Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.

Kenji ne dit rien, laissant Nico déposé le chaton sur l'un des canapés du salon, puis se ré-habiller par la suite. Il ne fit d'ailleurs, même pas attention au regard noir de son frère, étant occupé par le cliché qu'il venait de prendre il y a un instant. La photo n'était pas mal! ça change des photos qu'il avait de Nico, bien trop strict à son goût.
Le jeune mafieux tenait entre ses mains un vrai trésor... d'ailleurs ça serait bien de le faire partager avec les autres frères.

* "L'inébranlable Nico" pas mal comme titre.*

"Hum... Je dirais de mon instinct fraternel!" affiche un magnifique sourire angélique, puis poursuit la conversation
"Attends, si tu crois qu'une minable petite porte m'empêchera de te faire un câlin... Ben, tu te fous un doigt dans l'oeil! Et puis, tu n'es pas censé m'accueillir ainsi frérot!" le pense sérieusement, mais le dit d'une manière enfantine.

Kenji observa minutieusement le petit chaton, il était vraiment mimi. Il y a pas à dire Nico à bon goût! Attiré par cette beauté mystérieuse, il alla s'asseoir à côté de celle-ci sur le canapé, le fixant des yeux. Bizarrement, il sentit comme une aura meurtrière à côté de lui.

*Wah! c'est quoi son problème, à celui là!* le regarde étrangement

L'héritier l'interpella

"Justement, je viens de l'apprendre, il y a un instant! Et d'après ce que j'ai entendus, Père est venu directement te voir. Donc, je suis venu te voir! Mais bon, j'ai fais très attention pour qu'il ne me surprenne pas avec..." sourire tout en repensant à ces idioties de tout à heure.

Entendant des bruits de talons hauts venant dans cette direction.
Soudainement voit apparaitre une jeune femme.
Mais un trop familière à son goût.

* "Kenji?" Je l'a connais même pas! ... aurais-je loupé un épisode? * un peu perdu là!
* qu'est ce qu'ils ont tous à me poser cette question?* croisent des bras légèrement irrité

Lorsque Nico fit la remarque « Bordel !!! Vous connaissez la notion de frapper avant d'entrer ?!? Ou d'heure décente ?!?» Le jeune mafieux avait envie de répondre "Non, connait pas!" et le pire, c'est la vérité... mais préféra se taire vu la tension qu'il y a dans l'air.
Et, il n'avait pas tord sur ce point là. Son frère se leva de son fauteuil et fusilla l'assemblée du regard... ce qui lui fit pensé à Séphiel, c'est le même regard que son père, lorsque Kenji fait une conneries. Il se ressemble beaucoup ces deux là, constata le jeune mafieux.
Soudainement Nico s'enferma dans la chambre, il fut surprit pas cette réaction venant de son frère.

*Un enfant... XD*

La jeune femme prit la parole, puis se retourna vers Kenji pour le fixer sévèrement. Ils ont vraiment tous un problème ce soir... Il y a des gens où la nuit ne leurs va pas du tout! pensa le jeune mafieux. Il pouvait se permettre de penser ainsi vu qu'il est un insomniaque, la nuit est son élément. Bref, Il n'apprécia pas ce regard que lui lançait cette fille. Elle lui avait fait mauvais impression, Kenji ne l'aimait pas...

Il se leva du canapé laissant le minou seul, il s'avança vers celle ci

"Euh excuse moi! Mais, je te connais pas! Alors je vois pas pourquoi, je t'écouterai ..." le dit d'un ton ferme
"Et puis, tu es qui pour me parler ainsi! Pour toi c'est Kenji-sama! Okay!!!" pointe son indexe sur elle

Kenji s'en fichait qu'elle soit plus grande, plus âgé, plus mature que lui ... on ne lui parlait pas ainsi un point c'est tout!
Il peut paraître impertinent mais c'est ce qu'il est et il ne changera pas! (ça explique pourquoi Séphiel le réprimande souvent XD)

Plié sur son lit, le jeune héritier se tenait le ventre, une grimace traversant son visage. Il lui semblait tout à coup qu'une partie de son corps avait laissé sa place à un bête sauvage affamée. Dans sa bouche, le goût du chagrin devenait omniprésent et lui donnait une furieuse envie de vomir. Pourtant, malgré la boule, malgré ces griffes, ses yeux refusaient de pleurer.
Il ne pouvait tout simplement pas se laisser aller ainsi. Pas avec tous ces gens, même si une porte les séparait.

Les paupières crispées sur ses yeux douloureux, il entendit vaguement la voix de Ciaira, mais rien en lui ne désirait quitter le gouffre où il s'enfonçait lentement. Il lui semblait qu'à force de s'enfoncer, il trouverait forcément un refuge. Sinon...il y avait toujours un fond, non ? Donc autant plonger sans essayer de nager.

Il entendit des monosyllabes de la voix agressive qu'avait prise son cadet. Oh non...c'était pas le moment. Kenji était suffisamment impulsif pour s'en prendre à sa fiancée et Nico tenait à Ciaira. L'idée le secoua légèrement, mais pas assez, l'aîné Sawada était las.
Définitivement.
Il avait juste envie d'être seul. Et puis...Ciaira savait se défendre, non ? La tête plongée dans un coussin à mordre le tissu, le jeune homme laissa couler, trop concentré sur la douleur qui meurtrissait sa poitrine et son ventre. Quelques larmes coulèrent...enfin. Mais pas assez, Nico aurait voulu pouvoir s'ouvrir d'un coup, hurler, crier et pleurer jusqu'à ce que tout se résolve. Mais ce n'était pas possible. Les pleurs ne l'avaient jamais fait avancé. Il le savait.

Quelques minutes s'écoulèrent encore avant qu'il ne se redresse, en boule autour de son coussin, les bras le pressant fortement. A l'écraser. Comme si ça avait été son père. Si seulement...ça aurait été si facile...
Le tuer...oui...

Sauf que c'était son père. Ou pas. Biologiquement. Mais nourrir des sentiments si haineux, ce n'était pas normal. Surtout en se comportant ainsi, comment pouvait-on haïr quelqu'un et lui être fidèle ? Ses lèvres se tordirent en un rictus malsain alors qu'il se levait pour passer dans sa salle de bain, virant à coups de pieds rageurs les objets ayant le malheur d'être sous ses pieds. Un bleu fleurit lorsque ses bras heurtèrent avec fracas le lavabo, puis s'étala avec les multiples coups qui résultèrent de sa tentative pour ôter sa chemise.
Elle finit en pièces sur le sol.

Ses yeux rencontrèrent son reflet et brutalement, comme si la vision de ce regard torturé, les larmes jaillirent. Avec la violence cumulée au fil de la nuit. Le jeune homme se laissa lentement glisser le long du sol, à sangloter sans plus se soucier du bruit qu'une oreille fine aurait pu détecter. Si elle cherchait à entendre. Mais qui aurait pu bien avoir cette intention-là ?

Ses poignets nouvellement marqués se tordaient dans tous les sens, agrippant les restes de chemise pour les déchirer un peu plus. Il fallait admettre, Nico n'avait pas le chagrin calme. Enfin...uniquement quand il était seul, c'était l'unique moment où il ne pensait pas à se contenir. Par là, il avait appris à se débrouiller seul, à se consoler seul.

Mais...

