Envie d'oublier ( topic terminé)

Nico n'avait pas eu une journée facile, l'absence de son père le surchargeait. Il pesta, il savait que son paternel n'aurait jamais dû partir en voyage, mais c'était obligé pour leurs affaires. Quoiqu'il en soit, Nico était sur les nerfs et en colère. Son visage ne manifestait guère ces émotions, mais ses yeux bleu luisaient néanmoins d'exaspération.

Il rangea son bureau, enfermant les dossiers en lieu sûr. Après s'être assuré que plus rien ne trainait, il sortit. Si quelqu'un était entré dans la pièce il n'aurait sû dire à qui elle appartenait. Aucun effet personnel, ni de blason ou d'initial, la sécurité à son paroxysme.

Nico passa sa main dans ses cheveux et alla rapidement à son appartement pour se changer. Il se regarda un instant dans le miroir et s'y plut, satisfaisant son narcissisme. Un pantalon de duir noir, assez serré et une chemise légérement ouverte. Tout ça ne cachant pas sa musculature. il soupira et carressa un instant son tatouage sous sa clavicule. Il le cacha rapidement sous un foulard blanc.

Prenant ses gants, il prit la direction du Luxurious club, bien décidé à se détendre. Arrivé, il n'eut pas besoin d'héler le barman, ce dernier l'ayant reconnu.

" Vous désirez ?"

"Un diabolo menthe."

Une voix froide, un regar dur, tout en lui dissuadait à la moquerie et le garçon haussa légérement les épaules avant d'aller préparer la boisson. Nico Sawada ne buvait jamais d'alcool ou très peu. Il regarda autour de lui, cherchant des yeux une proie. Son diabolo arriva et le distraya un instant. Réfléchissant à un vol qu'il se promettait de faire, il le but avec délice. Mais même perdu dans ses pensées, une de ses mains caressait un couteau dissimulé. Il était sur ses gardes.

Ameaki venait de passé une heure dans sa chambre privée. Je vous arrête immédiatement : il était seul. Il avait simplement pris une douche. L'hôte aime la sensation de l'eau ruisselant sur sa peau, et se sens purifié de tout ses pèchés une fois au sec. Sèchant ses longs cheveux avec une grande serviette éponge, il commença à sortir ses vêtements de sa commode en les lançant négligemment par-dessus son épaule. Il jeta son dévolu sur un pantallon noir et une chemise blanche qu'il aimait particulièrement. Cette dernière était courte, s'arrêtant au niveau de la taille, mais c'est ce qui faisait qu'Ame l'aime tant. Attrapant une lanière de cuir, il attacha ses cheveux à hauteur de ses épaules, formant une queue de cheval basse qu'il tressa par la suite. Il utilisa ensuite une autre lanière semblable, et l'enroula autour de son cou en guise de colier.

Satisfait, Ameaki descendit au bar, prêt à se trouver un nouveau client avec qui dissiper l'ennui de la soirée. Il se baladait entre les tables et les personnes debout lorsqu'il repéra un homme assis au bar. Celui-ci buvait distraitement et semblait attendre quelqu'un. Complêtement vêtu de noir (si on oublie le foulard blanc, évidemment), les trait de son visage ne dévoilait aucun sentiment. Il n'avait pas l'air austère pour autant. Il semblait seulement tendu, énervé... Pourquoi pas?

Ameaki longea le mur, de sorte à ce que l'autre ne le vois pas venir. Silencieusement, il vint s'aseoir sur le siège à côté de lui, se retrouvant face à son dos. Passant la tête par-dessus l'épaule de "l'homme en noir ", il lui décocha un petit sourire, immitant un semblant de timidité.

- Vous cherchez quelqu'un? Si c'est le cas, je pourais peut-être vous aidez?

Du bout des doigts, Ame caressa le bras tenant le verre. Se tournant vers le Barmaid, il lui demanda de lui apporter n'importe quoi. L'hôte ne sait jamais quel boisson choisir...

