Un café et un croissant s'il vous plait! (Pv Kenji)

La réponse de Kenji était celle d’un enfant ne voulant pas avouer son jeune âge pour qu’on le prenne au sérieux. Il sourit en voyant ça. Il fit mine de réfléchir pendant un moment avant de répondre avec un sourire amusé.

- Je dirai 20 ans au minimum mais pas plus de 23 ans tu fais trop jeune… Enfin je me trompe peut être ça se trouve tu as 32 ans et tu fais très jeune.

Sanae proposa d’aller au café où il pourrait discuter tranquillement et surtout où il pourrait manger. Kenji sorti un truc qui fit tressaillir Sanae. Il avait lui aussi un chauffeur il était donc un fils de riche. Avec un rire et des yeux taquin il répondit en ralentissant le pas.

- Alors tu as 32 ans je ne pensais pas!

Il avança un peu et lorsqu’il vu le sac de Kenji il explosa de rire et tapant sur l’épaule du jeune homme.

- Ou pas! Maintenant t’en as 15!

Sanae sorti hors de la piscine, il eut un peu froid à cause d’un léger vent qui rabattait ses cheveux mouillés sur son visage. Il se dépêcha d’aller dans le café qui se trouvait à deux rues de là dans la gallérie marchande. Ils rentrèrent dans le café qui était presque vide et Sanae entraina dans le fond de la salle près d’un radiateur. Il s’installa et enleva sa veste qu’il posa délicatement sur le dossier de sa chaise. Il regarda Kenji tout en appelant un serveur.

- Prends ce que tu veux je t’invite.

Sanae se retourna vers le jeune serveur avec un sourire poli.

- Je prendrais un café latte et un croissant, s’il vous plait.

Puis il se retourna vers son invité .

- Et tu prendras quoi Kenji?

Il le laissa commander puis ne reparla pas tant que le serveur ne soit pas parti. Puis avec un sourire il recommença à parler.

- Tu sais Kenji, je ne trouve pas que tu es fou. Tu es juste contradictoire. Et je ne comprends pas pourquoi je ne t’intéresse pas. Tu me trouves moche?

Kenji laissa Sanae déblatérer toute ses sous entendu, il aura beau lui sortir des tas et des tas trucs, il ne lui dira pas son âge. Et puis en même temps, c'était amusant de voir le blondinet se cassé la tête à réfléchir. Brusquement, il vit celui ci ralentir le pas et le regarder d'un air moqueur. Kenji fit de même sans lui répondre, et continua à marcher bien qu'il ne savait pas où était ce café.

Sans vraiment prêter attention à l'éclat de rire du jeune homme, Kenji continua à marcher tranquillement, les mains dans les poches regardant les alentours, la ville avait bien subir quelques changements. Tant mieux, la prochaine fois après les cours, il ira faire une petite viré tout seul, il aura sans doute aucun problème avec ça, il suffit juste de se débarrasser de ses chaperons, tu leurs mets un canon sous leurs nez et hop! le tour est joué. Il faudrait peut être revoir les membres du personnel, bien que ça l'arrange.

Il sentit une légère douleur sur son épaule, il frotta celle ci puis se retourna vers Sanae.

"Wah! Quelle perspicacité..." le dit ironiquement, d'un air sérieux

Kenji entra dans ce nouveau établissement après Sanae, puis le suivit au fond de la salle près d'un radiateur. Il jeta un bref coups d'oeil dans la pièce... peu peuplé et la décor était plutôt banale. Il s'installa confortablement sur la chaise, en posant soigneusement son sac sur la chaise, puis reporta son attention sur le petit ange.

"Hum... Merci, c'est sympa!" fixant la carte sur la table

Le jeune homme fit sa commande au serveur. Maintenant, c'était son tour.

"... un jus d'orange et un pain au chocolat! s'il vous plait."

