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 Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.

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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeMar 28 Avr - 7:09

Arrow on vient d'ici

Un bras d'honneur. Ben voyons. Si Nico n'avait pas été dans une rage folle, il aurait presque trouvé ça pathétique. Peu attentif aux signaux des machines, il laissa Vaëm être emporté par les infirmiers, réfléchissant sur la possible vérité des paroles du jeune homme. Mais à part avec un falsificateur, il ne voyait pas comment Vaëm aurait pu se retrouver avec un billet signé de sa main. Parce que s'il avait pu sortir en le présentant, c'était que son écriture avait été reconnue par les gardes. Gardes idiots qui allaient se faire tirer les oreilles d'ailleurs…Nico donnait ses ordres de vive voix, toujours. Il ne voyait pas pourquoi ces imbéciles avaient accepté un simple bout de papier griffonné.

C'était perdu dans ce genre de pensées qu'il avait passé le voyage, restant horriblement froid extérieurement, se fichant royalement de l'atmosphère qu'il créait ainsi. Au contraire même, c'était parfait ainsi. Effrayer sa proie pour l'obliger à faire des fautes. Sauf que Vaëm n'était pas la bonne proie, mais l'héritier avait besoin de faire retomber sa vague d'inquiétude et de colère sur quelqu'un.

Le voir s'évanouir après un simple cahot ne lui tira aucune larme. Nico ne voulait qu'une chose, être de nouveau seul avec l'hôte pour lui dire sa façon de penser. Néanmoins il mémorisa ce détail qui donna plus d'importance à l'état de Vaëm. A le voir comme ça, le Sawada avait l'impression de regarder une poupée de porcelaine malmenée, voire même brisée. Une nouvelle fois, il s'interdit l'émotion qui montait en lui.

Les infirmiers partis, sa tirade recommença, violente, à la hauteur de son inquiétude qu'il refusait d'admettre et à sa colère de savoir que quelqu'un avait brutalisé son hôte. Il ne vit pas venir le coup. En fait, il n'était même pas sur d'avoir bien sentit un poing lui entrer dans la figure avant qu'il ne tombe par terre. Son dos le rappela méchamment à l'ordre…il ne le sentit pas. Abasourdi, la situation le dépassait complètement. Il laissa le blessé malmener son visage, recevant des coups qui laisseraient certainement de beaux bleus malgré leur faiblesse. Sa colère s'était rendormie.

Les coups cessèrent et Nico remarqua enfin les larmes qui rendaient ces yeux verts si brillants et si beaux. Il ne comprit pas. Puis vinrent les sanglots, les tremblements et surtout l'image de la peau marbrée de marques. Les yeux saphirs ne pouvaient pas quitter ces teintes qui maculaient la soie de la peau. Déconcerté, le cerveau de Nico pédalait dans le flan. Jamais personne n'avait osé le frapper puis s'effondrer en larmes et même…généralement, c'était des larmes prévues…

Perdu, ce fut la phrase qui réveilla. Je te hais…Trois mots qu'il avait déjà entendus. Bien trop souvent pour s'en trouver blessé. Pourtant ce furent eux qui lui firent constater que oui, il avait bien un corps sur lui. Oui, cet homme pleurait, oui, il s'était fait frappé et que oui, il était un crétin. Après cette série d'illuminations pour le moins…lumineuses, Nico se rendit compte qu'il était dans la panade. Comment devait-on faire avec quelqu'un qui pleurait sur soi ? Quelqu'un qu'on était pas entrain de torturer.

Se rappelant alors des gestes qu'avait eut Vaëm pour lui, il se fit plus doux, trouvant même dans sa dette une motivation nécessaire pour être le plus efficace possible. Délicatement, sa main droite se posa sur la tête du jeune homme et la cacha dans son cou tandis qu'avec l'autre bras, il entourait la taille tremblante. Ses doigts, sans qu'il ne s'en rende compte, se mirent à caresser les cheveux bruns alors que Nico n'osait plus bouger.

C'en était comique. Il avait peur d'aggraver les blessures de Vaëm alors s'astreignait à supporter ce poids sur lui. Il avait peur de faire du mal à quelqu'un d'autres que l'un de ses frères. Si un étranger entrait dans la pièce à ce moment-là il ne reconnaîtrait pas Nico Sawada. Celui-ci s'était fait tendre. Certes, c'était calculé et mécanique, mais la tendresse était néanmoins là. Sans trop serrer, il assurait quand même une présence à Vaëm.

Il ne savait pas comment il arrivait à rester là. Tout son esprit ne lui criait qu'une chose : abandonner cet homme. Il refusait. Déboussolé, Nico ne se raccrochait qu'à quelques repères aux illusions parfaites puisque générées par ses désirs. De un, il ne faisait ça que pour payer sa dette et de deux, c'était aussi pour récupérer sa propriété en plus ou moins bon état.
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Vaem Harön
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Vaem Harön


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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeMer 29 Avr - 13:52

Il le haïssait... il le haïssait vraiment. Pour sa stupidité, pour l'avoir blessé, pour avoir détruit la misérable chose qu'était sa vie, mais qui était au moins une vie libre. Il le haïssait de lui avoir hurlé dessus alors qu'il était la victime, de n'avoir pas réagit à ses coups, de se contenter de ne rien faire, l'air perdut, alors que lui-même s'humilliait à pleurer sur son torse, les bras repliés entre eux, les épaules secouées par ses larmes...
Et il se haïssait aussi d'avoir cédé aux larmes lorsque ses bras s'étaient fait trop faibles pour pouvoir frapper encore. Il n'aurait jamais dû... pas contre lui... il aurait dû attendre, attendre d'être seul pour enterrer tout ça très profondément et ne plus y penser.
Mais l'autre ne lui avait pas laissé le temps.
C'était de sa faute ! Tout était de sa faute !

Son poing frappa faiblement le torse du mafieux tandis qu'il lui murmurait encore une fois qu'il le haïssait, et des bras l'entourèrent soudain, guidant doucement sa tête vers l'abrit sombre et odorant d'un cou contre lequel il pressa ses yeux, tentant d'endiguer les larmes qui continuaient de couller, moins bruyantes mais toujours aussi nombreuses. Le bras sur sa taille lui fit un peu mal, mais ce n'était rien comparé au reste de ses douleurs et puis... et puis c'était bon... d'être étreint.
Des doigts se mirent à caresser ses cheveux.
Même si c'était certainement par reflexe, même si Nico faisait certainement ça uniquement pour que son jouet ne se brise pas, pas encore, et non pas pour le réconforter vraiment, c'était bon de ne pas pleurer seul.

Alors, tout doucement, ses pleurs commencèrent à s'appaiser, son corps cessa de trembler et ses muscles se décontractèrent, le laissant lové sur l'héritier, son visage humide baignant encore le cou contre lequel il s'était réfugié. Il avait pleuré toute sa colère, toute sa haine et sa douleur, il ne lui restait plus qu'un grand vide dans la tête et la poitrine, et la fatigue qui pesait lourdement sur son corps habimé. Il n'avait même plus de rancune envers Nico... ce dernier était juste un imbécile vivant dans un autre monde que le siens... c'était normal qu'il s'en foute. C'était normal qu'il l'engueule pour s'être fait violé...
Parce qu'ainsi il avait permis à quelqu'un de s'en prendre à son honneur.
Il n'était qu'un objet, pas un humain...

Ses pleurs se tarirent définitivement et il ferma les yeux, ne bougeant plus du tout, attendant qu'on dispose de lui, s'attendant plus ou moins à ce qu'on le rejette maintenant brutallement ou qu'on lui hurle de nouveau dessus pour avoir encore osé levé la main sur son 'Maître'.
Il se sentait épuisé.... Vraiment épuisé...
Peut-être qu'on lui accorderait le droit de dormir un peu après.
En fait... il n'était même pas sûr de pouvoir survivre à une punition made in Nico.
Un sourire ironique étira ses lèvres.
Il verrait bien...

La barrière éffondrée avait été reconstruite. Il se moquait de ce qui pouvait lui advenir à présent...
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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeMer 29 Avr - 20:41

Un murmure, un coup de poing et encore des larmes. Nico resta immobile, se contentant de faire jouer ses doigts dans la chevelure brune. Il essayait de se faire le plus doux possible, trop conscient des blessures qu’avait Vaëm. L’héritier n’avait pas encore lu le dossier médical, mais il se doutait que ce ne devait pas être tout rose. Pour l’instant, tout ce qu’il savait c’était : hémorragies internes et externes, plus ce que ses yeux avaient déjà pu constater. Peut-être aveuglé par sa colère et, il ne se l’avouait pas, son inquiétude, il n’avait pas encore tilté au rapport de Shiki.

Les pleurs mouillaient son cou, lui procurant une étrange sensation. Un mélange d’humide et de collant. Il ne bougeait toujours pas, sentant les contours du visage de Vaëm blotti dans son cou. Les tremblements du jeune hôte s’amenuisèrent, suivant la décroissance des sanglots. Nico retint un soupir. Il ne savait pas pourquoi il n’était pas partit en laissant Vaëm là seul. Sa dette était un bonne argument, mais il avait ressentit un tel malaise à devoir consoler quelqu’un. Ca avait été une première…

Lorsqu’il sentit que plus aucunes nouvelles larmes ne venaient inonder son cou et que Vaëm s’était immobilisé, le Sawada arrêta ses caresses. Il mit un moment avant de bouger à nouveau, profitant du calme qui régnait dans la chambre. Il était toujours en colère, mais plus apte à réfléchir. Cette crise de larmes, à moins de venir d’un manipulateur talentueux – ce que n’était pas à sa connaissance Vaëm – le mena à l’idée d’admettre que le jeune homme n’avait pas menti. Qu’il avait bien reçu un billet. Ce qui réduisit sensiblement sa colère contre le jeune homme. Après…Nico voulait avoir une discussion et y obligerait Vaëm. Mais ce n’était pas le moment.

Tranquillement, il se redressa, veillant bien à ce que son jouet ne change pas brutalement de position. Désormais assis, il passa un bras sous les genoux de Vaëm, gardant l’autre contre son dos et se leva. Péniblement. Manipuler un blessé était plus difficile que ce qu’il aurait pensé. Avec délicatesse, il reposa ce dernier sur le lit, écartant les restes des perfusions comme il pouvait. Puis ses yeux reprirent leur froideur colérique.

« Relativement à ce que tu as fait hier, on va dire que je vais ignorer les coups. Maintenant, dis-moi si c’est cette écriture que tu as vu. »

Restait la possibilité que Vaëm soit lui-même le faussaire. Mais Nico se dit qu’il devenait vraiment méfiant. Rapidement, il prit papier et stylo et rédigea une notice, signant à la suite. Puis il la montra à son hôte.

« Alors ? »

Sa voix restait froide. Comme si les pleurs n’existaient déjà plus dans sa mémoire. Et pourtant. Il ne pouvait pas effacer cette image des yeux verts…rendus si magnifiques par les larmes. Quant à une punition quelconque...à ce stade, vaëm s'évanouirait après à peine quelques secondes. Nico eut un bref sourire sadique. Mieux valait attendre que le jeune homme puisse savourer.
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeLun 4 Mai - 19:40

Le temps semblait s'être arrêté, doucement suspendu entre l'arrêt de ses pleurs et la reprise de la vie réelle, la fin de l'instant de grâce. C'était presque sereinement qu'il attendait le reste de la tempête qui ne manquerait pas d'être dure et violente, aussi la presque douceur de Nico le prit un peu de court. Cependant il se garda bien de faire le moindre geste pouvant contrarier ce soudain accès d'attention envers lui, et il se retrouva bientôt soulevé de terre, serré contre le torse sur lequel il avait déversé sa peine quelques instant plus tôt.
Les yeux clos, il savoura le transport, s'imaginant brièvement porté par quelqu'un ayant réellement de l'inquiétude pour lui, puis son dos rencontra la surface molle du lit, et son rêve vola en éclat, laissant place à une réalité pénible, faite de douleurs musculaires, d'envie de dormir, et de draps humides.