Nico patientait, il en était déjà à son deuxième verre. Il était toujours tendu, n'ayant encore trouvé personne avec qui se délasser. Il entendit un petit pas, mais n'y accorda guère d'importance, vu le monde qu devait passer ici. Il sentit son coeur battre un peu plus fort avec la voix de l'inconnu mais n'en montra rien. Etre surpris, c'est admettre qu'il avait baissé sa garde. Il ôta la main sur son bras et commanda un troisième diabolo. Au point où il en était...

Lentement, il se retourna pour voir celui qui l'avait ainsi accosté. Il ne l'avait encore jamais eu celui-là..pourquoi pas. Les yeux bleus dessinèrent un cercle sur le corps de l'inconnu et en lui, Nico apprécia. Un met de choix. Il planta son regard froid dans celui de son invité et sussurra :

" Je n'ai pas l'honneur de vous connaître...et vous pourriez-vous me nommer ?"

Il n'en dit pas plus, s'amusant à conserver ses yeux plantés dans ceux de celui qu'il devinait être un hôte. C'était à qui baisserait les yeux le plus vite. Il avait noté un peu de timidité et voulait voir juqu'où irait son auteur. Car c'était une invention, à moins qu'il se soit planté dans sa réflexion, on ne devenait pas hôte en étant timide. Il s'appuya nonchallament sur son coude posé sur la table. Toujours les traits rigides. Il savait qu'il était beau, que sa bouche et sa peau étaient tentants, alors pourquoi se presser '

Le verre commandé arriva et Nico but une gorgée recolorant encore plus ses lèvres si rouge. Il ne souriat pas, mais son regard devenait joueur, et sadique. Oui, il allait bien s'amuser avec cette souris :

" Je crois qu'en effet, vous allez m'aider."

L'autre se retourna doucement, comme s'il savait depuis le début qu'Ame était là. Ce dernier fût presque offusqué du fait que l'homme se commende une nouvelle boisson avant de lui adresser la parole. Cela ne le dérange pas tellement mais, tout au fond de lui, Ameaki déteste être ignoré, ne serais-ce que pour une seconde.

" Je n'ai pas l'honneur de vous connaître...et vous pourriez-vous me nommer ?"

Il fronça légèrement les sourcils à l'entente de cette phrase.

- Je m'appelle Ameaki, mais tout le monde me surnome Ame.

Il s'appuya au contoir et déposa son menton dans sa main avant de reprendre la parole. Ses yeux ne cessait de fixé ceux de son interlocuteur. Le barmaid déposa un verre plein de glaçon et d'une boisson ambré près de lui. Il le fit tourné négligemment alors qu'il répondait.

- Hum...? Je n'ai aucune idée de qui vous êtes. Je devrais vous connaître?

L'hôte ne porte pas assez attention au reste du monde pour connaître, ne serais-ce que le prénom du chef de la mafia. C'est à peine s'il réussisait à se souvenir du nom de son patron alors... En fait, le jeune homme est en train de fouillé au fin fond de sa mémoire pour savoir où ils se serrait rencontré: comment le connaîtrait-il autrement? Il fût sortit de ses pensées par son mystérieux client.

" Je crois qu'en effet, vous allez m'aider."

Se penchant outrageusement près du visage de l'autre, il lui décocha un sourire charmeur.

- Que puis-je faire pour me rendre utile?

Ce n'est qu'à ce moment qu'il détourna les yeux pour prendre un gorgé du verre qu'il venait de se faire portée. La brulure de l'alcool descandant le long de son oesophage lui fit plus de bien qu'il n'aurait pensé.

Nico sourit légérement, à peine. Quelqu'un ne le connaissant pas, c'était suffisamment rare pour qu'il en profite. Il garda ses yeux dans ceux de l'Hôte, car s'en était un, Nico en était sûr maintenant. Il but une autre gorgée de diabolo, s'amusant jouer avec sa main. Apparemment, Ame, avait renoncé à jouer les timides. Dommage...mais il existait bien d'autres jeux.

" Ame...je suis Nico."

Il ne mentionna pas son nom, ni son statut, il avait envie de jouer, pas de dominer ainsi. Il chassa une poussière sur son gant, prennant soin d'ignorer l'hôte. Après tout, il était le client, c'était son droit, non ? Nico passa sa langue sur ses lèvres et regarda à nouveau Ame. Joli prénom...D'ailleurs, tout était beau chez ce jeune homme. Le jeune mafieux chassa une mèche élégamment, presque sensuellement.