Espérant que ça ne le chamboulera pas. A vrai dire, il ne mange pas le matin puisque monsieur dort. Vue sa façon de vivre ce n'était pas étonnant. De quoi, le confond avec un vampire. Mais bon c'est son style de vie, un point c'est tout.

Le serveur les laissa. Sanae reprit la conversation.

"Tu sais Sanae. Tu es vraiment mignon donc pas moche, bien que le mot moche ne fait pas parti de mon vocabulaire pour décrire quelqu'un... Comment dire, tu ne m'intéresses pas parce que je ne prend aucun risque en restant avec toi. Je suis une personne qui aime le danger..."

Soupire, puis pose son coude sur la table tout en se maintenant le menton de sa main

"Tu sais, je n'ai rien à faire de ce que pense les autres, donc fou ou bizarre m'importe peu" lui sourit

Sanae ne savait toujours pas l’âge de Kenji et il blaguait là-dessus. Le maire avait commandé assurant à son invité que c’était lui qui payait. Il laissa le jeune homme commander. Puis il recommencèrent la discussion là où elle avait cessé.

Le jeune homme lui assura qu’il était mignon. Ca gonfla l’orgueil de Sanae, il aimait bien les compliments et c’était pas souvent qu’on lui faisait des compliments. Il sourit en entendant les paroles de Kenji. Alors il aimait le danger et c’est seulement quand il était en danger qu’il sortait avec quelqu’un. Le maire trouva ça amusant.

- Merci Kenji… Mais dans quel cas-tu te sens en danger? Si tu sors avec un tueur en série ou encore avec un mafieux?

Sanae sourit écoutant la suite des paroles du jeune homme. Il allait lui répondre mais le serveur revient avec les commandes les déposant devant eux avant de repartir. Il attrapa sa tasse de café en but une gorgée avant d’entamer son croissant. Après avoir manger et bu la moitié de sa commande il se sentait revigorer et retrouva des couleurs. Il sourit à Kenji avant de continuer.

- Tu as raison de penser ainsi et je te souhaite de ne jamais faire attention aux pensées des autres mais le problème c’est que même si tu n’en as rien à faire tu es toujours juger par la société donc tu dois faire quand même attention. Cette attitude m’inquiète un peu je l’avoue.

Sanae s’inquiétait vraiment de cette attitude, elle causerait un jour beaucoup de problèmes à Kenji. Il en mettrait sa main à couper. Grace à cette attitude le maire conclut que son invité n’avait pas plus de 20 ans c’était une attitude qu’on avait quand on était jeune et qu’on avait été tout sa vie protéger.

Kenji se redressa sur sa chaise, tout en ramenant ses mèches rebelle en arrière. Il hésita à lui répondre, il ne comprendrait sans doute pas sa vision des choses, surtout que celui ci n'a pas l'air de le prendre au sérieux. Il avait l'impression que Sanae le traitait comme un gamin, mais bon en même temps, il s'en fichait complètement.

Son attention se porta sur un tableau se trouvant derrière le jeune homme, Kenji ne le quitta pas des yeux admirant l'oeuvre dans ses moindre détails, elle dégageait quelque chose de mystérieux et sombre en même temps. Un connaisseur puisque celui ci avait suivit des études supérieures dans les beaux arts en France, bien que son père n'était pas vraiment au courant, il a dut simuler un parfait étudiant en classe économie.
Kenji était comme hypnotisé par ce tableau, malgré cela il répondit à son interlocuteur.

"Dans tout le sens du terme! ...J'aime bravé les interdit. Je viens d'une famille où nous devons respecter un certain nombre de règle. Et moi, je suis celui qui ne fait qu'à sa tête et ne fait que, ce que j'ai envie de faire malgré les conséquences de mes actes." pense soudainement à son père.
"Et il se trouve que je suis attiré seulement par les personnes travaillant pour lui, car a mon humble avis, cela semble plus excitant voir provoquant... Savoir qu'à tout moment, je peux me faire prendre par lui est pour moi quelque chose de stimulant."