Il y avait eu cette fois...ces bras...
Lentement, le Sawada releva un visage mouillé, se rappelant de la présence d'autres personnes. Les bras...euh, Vaëm...avec Kenji et Ciaira. S'il n'y avait eu qu'elle...
Non.
Même seule, elle était capable de mettre son appartement sens-sur-dessous. De toute manière, il était hors de question qu'il laisse Kenji avec Vaëm. Pas qu'il avait pas confiance en son frère, mais ce dernier avait trop tendance à sauter sur chaque joli garçon et...le regard qu'il avait lancé sur son hôte avait été assez explicite.

Il sécha ses larmes, sans que tout ne soit réellement sorti. En moins de cinq minutes, qui aurait pu se soulager et se reconstruire ? Les mains tremblantes d'une rage encore mal contenue, il voulut s'asperger le visage et dut s'y reprendre à quatre ou cinq fois avant d'y parvenir.
Ses yeux évitèrent le miroir. Il ne voulait pas succomber une nouvelle fois, et ajusta mal son masque.

Attrapant une nouvelle chemise et ouvrant la porte, il découvrit une merveilleuse scène familiale et fixa sa fiancée et Kenji. Ses pupilles dilatées vérifièrent vaguement l'état de Vaëm avant qu'il ne passe rapidement son vêtement et s'écrase à ses côtés en un soupir.

« Kenji, c'est ma fiancée...arrête de l'agresser tu veux ? Elle t'as tutoyé par affection, c'est tout. »

Puis il fixa Ciaira, elle avait du remarquer de toute manière, il n'était pas un si bon comédien à ses yeux.

«  Séphiel sort d'ici, tu ne voulais pas ruiner une soirée de bourges ? Je m'en sens l'humeur. »

Ses doigts, pas tout à fait sûrs s'attaquèrent au boutonnage de sa chemise. Maladroitement


(Scusi pour le retad et la girouette)

Le jeune mafieux observa la jeune femme d'une manière assez prétentieuse. Franchement, il n'appréciait guère cette femme. Pourquoi? très bonne question! Il ne le savait même pas, mais ce qui est sûre c'est qu'il ne compte pas la respecter.

Celle ci s'énerva aux propos de Kenji, tapant de son talon au sol. Elle montra réellement son vrai visage qui n'étonna guère kenji. A son tour, Ciaira pointa son doigt sur le jeune mafieux, qui n'aimait guère le ton et la manière de cette inconnue... en tout cas ces yeux.
Il croisa ses bras puis foudroya du regard la vieille. Heureusement que c'était une femme, pensa le jeune mafieux...
Oui... heureusement!

Après que celle ci est enfin terminé de parler. Le jeune Sawada happa le doigt parfaitement manucuré de Ciaira et le tendit légèrement en arrière

"Kuso baba! tu devrais surveiller ton langage et baisser un peu le ton..."

Le jeune mafieux n'affectionnait guère quand lui parle de son enfance, surtout venant d'une inconnue qui connaissait strictement rien à son passé, cela l'énerva au plus au point.

"Pour ton information! aucune personne n'a été amené à m'approcher enfant, même pas mes frères..." le dit assez froide.

Sans doute, se trompait-elle de frère?! ...

"Donc la prochaine fois, évite d'ouvrir ta grande bouche quand tu ne sais rien... Busu-chan!" vient d'inventer un surnom à Ciaira.

Lorsque Nico dédaigna enfin à sortir de sa chambre, le jeune frère lâcha le doigt de la jeune femme où il était à deux doigt de le bousiller. Le grand frère observa la scène, fixant l'un après l'autre chaque personne, puis se laissa tomber sur le fauteuil ou se trouvait le chaton.

« Kenji, c'est ma fiancée...arrête de l'agresser tu veux ? Elle t'as tutoyé par affection, c'est tout. »

"Quoi! Busu-chan ... est ta fiancé!" fit exprès pour énerver la futur belle-soeur

Franchement, le jeune frère s'attendait à mieux venant de son grand frère. Mais, il fut quand même un peu surprit par cette révélation.

Perdu dans ses pensées, il prêta aucune attention à ce qui l'entourait.
Kenji, se demanda intérieurement si c'était bien un mariage d'amour ou arrangé?! Mais de nos jour, les mariages arrangés sont révolu... un mariage d'amour? mais il venait de voir à l'instant, le chaton nu dans les bras de Nico torse nu, il avait même une preuve. A cet instant, il resserra l'appareil photo dans sa main.

...

Au bout de quelques minutes de réflexion, Kenji décida finalement de revenir dans la réalité. La futur belle soeur était en pleine discussion avec Nico et le jeune chaton entra dans une autre pièce.
Voulant avoir le coeur net, le jeune frère suivit celui ci, laissant le petit couple entre eux.

Kenji entra dans cette nouvelle pièce tout en refermant la porte derrière lui. Il jeta un coups d'oeil au alentour.
Sans arrière pensée, pour une fois, il se dirigea vers Vaem et s'assied au bord du lit en face du chaton.

Il eut un silence...

Puis finalement, il engagea la conversation.

"Désolé de te déranger mais.... est ce que tu es l'amant de mon frère?" direct

Le jeune mafieux fixa Vaem dans les yeux, attendant une réponse honnête de sa part.

Des cris l'accueillirent, mais le vague à l'âme, Nico n'y prit pas garde. De toute manière, avec son caractère, il fallait avoir grandi avec Ciaira pour réellement la connaître et l'apprécier. Elle aimait tant jouer la comédie que beaucoup ne connaissaient qu'un double. Ignorant Vaëm, sachant avec une clarté étrange quel regard il allait recevoir. Un regard qu'il ne comprendrait pas, et il ne voulait pas réfléchir. Pas maintenant. Sa seule volonté avant l'apparition de Séphilel avait été d'aller se distraire dans les bras d'un hôte, voir plusieurs. S'épuiser dans des jeux de lits lui aurait apporté une satisfaction certaine. Dans la douceur des draps, même la douleur pouvait se transformer en plaisir.
Et il en avait atrocement besoin.

Le surnom attribué par Kenji ne le fit même pas sourire. Belle soeur et frère n'allait pas s'entendre et bizarrement, Nico appréhendait la même réaction avec Tatsuya...Non, finalement il n'y avait que Nagasaki pour être aimable avec tout le monde, même si c'était une réaction déplacée pour un fils mafieux. Un léger soupire s'échappa de la poitrine de l'héritier alors qu'il pinçait l'arrête de son nez pour mieux reprendre le contrôle. Une main douce passa dans ses cheveux, le détendant un peu.

Un tressaillement à ses côtés le fit un peu s'écarter sans qu'il ne comprenne rien...De toute manière son cerveau pédalait dans le vide, l'empêchant de retenir Vaëm, d'expliquer à Kenji qu'il avait intérêt à respecter sa fiancée s'il voulait éviter des coups mal placés. Nico aimait ses frères, mais aimait tout autant Ciaira. Elle était son amie d'enfance, il ne tolérerait pas le moindre irrespect. Seul lui avait le droit d'être parfois brutal. Au fond, l'aîné Sawada ne savait exprimer ses sentiments qu'ainsi. Sur-protection, envahissement, mots brusques, violents.