Les perfusions s'étaient en effet fait le plaisir de continuer à se déverser au goutte à goutte pendant qu'il chougnait lamentablement contre le Sawada, impregnant les draps et le matelat d'eau, de sérum et de sang, le rendant plutôt spongieux et désagréable pour celui qui y était couché.
Mais là encore il se garda de faire le moindre commentaire pour le moment : Nico paraissait calme, autant ne pas le ré-irriter avec une histoire d'inconfort...

Un infime soupir s'échapa de sa poitrine lorsqu'il rencontra les yeux de glace, se disant que finalement il aurait très bien pu se plaindre de son lit trempé puisque de toutes manières l'héritier était toujours en colère contre lui. Ca lui aurait donné un motif de plus pour le frapper ou le punir, après tout, il était teeeeeeeellement juste...

« Relativement à ce que tu as fait hier, on va dire que je vais ignorer les coups. »

Un rictus ironique puis désabusé passa furtivement sur son visage.

- Merci, c'est trop gentil.

Seigneur qu'il avait envie de dormir...
Et pourtant il s'éforça de garder les yeux ouverts, attendant avec patience qu'il ai finit d'écrire pour pouvoir analyser l'écriture sur le billet. C'était la même... exactement la même. Enfin... de ce qu'il pouvait en juger. Faisant un effort, il leva la main pour attraper le papier et le rapprocher de ses yeux rougis et fatigués par les larmes, puis le laissa lourdement retomber sur le lit, le billet toujours serré entre ses doigts.

- Les 'l' et les 'r' ne sont pas les mêmes. Pas tout à fait... mais sinon c'est la même écriture...

Il ferma les yeux, essayant d'oublier l'image du sourire sadique qui s'était peinte sur le visage du mafieux avant qu'il ne parle, laissant son corps s'enfoncer profondément dans le lit et l'oreiller, ne souhaitant qu'une chose : que l'autre lui foute la paix et qu'on le laisse dormir... dormir dormir dormir.
Il estimait en avoir assez fait pour la journée.
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeMer 6 Mai - 7:48

Nico s'était fait doux, n'ayant aucune envie d'aggraver les blessures de l'hôte, ni de le faire s'évanouir. il avait une question importante, les autres pouvaient attendre. En le déposant sur le lit, il remarqua alors seulement que ce dernier s'était transformé en véritable table de boucher. Il haussa mentalement les épaules, pour l'instant un problème principal demandait à être résout et vu ces yeux verts qui ne demandaient qu'à se fermer, il fallait mieux se hâter.

La réponse sarcastique ne valut à Vaëm qu'un regard froid et avertissant avant que Nico ne se détourne pour rédiger quelques lignes. Ce fut vite fait. Pourtant, le jeune blessé était à deux doigts de sombrer quand le Sawada se rapprocha et tendit le billet. Vaëm semblait réellement à bout. Les pleurs en avaient témoignés, mais là…le visage du jeune homme faisait peur à voir, se rapprochant plus du zombie tabassé que de l'humain. Enfin, au moins il pouvait un peu plus bouger qu'à l'hôpital.

Laissant le papier être saisi, Nico attendit la réponse pensant à quelques hypothèses qui impliquaient Vaëm et qui peignirent un sourire sadique sur sa face avant qu'il ne l'efface écoutant le murmure qu'avait réussi à former l'hôte. Pas la même écriture. Un pan de colère contre le jeune homme disparut alors et Nico le regarda fermer les yeux. Estimant qu'il n'en tirerait plus rien de bon pour l'instant, l'héritier sortit de la chambre attrapant le dossier médical du blessé par la même occasion. Ce dernier pouvait dormir, Nico avait d'autres chats à fouetter.

A commencer par trouver qui étaient les hommes de main abusés par le faux billet et les engueuler proprement pour se passer les nerfs. Parce que Nico avait été et était toujours inquiet pour Vaëm et une des seules manières qu'il connaissait pour exprimer ses émotions était la violence. Entrant directement dans sa chambre, dossier médical sous le bras, le Sawada eut tôt fait de découvrir qui étaient de garde de jour-ci.

Il ferma la porte par réflexe puis composa le numéro indiqué par son ordinateur. Il tomba sur un des gardes qui a son ordre rendit leur conversation audible pour tous. Ceci fait, Nico se paya le plaisir d'une diatribe hargneuse et menaçante. Ses colères étaient connues. Celle-ci ne leur fit pas honte. La voix colérique emplissait sa chambre et Nico se mit à regretter de ne pas pouvoir voir les têtes des gardes, histoire de savourer jusqu'au bout.

Quand les hommes de main se mirent à le supplier de les épargner, il raccrocha, un peu moins tendu. Il ouvrit alors le dossier médical et se mit à le lire sérieusement. L'amoncellement de détails le faisait grimacer, mais ce fut surtout sur un mot qu'il buta. Ah…

Le dossier gicla à travers la chambre alors que Nico se demandait pourquoi il ne l'avait pas réalisé plutôt. Un viol. Ben voyons, il n'avait quasiment plus aucune chance de se taper Vaëm avec son consentement. Ce fut sa première réflexion qui heureusement pour lui, couvrit les autres, plus compatissantes et beaucoup plus inquiètes.

On avait souillé son objet…malgré le sceau des Sawada. Ce fait le poussa encore plus dans sa volonté de trouver immédiatement le coupable. Se souciant peu de réveiller les gens ou de les déranger, il ordonna à un des hackers de la famille d'aller modifier l'identité de Vaëm dans la base de donnée de la police, puis de rassembler les noms de tous ceux présent dans ce commissariat dans la journée, pour ça il demanda également à quelques hommes. Nagasaki n'allait pas forcément apprécier son intrusion, mais Nico défendait son honneur et peut-être aussi celui de Vaëm.

Ceci fait et pour patienter jusqu'au réponses, Nico retourna près de Vaëm qui devait à présent dormir. Il l'observa un instant. Qu'est-ce que ça faisait d'être violé ? Les rares à qui il avait fait subir ce traitement pleuraient après et disaient avoir mal. Ca il pouvait le comprendre, mais dans un sens Nico était curieux de connaître cette sensation. Il secoua brusquement la tête : c'était quoi ces réflexions ?

Voyant à nouveau le lit, Nico eut un soupir puis réfléchit deux secondes avant de reprendre Vaëm dans ses bras. À nouveau avec toute la délicatesse qu'il possédait. Il délaissa ensuite le lit d'hôpital pour amener l'hôte près du lit qu'il avait déjà visité il n'y avait pas si longtemps. S'apercevant que la chemise d'hôpital était toute aussi souillée que le lit, il déshabilla le jeune homme, ne se privant pas pour examiner chaque parcelle de peau et grimacer.

Enfin, il rajouta un fin duvet avec une couverture légère puis éteignit la lumière, s'assurant avant que Vaëm était installé le plus confortablement possible. Sachant que les retours d'informations n'arriveraient pas avant le lendemain matin, il alla se doucher puis s'employa un moment à chercher qui avait bien pu imiter son écriture. Nico s'endormit tout habillé sur son lit, sans avoir même prit le soin de fermer à clef sa chambre.


( dsl pour la qualité, chui légèrement crevée)
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeVen 8 Mai - 15:25

[C'est pas grave ^^]

Il avait finit par sombrer profondément dans le sommeil, son corps épuisé réclamant qu'on le laisse en paix quelques heureux, et c'était à peine s'il avait sentit qu'on le déplaçait, qu'il quittait sa couche humide pour quelque chose de plus doux, de plus confortable, et surtout de sec. Sa tête s'était naturellement logée au creux de l'épaule du mafieux pendant le voyage, cherchant un peu de réconfort dans la chaleur de cet autre corps pressé contre le sien.
Il commençait à avoir froid...
Très froid...

- Mmmh...

Un faible gémissement s'échappa d'entre ses lèvres lorsque Nico entreprit de lui retirer sa chemise d'hôpital, dévoilant son corps bien abimé et l'exposant à l'air trop frais de la pièce. Frissonnant, l'hôte avait accueillit les couvertures avec bonheur, s'enfonçant plus profondément encore dans le sommeil, roulé en boule sur le flan pour alléger la souffrance de reposer sur ses fesses malmenées, les bras serrés autour de son corps, dissimulant le pansement épais qui recouvrait la brûlure de cigarette sur sa poitrine.
Brûlure que n'avait pas encore vu Nico.
Peut-être serait-il hors de lui lorsqu'il apprendrait qu'en plus de l'avoir souillé, on avait marqué sa propriété.
Ça pourrait être marrant à voir...
Si la colère en question ne se dirigeait pas de nouveau vers la victime...



Ce fut la douleur qui l'éveilla.
Une douleur atroce. Une douleur qui lui retournait complètement l'estomac, lui donnant de violente envie de vomir qui contractait encore plus douloureusement ses muscles. Son corps, ayant épuisé ses dernières réserves de morphine, prenait petit à petit conscience des dommages que Shiki lui avait causé, le laissant tétanisé et gémissant entre les draps.
Jamais encore il n'avait eut aussi mal, même lorsque la balle tirée par Nico l'avait traversé de part en part, le couchant sur le pavé, et que son sang s'était presque entièrement écoulé de son corps, laissant ses muscles si crispés qu'il avait mis deux semaines à pouvoir marcher de nouveau sans gémir. Là, la situation était pire... c'était de partout qu'il souffrait. Son être entier n'était qu'une plaie qui lui saturait le cerveau, l'assommant à moitié tout en l'agitant de frissons incontrôlables.

Il lui fallut une bonne heure avant de trouver la force de se lever, les épaules secouées de haut-le-coeur, pour tituber maladroitement hors de la chambre, laissant derrière lui une table de nuit renversée par accident lorsqu'il avait manqué de tomber en quittant le lit. Lentement, centimètre par centimètre, il progressa à tâtons dans l'obscurité jusqu'à retrouver la salle de bain, fouillant alors dans la pharmacie pour s'assommer de calmants, ne faisant pas trop attention à ce qu'il pouvait prendre tant que le dosage était fort. Ses jambes tremblaient, le portant à peine, et il dû s'appuyer lourdement contre l'évier de la salle d'eau, son regard rencontrant son visage pour la première fois depuis le viol.
Il ne se reconnaissait pas.

- Merde...

Ses doigts caressèrent doucement sa peau tuméfiée, et un soupir infime s'échappa de ses lèvres. Il ressemblait à un vieux plaid en patchwork violet et noir au milieu duquel brillaient ses yeux, miraculeusement épargnés. Un autre soupir souleva sa poitrine, et il se rinça de nouveau la peau, venant mettre un peu de biafine sur sa brûlure dont le pansement s'était sauvé, décollé de sa peau par la sueur.
Dieu qu'il avait mal...