A la fin de son récit, le serveur ramena les commandes et les déposèrent sur la table, Kenji quitta du regard le tableau et observa ça commande bizarrement sans que Sanae puisse le remarquer, de toute façon contrairement à lui, celui ci était très occupé par son café et son croissant.
Avait-il vraiment envie de manger ça? qu'importe, Kenji saisit son pain et se força à manger bien que ça passait assez mal, heureusement qu'il avait de quoi boire par la suite. Le blondinet reprit la conversation, puis il lui répondit à voix basse.

"Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi. Je sais ce que je fais... Et je crois savoir comment ça se terminera."

Soudainement, il saisit son sac et prit son portable sophistiqué de couleur noir, pour envoyer un texto très important à quelqu'un, afin que cette personne ne puisse pas s'inquiéter pour lui. Mais cela ne l'empêchait pas de continuer la conversation.

"Excuse moi!" montre son portable "C'est important! au risque de mourir avant l'heure" le dit en blaguant puis reprit sérieusement le dialogue

"Sinon, parle moi de toi! tu fais quoi dans la vie? Vu ton habillement, je dirais soit salarié ou bien cadre. Ton métier doit être passionnant, je ne vois aucune cerne sous tes yeux ni une once de stress!" pose son portable sur la table ayant finit et lui dit tout d'un coups... "Tu es gay n'est ce pas? d'après ton comportement de tout à heure, ça ne fait aucun doute. Alors, serait-il possible que le petit ange ait quelqu'un en ce moment ou bien soit puceau?"

Kenji avait l’air passionné par le tableau qui se trouvait derrière Sanae. Malgré que le jeune homme ne le regardait pas en lui répondant, le maire ne prit pas la mouche. Il s’en fichait un peu d’un coté. Sanae explosa de rire en entendant comment se décrivait son invité. Avec un sourire malicieux le maire lui répondit sur un ton taquin.

- Tu ne peux pas en juger! Ce n’est pas à toi de dire que tu es celui qui en fait qu’à sa tête! Tes parents peuvent le dire toi non! Et puis ce n’est pas parce que tu couches avec ces employés que ça devient dangereux pour toi!

Sanae mangea comme un glouton son croissant buvant entre deux bouchées de son café. Il avait fait par de son inquiétude à Kenji sur son attitude « je m’en foutiste » sur quoi le jeune homme répondu qu’il n’y avait aucune inquiétude à se faire. Malgré ça, le maire fronça les sourcils et prit un visage sérieux .

- Si tu sais comment ça va se terminer fais plus attention!

Soudainement, Kenji attrapa son sac et sorti un portable complexe dernière technologie noir. Sanae ne comprenait rien à ce genre d’objet. Le sien était un portable simple pour téléphoner et envoyer des textos. Il sourit en entendant les paroles de Kenji. Le maire posa son coude sur la table et posa sa joue dans la paume de sa main pour observer le jeune homme.

- C’est mignon! Tu préviens ta maman que tu vas rentrer un peu plus tard.

Sanae avait un sourire narquois pour taquiner un peu Kenji pour lui faire aussi remarquer qu’il n’était encore qu’un gamin aussi.

Kenji enchaina pour glaner dans information sur le maire qui redevenu sérieux. Surtout quand le jeune homme voulu la confirmation que Sanae était bien gay et savoir où il en était sur sa vie personnel. Avec quelques rougeurs il répondu sur un ton assez distant.

- Tu ne t’intéresse pas vraiment à la politique… Y a même pas un an j’ai fais la une de la presse quand j’ai été élu maire. Et si je n’ai pas l’air fatigué c’est parce que je ne fais pas grand-chose à part signer des papiers… Et pour le reste tu as bien deviné je suis gay… Mais je ne suis plus puceau depuis longtemps! Tu devais jouer à cache-cache à l’époque de ma première fois… Et j’ai trouvé un amant formidable il n’y a pas longtemps donc pas intéresser non plus.