La salle avait été désertée sans qu'il ne tilte, bien trop enfoncé dans ses pensées. Inquiet quant à Vaëm, il se demanda brièvement où était son frère et se leva brusquement.
Tout tourne...
Son corps le laissa retomber dans le confortable canapé, la tête noyée dans un épais brouillard blanc. Il la secoua légèrement puis se redressa plus lentement, les yeux dans le vide. La conversation de Séphiel repassa dans sa tête, rougissant un peu plus ses yeux alors que les larmes refusaient toujours de tomber.
Il ne se sentait pas bien...

Les pupilles bleues dévisagèrent un instant Ciaira, perdues, avant de l'écarter pour rejoindre les garçons. Il n'avait pas entendu la question de Kenji, ni la réponse de Vaëm s'il y en avait eu une. Las, il chercha à accrocher le regard vert avant de tomber sur les larmes. L'esprit toujours au loin, son corps agit sans raison, empoignant Kenji pour le projeter au travers de la chambre d'un coup de poing bien placé. Il le rejoignit, curieusement décidé à faire mal à son cadet.

Sans réfléchir ses poings tombaient et l'un d'eux se prit le revolver fétiche du benjamin. La douleur monta dans ses phalanges pour foudroyer son poignet. D'un air hébété, il fixa sa main avant de regarder son frère, ne se défendant pas contre des ripostes quelconques.
Que...
Ses yeux s'écarquillèrent brusquement alors qu'il réalisait pleinement, se réveillant tout à fait. Avec toujours ce malaise oppressant ancré en lui. Lentement les larmes se mirent à couler alors qu'il s'efforçait de les effacer pour les cacher. Il ne voulait pas pleurer ! Pas en public ! Pas devant son frère ! Ses yeux cherchèrent un abri où se réfugier et tombèrent sur les émeraudes brillantes de larmes que lui offrait Vaëm. Lui non plus ne devait rien voir !

Pourtant...ses jambes ne bougeaient plus, son corps refusant totalement de lui obéir. Même ses mains arrêtèrent d'obstruer l'écoulement des pleurs, se plaçant simplement en coupole pour cacher son visage. D'une voix glissant sur les chemins des craquages de nerfs, il tenta de s'excuser, son coeur se remplissant doucement de honte. Pourquoi n'arrivait-il pas à se contrôler ?

" Je...désolé Kenji...je sais pas..."

Ses jambes se débloquèrent alors enfin le laissant s'écarter pour s'effondrer contre le bois du lit. Il voulait qu'ils partent ! Qu'on le voit ainsi l'achèverait totalement. Qu'est-ce qui se passait ? Qu'est-ce qui lui arrivait ?
Chier...
Même sa respiration devenait incontrôlable.


(mh, désolé de la qualité et du retard, et Kenji...euh...ben j'étais d'humeur à bien rabaisser Nico et ça va certainement continuer(à part si vous êtes pas d'accord) )

Sans rien comprendre, Kenji sentit une force le projetant au travers de la chambre. Nul, le temps de comprendre... il reçut successivement des coup de poing provenant de Nico, son propre frère!
Le mafieux ne riposta, essayant de comprendre intérieurement, pourquoi recevait-il des coups, venant de l'ainé? Aurait-il fait ou dit quelques choses qu'il ne fallait pas... Non il ne comprenait décidément pas!

Ne sentant rien, ayant pour habitude d'encaisser les coups, il le laissa faire. Bien que l'idée d'être un poutchingball ne le plaisait guère. Mais, Kenji se voyait mal frapper son frère, bien que lui ne se gênait pas... "Le statut de l'ainé".

Lorsque Nico s'effondra en face de lui. Kenji fut plus que surpris par sa réaction.
L'Héritier Sawada était en larme! qui le crut... s'excusant auprès de Kenji.

Non cela, était inacceptable de la part de Nico.
Le jeune Sawada, ne pouvait plus supporter cette scène pathétique qui se présentait à lui. Kenji était remonté contre son grand frère, l'Héritier... qui se permettait de pleurer "en public".
Non, le benjamin ne le supportait pas.

"Nico, tu me déçois!" le dit froidement

Comment, un Sawada voir l'Héritier pleuré? alors qu'à son plus jeune âge, Séphiel lui avait appris à ne jamais montrer ses sentiments profond, garder tout en soi, savoir se contrôler, sinon cela nous conduisaient à notre perte. L'unes des principales règles du Clan.
Un coup instant, Kenji se demanda, si Nico était vraiment apte à reprendre le flambeau...
Bien que n'aimant pas trop s'immiscer dans les affaires familiales du clan... il ne voulait surtout pas que celui ci se désintègre, à cause d'une faiblesse émotionnelle.

Ayant des penser assez dure envers son frère. Kenji n'était pas si insensible, mais contrairement à lui, il savait les cacher, ne laissant rien transparaitre en public, surtout qu'il connaissait à peine Ciaira et se mignon chaton.

Malgré ses propos, il voulait savoir, du comment Nico, on était-il arrivé là?
Pourquoi maintenant? Qu'il y a t-il eu, bien avant?
Soudain, le mot "Père" lui revenu en tête.
Le retour de Séphiel! Tout deux avaient eu une conversation, bien avant son arrivé...

*Père l'aurait-il blessé?*

Kenji voulut savoir.
Mais là maintenant! Nico n'était pas apte à raconter quoique se soit. Il valait mieux demander directement à Père, lui seul connait la réponse.

Bien sûr, il ignora la demande Vaem. A vrai dire, ne l'a pas vraiment écouté...

Le jeune mafieux arrangea un peu mieux son kimono, puis tourna les talons, les bras croisés.

"Ne le laisse pas te démolir"

Puis, se dirigea en dehors de la chambre du chaton, pour ensuite, déposer en même temps son appareil photo numérique sur l'une des tables, n'oubliant pas de récupérer la carte mémoire. Car valait mieux ne pas avoir cet objet entre les mains surtout en face de Séphiel.
Le benjamin était prêt à recevoir tout sermon, sanction de la part de son Père pour son manque de respect... car vu l'allure qu'il prenait, il n'allait pas faire long feu.

Le luxurious club l'avait contacté pour le prévenir qu'il avait trouvé quelqu'un.
Et qu'il devait se rendre sur place. Le jeune se prépara rapidement en faisant attention de ne pas cafouiller dans sa tenue.
Une chemise noire avec des roses en fins traits blanc dessiné sur le torse , un jean sombre serré sur les fesses et évasé sur ses pieds, des tiages noirs et quelques bijoux en argents suffiraient.
- a se qu'il savait il n'avait pas de tenue de travail ... a se qu'il savait . . .-
Son portable ses papiers - on ne sait jamais- et il partit en direction de l'adresse donné.

Il craignait un peu découvrir sur qui il allait tomber.
L'inconnu l'a toujours effrayé et il espérait être à le auteur des attentes de celui/ celle qui l'avait " engagé " si on peu dire.
Il savait que le club fréquentait la mafia. Ca ne le rassurait pas vraiment.
mais si il le fallait pour gagner son salaire il le ferait.

Eïreï soupira se retrouver dans une tel situation à cause de dettes.
Et d'une accusation fausse c'était blasant comme situation.
Il aurait aimé ne s'être jamais laissé faire, réussir a s'expliquer, ne pas être rejeté, être encore auprès de son frère et surtout ne pas être tombé amoureux.
C'était son fardeau, son poids qui meurtrissait son cœur un peu plus chaques jours.