Lentement, oubliant d'éteindre la lumière derrière lui, il tenta de reprendre le chemin de sa chambre, mais, se trompant de sens, il aboutit devant celle de Nico qui s'ouvrit sans difficulté, le confirmant dans son erreur jusqu'à ce qu'il réalise que la pièce était encombrée. Très encombrée...
Plus ou moins immobile sur le pas de la porte, il hésita un instant, puis fit un pas en avant, puis un second, appelant faiblement Nico pour lui dire qu'il avait mal, mais à voix si basse que personne ne l'aurait entendu. Frissonnant de fièvre, le pas mal assuré, il continua d'avancer, son cerveau s'attardant brièvement sur l'étrangeté de la situation. C'était fou comme l'héritier devait se sentir en sécurité dans cette pièce pour ne pas se réveiller alors qu'il l'appelait, alors qu'il pourrait, tout bêtement, prendre le couteau qui traînait là sur la table et le lui planter dans la poitrine, ou alors l'attacher avec la corde qui trainait par terre pour l'attacher au lit et lui faire subir ce que lui-même avait subit dans la journée.
Oui... oui c'était des idées...
Mais avant tout ça il avait mal... il fallait faire cesser la douleur.
Et puis... et puis s'allonger. Un peu, le temps d'arrêter de trembler. Et puis il faisait tellement froid... L'héritier ne verrait probablement pas d'inconvénient à ce qu'il lui empreinte un petit bout de son lit, juste deux minutes, juste le temps de se reposer, de faire passer les vertiges, et la nausée... il perdit à moitié conscience en s'asseyant, puis tout à fait en s'allongeant, en proie à une sévère fièvre, son corps glacé par la sueur venant se lover contre celui du Sawada qui ne tarderait certainement pas à s'éveiller à son contact, et à le rejeter.
Mais c'était sans importance... dans l'inconscience, il n'avait plus mal...
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Nico Sawada
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Nico Sawada


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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 9 Mai - 18:40

(Hey>< Nico ne t'as pas tiré dessus !)



Pouvait-on dire que Nico dormait du sommeil du juste ? Ca dépendait de notre conception du juste…et également de l'idée qu'un juste ne dort jamais bien, tant il est rongé par l'horreur du monde. Enfin, toujours était-il que l'héritier de la mafia s'était abandonné dans les bras doux d'un sommeil profond. Le genre de sommeil qu'il n'avait pas souvent…celui que seul sa chambre lui procurait. Il s'y sentait en sécurité et baissait enfin toutes ses gardes, se coupant entièrement du monde. D'ailleurs, qui aurait bien pu franchir le système de sécurité de sa porte ? Personne…encore fallait-il la fermer.

Il s'était endormi habillé, un polycopié à la main. La liasse de feuilles avait bientôt rejoint le sol, mais Nico s'était enfoncé dans la tranquillité que lui offrait son repère, oubliant l'histoire de la porte. Aussi n'entendit-il pas la plainte de Vaëm, ni les effondrements des meubles renversés. Ses rêves le portaient vers un univers étranger à toutes les lois de la physique et de la logique. Des songes où Vaëm apparaissait parfois, dans le rôle du monstre défiguré.

Il dormait, ignorant des souffrances de son hôte, de sa fièvre et de ses idées malsaines. Autour de lui, sur le sol, dans les armoires, était éparpillé tout son matériel de voleur. On aurait pu le tuer cent fois avec cent manières différentes. Nico dormait pourtant toujours. Malgré l'affaissement du lit, malgré le bruit d'une respiration fiévreuse et l'indiscrétion que les mouvements maladroits de Vaëm créaient.

Le contact avec un corps moite le fit protester un peu, une suite de sons sans signification s'échappant de ses lèvres closes, naissant du plus profond de sa gorge. Quelque chose le touchait. Quelqu'un…foid et chaud…Alors que son esprit se débattait encore dans les limbes du sommeil, le pied de Nico alla heurter ce corps inconnu et le projeta hors du lit, puissamment et violemment. Un mouvement réflexe de défense…Nico se redressa, les yeux encore bouffis de sommeil et surtout, de mauvaise humeur. Il détestait se faire réveiller quand il dormait dans sa chambre…enfin pas que, mais surtout là.

Sans vraiment regarder quel était l'abruti qui s'était permis de venir le déranger, se contentant de bien l'invectiver, il sortit du lit, les habits froissés et avec l'intime conviction qu'il connaissait cette personne. Heureusement que son corps entraîné réagissait à des agressions extérieures, sinon il aurait été si facile de le tuer à cet instant là…Gagnant la salle de bain qui jouxtait sa chambre, il mit le pied sur une surface râpeuse et baissa les yeux. Ah…oui…suite à la destruction de sa salle de bain il avait décidé de la refaire entièrement…c'était vrai…Otant son pied du béton, il rejoignit l'autre et la lumière allumée l'intrigua sans qu'il ne cherche plus loin.

Un peu chancelant de sommeil, l'esprit encore embrumé, Nico se plaça dans la cabine de douche et ouvrit le jet, plaçant machinalement la température sur glaciale. Le matin il ne se réveillait que comme ça…c'était devenu un réflexe. A peine une demi-seconde plus tard, un juron sortit de sa bouche et sa main ferma l'arrivée d'eau. L'eau glacée l'avait brusquement fait sortir de son état semi-comateux. Grelottant un peu, il remit l'eau, mais avec une température plus élevée, recevant à nouveau un bon coup de fouet avant que l'eau ne se réchauffe. La sensation s'un tissu collé à sa peau lui fit alors baisser les yeux.

" Fais schier…"

Il était encore habillé de son pantalon et de sa chemise. Cette fois vraiment de mauvaise humeur, il sortit de la douche, se déshabillant puis retourna, nu, dans sa chambre. Où il buta sur le corps de Vaëm. A nouveau une flopée de jurons et d'insultes en tout genre se déversèrent sur le jeune homme avant que Nico ne se calme et se redresse, sortant de son état d'équilibre instable.

Ce fut alors qu'il aperçut la sueur qui recouvrait tout le corps de Vaëm. Sa mauvaise humeur se mua en inquiétude. Délicatement, il reprit l'hôte dans ses bras et le coucha dans son lit. Un lit que seul Tatsuya avait déjà visité. Puis, voulant éviter toutes sortes de bêtises, il alluma la lampe douce de son bureau. Ses yeux tombèrent sur la brûlure. Il ne réagit tout d'abord pas, assimilant. Son cerveau pourtant rapide à l'ordinaire semblait pédaler dans du flan. Puis l'image reçut un sens et le sens une émotion. La rage qui monta en Nico rendit ses autres crises de colère pathétiques.

Cette fois s'en était trop. Il ne savait pas pourquoi, mais avant l'idée qu'on ait marqué sa propriété, c'était de voir le corps de Vaëm aussi abîmé qui le troublait. Sa main passa en une caresse légère sur la brûlure, Nico hésitant encore à accepter cette réalité. Puis la rage éclata, n'étant que plus nourrie par son incompréhension. La rage était froide, compacte et terrifiante. Elle en devenait presque palpable et matérielle. Avec des gestes ainsi chargés, l'héritier recouvrit Vaëm de chaudes couvertures, le bordant. Puis il alla chercher une lavette et un baquet d'eau froide, essuyant le visage trempé avant de déposer le tissu humidifié sur le front brûlant. Le visage de l'hôte était vraiment méconnaissable.

Nico appela ensuite un médecin de la famille Sawada, mais refusa sa venue. L'état de Vaëm, ce qu'il avait lu dans le dossier médical, lui avait fait développer une méfiance surdimensionnée envers ce qui n'était pas lui. Il écouta donc attentivement les conseils, ravalant son ire, décidé à se défouler plus tard.

" Très bien. Faites-moi apporter la morphine ainsi que les médicaments et l'ordonnance. Ou plutôt, amenez les vous-même."

Le médecin habitait non loin, et l'infirmerie - aux allures de centre de premiers soins - de la mafia était ici même, dans ce quartier. Ca irait vite. Nico remouilla le tissu puis le reposa à sa place avant de sortir de sa chambre, une partie de sa collection de poignards dans ses bras. Il fallait qu'il se défoule sur quelque chose. Et vu que Vaëm avait l'air hors-service…Sortant une planche en bois, il la suspendit à deux clous qui dépassaient du mur du salon et se mit à lancer ses couteaux. Chacun atteignait le centre des cibles peintes avec une violence démesurée, même ses blessures encore présentes n'atténuaient pas sa précision.

" Qu'est-ce qui lui a pris de sortir aussi, hein ? Et ces imbéciles qui se sont laissés abuser par un faux. Et quel est le mort en sursis qui a imité mon écriture…"

Il marmonnait et marmonna ainsi jusqu'à ce qu'une sonnerie n'avertisse l'arrivée du médecin. A cet instant, Nico bien que toujours en colère, avait passé le stade physique, ce qui était déjà une bonne chose. Se rendant alors seulement compte qu'il était toujours nu, il retourna dans la salle de bain et revêtit un peignoir. Ses yeux tombèrent sur la pharmacie dévalisée.

" Merde…pourvu qu'il n'ait pas…."

Fébrilement, il chercha la petite boîte qui contenait quelques fioles au contenu inoffensifs tant qu'il restait mesuré. Mais si de faibles doses créaient un léger malaise puis un sommeil profond, à grande dose, les produits pouvaient devenir mortels. La boîte était fermée, mais Vaëm pouvait très bien l'avoir remise en place. Quoique…vu le dérangement mit parmi les médicaments…Un deuxième coup plus impatient rappela à l'héritier de la présence du médecin.

Finalement, il le laissa entrer, mais transporta Vaëm, emmitouflé et enroulé dans les couvertures au salon. Sa chambre avait déjà été assez violée pour le moment. Il s'assit après avoir déposé le jeune captif sur un large canapé, ses yeux bleus polaires ne quittèrent plus le médecin. Machinalement sa main alla jouer avec les cheveux trempés. Elle y avait déjà goûté et peinait à s'en passer. Ce mouvement lui permettait d'oublier un peu sa colère qui ressortait pourtant par tous les pores de sa peau. Pauvre docteur…
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 9 Mai - 20:21

[Oups X3]

Le coup avait propulsé Vaëm hors du lit, allant lui faire heurter une armoire aux pieds de laquelle il se recroquevilla avec un gémissement pitoyable, les bras passés autour de son corps grelotant, une nouvelle marque, provoquée par l'entrée en contact de l'armoire avec son dos, fleurissant au creux de ses reins. Aucune des insultes de l'héritier ne parvint à ses oreilles. Si le coup de pied dans le ventre l'avait brièvement tiré de son inconscience, le heurt de sa tête contre le sol l'y avait replongé, le laissant là, innerte, en plein milieu du passage, le corps couvert d'une mauvaise sueur.
La fatigue, la douleur, les blessures, les médicaments qu'il avait ingurgité pour essayer de palier la souffrance, tout ça se mélangeait dans son sang en un cocktail explosif qui faisait des ravages, le laissant définitivement sur le carreau.

Aussi longtemps que Nico fut absent, l'hôte n'eut pas un geste, ne murmura pas un mot, comme mort, et le seul son qui sortit de nouveau de sa gorge fut un autre gémissement d'une faiblesse alarmante lorsque le mafieux trébucha sur son corps, réveillant la douleur qui s'était un peu endormie avec l'inconscience. Mais l'autre s'en moquait toujours n'est ce pas ?... Il se contentait de crier... de crier des mots sans suite qui lui labouraient les oreilles et l'esprit plus efficassement que n'importe quelle grêle de coups.
Qu'il se taise... pitié... qu'il se taise...