Sanae fini sa tasse la reposant avec délicatesse sur la table

"Désolé mais je suis le mieux placé pour me décrire. De plus, mon père le confirme. Il a un peu du mal avec moi c'est temps ci. Aah les parents!!! voulant toujours le meilleur pour leurs enfants sans leurs demander leurs avis. Donc oui, je suis la tête de turque, je ne veux pas suivre le chemin tracé par mon père... Mon père le tout puissant!"

Il se mit à rire en secouant de la tête. Si Sanae connaissait son père, il ne l'aurait surement pas dit ça. Kenji se mit à manger puis boire le reste de son pain et jus d'orange, plus vite ce sera fait et mieux il se portera. Ayant enfin terminé, il se contenta d'écouter les remarque de Sanae sans dire un mot. Il n'avait pas envie de s'étendre sur le sujet, il savait ce qu'il faisait, point finale, cela ne servait à rien de s'inquiéter pour lui.

Lorsque le jeune homme lui fit la remarque sur sa mère après qu'il ait prit son téléphone portable. Kenji changea littéralement de visage, il était à présent irrité. Sa mère est un sujet tabou, qu'il est préférable de ne pas en parler en sa présence, au risque que la conversation ne dégénère jusqu'au poing.

"Ma mère est mort."

Sanae répondit à ses précédentes questions, et les réponses furent surprenante, là par compte ça devenait intéressant et amusant en même temps, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire espiègle à cet instant. La personne qui était en face de lui était le maire de cette ville, ce tout petit ange est maire!

*Qui dit maire, dit pouvoir enfin dans cette ville... donc père n'est pas loin.*

"Désolé! j'ai vécu ces trois dernières années en France donc savait pas. Alors, tu es maire! on va de surprise en surprise avec toi. Je suppose que tu as été aidé durant ta campagne par des personnes très influent! Par exemple la mafia, à ce qui parait, c'est eux qui domine cette ville, de quoi avoir des cheveux blanc! n'est ce pas? Mais bon apparemment, tu sembles aller bien du moins physiquement, par contre contre psychologiquement ça reste à voir..."

Kenji trouva actuellement la conversation plus attrayante. Forcement, Sanae collabore avec son père, sinon il ne serait pas en face de lui connaissant son père. La conversation dériva sur l'amant de Sanae.

*Serait-il possible que tout les deux... amants. Nonnn! ne faisant pas de conclusion hâtive*

"Dis par hasard, ton amant ne travaillerait-il pas dans la mafia? si c'est le cas, toi aussi tu es comme moi, tu aimes prendre des risques! ... D'après ce que j'ai entendu, le chef de la mafia est plutôt effrayant et sans scrupule. Tu ne sembles pas être effrayé, moi j'aurais eu peur pour ma ville si j'étais maire.. mais bon, c'est toi!"

Kenji fit semblant de se contrebalancer.

Sanae sourit à la réflexion de Kenji sur ses parents. C’était vraiment une réflexion adolescente ce qui amusa le maire, il se rebellait totalement contre son père. Voir Kenji réagir ainsi lui rappelait sa propre adolescente quand il s’était adonné à la débauche. Maintenant c’était une époque révolu depuis bien longtemps.

Le visage de Kenji changea littéralement du tout au tout quand Sanae parla de sa mère. Il sentit qu’il avait fait une gaffe surement une grosse gaffe. Son pressentiment était vrai, la mère du jeune homme était morte. Il s’en voulait beaucoup. Lui aussi avait perdu sa mère et comprenait ce sentiment. Il baissa la tête avec un air désolé et triste.

- Désolé.

Sanae était sincère et sa voix était douce et basse s’en voulant beaucoup. Il préféra enchainait sur autre chose et de ne pas revenir à ce sujet délicat. Il répondu donc sans aucune hésitation aux questions de Kenji même si elles étaient très personnelles. Un sourire espiègle s’afficha sur le visage de son invité ce qui lui indiqua qu’il avait un peu oublier la boulette de Sanae.