Il arrivât finalement à l'appartement indiqué.
Son cœur battait la chamade.
Il avait peur . . . Mais il fallait se lancer, travailler, gagner de l'argent pour rembourser ses dettes et devenir libre et vivre sa vie comme il l'entend.
l'endroit semblait assez luxueux, cela l'impressionnait quelques peux.
Bien que les endroit riches et espacé ne lui étaient pas étranger puisqu'il a vecu dans un manoir durant toutes son enfance.
Il vit un homme en sortir il le salua respectueusement et dirigeât vers la porte.
Toqua et attendit que l'ont vienne lui ouvrir - la politesse oblige -

- Bon...Bonjours ....Je suis Eïreï Lacudra ... Le luxurious club m'a envoyé ici ...je..je suis suivant ...

Il rougit et s'embrouilla dans sa présentation. L'agoraphobie associé à la timidité très pratique pour les relations sociales . . .

- Enchanté . . .

Maintenant il ne restait plus qu'à savoir ce que lui réservait les habitants de cet appartements.


( c'est vraiment court désolé mais je n'ai aps trop osé pour cette première rep ^^" )

Les larmes semblaient ne jamais vouloir s'arrêter de couler, au grand damne de Nico. Le visage voilé par ses mains impuissantes, il évitait à tout prix le regard de son frère, le seul a réellement le brûler. Vaëm n'était qu'un esclave au fond, une victime de ses caprices, Ciaira...connaissait les doites qui le rongeaient, mais Kenji...

Son frère ne savait rien de lui. Ils avaient vécu séparé, par la maladie et leur père d'abord, puis par des kilomètres et un océan. Il avait certainement dû se fier à l'image extérieure que l'héritier Sawada donnait. Un socle de froideur et de certitude. Il n'avait jamais douté en public, ses hommes de main ne l'avaient jamais vu vaciller. Et c'était ce que Kenji était, fondamentalement. Un subordonné. Il avait beau être son frère, Nico n'avait comme supérieur que Séphiel, et aucun égal.

Alors pourquoi avait-il eu aussi mal ? Parce qu'il aimait son frère ? Surement. D'un revers de main, il sécha ses larmes, se redressant pour fixer le plafond de ses yeux endoloris. La phrase du cadet vint trop tard pour le sauver. Les pupilles s'étaient déjà éteintes après avoir brûlé d'une résolution obscure.

Il n'eut pas le temps de se redresser pour frapper son frère. Puis, il n'en avait pas envie de toute manière. Le vide s'allongea en lui et il repoussa Vaëm, sans brutalité, mais sans délicatesse. Ses gestes étaient tout simplement froids et détachés. Nico n'étaient plus réellement de ce monde. Il franchit les quelques mètres qui le séparaient de la porte et passa aux côtés de Ciaira, murmurant calmement :

«  Retourne dans tes appartements, il est tôt, tu as des fêtes demain, n'y va pas fatiguée. »

Les yeux gris se remplirent de tristesse. Nico avait été doux, mais il refusait définitivement l'entrée de son coeur et ça, Ciaira ne le comprit que trop bien. Le pas des talons s'éloigna, couvert par celui de Nico qui releva Vaëm pour le déposer sur son lit avant de partir s'enfermer dans sa chambre,

Il n'y avait pas de tristesse en lui. Juste une déchirure. Il comprenait la réaction de son frère, mais...
Non. Non, il ne la comprenait pas. Il ne voulait pas la comprendre. La réalité le blessait trop pour qu'il puisse l'admettre. Aucun lien ne les reliait. Hormis ceux du sang, et celui que Nico avait tenté de garder. Ils étaient de parfaits étrangers, l'un pour l'autre.
Et c'était comme ça avec tout le monde.

S'écrasant sur son lit, il se sentit brusquement très las. Ses yeux encore rougis se refermèrent sur le plafond blanc. Il ne voulait plus penser aux autres. Tenter de faire la balance était bien trop compliqué pour ses nerfs et son moral. Alors autant arrêter et rejoindre son père. Oui...c'était mieux comme ça. Des larmes recommencèrent à couler, mais il s'en ficha, il était seul.
Pour de bon cette fois.

Il n'entendit pas le bruit à la porte, bien trop plongé en lui, mais il n'allait pas s'en plaindre, c'était bien pour ça qu'il avait fait désinstaller la sonnette. Le bruit strident ne lui plaisait pas. Doucement son téléphone vrombit et il décrocha machinalement, essuyant ses larmes.

«  Monsieur, quelqu'un stationne devant votre porte, devons-nous l'éloigner ? »

Le Sawada répondit par la négative avant d'aller se préparer, lavant son visage, veillant à ce qu'aucun signe ne dévoile ses anciennes émotions. Ca ne le dérangeait plus qu'on ait posé des caméras autour de son appartement, ni que quelqu'un puisse l'atteindre et vérifier qui il rencontrait. Non...Il se demandait juste pourquoi on ne l'avait pas averti pour Séphiel.
Sans doute parce que ce dernier n'était pas considéré comme un danger potentiel...enfin, ça ça dépendait pour qui.

Au pas de la porte, il dévisagea l'inconnu sans lui parler. Eirei Lacudra, suivant. Oui, les informations étaient correctes, mais Nico devenait de plus en plus méfiant. Il n'avait pas pu obtenir une photographie de cet homme alors ce dernier allait devoir se plier aux formalités. La voix glaciale retentit dans le couloir.

«  Papiers d'identité et lettre de confirmation de votre supérieur. »

Le garçon était timide, et Nico se surprit à penser qu'il ne tiendrait pas deux minutes face à Vaëm. Mais les gens étaient pleins de surprise. Et de toute manière le jeune hôte avait besoin de quelqu'un pour le surveiller correctement.

Les papiers en main, l'héritier fit entrer Eirei pour le faire passer au salon. Il ne fit pas dans l'amabilité, sa mauvaise humeur pointant encore et toujours en lui. Invitant le suivant à s'asseoir, le Sawada resta debout à l'observer un instant avant d'attraper un document et de le lui tendre.

«  Les règles de votre emploi ici. Veuillez les étudier sérieusement »


( tchuuu j'ai eu du mal à l'écrire celui-là, excuses habituelles, je devrai faire un pack à force. Retard...)

Nico intimidait Eïreï pour ne pas dire qu’il lui faisait peur, son air lui rappelait son père.
La façon dont il se comportait avec lui tout le mépris qu’il lui réservait.
Sauf que nico était indifférent au moins une chose qui ne lui rappellerait pas trop son géniteur.
Il le fit entrer et s’asseoir restant debout à le regarder.
Cette situation stressé le garçon toujours inquiet d’un éventuels défauts ou d’une remarque désobligente comme il en avait l’habitude. Et l’attente ne lui plaisait pas surtout dans une ambiance tendus comme celle de se soir.
Il saisis le papier et le lu attentivement retenant toutes les phrases qui y était inscrite pour s’en souvenir à chaque instants.
Sur le papiers était notamment noté les règles suivantes :


1.- Totalement dévoué

Le suivant se dit qu’il n’y aurait pas de soucis sur se point là. Cela faisait partit de son boulot il le ferais donc.