Sa tête bougea faiblement, tournant juste assez pour que les mèches qui collaient à son front se déplacent et libère sa vision, son oeil brillant légèrement dans la lueur, de fièvre et d'autre chose. Le Sawada le surplombait, à contre jour, son corps nu en suspend au dessus du sien, et un instant une terreur animale se réveilla dans son ventre, lui tordant violement l'estomac.
Ca allait recommencer...
Ca allait recommencer !
L'hôte se recroquevilla un peu plus sur le sol, quelques larmes coulant sur son visage tandis que ses bras se resserraient encore plus autour de lui, comme s'ils avaient pu le protéger.

- Non...

C'est tremblant, de fièvre et de peur, qu'il se retrouva dans les bras de Nico, puis sur son lit, les doigts du mafieux passant doucement sur son corps, le confortant dans son délire fièvreux alors qu'il ne sagissait là que d'une caresse innocente, pour prendre conscience que oui, on l'avait bel et bien marqué.
Quelque chose de doux se posa sur sa peau, et le froid s'en alla brusquement, chassé par la présence des couvertures tandis qu'un linge humide se posait sur son front, soullageant un peu le mal de crâne et la nausée qui l'étreignaient toujours. Le garçon remua faiblement, l'une de ses mains sortant doucement de sous les draps pour effleurer le tissus avait de retomber doucement le matelat, à côté de son visage. Sa conscience dérivait maintenant entre la chambre et un ailleurs vague, attendant que la suite arrive, complétement indifférente : il n'avait de prises sur rien, alors pourquoi s'en inquiéter ?

Après un temps qui lui parut très court, mais qui était peut-être très long ? Il n'en savait rien, il avait perdu le sens de la temporalité, Nico vint le chercher, le transportant emmitoufflé dans les couettes jusque dans le salon où la lumière vive des lampes lui agressa les yeux, l'obligeant à les fermés.
Quelques minutes plus tard, de l'air froid caressait sa peau, lui arrachant un frisson et un faiblement mouvement tandis que le médecin l'oscultait rapidement.

- Loin de moi l'idée de critiquer la manière dont vous traitez vos hôtes Sawada-dono, mais ce garçon n'aurait jamais dû être privé de ses perfusions vu son état....

Rapidement, l'homme de science mit une nouvelle perfusion sanguine en place puis, ayant prit la température de l'hôte et grimmacé en voyant son 39,5 de fièvre, ajouta celle de sérum. Un instant, il hésita, puis questionna l'héritier sur le fait de savoir si le jeune homme avait ou non prit des médicaments. Devant sa réponse positive, il redressa Vaem sans ménagement et lui fit avaler de force de l'eau salée pour le faire vomir, l'obligea par deux fois à se vider l'estomac, et donc à supporter la douleur attroce que devaient provoquer les haut-le-coeur dans son corps blessé, avant de le rallonger et de mettre en place la morphine, puis d'entreprendre une toilette sommaire sur le jeune homme, faisant peu attention à son état, le malmenant juste ce qu'il fallait pour que ç'a n'ai pas l'air de violence volontaire, surtout lorsqu'il lui écarta et releva les jambes avant de glisser un doigt entre ses fesses pour s'assurer que tout allait bien niveau suture de ce côté là, mais suffisament pour faire perdre conscience a l'hôte.
Finalement, il s'essuya les mains dans un torchon et se redressa, abandonnant Vaem évanouit et découvert sur le canapé, regardant Nico d'un air sévère.

- Il faut lui laisser le temps de se reposer... ménagez le pendant quelques jours s'il vous plait, où il en mourra très certainement.
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 9 Mai - 20:56

Nico regarda le médecin ausculter Vaëm, repensant à sa réaction et au faible murmure qui lui avait échappé. Il devait vraiment être traumatisé. Les larmes qui avaient coulées avaient un peu remué Nico qui avait fini par se rendre compte de l’état du jeune homme. D’oû l’appel au médecin…Ce dernier reçut d’ailleurs une décharge de froideur et de menace à son commentaire. Nico avait failli lâcher un rire sarcastique, comme si c’était lui qui était allé aussi loin.

Déjà qu’il n’avait pas apprécié quand le médecin avait arraché les couvertures, Nico ne se retint que de justesse devant l’examen assez violent, ayant quand même quelque doute sur la fiabilité de ce docteur. Le voir vomir lui tira une belle grimace et il se leva, près à l’arrêter, mais l’homme se concentrait déjà sur la morphine. Et…Nico devait bien se l’avouer, il était rassuré en voyant que Vaëm n’avait plus de risques quant aux médicaments.

Le nettoyage lui déplut fortement. Vraiment. Il s’était avancé jusqu’à être derrière cet homme, plus menaçant que jamais. Le doigt violemment enfoncé dans les fesses fut le coup de semonce. Surtout quand l’héritier constata que Vaëm s’était évanoui. D’une rage froide, Nico laissa le médecin s’essuyer les mains puis le prit violemment à la gorge. Ses yeux bleus étaient noirs. Terrifiants.

« Le ménager ? Non mais…vous avez vu ce que vous venez de lui faire ? »

Sa main se refermait petit à petit sur la gorge du médecin et l’homme mit ses mains sur celle de Nico haletant déjà un peu. L’héritier n’arrivant plus du tout à se contenir le frappa à l’estomac de son autre main. La rage qui le prenait était bien trop grande pour être simplement une manifestation de maître à sa propriété. Vaëm était quand même plus que ça pour lui.

Délaissant l’homme gémissant, Nico retourna près de son hôte et le recouvrit à nouveau, caressant le visage marqué. Presque tendrement. L’ire brûlait pourtant toujours en Nico. Et le médecin eut la mauvaise idée de se rappeler à lui.

« J’en étais sûr… »

Le Sawada se retourna brusquement. D’un pas tranquille, beaucoup trop tranquille, il se dirigea vers l’homme et lui prit le poignet pour lui faire facilement une clef de bras. Le médecin était faible apparemment…Nico en fut presque dégouté.

« Oui ? Continue ? »

Lentement, il se rapprocha du panneau où il avait planté auparavant ses couteaux. Il en saisit un. Le visage froid, les yeux glaciaux, il approcha l’arme du torse de l’homme. Ce dernier avait perdu son air fanfaron devant la menace représentée par Nico. Un Nico qui faisait peur, vraiment peur. Il appuya légèrement sur la peau, l’entamant. Le Sawada n’aurait aucun scrupule à tuer cet homme, il avait déjà depuis longtemps passé le stade de la raison. Il n’était plus qu’un animal qui cherchait vengeance.

« Arrêtez ! »

Nico eut un sourire cruel. Comme s’il allait arrêter. Il avait bien trop envie d’enfoncer cette lame dans ce corps. De le massacrer. Ce qui était arrivé à Vaëm avait accumulé bien trop de choses en lui. Elles ne demandaient qu’à sortir.

« J’ai des informations ! »

Le cri décontenança Nico une seconde, il ne s’y attendait pas, pas du tout même. Des informations ? Sur quoi ? Mais l’homme ne mentait pas…Nico en était persuadé. Sa poigne ne se desserra pourtant pas et le couteau s’enfonça un peu plus. De vengeance son action était passée à torture.

« J’ai…J’ai signé le billet… »

Nico ne bougea pas, continuant de l’étrangler…La pression s’était même fait plus forte en Nico alors qu’une certitude s’insinuait en lui. Il allait tuer cet homme.
[color=orange]




( ok pour l'intrigue, je te laisse dévelloper ça et le lui faire avouer ? Je dois partir...)
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 9 Mai - 22:53

Le médecin l'avait donc renvoyé dans l'inconscience, pour un bon moment probablement cette fois, par sa brutalité, lui faisant manquer la tendresse passagère de Nico envers lui, la douceur de ses gestes lorsqu'il le couvrit de nouveau, et le passage tout aussi doux sur son visage. S'il avait été conscient, Vaem aurait très certainement apprécié ces attentions, peut-être même qu'il aurait sourit. Mais présentement, la question ne se posait pas : il ne saurait jamais que c'était arrivé. Tout comme il ne saurait probablement jamais que Nico avait manqué d'étrangler le médecin parce que ce dernier l'avait fait souffrir.

Médecin qui n'avait pas pu s'empêcher de l'ouvrir, presque jubilant, lorsqu'il avait vu l'héritier des Sawada avoir ces gestes envers un membre extérieur de sa précieuse famille. Son instinct ne l'avait donc pas trompé. Déjà, la première fois qu'il avait eut à soigner l'hôte, il s'était dis que le comportement du Sawada n'était pas habituel, que cette homme devait avoir une certaine importance pour lui, sinon il l'aurait certainement laissé crever sur le sol, sans pitié, comme il l'avait fait pour tant d'autres jusqu'à présent.
Et un "j'en étais sûr" triomphant s'était échappé de ses lèvres.

La réaction de Nico avait été rapide. Quelques minutes plus tard, il était collé contre le mur, les jambes tremblantes une lame bien trop près de la gorge à son goût. Inquiet pour sa vie, le bras douloureusement remonté dans le dos, il s'était empressé de dire qu'il avait des informations, et la confession sur le billet écrit de sa main était sortie toute seule, bien trop vite et trop clairement pour qu'il ai l'espoir de pouvoir rattraper sa gaffe.
Devant le regard frigorifique de l'héritier des Sawada, il sentit son estomac se liquéfier.

- Je... ils... n... ils m'ont demandé ! Ils... ils voulaient savoir si vous aviez un point faible ! Je...

Son estomac continuait de se liquéfier, faisant pression sur sa vessie qui elle se vida toute seule, sans qu'il en éprouve réellement de la honte tant il avait peur.

- Et vous ne l'aviez pas tué ! Vous le trimballez depuis près de 5 jours sans qu'il n'en souffre !

Sa voix montait dans les aigues, presque hystérique. Oui, l'homme était faible, particulièrement faible. Il pouvait se montrer cruel envers ceux qu'il tenait en son pouvoir, mais dès qu'il s'agissait d'affronter plus fort que lui... Là... il n'y avait plus personne. Et pour l'instant tout ce qu'il voulait, c'était arriver à s'en sortir vivant, en se faisant passer pour une pauvre victime de la conspiration... et non pour le meneur.

- Je devais lui permettre de sortir... et faire en sorte qu'il ne rentre pas... pour que vous sortiez le chercher ! (ses yeux s'affolèrent) maisjenysuispouriendanssonviol ! jevouslejure !!!

Ses yeux captèrent un faible mouvement du côté du canapé et il sentit un petit espoir naître dans sa poitrine.

- Vouspouvezluidemander !




[Pas de soucis.
Han X3 et si Nico permet a Vaem de garder le chat trouvé dans le jardin, j'ai une super idée de nom *diable*]
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 10 Mai - 14:44

Nico n'avait vraiment pas apprécié de voir Vaëm se faire maltraiter ainsi. Il n'acceptait pas que quelqu'un d'autre que lui fasse du mal à l'hôte. Déjà que rien qu'avec lui il s'en voulait souvent par la suite…enfin tout aurait pu s'arrêter après qu'il ait rappelé au médecin ce qu'était la douleur, mais ce dernier n'avait pas su se tenir tranquille. Alors que le Sawada couvrait le corps dévoilé de Vaëm, l'homme avait en quelque sorte signé son arrêt de mort.

Plaqué contre le mur, il avait déballé une quantité d'aveux avec un débit assez impressionnant. Nico n'avait fait qu'accentuer la pression de la lame sur le cou, créant une estafilade qui saignerait bientôt. A aucun moment Nico n'avait laissé envisager que l'homme pourrait avoir la vie sauve. En fait, l'idée ne l'avait même pas effleuré. Pourtant le médecin continua de parler, comme s'il allait pouvoir sauver sa misérable vie. Belle erreur. Chaque mot augmentait la pulsion de meurtre qui sourdait en l'héritier Sawada.

