement je me croyais généreux. Ahlala! Son baiser sur le front me contenta, je m'y était habitué. Cela faisait longtemps que j'avais abandonné l'idée de gouter enfin a ses levres. Mais mes interrogations sur cette interdiction n'avaient pas cessé elle! Peut-etre meme qu'il voulait pas parce qu'il ne savait pas embrassé??? O.O Meuh nooon, c'était pas possible, on peut pas etre super beau gosse, faire trop bien l'amour et finalement pas savoir embrassé! S'po logique!
Je regardais Nico d'un air perplexe et lui repondit:

"_Ben je sais pas moi! Je vais juste prendre mes glaces et les emmenais dans ma chambres. Le reste ils les mangent tiens!"

Je tirais la langue malicieusement. Mais prit juste apres une mine soucieuse. Comment ça aller dormir? J'étais bien là, juste un peu fatigué, mais de toute façon je n'avais pas besoin de beaucoup d'heure de sommeil par nuit. Le nympho n'en a jamais besoin héhé! Mais je regardais quand meme Nico avec un air inquiet:

"_Comment ça je devrais dormir? Pourquoi tu dis ça? J'ai des cernes c'est ça?? J'ai un teint cireux??"

Je me dirigeais d'un pas vif devant le miroir, m'oscultant chaque milimetre carré de ma peau, inquiet et au bord de la depression. Je commençais a me lamenter:

"_Bouuuh suis devenu touut mooche!!"

La proposition faillit transformer Nico en poisson rouge. Sérieusement ? Il avait une tête à offrir des glaces aux pauvres ? Il savait bien qu'Arkalya avait tendance à passer outre ce genre de choses, mais quand même ! Il n'était pas Mère Térésa !!! Plutôt l'héritier de la mafia ! Or à sa connaissance ce statut tendait à faire pencher les actions du côté...négatif (enfin ça, c'était de l'avis des bonimenteurs). Disons qu'il n'était pas censé avoir un coeur gros comme l'univers et dilapider sa fortune(ici des glaces) sans qu'aucun profit ne lui revienne !!!!

" Arkalya...."

Il n'eut pas le temps d'émettre une objection que la tornade vivante qui lui servait d'ami lui répondait à nouveau. D'acc...d'accord. Donc ses hommes allaient s'empiffrer de glaces. Nico haussa les sourcils, clairement surpris par ces propositions. Il n'arrivait même pas à trancher pour le prix de la plus belle absurdité. Gé...nial. En plus le génie lui tirait la langue. Non, correction. Se précipitait dans la salle de bain et frôlait la déprime pour une histoire de cernes...L'héritier resta un moment sans réagir, assimilant le vaudeville en action devant lui, puis, brusquement, éclata de rire.
Un beau fou rire.
Résonnant, clinquant...et qui ne s'arrêtait pas. Nico en avait presque les larmes aux yeux. Sa respiration en devenait sifflante, entrecoupée de nouveaux éclats. A peine réussissait-il à se calmer qu'un nouveau coup d'oeil sur le visage d'Arkalya le replongeait dans son délire.

" Tu...tu...hmpf...(il prit sa respiration) tu n'es pas devenu horrible"

Après l'exploit qui lui avait permis d'aligner ces quelques mots, il éclata à nouveau de rire.

Alors que je me lamentait comme un malade, scrutant mes traits, cherchant a déceler des defaults inexistants, j'entendit un brusque éclats de rire tonitruant. Bon déjà ça me fit sursauter, me fit retourner d'un coup vers Nico, les yeux écarquillés. Qu'eest ce qui se passe?? Est ce que j'avais raté un épisode encore? Apres quelques instants de reflexions je comprit que l'origine de son hilarité, ben c'était moi ! >.< Attendez une seconde, mi je déprime a mort et lui il rigole! C'est quoi ce délire? Je fus sur le point de me vexer quand il me sortit que je n'était pas dvenu horrible. Soupir de soulagement et grand sourire.

"_C'est vrai?? Tu m'as fait peur! Et d'abord pourquoi tu es mort de rire hein?"

Je le rejoignit mimant une mine enervé et vexé, cachant mon sourire avec mes cheveux volant devant mon visage, et me postait devant lui, en croisant les bras, bien campé sur mes jambes. Je pris une voix mécontente en essayant de parler malgré son fou rire qui semblait ne pas vouloir s'arréter:

"_Ci pas bien de se moquer d'un jeune homme pur et innocent dans la detresse!"

Le jeune homme en question c'était moi hein. Poussant un soupir désabusé, je reprit mon sourire que j'avais eu peine a cacher, puis me pendit au cou de Nico et m'exclamais:

"_Au moins moi je te fais rire! En clair suis ton bouffon quoi ^^"

Je passais ma main dans ses cheveux en tirant la langue d'un air malicieux. J'étais assez content de pouvoir lui arracher des rires, lui si taciturne. En clair il ne se lachait que lorsqu'on couchait ensemble ou alors quand je faisais le bouffon devant lui, quoique là je ne l'ai pas vraiment fait expres xD Mais surtout faut qu'on soit en privé apparemment, sinon il reste fermé comme une tombe >.<