2.- N'a jamais trempé dans les affaires d'une autre famille mafieuse avant ou en tout cas pas une concurrente

Si il avait eu à faire à la mafia dans le temps il n’était pas au courant. Il préférait éviter ceux de ce milieux ne sachant jamais comment ses gens pouvant réagir. Et voilà qu’il bosse pour l’un d’eux …qu’elle ironie du sort…

3.- N'aura aucune intimité

Se point là ne le gênait pas puisqu’il n’en n’à jamais eu. Il ne pouvais faire la bise à une jeune fille sans que cela fasse le tours de la famille en deux jours et son frère le connaissait par cœur et n’hésitait pas à déballer les secrets et peurs du cadets pour le faire céder à ses petits jeux malsains . . . l’intimité…non il ne connaît pas… De plus apparemment il devait être souvent avec l’hote –si se n’est 24h/24 – donc il n’en n’aurait pas énormément dans de tels conditions.

4.- Doit TOUT rapporter

La il se demandait si il pourrait le faire lorsqu’on lui dit de garder un secret il le fait, une vrais tombe. Finalement il décida d’aviser aux moments venus.

5.- Doit faire des rapports réguliers

C’était son boulot donc aucuns soucis.

6.- Pas question de vacances à moins de prévenir deux mois au minimum

Ou irait-il en vacances ? Et tout seul qui plus ai . . . a moins d’une éventuels réunion de famille à laquelle il serait miraculeusement convié il n’aurait ni location ni l’envi de pendre congé.

7.- Ne jamais quitter Vaëm d'une semelle

Bon le fait qu’il seras 24h/24 avec ce vaëm devenait évident. Ca le changerait de toutes ses années au manoir ou il était toujours tout seul à attendre le retours de son frère.

8.- Prendre soins de l'hôte même s'il doit lui faire violence (pour qu'il mange par exemple)

Le transylvaniens espérait que l’hôte avait une masse musculaire moins importante que la sienne – bien que c’était difficile de faire moins . . .- car de la force il n’en n’avait pas beaucoup et généralement c’était lui qui se faisait violenter. .. Aviser le moment venu… bonne solution …

9.- A le droit de martyriser Vaëm psychologiquement si c'est nécessaire

Avait-il une personnalité assez forte pour cela ? Il craignait que non… Si seulement il était comme son frère lui était tr-s doué pour çà. Mais si il était Draik il ne serait pas là aujourd’hui… Aviser encor et toujours.

10.-Interdiction formelle de s'attacher à Vaëm ou de le toucher autrement que pour les soins

cette idée ne lui était même pas venu à l’esprit… « toucher autrement que pour les soins » ...
Tant que kano se tiendrait tranquille Vaëm n’aurait rien à craindre …bien qu’il devait réduire sa dose de somnifère pour être aux aggêts il ne fallait pas qu’elle devienne trop faible…sinon l’hote aurait du soucis à se faire …

11.- Doit prévenir Vaëm de tout autre contact

Il ne connaissait personne en ville donc l’avertir d’une rencontre avec le facteur n’était pas un problème…

12.- Ne tiendra pas compte des avis ou intérêts de Vaëm sans être passé par Nico

c’était une règle…pas le choix donc même si cela lui donnait une mauvaise impression.

13.- A le droit d'enfermer dans un placard en cas de grosse connerie ou de tentative de fuite

le brun espérait ne pas arriver à de tel extrémité… Aviser le moment venus… décidément cette phrase allait devenir son mot d’ordre…

Il déviât son regard du papier, prit une inspiration et reportât son attention sur l’homme.
Se travail n’allait pas être facile…mais il devait le faire pour rembourser ses dettes, vivre libre et peu être…revoir son frère.

- Tout me convient, il regarda le papier, je pense que certaines règles seront dures à appliquer mais…je devrait y arrivé.

Autant le dire de but en blanc. Bien que le jeune homme était un travailleur acharné on ne pouvait pas dire qu’il avait une forte personnalité ni un corps taillé pour forcer quelqu’un à faire quoi que se soit par la force.
Toujours le regard sur la feuille il releva finalement la tête.

- a se que je lis la personne dont je m’occupe s’appel Vaëm … Lorsqu’il le pourra et avec votre accord j’aimerai le rencontrer rapidement pour savoir a qui…de qui je dois m’occuper.

Il voulait dire a qui j’ai a faire mais il ne trouvât pas cette formulation très fair-play et décida de changer ses mots à employer.
Il je ta un coup d’œil discret a son portable pour voir l’heure, qu’il découvrit tardive voir matinal. Il prit une décision et se releva.

- je pense vous avoir assez dérangé … Merci de m’avoir reçus malgré l’heure…mais je pense vous laissez, je reviendrais lorsque vous aurez le temps de me recevoir de nouveau… je vous laisse mes coordonnées…

Eïreï était timide certes mais lorsqu’il le fallait il savait ravaler sa timidité et faire preuve de…comment dire…maturité ? non pas vraiment quoi qu’il en soit la différence se voyait.
Il cherchât un bout de papiers ou noter son numéros et pensa qu’il devait dire pourquoi un tel changement de comportement et une telle envie de partir.
L’ambiance ne lui plaisait pas, il avait l’impression de déranger et n’aimait pas être une gène.
Sa timidité bien caché mais toujours présente le poussait a vouloir partir également.
Il nota son numéro sur un post-it qu’il avait dans sa sacoche puis tandis le papiers a Nico attendant qu’il le prenne ainsi que sa réponse à son envi soudaine de partir.

- je vous ai assez dérangé il me semble…

Il l'observa pendant la lecture, notant les quelques signes de troubles, et surtout l'incertitude de la réponse. Bien, c'était fixé, ce suivant suffirait à distraire Vaëm, mais pas à le surveiller. L'empressement du suivant à partir faillit le faire sourire. Faillit. Les yeux bleus restèrent vides et froids. Nico n'avait plus envie de se laisser atteindre par l'extérieur. Il attrapa le numéro et le lut rapidement, sans prêter attention à Eïreï. Ce dernier dut poireauter, le temps que Nico ait enregistré l'information sur son téléphone.

" Vaëm dort dans la chambre annexe." Son ton indiqua clairement qu'il voulait du suivant qu'il y aille. " Je vais avoir du travail, le votre va donc commencer immédiatement. Ne le réveillez pas, il doit se remettre de blessures. J'espère que vous savez remettre des perfusions, il a enevé les siennes."

Sans daigner accepter le moindre commentaire, il mena le suivant à la chambre. Il allait les laisser là, effectivement. Eïreï était un des employés de Kioshi, donc il était à peu près sûr, et quant à un espion possible, les informations étaient cloîtrées dans sa chambre, avec un énorme dispositif de sécurité que personne n'avait encore réussi à forcer. Perdus dans ses pensées, le spectacle offert par Vaëm lui offrit néanmoins une étrange relaxation. La beauté...le sentiment de calme de la chambre l'hypnotisait. Sans émotion apparente, il recouvrit le corps du drap.

" Je vous le confie, sa vie vaut la votre."

En plus clair, si quoique ce soit arrivait à Vaëm, le suivant ne serait plus qu'un mort en sursis. Tranquillement il sortit de la chambre, s'arrêtant un instant. Ah...La mission de Shine finirait bientôt, et cette chambre était la sienne. Nico n'avait pas réellement réfléchis à ce problème, et il n'allait pas réveiller Vaëm pour le changer de chambre. Après tout, la probabilité que Shine ait réellement fini était faible.
Oui...mais elle existait.
Rapidement Nico envoya un texto à son fils pour l'avertir, histoire qu'il ne fasse pas de scandale et surtout ne se trahisse pas.