- Je…ils…n…ils m'ont demandé ! Ils…ils voulaient savoir si vous aviez un point faible ! Je…

Ils ? Le jeune héritier arrêta un instant l'avancée de la lame, intrigué. Un complot ? Contre lui ou sa famille ? L'air de Nico se fit encore plus sombre. Il s'agissait peut-être de conditionnement, mais rien que l'idée qu'on ait pu penser à renverser sa famille, à lui faire du mal, le hérissait totalement. Il changea alors de but. Il voulait tout savoir, tout ! Son besoin de meurtre attendrait, la sécurité de la mafia passait avant ses propres intérêts.

Néanmoins l'idée de lui trouver un point faible avait fait mouche sur le jeune Sawada. Il n'avait encore jamais considéré Vaëm comme un point faible. En réalité, il se serait attendu qu'on attaque ses frères à la place. Surtout qu'ils étaient assez inconscients…et que beaucoup trop de monde savait qu'il tenait à eux. A la limite peut-être Arkalya…mais ils avaient été prudents…Subitement, Nico comprit pourquoi ce visage lui disait quelque chose et comment Vaëm avait pu être pris pour cible. Sa main tordit un peu plus le bras.

L'odeur d'urée qui jaillit soudain provoqua le retour du sourire cruel et sadique. L'héritier de la mafia reçut alors la confirmation de ses hypothèses. Donc c'était bien ce médecin qui était le responsable de l'état de Vaëm. Cinq jours…autant que ça ? Sans qu'il en souffre ? Nico jeta un coup d'œil sur le jeune hôte. Mouais…il l'avait quand même amoché un peu, non ? Le trou dans la main, la séance de punition…ratée…Le Sawada grimaça, il avait beau chercher, c'était vrai qu'il n'avait jamais vraiment fait souffrir Vaëm du point de vue physique…il l'avait fait soigné…

Soucieux et se rendant compte de ce que son comportement avait d'anormal, Nico avait desserré un peu sa poigne et s'était un peu déconcentré. Une autre réaction contraire à son caractère tient. La voix hystérique le rappela désagréablement à la réalité et il raffermit son emprise sur l'homme tremblant. Ce dernier était une véritable poupée de chiffon entre ses mains, il ne se débattait même pas…les aveux sortaient avec facilité et Nico se demanda quels étaient les imbéciles qu'il l'avait employé. S'il était bien l'employé là-dedans.

- Je devais lui permettre de sortir…et faire en sorte qu'il ne rentre pas…pour que vous sortiez le chercher ! Mais jenysuispouriendanssonviol ! jevouslejure !

Pour rien dans son viol ? Nico éclata d'un rire froid. Non, sans blague ? Il l'avait fait sortir, sans garde, sans que personne ne soit averti, et il n'y était pour rien ? Le couteau alla s'enfoncer lentement dans le bras alors que la colère du mafieux ne faisait que croître. Il avait instant fait passer sa famille avant lui et évité de le tuer tout de suite, mais après réflexions, l'homme pouvait toujours parler avec un bras en moins, non ?

" Lui demander ? Imbécile ! Comme si j'allais aller le réveiller pour une vermine comme toi ! Qui sont-ils ? Réponds-moi et j'envisagerais de te laisser la vie sauve."

Il mentait sans vergogne. Ses yeux allèrent se poser un instant sur Vaëm pour vérifier qu'il n'y avait pas encore un autre homme entrain de l'enlever. Après tout, la porte de l'entrée était restée déverrouillée. Devant l'absence de réponse du médecin, son attention se reporta sur lui et son couteau entra plus profondément dans le membre avant qu'il ne remarque que le traître s'était évanoui. Nico le réveilla d'une gifle violente et planta ses yeux glacés dans ceux de l'homme. Il releva la main, le menaçant d'un autre coup.

" Alors ?"

- Je ne sais pas !

La réponse avait fusé alors que le médecin avait remonté une main comme pour se protéger. L'autre pendait, répandant du sang sur l'immense tapis qui recouvrait le sol du salon. Nico le remarqua et pesta. Du coup il se déplaça, entraînant l'autre avec lui jusqu'à arriver au seuil de la cuisine, sur des catelles. Son peignoir blanc prenait aussi par endroits la couleur carmin du sang, créant une image un peu sanglante de l'héritier. Le traître n'avait pas menti, mais Nico avait la nette impression qu'il manquait quelque chose.

" Tu dois bien connaître un visage, non ? Réfléchi et magne-toi, j'ai pas la patience…"

Et le poignard fut arraché du bras, comme un avertissement supplémentaire, libérant des flots de sang. Le cri de douleur perça les oreilles de Nico, mais ce dernier, loin de protester, afficha un visage presque ravi. Cet interrogatoire était encore assez simple, mais le médecin avait la langue assez pendue pour craquer sous ce genre de douleurs. Le lâchant et le regardant glisser contre le mur, Nico prit ensuite son portable et appela un de ses hommes.

" J'ai un cadavre à débarrasser dans mon appartement."

- NON! Rajput….Irina…Yosuke…ils…je…ils étaient avec moi…

Nico eut un sourire et raccrocha, sans toutefois avoir annulé son ordre. Il y aurait bel et bien un cadavre à liquider après tout. Pourquoi faire des téléphones supplémentaires ? Enfin trois noms étaient sortis, ce complot ne devait pas être si bien organisé… Avec le calme du prédateur aux aguets, le Sawada se baissa jusqu'à être à la hauteur du médecin et fit un petit sourire assez sympathique comparé aux précédents. D'une voix douce, il demanda :

" Contre qui ? Moi ? Mon père ? La famille ?"

" Les Sawada. Vous allez me laisser partir ? Je ne sais rien d'autres ! Je le jure !"

L'homme était apparemment sincère et ses yeux brillaient d'espoir. Nico aurait pu encore demander la raison de ce soulèvement, mais il s'agissait toujours des mêmes. Vengeance, pouvoir, argent. Ces trois désirs revenaient à chaque fois, plus ou moins nuancé. A la demande le jeune mafieux eut un petit sourire contrit très convaincant. Maintenant qu'il avait assez d'informations pour démanteler cette menace, il allait pouvoir s'amuser.

" Je suis navré…mais je n'aime pas quand on touche à ceux qui me sont chers…je dois être très possessif d'ailleurs. Vous ne trouvez pas ?"

Sa main jouait avec la lame devant les yeux effrayés de l'homme qui essaya de se lever, amorçant pour la première fois un mouvement de révolte. Nico le renvoya par terre, sans pitié. La lame alla découper le haut de l'homme avec délicatesse, sans encore mordre la peau. L'appréhension de la douleur est pire que la douleur. L'héritier adorait utiliser cette vérité. L'urine répandue sur le pantalon empestait, se mêlant à la sueur que la peur provoquait. Le médecin eut un spasme de terreur et l'arme érafla l'épiderme. Nico eut un sourire.

" Quand on est faible et lâche, il n'y a que deux portes. Soit vous restez fidèle à un protecteur, soit vous mourrez. "

Puis il en eut tout à coup assez. Ce n'était pas cet homme qu'il voulait tuer à petit feu, mais le violeur en lui-même. Il se releva alors et envoya le couteau se ficher dans la trachée de l'autre. La mort ne serait pas immédiate, mais il s'en fichait. Perforer les carotides était bien trop simple pour cet homme. Délaissant le corps, Nico retourna vers le centre du salon. En marchant, il remarqua le sang sur son vêtement et grogna.

" Même pas capable de se faire tuer proprement…"

Sa colère était toujours présente, mais tapie au fond de lui, attendant un nouveau prétexte pour ressurgir.



--------------

ouf ! Fini.... pour le chat, laisse moi deviner...frifri ou manche ?
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 10 Mai - 18:27

[Beau post !
*rit* Et pour le second nom, t'es pas loin Very Happy C'était frifri ou Nico >o>]

Tandis que Nico réglait son compte au médecin et conspirateur, Vaem était resté étendu sur le canapé, le corps détendu par l'inconscience et la morphine qui coulait lentement dans ses veines, chassant définitivement la douleur et les nausées qui l'empêchaient de se reposer vraiment jusqu'à maintenant. Enfin apaisé, il s'enfonçait progressivement dans le sommeil, inconscient de ce qui se passait dans la cuisine, et bien loin de s'en douter.

Peut-être, s'il avait eut les yeux ouverts et assisté à la scène, oui, peut-être qu'il aurait tenté d'arrêter Nico. Pour le principe, parce qu'il ne pouvait pas laisser un homme se faire tuer sous ses yeux, même si ce dernier l'avait fait souffrir au-delà de tout, comme ce couillon de médecin avec son lavage d'estomac et son auscultation brutale, mais aussi parce que quelque part, il n'aimait pas l'idée que l'héritier tue quelqu'un. Au-delà de son simple statut d'héritier des Sawada, le jeune mafieux avait prit une place particulière dans l'esprit de l'hôte : maintenant, il le connaissait. Il le connaissait et répugnait de le laisser continuer a être une simple machine à tuer, un monstre qui y prend du plaisir.

Peut-être qu'au final, il aurait empêché le meurtre du médecin juste pour ça.
Pour que Nico ne goutte pas encore une fois le goût du sang.

C'était un peu stupide de sa part, mais cette volonté encore inconsciente était importante pour lui. Intérieurement, au fin fond de son esprit, loin de ce qu'il pouvait penser actuellement, et encore incapable de mettre des mots sur ce sentiment, il détestait le fait de voir cet homme se souiller un peu plus et s'éloigner de sa vrai nature.
Parce qu'ils étaient semblables, à la base, n'est ce pas ?
N'est ce pas ?...


Mais tout cela n'est que pronostiques, puisqu'inconscient, il n'eut pas la chance, ou la déveine, d'assister à la scène sanglante qui s'acheva dans la cuisine, - le sang carmin du médecin venant joyeusement repeindre les murs en grandes giclées style art contemporain tandis que le couteau, chassé de la carotide par la pression, tintinnabulait joyeusement sur le sol, laissant sur son passage de petites éclaboussures du meilleur effet sur le carrelage blanc - et donc de réfléchir ou même simplement de penser à tout cela.

L'inconscience ayant cédé la place au sommeil, l'hôte s'y était plus ou moins abandonné, son cerveau passant outre les cris de gorets poussé par l'homme de science et le bruit des aveux, pour se tourner vers une lutte bien plus ardue : celle du corps et de l'esprit.
Si, en effet, le corps de Vaem n'aspirait qu'a dormir pour ne se réveiller que dans un petit millier de siècles, au minimum, son esprit, lui hurlait avec la sonnette d'alarme en porte-voix qu'il fallait à tous prix qu'il se réveille : n'étant pas en sécurité ici, il n'avait pas le droit d'être aussi vulnérable.
Son instinct de survit lui commandait donc l'éveil...
Chose qu'il ne tarda pas à faire d'ailleurs.

Pour commencer, son esprit réintégra lentement son corps, en prenant conscience, puis flotta encore un moment entre veille et sommeil avant de se résigner à faire en sorte qu'un oeil s'ouvre, vaguement, dans la lumière, avant de se refermer très vite, irrité par les lampes.
Franchement, les ténèbres du sommeil étaient bien mieux.
Mais le sentiment d'insécurité qui continuait de l'étreindre l'obligea à recommencer jusqu'à ce que les deux yeux puissent se tenir ouverts dans la lumière, à l'extrême lisière des couvertures, et regardent de façon pas très détaillée la pièce où il se trouvaient.