Ainsi le maire apprit que Kenji avait vécu 3 ans en France. En plus il n’était pas idiot, il comprenait que la mafia dirigeait la ville. Il lui sourit pour lui répondre d’un air distant.

- Tu as du bien t’amuser en France enfin après 3 ans là-bas-tu dois commencer à savoir parler.

Il fit une petite pause avant de continuer sur un sujet moins plaisant.

- C’est de toute façon pour devenir maire c’est une évidence qu’il faut être Coopter par les puissants de la ville. Et je vais très bien dans les deux cas. Je n’ai pas à avoir peur tant que j’obéis.

Kenji continua sur le sujet délicat de Kyo. Il voulait en savoir plus sur son amant. Cette discussion le mettait mal à l’aise mais au fond Kenji ne faisait pas parti de la mafia donc il n’y avait aucun problème. Le jeune homme fit des réflexion assez pertinente qui l’énerva un peu.

- C’est vrai qu’il travail dans la mafia mais personne ne sait qu’on est ensemble. C’est juste un secret entre nous, on ne sors pratiquement pas et on se voit toujours chez moi. Je n’aime pas particulièrement prendre des risques mais lui je l’aime donc je suis prêt à en prendre. Et tant que personne ne le sais ça ira.

La France un pays un magnifique, ce fut ses trois plus belle année. Seul, enfin soi disant, bien qu'il était quelque fois surveillé mais bon il savait si prendre avec les pions. Kenji fut un moment nostalgique, se rappelant toutes ses aventures et mésaventures aussi intense soient elles.
Effectivement, Sanae n'avait pas tord, Kenji parlait très bien le français, la langue de l'amour qui lui a permit de conclure à chaque amourette de passage.

"En effet! Au début, c'était super compliqué... Mais au bout d'un an, je le maîtrisais Parfaitement(le dernier mot est dit en français)" d'un air dédaigneux

Il eut un moment de silence. Kenji en profita et saisit délicatement son portable se trouvant sur la table pour le remettre dans une poche situé à l'intérieure de sa veste. L'interlocuteur reprit la conversation.

"Donc tu n'as pas eu de peine a passé un contrat avec le Big Boss, ça ne te dérange pas de travailler pour le compte d'une personne qui est peu recommandable... En claire, monsieur le maire a vendu son âme au diable."

Un ange déchu, voilà ce qu'il était réellement, pensa intérieurement Kenji. La conversation poursuivit sur l'amant de Sanae. Celui ci travaillait bien pour la mafia, le maire lui dévoila sans retenue sa liaison interdite. Pauvre petit ange, si il savait qu'il avait en face de lui l'un des fils Sawada, il aurait tourné sept fois sa langue avant de lui parler. Kenji voulut en savoir un peu plus sur cet amour interdit.

"Attend! ton mec travail pour la mafia et toi aussi, alors où est le problème! ... Et ta relation dure combien de temps comme ça? ça ne doit pas être évident pour toi. Je te plains! tu le vois seulement chez toi. Humm... désolé de te dire ça, mais il y a rien de jouissant dans ce genre de relation. Tu l'aimes, c'est bien! mais es tu sûr que c'est réciproque? car si c'est pour seulement s'envoyer en l'air dans ton appart..." hausse légèrement les épaules

Kenji avait sans doute blessé Sanae par ses propos désobligeant, mais tanpis! toute vérité est bonne à dire. On peut très bien le faire sans amour, et ça Kenji le savait très bien, d'ailleurs lui même pratique ce genre de relation.

Sanae sourit en entendant le mot en français. lui-même avait du français au lycée mais ça n’avait pas été une de ses meilleurs matière. Il avait eu beaucoup de mal et n’avait jamais eu la chance de parler le français.