Puis il alla rassembler ses affaires. Il était six heures du matin après tout, et il n'allait plus pouvoir dormir. Tu appartiens à la mafia...c'était les mots de son père. Autant s'en inspirer et aller bosser à des heures indues. D'un signe de tête, il salua Eïreï, lui tendant un billet.

" Tenez, montrez ça à Vaëm, histoire qu'il ne cherche pas à vous tuez."

Le billet garantissait l'employeur du suivant. Nico avait aussi placé deux informations que lui seul aurait pu savoir, histoire que Vaëm ne prenne pas ce billet pour un faux. Puis il vérifia que la porte de sa chambre était bien verrouillée et enfin sortit. Vu le nombre de personne à entrer chez lui, son appartement allait bientôt être repeint. Histoire d'être aussi froid que ce qu'il était supposé être.

Cette fois-ci il s'enferma dans son bureau, refusant à toute personne l'entrée. L'héritier était inquiet, et se mit ardemment à chercher qui pourraient bien être ces ennemis.


______

(là, je pars, si vous acceptez Shine, envoyez-lui un mp pour l'en avertir, sinon, bon rp ^^)

Encore un. Le quinzième, peut-être. Celui de trop. Las de recevoir d'incessants textos de la part de son père adoptif, parsemés d'instructions qu'il connaissait déjà par coeur, à force, Shine éteignit son portable. Un soupir de soulagement traversa ses fines lèvres lorsque, pendant cinq minutes, aucune vibration ne se fit sentir contre sa hanche. Enfin tranquille. Peut-être qu'il pourrait mener sa mission à bien.
Le silence comme seul compagnon, il s'approcha du domicile dans lequel il devait s'introduire et observa, tapis dans l'ombre d'un grand peuplier. Comme personne ne semblait décidé à lui mettre des bâtons dans les roues, il s'élança discrètement vers le mur qui entourait la propriété et l'escalada, aussi habile et souple qu'un félin. Dans la nuit, ses habits sombres le fondaient avec l'environnement. Il aurait fallut un regard attentif et très aiguisé pour le remarquer. Son but: récupérer des papiers compromettants pour Nico, détenus par un politicien en pleine réunion dans cette grande villa. Rien de plus facile. Le jeune homme avait enduré des épreuves bien plus périlleuses. Celle-ci n'était qu'une formalité, en comparaison. Une ballade de santé.

L'espion fit tout de même attention en pénétrant dans le bâtiment, par la fenêtre du dernier étage, dès fois qu'un individu eut décidé de lui rendre la tâche plus ardue. Personne en vue. La pièce, spacieuse, décorée de façon pompeuse, lui donna envie de rire. Il trouvait ce genre d'endroit risible et inutile, préférant la convivialité et l'intimité d'un appartement. Et puis, cet endroit lui rappelait trop son enfance, fragment de son histoire qu'il préférerait oublier.

Le visage voilé d'un foulard noir et d'une coiffe toute aussi sombre, seul son regard brun nuancé de gris se pavanait à la vue de tous. Concentré sur sa mission, Shine se glissa de pièce en pièce, longeant les murs, utilisant les coins d'ombre. Lorsqu'un bruit retentissait, il se dissimulait derrière un meuble, ou alors suspendu à un endroit insolite. Les occupants de la villa ne soupçonnèrent rien. Sa discrétion et son efficacité paraissaient à leur summum, comme souvent.
Des voix s'élevèrent. Le jeune homme sut qu'il se trouvait près de la salle de conférence. Il ne lui restait plus qu'à attendre la fin de la réunion, s'insinuer dans la pièce sans se faire remarquer, volatiliser les feuilles indésirables et s'en aller comme si de rien n'était. Facile. Un piètre défi pour son talent.
Un sourire sournois anima ses lèvres quand la porte s'ouvrit en grand. Dissimulé dans le hall, derrière une étagère, il attendit, immobile comme une statue, que l'endroit se vide. Une ribambelle de vieux politiciens et autres individus grandiloquents défilèrent devant son regard méprisant. Petit à petit, la file s'effrita, pour disparaître dans un salle voisine. C'était le moment de mener à bien son dessein.
Sur la pointe des pieds, Shine s'engouffra dans la pièce, aux aguets. Prêt à se cacher au moindre bruissement suspect, il s'achemina jusqu'à la grande table centrale et observa le fatras de papier qui s'entassaient sur le bois. Un léger soupir blasé s'échappa de sa gorge. Ils n'auraient pas pu laisser la feuille sur le dessus, bien en évidence ? Non, les gens se sentaient toujours obligés de perdre les documents importants au milieu de leur bordel. Ses mains s'affairèrent sur la table, farfouillant dans tous les documents, un oeil toujours fixé vers la porte d'entrée, au cas où.
Après une fouille acharnée, l'espion trouva les feuilles convoitées. Sans tarder, il s'en empara, remit les autres documents en place et s'éclipsa juste avant que le groupe de politiciens ne s'immisce à nouveau dans la salle.

Fier de sa réussite, le jeune homme s'extirpa du bâtiment sans aucun problème, le visage toujours camouflé. S'il se faisait reconnaître, l'héritier de la mafia le truciderait. Sans aucune pitié. Les documents dans la poche intérieure de sa veste, il décida d'aller se reposer dans sa chambre. Après tout, il ne croiserait sûrement pas Nico avant le lendemain, alors il pouvait bien s'accorder une soirée de paresse. L'idée de retrouver son lit et de s'enfouir sous la couverture lui plaisait bien. Même plus. Il en rêvait depuis plusieurs nuits, toutes passées à remplir son devoir d'espion. Un vrai tyran, le mafieux !

Ne pensant pas à rallumer son portable pour découvrir une salve de messages incendiaires, le jeune homme se dirigea vers l'appartement du Sawada, enfin débarrassé de toutes ces missions à accomplir.
Le pas léger, il déambula dans la ville, sans se montrer, toujours dissimulé. Passant par les petites ruelles inoccupées, parfois par les toits. Il s'arrêta un instant pour contempler la lune. Astre royal, souverain nocturne de cette étendue infinie. Libre. Comme il voudrait l'être, même si l'affection qu'il ressentait pour son père adoptif le poussait à rester près de lui. Et ses menaces aussi, peut-être.

Au fil des minutes, il réduisait la distance qui le séparait du matelas tant convoité. Un petit sourire béat illumina ses traits à cette pensée. Du repos, enfin. Il était harassé, à force. Une nuit de pause ne lui ferait aucun mal. Au contraire.
La grande façade ne mit pas longtemps à apparaître devant son regard fatigué. Il repéra sans difficulté la fenêtre de sa chambre et entreprit l'escalade du mur. Oui, entrer par la porte, c'était trop simple. Il préférait une manière plus originale d'atterrir dans son propre repaire. Quelques mouvements habiles des jambes et des mains, de bonnes prises et le gamin ne tarda pas à atteindre la vitre. Il vérifia que le document subtilisé plus tôt se trouvait toujours contre lui et pénétra dans sa chambre, ouvrant habilement la fenêtre.