*Salon...*

Son cerveau ensuqué marchait au ralentit, assimilant les informations avec difficultés et s'égarant souvent sur des détails sans importance, comme le livre présent sur la table basse, le sale goût de sang qu'il avait dans la bouche (il avait dû se mordre la langue en vomissant) ou encore les tâches bizarre sur un peignoir blanc.

Tâche...
Peignoir...
Blanc...
Rouge...
Jambes nues...

- Nico ?...

Ah oui effectivement... c'était lui. Mais pourquoi avait-il du sang sur ses vêtements ?...
Les yeux verts se plissèrent et un gémissement s'échappa de ses lèvres tandis que sa migraine revenait.
Son corps s'agita faiblement sous les couvertures.

- Mé... decin ?...

Sa voix était si faible qu'il ne parvenait pas à y imprimer la moindre intonation. Du coup sa question était neutre, comme s'il demandait ce qu'il était advenu de l'homme qui lui avait fait mal, demandant la confirmation de sa punition, alors même qu'il le réclamait simplement pour qu'il lui donne quelque chose contre le mal de tête... ironique non ?
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 10 Mai - 19:13

Totalement inconscient des tentatives de réveil de Vaëm, Nico se laissa tomber dans un fauteuil, vérifiant préalablement que le sang n’allait pas souiller l’objet. Parce que sérieusement ce médecin l’avait déjà assez embêté, pas besoin de continuer par delà la mort ! Perdu dans ses pensées – qui concernaient pas mal Vaëm d’ailleurs – Nico n’entendit tout d’abord pas son prénom et réagit un peu en retard, baissant les yeux sur le blessé. Ah…il était éveillé. Une nouvelle fois une sorte de poids s’ôta des épaules de l’héritier. Même si la voix restait faible.

La demande fit hausser un sourcil au jeune mafieux qui se leva. Il fallait qu’il se change avant que ses hommes n’arrivent. Qu’il retire Vaëm de leur vue aussi. Il avait vu le résultat d’une seule personne au courant de cette sorte de…tendresse ? – rien que le mot le révulsait – qui prodiguait à Vaëm. Il prit alors le jeune homme dans ses bras, posant les perfusions sur les couvertures pour éviter de les enlever à nouveau. En faisant attention de ne pas le secouer, il marcha jusqu’à la chambre qu’occupait Vaëm, ça allait presque devenir une habitude d’ailleurs. Durant le trajet, il répondit à sa question. De toute manière, ils allaient passer devant la cuisine…

« Il ne te dérangera plus…ni moi d’ailleurs… »

Ses mots pouvaient être ambigus. Nico ne s’en rendit pas compte. Il coucha Vaëm puis sortit de la chambre, courant presque. Ne pas tuer proprement le gênait toujours. Il n’était pas question que ses hommes le voient ainsi. Allant rapidement dans sa chambre, il se changea, jetant le peignoir par terre sans plus y faire attention. Puis il referma sa chambre, alla éteindre la lumière et, entendant la sonnerie, s’apprêta à faire patienter les hommes cinq bonnes minutes derrière la porte.

Ca faisait du bien d’être à nouveau maître de soi-même. Nico réfléchit tranquillement, sachant pertinemment que les autres n’oseraient pas sonner encore une fois. Bon il faudrait qu’il en parle à ses frères et à son père. Il grimaça à cette dernière pensée, pas vraiment ravi de devoir revoir son père. Enfin…il faudrait aussi retrouver ces trois traîtres qui allaient sûrement décamper en sachant que leur confrère avait été tué…

Finalement, ce fut après dix minutes que Nico se releva et alla, avec un visage parfaitement lisse, ouvrir sa porte. Il donna quelques ordres, n’ayant aucune envie de nettoyer les dégâts lui-même. Par contre, il ramassa son poignard, allant le laver de lui-même. Ces armes étaient ses favorites et avaient été taillées pour lui. Il n’était pas question que quelqu’un d’autre n’en prenne soin et le fasse mal. Nico n’avait confiance qu’en lui-même.

Surveillant ses hommes du coin de l’œil et ôtant le sang de son poignard, il attendit que les étrangers soient touts partis pour verrouiller la porte et revenir vers Vaëm et l’observer un moment. L’idée récurrente que ça aurait pu arriver à un de ses frères le tenaillait. Il avait encore moins envie de montrer son affection pour eux à présent. S’asseyant, il reprit le cours de ses pensées. Il n’arriverait plus à dormir de toute manière.



lol, les deux sont...bah tu vois ce que je veux dire ^^
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeMar 12 Mai - 21:15

La réponse à sa question n'était pas venue tout de suite, le mafieux s'abimant d'abord dans ses réflexions avant de se lever, d'installer ses perfusions sur le ventre du malade, et de soulever ce dernier dans ses bras, ayant visiblement l'intention de le porter jusqu'à la chambre qu'il occupait normalement plutôt que de le laisser dans le salon. Plutôt ravi de cette initiative, trop shouté et migraineux pour avoir réellement peur de ce qui pourrait advenir, le jeune homme s'était pelotonné dans ses bras, la tête au creux de son épaule, puisant un peu de réconfort dans la chaleur du corps contre lequel il reposait, se surprenant à apprécier grandement cette manière de se déplacer, mais aussi le contact que cela provoquait.
L'oreille contre le peignoir, il pouvait entre battre un coeur...

Les yeux mis clos de sommeil, de morphine et de migraine, le cerveau à moitié déconnecté de la réalité, il avait laissé l'instinct prendre le dessus sur la réflexion, et laissé son corps agir comme bon lui semblait, mettant certainement, et sans le savoir, le Sawada dans une situation inconnue pour lui : celle d'avoir quelqu'un lové contre la poitrine, détendu, sans défense, et visiblement heureux d'y être.
Un peu comme le chat du jardin d'ailleurs.


« Il ne te dérangera plus…ni moi d’ailleurs… »

La phrase lui avait fait relever légèrement la tête, son cerveau embrumé s'attardant avec perplexité sur son sens : Nico ne le dérangerait plus ? Ou le médecin ne dérangerait plus ni lui ni Nico ?... Mais avant qu'il ai pu poser la question, ses yeux tombèrent sur le cadavre à la gorge ouverte et son corps se raidit l'espace d'une fraction de seconde avant qu'il enfouisse son visage dans le peignoir, les doigts crispés sur le tissus de ce dernier, la peau frissonnante de dégoût et d'écoeurement.
Oui... le médecin ne dérangerait plus personne, ça, c'était sûr maintenant...

La raison pour laquelle Nico l'avait tué lui échappait totalement, et à vrai dire, il ne la chercha pas vraiment, se contentant de faire la fin du voyage sans rien voir et de se laisser sagement manipuler lorsqu'on le remit au lit, lit dans lequel il s'agita un petit moment avant de trouver une position réellement confortable.
Allongé sur le flan, les jambes légèrement repliées, les mains près de la tête et cette dernière à moitié sous la couette, il sombra presque immédiatement dans un demi-sommeil très agréable, alimenté par la fièvre et la morphine, qui lui donnait l'impression de flotter très haut au-dessus de la chambre tout en étant confortablement installé sous ses couvertures.

- Mrrr...

Il était heureux... et avait un léger sourire bête sur le visage. L'hôte se sentait tout simplement bien...
D'autant plus que la lumière de la chambre était éteinte.
Adieu migraine, adieu douleur, bonjour sommeil...
Le corps sous les draps s'agita encore un peu avant de ne plus bouger pendant de longues minutes entièrement consacrées au repos et à la production de chaleur, au point qu'il s'endormit pour de bon, ne rouvrant les yeux qu'une bonne heure et demi plus tard, le cerveau titillé par une chose primordiale dont il n'arrivait pas à se souvenir.
Jusqu'à ce qu'il voit la silhouette de Nico dans la pénombre matinale et que la connections se fasse enfin, l'agitant d'inquiétude cette fois.

- Nico est tout seul au Luxurious... Si on le laisse là bas il va faire des conneries...

Eh oui... il s'inquiétait... du chat.




[Nom choisit Very Happy]
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 16 Mai - 8:36

En ramenant Vaëm dans sa chambre, Nico n’avait eu d’autres soucis à l’esprit que celui de coucher le jeune homme et d’aller s’habiller. Pourtant, il avait trouvé…étrange d’avoir un corps aussi détendu contre lui. Enfin, de porter quelqu’un de réveillé et d’aussi détendu. Maintenant qu’il observait Vaëm, le Sawada s’interrogeait sur cette position qui l’avais mis, l’espace d’un instant, mal-à-l’aise. Puis l’hôte avait vu le cadavre et s’était tendu, agrippant son peignoir. Ce dernier geste perturba aussi un peu Nico, avant qu’il ne se rappelle sa réaction – qui datait – devant ses premiers cadavres. Mais ce n’était pas le cas pour Vaëm…si ? Le mafieux devait bien avouer qu’il n’en savait rien.

Ne disant rien, il s’était contenté d’accélérer un peu le pas, n’ayant aucune envie que son prisonnier ne lui vomisse dessus. Il l’avait couché, accrochant les perfusions où il pouvait, à la va-vite avant d’aller s’habiller. Et maintenant, il le regardait se réveiller. Force lui était de constater que malgré toutes ces marques qui le défiguraient, Vaëm était mignon. Par sa position dans le sommeil, et pour plusieurs petits détails sur lesquels Nico s’attardait inconsciemment, réfléchissant toujours.

Un murmure s’échappa du lit et Nico se leva pour se rapprocher et l’entendre. Il haussa un sourcil. A sa connaissance, il n’était pas au Luxurious, mais dans son appartement ; il s’attarda ensuite sur le laissé seul et conneries. Qu’est-ce qui laissé seul pouvait faire des conneries ? Au quel Vaëm tenait qui plus était. L’illumination se fit rapidement : le chat…Minute, il avait appelé son chat, Nico ? L’héritier Sawada se laissa retomber dans son fauteuil, n’osant même pas chercher la raison de cette appellation.

* bah…m’en fiche, les dégâts seront chez Kioshi, pas chez moi. »

« Bah, c’est réparable des dégâts. »

Après cette phrase vide, il resta encore un instant ainsi, revenant à ses pensées originelles. Il n’avait plus envie de punir Vaëm vu ce qu’il venait d’entendre de ce médecin. Mais ne pas savoir qui l’avait violé l’agaçait toujours. Le jeune homme semblait être capable de parler à présent, il allait enfin avoir des réponses.

« Qui t’as fait ça ? »

Sa voix n’était pas aussi froide qu’à l’habitude. Il ne pouvait pas se contenir entièrement, pour plusieurs raisons. Il en rejetait certaine, mais la principale restait, il voulait se venger, et Vaëm aussi, accessoirement. Nico était devenu une sorte de boule de nerfs à cause des révélations du pratiquant de pacotille en blouse blanche. Il détestait l’idée qu’on ait voulu s’en prendre à sa famille, mais bizarrement, n’était pas réellement soulagé de voir que c’était Vaëm qui était couché là, et non un de ses frères.