Kenji rangea son portable pendant qu’il parlait de son employé de maire. Puis le jeune homme lui répondit qu’il avait vendu son âme au Sawada. Cette idée lui déplaisait énormément et il fusilla du regard son invité. Il n’avait pas vendu son âme, loin de là, il avait passé un accord pour réaliser ces ambitions.

- J’ai fais ça pour réussir et aider les gens de cette ville je veux réaliser mes ambitions pour cette ville. Je veux en faire un endroit paisible… Je n’ai pas vendu mon âme elle est toujours là.

Sanae détestait cette idée, non, il était resté intègre. Les paroles de Kenji l’avait blessé énormément de quel droit ce permettait-il une telle réflexion aussi désobligeante? Sanae restait silencieux maintenant il ne voulait plus rien dire. Il s’en fichait de la discussion il avait toujours son âme un point c’est tout!

Sanae avait prit la résolution de se taire mais Kenji recommença à le blesser en laissant entendre que Kyo se fichait de lui en lui faisant croire qu’il l’aimait juste pour l’avoir dans son lit. Le maire s’énerva et explosa littéralement.

- Non je ne suis pas depuis longtemps avec lui et notre relation n’est pas simple! Tu ne peux pas comprendre! Tu n’es qu’un gosse de riche qui ne comprends rien à l’amour! Il m’aime j’en ai aucun doute et je l’aime aussi! Si il ne m’aimait pas il n’en aurait pas fait autant juste pour avoir mon amour! On voit bien que tu n’as jamais aimé personne!

Sanae était au bord es larmes et il appela le serveur lui demandant la facture sans aucune politesse.

Kenji fut quelque peu surprit par la réaction de Sanae, il semblerait qu'il aurait touché à une corde sensible. La conversation se dégénérait, ce qui amusa Kenji. Le jeune homme était maintenant en pleure, des goutes de larme se mirent à couler tout le long de son visage. Celui ci était si mignon a voir, malgré sa colère. Kenji se trouva ému par cet élan de colère, Sanae dégageait quelque chose d'attrayant.
A présent, le blondinet l'intéressait encore plus. Il pouvait bien faire une exception à la règle et jeter son dévolu sur cette nouvelle proie, qui ne se laissera pas faire apparemment.

Kenji pensa qu'il était temps de se présenté convenablement à son interlocuteur.

"Au fait, je ne me suis pas réellement bien présenté. Je suis Kenji Sawada, l'un des fils du chef de la mafia..."

Il s'arrêta de parler puisque le serveur déposa la facture sur la table. Puis, il reprit la conversation en faisant signe à Sanae de s'asseoir.

"Après ce que tu m'as raconté et ton attitude, je me sens bizarrement attiré par toi. Malheureusement, tu n'ai pas libre... Mais, je m'en fiche je compte t'avoir et à n'importe quel prix même ci pour cela, je dois éliminé mon rival" adresse un sourire sadique

Il prit la facture et jeta un bref coups d'oeil, puis poursuit le dialogue

"D'après ce que tu m'as raconté, il travail pour ma famille... Qui ça peut-être? ça ne peut être mes frères, je ne vois aucun risque dans la relation. Un moment, j'ai pensé que c'était mon père, mais c'est impossible il a déjà un amant Kyoshiro et ça peut-être lui sinon, il serait pas sur cette terre"

Il se mit à réfléchir, sur le reste des membres de la famille. Durant son absence, il eut des nouveaux, donc il ne les connaissait pas tous. Il lui faudrait renouer les contacts et faire quelques recherches sur cette personne, Kenji pouvait se le permettre étant le nombre de personne qu'il connaissait, ils seront d'ailleurs heureux de le revoir et de l'aider comme dans le bon vieux temps.

"Bon, avec tout mes relations ça me prendrait quoi? une journée au plus tard demain"

Il retira le portable de sa veste, puis commença à taper sur les touches.