Ame s'était rapproché et Nico analysa presque le sourire charmeur qui s'étalait sur le beau visage. Il faisait bien son travail, mais pour l'instant, Nico gardait sa température normale, il était tendu. Le jeune homme voulait voir comment son hôte le charmerai. Il s'amusa néanmoins à passer sa main gantée dans les cheveux gris.

" Amuse-moi."

Il n'arriverait pas à le faire rire, mais Nico avait envie de se détendre un peu. Son regard se fit un peu froid, il n'allait pas lui faciliter la tâche. Une question ce pendant :

" Tu es nouveau ici, n'est-ce pas ?"

L'odeur d'alcool irritait ses narines, mais il ne dit rien, laissant sur son visage un sourire sarcastique et sadique. ?Cétait ce qu'il était, autant l'afficher.

" Ame...je suis Nico."

Nico. Ce nom ne sonne pas tout à fait japonais à l'oreille de l'hôte. Cette homme serait-il métisse? Nico, puisque tel est son nom, chasse alors une pousière imaginaire de son gant. Ameaki le fixe, détestant cette soudaine attitude que son client venait de prendre. Il se sent toutefois moins boudeur en voyant l'autre se passé la langue sur les lèvres. Les yeux de l'hôte restèrent accroché à ces lèvres une seconde de trop, avant de remonter vers les yeux de Nico. Cette personne était vraiment belle. Des cheveux sombres qu'Ame avait si souvent contemplé chez les autres enfants, un regard glacé qui, au contraire, lui donnait chaud... Le regard du jeune homme parcouru à la vitesse de la lumière le corps de Nico. Cette personne est vraiment magnifique. *Il ressemble un peu à nii-chan...* À cette pensé, Ame rougit légèrement, non pas de gêne mais de stupéfaction. Comment peut-il songé à quelque chose du genre à un moment pareille?

La voix de son client le ramène sur terre, sans pourtant dissiper le rose sur ses joues. L'hôte sentit la main de Nico se poser sur sa tête et ses doigts s'amuser dans ses cheveux. Il frisonna légèrement. L'amuser? Cela faisait bien du temps qu'Ame n'avait pas réellement rie lui-même! Au moment où il allait ouvrir la bouche pour parler, l'autre le coupa.

" Tu es nouveau ici, n'est-ce pas ?"

L'hôte tiqua. Affichant un sourire léger et penchant doucement la tête sur le côté, il chasant de sa main quelques mèches qui camouflait les yeux de Nico. Avec un rire léger, il lui répondit:

- Cela paraît-il tant que cela? Ou dois-je ne déduire que vous êtes un habitué?

Tout cela, dit comme s'il n'y accordait pas beaucoup d'importance. Pourtant, à l'intérieur, il commençait à douter un peu. IL n'était pas habitué à charmer les gens. Dans la rue, il est rare que les client s'attendent à être séduit. L'autre affichait un sourire un brin sadique, ce qui n'était pas pour émouvoir notre jeune hôte. La main qu'il avait utilisé pour chassé les mèches rédescendit lentement le long de la joue de son client avant de se posé sur la cuisse de ce dernier.

Le mafieux eut un petit sourire en voyant les joues rosées. Il était...mignon ? Oui, c'était l'adjectif que ce jeune adulte cherchait. Le regard sur son corps et l'accent sur ses lèvres l'amusa. Ces dernières étaient inaccessibles, vierges, persone ne les touchaient. Pour deux raisons. D'abord, c'était facile d'empoisonner quelqu'un en l'embrassant. Mais la principale : Se laisser embrasser, c'était s'abandonner et il le refusait.

Le frisson d'Ame lui plut également. Il accentua son passage dans les cheveux longs. La main devant ses yeux, chassant les mèches noires pour redescendre ensuite le long de sa joue vers sa cuisse fit brutalement ressurgir sa libido. Calculateur, il adorait le sexe, et ne s'en cachait pas. L'idée de passer une nuit charmante l'effleura et resta en lui.

- Cela paraît-il tant que cela? Ou dois-je ne déduire que vous êtes un habitué?