Le chat était déjà sorti de ses pensées. Il se leva et alla s’asseoir sur le lit, vérifiant machinalement que tout était en ordre du coté des perfusions et que la fièvre n’avait pas augmenté. Nico irait voir Nagasaki plus tard, à midi sûrement. L’idée de devoir parler à son frère l’assomma un court instant et il baissa les yeux avant de les remonter pour fixer Vaëm. Le Sawada dissimulait l’angoisse que faisait courir en lui les paroles du traître, se concentrant sur l’hôte, le faisant passer avant sa famille sans vraiment s’en rendre compte. De toute manière, il devait être dans les cinq heures, six heures du matin…tout le monde devait encore dormir.



( un homonyme, oh joie ! Désolé du temps d'attente Rolling Eyes )
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Vaem Harön
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 16 Mai - 21:18

[Pas grave Very Happy]

Il avait donc lentement quitté le sommeil, réintégrant le monde des vivants à cause d'une chose préoccupante sur laquelle il ne parvenait pas a mettre le doigt. Et puis la lumière s'était faite dans son esprit, et il avait murmuré que Nico, le chat, était tout seul au Luxurious.
Oh... honnêtement, à la base, il n'avait absolument pas l'intention de révéler au jeune héritier des Sawada le fait qu'il avait appelé son chaton comme lui, par jeux mais aussi parce que cette sale bête avait un sale caractère quand elle s'y mettait, et que "hurler sur Nico" lui faisait un bien fou, sa frustration et sa colère envers le mafieux se transférant ainsi sur la pauvre petite bête qui avait tendance à aller se planquer sous le canapé quand ils en arrivaient là.

Mais son cerveau était trop embrumé au sortir du sommeil pour qu'il pense tout de suite à changer le nom de l'animal en parlant de lui, et ce fut une surprise de voir l'absence totale de réaction de son interlocuteur. Peut-être était-il aussi fatigué que l'hôte, pour ne pas relever une chose pareille...
Le jeune homme se détendit un peu, s'enfonçant dans ses coussins, toujours à moitié roulé en boule, les yeux mis-clos, prêt à replonger dans les bras de Morphée si la conversation ne se développait pas plus.


« Bah, c’est réparable des dégâts. »

- C'est un bébé...


Il bougea faiblement, dégageant son visage des draps pour pouvoir mieux voir Nico assit dans l'ombre.

- Il n'aura rien mangé depuis hier midi...

C'était idiot de sa part d'insister aussi lourdement sur le chaton, c'était donner un nouveau moyen de pression au mafieux, montrait qu'il tenait à la bestiole récupérée dans le jardin l'autre jour, et c'était aussi totalement puérile de sa part.
Il eut un léger grognement contrarié et n'ajouta plus rien, laissant son esprit dériver au loin jusqu'à ce que l'autre question le piège brusquement dans la réalité.

La voix était presque douce, pas trop froide, sans agressivité, comme si la réponse importait vraiment à celui qui venait de poser la question. Et c'était probablement le cas... mais pas pour des raisons de compassion non...
Devenu étrangement lucide, Vaem su brusquement avec certitude que si Nico désirait savoir qui lui avait fait ça, ce n'était pas pour le venger, lui, mais pour laver l'affront fait au nom des Sawada, à son statut normalement intouchable d'Héritier de la Mafia. S'il apprenait que c'était Shiki... il se vengerait, mais cela n'apaiserait en rien la douleur, l'humiliation et la souffrance ressentie par l'hôte, ce n'était pas pour la tranquillité mentale de ce dernier qu'il agirait. Seulement pour lui.
Et pour le jeune homme, cela ne changerait rien...

- Je ne sais pas...

Il remonta un peu ses mains contre son visage, comme pour se cacher derrière, comme pour fuir les souvenirs du traumatisme.
Sous son crâne, ses méninges travaillaient avec une rapidité étonnante pour quelqu'un censé être dans le gaz le plus complet, et il était quasi certain que Nico le croirait sur parole, probablement sûr du fait que l'hôte serait trop shouté pour envisager une seule seconde de lui mentir.
Et puis pourquoi ferait-il une chose pareille ? N'est ce pas ?
Bon... il n'avait pas la moindre idée de ce que ce salopard de flic avait bien pu raconter au mafieux, mais une chose au moins était certaine : il devait avoir situé le viol dans le commissariat...
Suffisait de broder à partir de là tout en essayant de ne pas envoyer un innocent au casse-pipe...

- Au début... il n'y avait personne. J'étais épuisé... j'ai dormi, un peu... et je me suis réveillé à cause de mains posées sur moi...

Il se recroquevilla un peu plus, son visage disparaissant maintenant complètement derrière ses mains légèrement crispées.

- Le temps de me débattre, ils m'avaient plaqué contre le mur...

Pas besoin d'en dire plus, Nico imaginerait aisément le reste...
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 31 Mai - 13:04

Il parlait encore de ce chat ? Nico, le mafioso donc, observa le bout du nez de Vaëm qui pointait hors des couvertures. Que le chat s'appelle comme lui perturbait un peu son schème de raisonnement et puis…il avait une pique ironique sur le bout de la langue, mais n'avait franchement pas le courage de tourmenter Vaëm…En plus, c'était moins drôle vu le temps de réaction que le jeune homme devait avoir. L'héritier n'était pas si fatigué, disons qu'il avait vu pire ; il s'inquiétait trop au sujet de sa famille pour que le sommeil n'aie une quelconque emprise sur lui.

Ignorant la demande de secours pour le chaton, Nico s'intéressa au seul objectif qu'il pouvait traiter dans l'immédiat : sa vengeance…et accessoirement celle de sa propriété. Au risque de paraître réellement…égoïste peut-être, le Sawada était énormément ennuyé de voir son jouet dans un aussi sale état. Mais il n'y avait pas que ça, qu'on ait touché à Vaëm l'outrait réellement, mais ce côté-là était si faiblement éclairé dans son esprit qu'il passa à côté…en l'ignorant. Nico voulait savoir et écouta attentivement la voix de Vaëm…
Il dû ronger son frein.

Les réactions corporelles du jeune homme l'intriguèrent un peu. Nico n'avait jamais réellement pu détaillé le comportement d'un homme après un viol particulièrement violent…Il crût effectivement le jeune hôte, ne voyant pas vraiment pourquoi ce dernier aurait refusé de lui dire la vérité, surtout dans son état. Avec un Vaëm en forme, il ne disait pas, l'héritier s'attendait à tout. Mais là…il parlait à un blessé-traumatisé qui était sous morphine…La logique voulait qu'on ne mente pas dans ce genre de situation…N'est-ce pas ?

Avec des gestes précautionneux et doux, Nico ôta les mains crispées du visage meurtri et les rallongea le long du corps de Vaëm. La position prise avait été délicate avec le nombre de perfusions encore présente et le Sawada voulait que son jouet guérisse vite. Bizarrement, s'il était passablement sur les nerfs avec l'absence d'informations et la trahison découverte précédemment, Nico n'eut qu'une seule réflexion qu'il laissa s'échapper à vois haute. Peut-être était-il effectivement fatigué.

" Plaqué contre un mur ? Quels débutants…"

Effectivement, ce n'était pas forcément la meilleur position pour lui, enfin, tout le monde avait son avis…Toujours assis sur le lit, le jeune mafieux réfléchissait pour trouver une manière de résoudre ses problèmes. Ses yeux bleus fixaient Vaëm, regardant en réalité dans le vide. Il pensa tout à coup au chat alors que sa pupille était restée accrochée à un bleu jaunâtre. Nico, hein ?

" J'adore le nom de ton chaton, très original. Je te manque au point qu'il te faut sans cesse m'avoir à tes côtés ?"

Il parlait, mais était sérieusement en train de réfléchir à la possibilité que Vaëm tienne énormément à cet animal…Ce qui serait pratique. Très pratique. Cependant, il ne se voyait pas demander à l'un de ses hommes d'aller chercher au Luxurious club un chaton dénommé Nico. Pas par peur du Qu'en dira-t-on ?, mais surtout parce qu'il avait conscience qu'une nouvelle faveur à l'hôte aggraverait peut-être la situation. Nico se leva et se mordilla légèrement la langue, hésitant.
Finalement, il empoigna une nouvelle fois son portable…

" J'ai besoin du chaton qui se trouvera au Luxurious club dans la chambre de l'hôte Harön. Oui, c'est urgent."

Tout en parlant, il était sorti de la chambre, une ride soucieuse sur le front, laissant apparaître une partie de son inquiétude puisque normalement, Vaëm ne devait se soucier que de lui-même. A vrai dire, les démonstrations d'inquiétude frappaient aux yeux. Rides soucieuses, muscles crispés étaient couronnés par une attention assez relâchée. Il n'avait même pas encore réellement réagi aux affirmations qui l'empêchaient de se venger. Il n'avait même pas encore réellement remarqué à quel point Vaëm avait été évasif.

Sorti de la chambre, Nico s'étendit sur le canapé du salon et ferma les yeux. Dire que sa soirée avait si bien commencé…il avait maintenant un complot sur les bras et comme si ce n'était pas suffisant, un affront…Un gros soupire s'échappa de la poitrine de l'aîné Sawada, Il y avait des jours comme ça où tout allait mal. Sa main se porta jusqu'à la télécommande, et il alluma la télévision, tombant sur un journal télévisé qu'il n'écouta que d'une oreille distraite. Il savait déjà tout de toute manière. Enfin, sauf si son père ou Kioshi cachait des squelettes dans leurs placards. Une légère somnolence s'installa alors…et seul son inquiétude croissante l'empêcha de s'endormir.



(*a envie de tout effacer et de tout réécrire* )
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 31 Mai - 16:17

Lorsque les mains s'étaient posées sur les siennes, le jeune homme s'était remit à trembler, un instant persuadé d'avoir échoué dans son mensonge et d'être dévoilé. Mais les doigts sur les siens étaient doux, et le Sawada se contenta de déplacer ses bras avec délicatesse pour les replacer le long de son corps, apparemment soucieux du bon fonctionnement des perfusions. De nouveau allongé sur le dos, Vaem avait refermé les yeux, son corps se détendant lentement à mesure que la certitude d'avoir été cru s'incrustait dans son cerveau.
Nico ne lui volerait pas sa vengeance.
Et en un sens, c'était lui, l'objet, qui volerait celle de son maître.
Ce le soulageait aussi. Un peu.

Alors qu'il se redressait, l'héritier se permit une remarque qui fit à l'hôte l'effet d'un énième coup de poing. "Quels débutants..."
Lentement, il avait ouvert les yeux pour le regarder avec amertume et dégoût, les entrailles serrées par une douleur qui n'avait rien de physique. Alors c'était réellement tout l'effet que ça lui faisait ? Le jeune homme ne pu retenir un rire qui s'étouffa rapidement, son corps étant pour l'instant incapable de supporter les spasmes provoqués par cette simple manifestation d'émotion.

- Oui des débutants... probablement... très certainement même. La prochaine fois tu leur montrera comment il faut faire hein ? N'est-ce pas ? Après tout, tu t'y connais tellement bien...

Sa colère et sa rancune avaient rendus sa voix plus forte, bien assez pour qu'elle soit expressive et pleinement entendue. Mais Nico semblait ailleurs, et même si ses yeux étaient posés sur son visage Vaëm sentant qu'il ne le regardait pas. Non, son regard était tourné en lui-même.
Et la suite le lui confirma.
Le jeune homme dû se mordre violemment la langue pour s'empêcher de répondre, détournant simplement la tête pour que le mafieux ne voit pas sa fureur, et ne comprenne pas qu'il était pleinement conscient de ses actes et ses paroles. Il avait déjà faillit se trahir lorsqu'il avait répondu avec autant de vivacité à la remarque blessante, il ne devait plus prendre ce genre de risques.
Pas s'il voulait pouvoir se venger de lui-même.
Pas s'il voulait pouvoir guérir ses blessures...