"Tu sais si je découvre le nom de ton amant et qu'il avérait être proche de mon père, je ne donne pas cher de sa peau. J'espère que ça ne sera pas aussi grave pour lui que pour toi..." se rapproche de lui et lui dit à voix basse "Il est peut être préférable que je me taise, n'est ce pas?"

Sanae pleurait de rage et attrapa son portefeuille pour sortir la somme pour payer au plus vite et de partir loin de Kenji. Il allait parti quand le jeune se présenta. Le maire se figea d’horreur, il avait parlé à un Sawada, il avait révélé l’existence de Kyo à la pire personne au monde. Il sorti sous le choc, regardant hébété son invité.

Le pire restait tout de même avenir, le jeune homme était attiré par lui et qu’il était prêt à tout pour avoir Sanae. La stupeur de départ se transforma en dégout puis en haine. Il n’avait pas intérêt à toucher son amant.

Puis il commença à faire des déductions sur l’amant possible de Sanae. Il parla de Kyo entant qu’amant du vieux porc qui lui servait de père. Il dut se retenir pour ne pas hurler ou sourciller. Kyo n’était pas l’amant de son père mes le sien. Il lui appartenait. Kenji réfléchissait et Sanae prit le temps de se calmer. Il en fallait pas qu’il trahisse son secret, son amour. Quand Kenji parla de chercher son amant Sanae le regarda avec une moue de dégout.

- Tu aurais mieux fais d’essayer de me séduire je ne t’aurai pas détester comme maintenant.

Et le pire était avenir, Kenji avait l’intention de le faire chanter. Sanae le foudroya du regard le haïssant sans pareille. Le maire ne tient plus il se leva et alla giflé de toutes ses forces Kenji.

- Je te hais ne m’approche pas! Ne t’approche plus de moi! Et n’essaye même pas de m’avoir! Oublie moi! N’essaye pas de rentrer dans ma vie personnel ou de t’approcher de l’homme que j’aime!

Sanae ne tient plus et parti sans se retourner. Il ne voulait plus voir Kenji, plus jamais.

Sanae se leva pour partir après avoir dit tout ce qu'il avait sur le coeur. Bien sûr, Kenji l'écouta même ci il était occupé à écrire un texto. Au bout d'un moment, il remit le portable dans sa veste ayant finit puis récupéra son sac noir et partit. Il suivit le maire.
Il marcha derrière lui à une certaine distance, veut quand même pas être frappé en public, bien il aurait eu aucun mal à esquiver les coups voir même punir le blondinet s'y osait lever ne serait ce qu'un seul doigt sur lui, il ne faut quand même pas exagérer.

Kenji suivit discrètement monsieur le maire. Qui apparemment énervé ne prêta même par attention à lui. Soudainement, il eu comme un pressentiment, il était suivit aussi. Il se retourna comme ci de rien n'était et jeta un bref coups d'oeil au alentour. Encore un pion, malheureusement pour lui il n'était pas vraiment proche de celui ci, donc le coups du canon ne marchera pas. Il continua donc à marcher se faufilant parmi la foule, essayant de se perdre dans la masse, mais pas évident quand il y a très peu de monde.

Pendant ce temps, il avait perdu Sanae de vue. Mais toute façon, il savait ou il travaillait, il suffisait de faire un petit tour à la mairie. Car il n'avait pas finit avec lui.

Son chaperon semblait tenace, il dut rusé afin de lui échapper. Franchement, il était assez grand pour se surveiller tout seul. Depuis, qu'il était revenue au pays, il avait l'impression que le nombre de pion s'intensifia. Au bout d'un moment, il réussit à le semer grâce au pouvoir de l'argent. Il dut filer une certaine somme d'argent à quelque personne afin de faire une petit diversion, qui marcha par la suite.

Enfin débarrasser de cette personne, Kenji se sentait un peu épuisé par cette histoire. Il décida de laisser tranquille Sanae durant un petit moment, il le verra une autre fois. Il continua donc à marcher dans la ville, visita quelques magasins et entra ensuite chez lui.