Nico réfléchit rapidement à la question de l'hôte. Il ne voulait pas lui dévoiler son identité, or la seule manière dont il reconnaissait un inconnu était justement parce que ce dernier n'était pas fiché. L'hypothèse d'être un habitué lui était agréable, et ce n'était pas vraiment faux.

" Ne t'inquiète pas, ça ne se voit pas...mais je suis familier avec ces lieux."

Le jeune mafieux sourit et commença légérement à se détendre tout en utilisant son don de voleur pour faire voltiger une main sur le corps de l'hôte. Il passait en coup de vent, caressant furtivement, ne restant sur aucune zone. Ce faisant, il en profitait pour chasser ces inquiétudes. L'arrivée de son frère cadet le tourmentait un peu. Il savait qu'il s'attachait trop à ses frères, mais c'était plus fort que lui. Nico espérait sincérement que son cadet n'avait pas fait de bêtises. On ne lui avait rien rapporté, juste quelques rumeurs parlant de drogues. Il ne voulait pas les croire.

" J'ai déjà bu deux diabolos, mais je suis encore assoiffé, et affamé."

D'accord, c'était classique. Mais dans ses yeux toujours glaciaux, se dissimulait une envie tout à fait humaine. Il enleva sa main qui caressait les cheveux et la regarda, se demandant s'il allait enlever son gant cette fois-ci.Généralement, ses amants aimaient le contact du cuir...mais Nico appréciait le changement. Il joua avec son foulard blanc un instant, plantant ses orbes froides dans le regard vert d'Ame.

Nico sembla réfléchir à la question avec un brin d'amusement.

" Ne t'inquiète pas, ça ne se voit pas...mais je suis familier avec ces lieux."

Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, Ame laissa échappé un rire léger, ayant l'air tout à fait naturel alors qu'il était faux. Son client était un habituer : il devra se montrer à la hauteur! Il sentit la main de l'autre le parcourir, l'effleurer, et cela ne lui déplu pas. Son interlocuteur semblait plus à l'aise qu'au début de leurs conversation mais gardait une certaine réserve qu'Ameaki se promit de brisé.

" J'ai déjà bu deux diabolos, mais je suis encore assoiffé, et affamé."

Quelque peu cliché, mais l'hôte n'a rien contre le classique. De plus, le regard que lui imposait Nico s'accaparait tout son esprit. Le sourire aguicheur de l'hôte fût remplacé par un mordillement de lèvre. Déposant son autre main sur la cuisse du client, il se pencha jusqu'à ce qu'il ne subsiste qu'un ou deux centimètre d'espace entre leurs deux visages.

- Je vous ai proposé mes service un peu plus tôt...

Passant ses bras autour du cou de Nico, il continua.

- Cette offre tiens toujours.

Cette fois, il ne sourit pas. Ses yeux encrer dans ceux de l'autre exprimait mieux le sous-entendus de cette phrase que ne l'aurait fait un sourire ou un clin d'oeil. Toutefois, Ame n'irait pas plus loin sans de réponse de la part de son client. Le jeune hôte n'utilisais jamais de technique de séduction trop physique, il n'embrassais jamais : il était l'embrassé. C'était une ligne de base implanté dans son subconscient. Soudain très lasse, il se permit de fermer les yeux à demi, se doutant bien de l'expression aguicheusse que cela devait créer.*Nous verrons si je peux vous sustenter...*

Nico commençait réellement à s’amuser. Le mordillement des lèvres réussissait à peu près à faire fuir son esprit logique. Mais il continuait néanmoins à analyser les mouvements de l’hôte. Voilà pourquoi il aimait le sexe, au bout d’un moment, vous laissez votre cerveau derrière vous. Et ça, Nico en avait plus besoin que quiconque.

L’approche d’Ame le séduit, mais en même temps, le refroidit, cependant, l’hôte n’avait pas l’air de vouloir l’embrasser. Nico monta ses bras pour caresser doucement ceux du charmeur. A la voix du jeune homme, il sourit, mais pas énormément, ses lèvres s’étiraient sans que quelqu’un d’éloigné puisse le voir. Juste pour Ame.