...

Un homme...

Non... deux.

Qu'est-ce que pouvaient bien faire deux inconnus dans SA chambre ?!?!? Ses yeux se voilèrent immédiatement de nuances sombres. Quelqu'un en voulait à son sommeil et sa tranquillité, c'était certain ! Grognon, il toisa l'outrecuidant qui se tenait près de la porte, le regard rivé sur lui, surpris et peut-être un peu effrayé. Enfin, c'était ce qu'il en interprétait, en tout cas. L'individu était grand et mince, plutôt efféminé. Shine en déduit de suite qu'il ne représentait aucun danger pour lui. Il tourna la tête et observa le type qui osait squatter son lit... son... lit... son... matelas... si confortable et accueillant.
Irrité au plus haut point, il s'apprêta a enguirlander l'homme, puis se rendit compte qu'il dormait. Il soupira.

« C'est bien ma veine » grommela-t-il.

Toujours dissimulé derrière ses pièces de tissu, il ne chercha pas à se cacher des deux individus. Ces personnes étaient forcément reliées à son très cher père. Il allait le lui payer. Très cher.

Appuyé contre la paroi, près de la fenêtre, il scruta l'inconnu debout près de l'entrée, puis lui adressa la parole, le ton indigné :

« Qu'est-ce que vous faites dans MA chambre ?!? »

Il avait parlé assez fort pour réveiller l'étranger assoupi sur son lit. Tant qu'à faire, autant se renseigner un peu et se défouler sur les responsables de son agacement. Justice !

« Et qui êtes-vous ? »

Sortant un couteau de sa ceinture, il joua avec, les traits fermés, transpirant la colère. S'il le pouvait, il les chasserait les deux sur le champ. Pourtant, il se retint. Qu'il s'amuse avec ces deux inconnus ne serait probablement pas du goût de Nico. Dommage...
Le manche de la lame enserrée dans la main, il s'avança et pointa l'arme en direction du squatteur. La réponse avait tout intérêt à venir vite. Très vite.

« Et toi, hors de mon lit... maintenant. »

Tout comme la réaction du jeune homme, d'ailleurs. Sa patience avait des limites.

Roulé en boule au creux de son lit, Frifri niché contre son cou, Vaem avait sombré dans un profond sommeil, si profond qu'il n'avait pas entendu les deux hommes entrer, ni sentit le drap et les couvertures venus recouvrir son corps. C'était à peine s'il s'était agité pour se pelotonner un peu plus dans la chaleur toute relative de sa couche, soustrayant ainsi son visage tuméfié aux rayons du soleil naissant, et n'avait pas entendu Nico s'en aller, ni Eïreï se déplacer dans la pièce.
Non.
Il dormait.
Il avait lâché prise.
Complètement.

Blottit dans ses draps, le jeune homme avait dormis une bonne paire d'heures avant d'émerger un peu, affleurant la lisière de la conscience sans pour autant y passer, son corps douloureux le rappelant à l'ordre de façon bien peu agréable.
Lentement, il avait changé de position, chassant le chaton qui partit jouer avec les lacets d'Eïreï, et s'était laissé replonger vers les abîmes de Morphée... jusqu'à ce qu'une voix forte l'en tire sans manière.

Avec un grognement plus las que bougon, l'hôte s'était forcé à ouvrir les paupières, supportant avec difficulté la lumière du jour régnant dans la chambre, et avait tenté de repérer d'où venait le bruit désagréable qui l'empêchait de dormir en paix. Visiblement, les braillements provenaient d'un type tout de noir vêtu et armé qui avait surgit il ne savait comment dans la pièce et semblait en réclamer l'exclusivité. Fatigué à l'avance, le garçon s'était laissé retombé sur le matelas et avait fermé les yeux, laissant le soins à Nico de chasser l'importun.
Seulement voilà.
Pas de Nico.
Et l'autre braillait toujours.

Lorsque Vaem rouvrit les yeux, une lame dansait dangereusement près de son visage. L'homme, masqué, le menaçait d'un poignard, lui ordonnant de sortir du lit. Tout de suite. Ça, c'était physiquement impossible. Un instant, les yeux verts du jeune homme croisèrent le regard de son agresseur, étincelants dans la lumière naissante, puis il détourna la tête avec une grimace épuisée. Ne pouvait-on pas, ne serais-ce qu'une journée, le laisser tranquille ? Un instant, il évalua les possibilités qui se présentaient à lui, songea brièvement à l'état de son corps, se demanda vaguement s'il n'allait pas tomber dans les pommes, là tout de suite maintenant puis...

Son pied jaillit de sous les draps, allant frapper le poignet de Shine pour l'écarter, et le jeune homme bondit hors du lit pour se jeter en avant, le haut de son corps allant percuter son agresseur au niveau des épaules. La chute vers le sol lui sembla durer une éternité et la réception fut bien plus dure que prévue... beaucoup plus dure... le choc l'expédia directement vers l'inconscience avant même qu'il ne parvienne à esquisser le reste de son plan, et il resta étendu sur le fils de l'héritier, son kimono ouvert laissant largement voir ses divers bleus et blessures, son poing encore serré échoué à quelques centimètres du visage de Shine...

[Désolé c'est... mauvais]

Le jeune suivant se demanda ou il était tombé.
Enfin il ne vaut mieux pas se le demander lorsqu’il s’agit de la mafia …
Se remettre de blessure ? Qu’etait-il arrivée à l’hote ? Mieux ne valait pas trop poser de question à son humble avis … une chance que dans ses petit boulot il avait aidé une infirmière …

- très bien … oui je sais les remettre … j’ai quelques compétences en médecine …

elles était minime mais pouvaient toujours servir en cas de besoin et là elles allaient lui être fort utile apparemment. Il suivit donc nico jusqu'à la chambre découvrant le belle endormis dont il allait devoir s’occuper à partir de maintenant.
Il semblait calme ainsi assoupis et vulnérable également totalement absent et se moquant d’éventuels danger. N’importe qui aurait put venir s’en prendre à se corps inanimé.
Eïreï observât la scène d’un air absent et indifférent puis relevât son regard sur nico .

- ne vous en fait pas. Je prendrais soin de lui.

Il ferait de son mieux pour remplir et faire son boulot comme il se devait, pour gagner de l’argent, pour rembourser ses dettes, pour retrouver un semblant de liberté et ensuite trouver la force de retrouver son frère pour se plonger de nouveau dans la passion qui les animaient jadis et qui rongeait le jeune homme de jours en jours.
Il saisit le billet que l’homme lui tendait et fit naviguer son regard de l’un à l’autre.
Chercher à le tuer ? … son visage du se décomposer d’horreur et de surprise …
Il fallait qu’il s’attende à des surprises en ces lieux …. Bonnes et mauvaises …

- très bien …

L’héritier sortit, le jeune homme lui restât prés de la porte a regarder la belle au bois dormant sommeiller paisiblement. Un petit chat vint pour jouer avec ses lacets, dommage pour lui il n’y en a pas sur les tiagues. Le brun le pris délicatement le plaça le plus confortablement possible sur son bras et le laissa jouer avec les doigts de son autre main.
Il aimait beaucoup les chats, il en avait eu un une foie mais il avait était retrouvé mort et atrocement mutilé … personne n’a jamais su se qu’il c’était passé.
Comment eïreï aurait-il réagit si il avait appris que celui qui avait tué son chaton adorée n’était autre que son frère qui jalousais la petite boule de poil devenant de jours en jours trop importante aux yeux de son frère et le retirant de son emprise. Il avait donc éliminer celui qui essayait de lui retirer son petit frère, son amant, son jouait. Draik était jaloux et possessif …
Eï était à lui et il était hors de question qu’on le touche.
Mais ça le cadet l’ignorait et c’été certainement mieux ainsi …

Totalement perdues dans ses pensées fixent dans le vide continuant d’agiter lentement ses doigts pour que le petit félin les mordilles joueur il mit du temps a remarquer l’individus qui c’étais introduit dans la chambre, et cette vision le fit sursauter et il se mit automatiquement sur ses gardes. Un peu apeuré il toisa l’être au allure d’oiseau de nuit qui se tenait prêt de la fenêtre puis son regard suivit le siens. C’est a dire sur vaem … mince il ne fallait surtout pas qu’il arrive quelques chose au suivant ou il passerait un sale car d’heure c’était certains …

Il fixât l’étranger toujours apeuré et méfiant mais le défier assez également. Il ne savait pas quoi faire, il devait tout faire pour qu’il n’arrive rien a vaem mais ne savait pas comment s’y prendre. Il sursautât lorsque l’inconnu éleva la voie en lui demandant la raison de leur présence de se qu’il semblait être sa chambre …

- monsieur sawada m’a emmené ici pour que je rencontre celui dont j’ai la charge … je ne savais que cette chambre était la votre … je m’appel Eïreï Lacudra je suis le suivant du jeune homme que vous voyait céans sur votre lit. De se que je sais il se nomme Vaëm . . .

Il se stoppa en voyant la lame luir entre les mains de Shine. Les lames … il n’aimait pas ca Draik l’avait souvent punit avec se genre d’objet et il c’était lui même infligé des blessure, principalement sur les poignet, avec les objet de métal.

- ranger çà s’il vous plait …

il allait devoir être encor plus prudent, il laissât partir le chaton qui semblât flairer le danger.
Le brun s’aprochat doucement des deux hommes toujours sur ses gardes et prés à esquiver il ne savait pas à quoi s’attendre.

- laissait le ! vous ne voyez donc pas qu’il est mal en point ?

A peine avait-il finit sa phrase qu’il vit vaem sauter sur Shine et s’effondrer sur lui pour ensuite d’évanouir… pas si mal en point que ca finalement … Par pur réflexe il se dirigeât vers l’hote pour le relever doucement et le prendre contre lui.

- vaem …

Il l’éloignat un peu du fils de l’héritier car si il avait été relever l’hote c’ était aussi pour l’éloigner de shine et le protéger de lui. Il fixat le rejeton guettant tout ses faits et gestes.
Son travail était de veiller sur Vaem et il comptait bien le faire coûte que coûte.

( désolé du retard >< ‘’ promis je repond rapidement désormais >_< et encor désolé pour la mauvaise qualité de ma rep ç_ç )

Son couteau toujours pointé en direction du jeune homme endormi dans son lit, Shine commençait à réellement perdre patience. Heureusement, l'autre inconnu avait décidé de réagir... il était temps ! Le regard incisif, il scruta le garçon pendant que celui-ci lui fournissait une explication à laquelle il s'attendait. Qui d'autre que Nico ? Personne. L'héritier de la mafia semblait posséder un don pour le mettre hors de lui.
L'espion tourna un instant la tête en direction de Vaëm, qui paraissait s'être éveillé. Mais son ordre n'avait pas du s'insinuer jusqu'à son cerveau, car le squatteur de matelas ne paraissait pas esquisser le moindre geste pour quitter la couche. Le gamin soupira. Tout ce qu'il désirait, c'était se reposer, au calme. Etait-ce trop demandé ?

La réaction d'Eïreï face à sa lame le fit presque sourire. La peur se lisait sur son visage. S'il n'avait pas été envoyé par son satané père... Shine lui aurait certainement fichu une trouille bleu en s'amusant un peu avec lui, avant de le libérer sans trop d'égratignures, bien entendu. La voix de l'intrus le sortit de sa petite incartade mentale. Il lui demandait de ranger son arme. Un petit rire s'échappa de la gorge du fils Sawada. Et puis quoi encore ? Non mais. Il pouvait toujours rêver. Il daignerait rengainer son jouet quand les deux hommes auraient quitté la pièce.

« Pas question. »

A côté de lui, le garçon allongé sembla bouger, mais il n'y prêta pas attention. L'ayant observé un peu lorsqu'il avait prononcé ses premier mots, l'espion avait vite remarqué que l'inconnu n'était pas au mieux de sa forme. Loin de là. Cela se distinguait comme le nez au milieu de la figure. Quelqu'un d'aussi faible ne pouvait pas représenter un réel danger pour lui. Une attaque surprise dans un élan de désespoir, tout au plus. Rien qui ne le mettrait dans une position de faiblesse.

Eïreï l'interpella une nouvelle fois, tout en s'avançant vers lui. Pas apeuré pour un sous, Shine, changea de cible et pointa son couteau en direction du jeune homme.

« Et alors ? Tu... »

Le gamin n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un pied heurta son poignet, envoyant valser son arme quelques centimètres plus loin, et un corps le percuta de plein fouet, l'entraînant dans sa chute. Une attaque surprise, hein ? Il ne tarda pas à tomber à terre, son agresseur le clouant littéralement au sol pendant quelques secondes. Inconscient.

« Bordel... »

Fatigué par la tournure des événements, Shine dégagea le poids mort que représentait Väem sans aucune douceur, remarquant au passage les blessures qui couvraient le corps amorphe. Il en avait marre. Vraiment. Ras le bol. Tout ceci devait cesser avant qu'il ne pète littéralement les plombs.
Débarrassé de la masse qui le coinçait sur la carpette, il se releva et adressa un regard noir aux deux intrus. Un instant de calme et de solitude dans SA chambre, c'était impossible ? Apparemment... Le fils Sawada reprit rapidement son couteau en main, avant que son interlocuteur encore conscient n'ait la mauvaise idée de le lui subtiliser. Eïreï s'avança et prit le garçon endormi dans ses bras. La gamin soupira encore une fois. Il posa ses mains sur sa tête et la secoua. Qu'allait-il faire avec ces deux énergumènes ? Il envisagea un court instant de battre en retraite et de trouver refuge ailleurs... mais cette idée lui parut vite bien fade. Cela ne lui ressemblerait pas.

A la place, il se mit à marcher dans la pièce, de long en large, réfléchissant à la meilleure manière de passer le temps. Pendant que ses neurones s'entrechoquaient et se connectaient dans sa boîte crânienne, Shine éleva la voix, entretenant le dialogue -enfin, si on pouvait appeler ces quelques phrases échangées un dialogue.

« Pourquoi est-il dans cet état ? »

Il désigna Vaëm de la tête. Il n'était pas particulièrement avide de savoir, mais cela suffirait peut-être à le divertir quelques instants.

« Et... est-ce que vous comptez libérer cette pièce avant demain ? »

Il appuya ses derniers mots, laissant bien entendre qu'une réponse négative ne lui ferait pas plaisir. Du tout.



[Désolé du retard et de la médiocrité du texte...]