Le mafieux n’avait pas envie de bousiller sa réputation ; un plus grand sourire nécessitait une plus grande activité. La température de son corps montait franchement, tranchant avec son regard polaire.

"Je vous ai proposé mes services un peu plus tôt... Cette offre tiens toujours."

Ame était vraiment très proche de ses lèvres à présent. Mais l’hôte ne souriait pas, parlant uniquement avec les yeux. Nico regarda l’expression de l’hôte et partit embrasser doucement la clavicule d’Ame. Il étai le client ici, donc pas obligé d’offrir un baiser. Nico prit soin de ne pas laisser de traces et murmura :

"Un autre lui serait souhaitable pour s’égayer, vous ne croyez pas ?"

Il n’était pas sûr que le type du bar accepte qu’on lui serve un spectacle de ce genre. Même si c’aurait pu être amusant. En réalité, ce n’était pas vraiment les conventions qui poussèrent Nico à faire cette demande, mais plutôt le désir de pouvoir se laisser aller. Personne ne devait le voir et personne ne le verrait. Ame si Nico faisait un caprice, mais peut-être même pas.

Le jeune mafieux passa sa main gantée dans la poche arrière de son pantalon et en sortit un natel ultraplat. Ben quoi ? A quoi servait-il d’avoir sa position si on ne s’en servait pas. Nico avait les outils dernières générations. Et malheureusement, l’interdiction de se séparer d’un portable. Il devait être joignable à n’importe quelle heure. Il lut rapidement le message-venant de son père- sans qu’aucune émotion ne vienne troubler son visage. Sa main continuait même de taquiner la peau d’Ame.

"Ouvrez-moi le chemin."

Ses yeux étaient plus froids qu’avant la lecture, si c’était possible. Mais il la délaissa derrière lui, revenant entièrement à son hôte. Il le prit dans ses bras et se releva. Musclé, il portait facilement Ame. Nico caressa lentement les cheveux longs.

"Ou plutôt, guidez-moi."

Ame remarqua le sourire. Presque invisible, ce sourire lui était destiné. Quelque part, cela le troubla, mais il serais bien le dernier à l'admettre. Les lèvres de son client virent doucement effleurer sa clavicule et il frisonna en fermant les yeux. Cela commençais. Il y a plusieurs étape dans le travaille d'un hôte. La première est l'approche, seconde la séduction, troisième préliminaire et... la suite, vous connaissez. Le jeune hôte sentait qu'ils était maintenant dans la transition entre l'étape 2 et 3.

"Un autre lui serait souhaitable pour s’égayer, vous ne croyez pas ?"

Ameaki ne répondit pas, se contentant de frôlé la peau de son client du bout des lèvres. Ils furent interompu par... un téléphone. Ame vit Nico sortir un téléphone dernier cri de sa poche arrière et l'observer. L'hôte se sentit soudain curieux et tenta de savoir ce que le message qu'on venait de le envoyer contenait. Même si la main de Nico se baladait toujours sur lui, il tenta de décripter le visage de son client, mais en vain: il ne laissait transparaître aucune émotion. Cepandant, lorsque son regard se reposa sur lui, Ame constata un léger changement. Plus froid...

"Ouvrez-moi le chemin."

- Eh?

Il n'avait pu retenir cette exclamation lorsqu'il se sentit levé de terre. N'ayant jamais été soulevé de la sorte, Ame rafermi son étreinte autour du cou de Nico, se colant le plus possible à sa poitrine, redoutant de tomber. D'accord, c'était enfantin, mas il n'y pouvait rien.

"Ou plutôt, guidez-moi."

Constatant que le porter ne demandait aucun effort à son client, il se mit à sourire et appuya sa tête au creux de son épaule. Il était plutôt impressionné par cette force mais il se retint bien d'en faire part. Enfin, pas tout de suite... Décrochant lentement l'une de ses mains, il pointa un couloir qu'on avait peine à voir depuis le bar.

- C'est par-là, susura-t-il à l'oreille de Nico.

Mal assuré, Ameaki se racrocha immédiatement à son client lorsque celui-ci se mit à bouger.

Pour la suite : A deux dans une chambre

( si t'as un meilleur titre, suis à court d'imagination )