Les pas de Nico s'éloignèrent, et le jeune homme rouvrit une nouvelle fois les yeux pour suivre ses déplacements vers l'extérieur de la chambre, sentant un poids se retirer de sa poitrine lorsqu'il comprit qu'il appelait pour le chat, et ne s'attardant qu'à peine sur les marques d'inquiétudes qui barraient étrangement ce visage d'ordinaire totalement inexpressif.
Il ne savait pas exactement ce qu'il s'était passé avec le médecin, mais il était certain que l'anxiété que l'on pouvait lire sur les traits du mafieux n'était pas liés à son état, mais à quelque chose d'autre.
Et il n'avait pas envie de s'inquiéter pour Nico. Non... pas cette fois.

Le sommeil le prit de nouveau peu de temps après que son propriétaire ai quitté la chambre, son corps épuisé le forçant à dormir, et ce fut le contact de quelque chose de doux dans son cou qui le tira des limbes, trois heures plus tard : le chaton était lové contre sa peau, tout ronronnant, le museau encore humide de lait qu'on venait apparemment de lui donner, et visiblement heureux comme un roi. Surprit par le mouvement de l'hôte pour le voir, l'animal grimpa sur sa poitrine, l'observa un instant, puis s'installa tout simplement sur son estomac pour dormir. Un léger sourire aux lèvres, Vaëm leva sa main la moins abimée pour la passer délicatement dans le pelage gris de la bestiole, heureux de sentir sa présence chaude sur son ventre.
Ne voyant Nico nul part, il s'accorda une petite demi-heure supplémentaire avant de se redresser tant bien que mal, le chaton au creux d'un bras, contre son torse, et de basculer lentement ses jambes hors du lit. Il avait soif, et un besoin pressent d'aller aux toilettes.
Reposant l'animal sur les couvertures encore chaudes, il entreprit de détacher les sac à perfusions du lit, instable sur ses jambes, nu et frissonnant, jurant tout bas contre l'imbécile qui avait oublié de mettre un "arbre" qui lui aurait permis de se déplacer.
Finalement, il arracha tout bonnement les aiguilles de ses bras, coupa le robinet des perfusions, et entreprit de gagner la porte en s'aidant du mur, son corps lui pesant encore trop lourd pour qu'il puisse se permettre de tenir droit tout seul.

Il fut cependant obligé de s'arrêter lorsqu'il atteignit le battant. Celui-ci, entrouvert, laissait filtrer des éclats de voix, l'empêchant d'aller plus loin, aussi bien par pudeur que par crainte de la réaction du Sawada s'il interrompait la conversation. En temps normal il ne se serait pas privé mais là... il n'était toujours pas certain de pouvoir survivre à une punition.
Restait à eséprer qu'ils se dépêchent...



[Roh, mais non c'est bien !
=3 tu me dis si la fin t'inspire pas trop, je trouverai autre chose ^^]
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 13 Sep - 9:56

Une lourde sonnerie tira Nico de la somnolence où l'avait plongé ses réflexions. Laissant la télévision parer dans le vide, il se demanda qui pouvait bien le déranger à cette heure-ci avant de se rappeler l'histoire du chaton. Seigneur...il fallait vraiment être tordu pour s'attacher à ces petites choses...enfin, c'était toujours un bon moyen de pression à utiliser.

La bestiole, ou plutôt le carton la contenant dans les bras, l'héritier Sawada prit la peine d'envoyer l'homme aller se coucher - ce qui lui valut un étrange regard - avant de se rendre dans la cuisine pour donner au chaton le seul aliment qu'il lui savait comestible. Et se faire copieusement griffer au passage.
Sérieusement...Nico ne voyait pas du tout comment on pouvait apprécier ces espèces de tigres miniatures. Trimballant le félin par la peau du cou, il finit par le déposer au salon avec une assiette remplie de lait. Et s'y échouer par la même occasion.

Tic...tac...le navire s'était assoupi. Son sommeil, très léger, était peuplé d'inquiétudes. Mais qu'aurait-il pu faire ? Tout le monde dormait et même l'héritier Sawada ne pouvait pas exiger de ses hommes une présence ininterrompue. La télévision illuminait toujours le salon aux lumières éteintes, faute de mouvements. Le programme de nuit finissait gentiment pour celui de l'aurore quand la sonnette retendit une nouvelle fois, sortant Nico de sa léthargie.
Et pas dans un bon état...

Automatiquement, il décida de ne pas répondre. Juste pour faire les pieds à l'importun qui se permettait de le déranger à deux heures du matin. D'un pas peu élégant, il rejoignit sa chambre et se jugea incapable de se rendormir avant d'aller dans la salle de bain s'arranger un peu. Après tout...le Luxurious club pourrait bien l'accueillir à cette heure-ci non ? Au pire il secouerait Arkalya et l'emmènerait faire un tour. Vaëm pouvait bien rester seul une ou deux heures, non ? Il était adulte et vacciné après tout.

Douché, rasé de près et dégageant l'odeur d'un excellent après-rasage, Nico s'habilla convenablement, à savoir sa chemise et son pantalon de tissu noir avec les accessoires habituels. Toujours inquiet, mais de meilleure humeur, il saisit ses gants pour sortir, bien décidé à faire un pied de nique à l'imbécile qui attendait derrière.
...
L'imbécile n'était pas content. Mais pas du tout. Un sourire cruel et impatienté se dessinait sur ses lèvres quand il déclara :

"Désolé pour ta soirée. Tu m'invites à entrer ou je dois attendre que tu prennes un bain avant ?"

Légèrement blême, Nico s'écarta pour laisser le passage libre et suivit son père, non s'en avoir refermé la porte avec un soupire lassé. Il avait beau savoir que Séphiel était censé l'aimer, c'était un peu rude. Après tout l'Oyabun avait été absent durant...au moins trois mois ? Et c'était leur première conversation privée. Bon d'accord, devoir attendre durant...une demi-heure devant la porte ne rendait pas de bonne humeur.
Vraiment pas.

Les yeux de Séphiel étaient assez terrifiants au fond. Nico s'en fit la remarque, assez détaché. De un, il avait l'habitude et de deux, en trois mois il avait eu le temps de se libérer un peu de l'influence de son père. L'héritier ôta ses gants et son écharpe avant de s'asseoir en face de l'Oyabun et d'attendre poliment que celui-ci veuille bien expliquer sa visite assez tardive. Il ne patienta pas très longtemps. A peine une demi-heure.

"J'ai eu une magnifique vue en rentrant : un corps assez ensanglanté sortant de cet immeuble et apparemment de ton appartement. J'aurais pu venir m'enquérir de ta santé plus tôt, mais je voulais tout d'abord vérifier que tout s'était bien passé durant mon absence."

Le ton ironique était mordant et Nico sentit la tension nerveuse qui l'avait déjà gagné durant l'attente monter lentement en lui. Il devait se forcer pour garder un visage lisse. Séphiel aurait sauté sur la moindre émotion visible. Bon sang...pourquoi n'avait-il pas ouvert cette porte aussitôt ?

"j'aimerai savoir ce qui s'est passé ce dernier mois du côté des receleurs. Et aussi pourquoi, brusquement certains contrats se sont vus modifiés. Ah oui, j'oubliai encore, pourquoi tu as refusé de placer Tatsuya à la tête de notre division drogue ou..."

" Toutes mes décisions sont justifiées dans les rapports."

Son rythme cardiaque s'était imperceptiblement accéléré. Nico respectait son père, mais ne l'aimait pas. Oh, bien sûr, l'héritier était loyal, mais ça ne dépassait pas ce stade. Ca ne pouvait tout simplement pas le dépasser. Pour créer des liens, il fallait vivre des choses ensemble. Et Nico ne se rappelait de rien qui soit positif. Alors il avait assez confiance en Séphiel...mais pas plus. Ce dernier remarqua facilement le léger trouble de son fils et se fit un plaisir de l'accentuer.

" Ah ? Celle qui te fait sortir sans gardes du corps aussi ? Ou qui te fait voler des maisons très surveillées ? Ton médecin est très clair là-dessus. L'hôpital aussi. Tu as des blessures, même sur ton visage. Cette cicatrice ? Tu ne l'avais pas quand je suis parti. Et il y a encore cet...hôte. Tu l'as retiré du Luxurious club sans que sa dette ne soit payée, tu nous fais perdre de l'argent à force !!!"

" Arrêtez !" ,cria le plus jeune, "Vous n'êtes jamais satisfait ? Je rembourserai la dette, c'est prévu ! Il n'est pas une décision que je n'aie faite en faveur de la mafia ! Alors arrêtez un peu ! Et mon corps m'appartiens ! "

Une claque interrompit Nico, rapidement suivie d'un rire moqueur. L'aîné de la fratrie eut brusquement envie d'étrangler son géniteur, ou de le tabasser à mort. Son envie dut transparaître sur ses traits car en un sifflement, Séphiel le refroidit immédiatement :

" Imbécile de fils, tu appartiens à la mafia, et celle-ci se fera un plaisir de se débarrasser de toi si tu ne deviens pas un peu plus conscient de ce que tu es. " L'Oyabun se rapprocha pour menacer, " Une année d'enfermement ne t'as pas suffi pour apprendre à te maîtriser ? "

Des bras fermes l'entourèrent et Nico se rendit enfin compte qu'il s'était redressé dans sa colère. Son père lui offrit une étreinte qu'on aurait pu qualifier de tendre s'il n'y avait pas eu tous ces mots. Et surtout s'il n'y avait pas eu ce tatouage.
Son père faisait la même taille que lui. Exactement...
Ce détail futile fut ce qui ramena un semblant de contenance à Nico alors que Séphiel s'éloignait déjà dans le couloir qui menait à l'entrée. Il se secoua pour le raccompagner, vaguement soulagé à l'idée que désormais c'était son père qui se chargerait de la mafia. Pour encore quelques temps. Quelle illusion...

Le danger éloigné, la colère remonta. D'autant plus forte qu'il y avait eu cette impression de soumission qui accompagnait le sentiment d'impuissance. Nico n'était rien face à son père et franchement...ça le minait un peu.
Au point que tous ses gestes étaient chargés d'un concentré de rage, et que ses yeux peinaient à cacher un peu de désespoir. Enfin...ils y arrivèrent assez bien devant Vaëm.

Décidé à se passer les nerfs, Nico avait ouvert sans délicatesse la mince porte qui séparait la chambre de l'hôte du couloir. Le voir éveillé et alerte souffla sur le brasier de son ire. Juste avant que la vue peu agréable des multiples blessures ne lui rappellent que son jouet était en trop mauvais état. Pour le coup il aurait bien étranglé celui qui avait mis son souffre-douleur dans cet état.

Incapable de rester en place à attendre que tout passe, Nico se détourna bien vite pour rejoindre sa salle de sport, jetant ses habits un peu n'importe où pour rester en boxer. Pieds nus sur le petit tatami qui remplissait un coin de la pièce, ses gestes se firent précis pour des katas violents, presque dénué de leur art et de leur beauté. L'héritier en faisait des mouvements pour tuer, et bientôt, quand les enchaînements ne furent plus suffisants, il attrapa une paire de lunettes électroniques et les électrodes pour se battre contre des ennemis numériques.

Il en avait besoin,...il en aurait chialé sinon. Il n'avait même pas parler de ce complot.


[*regarde en haut* *s'éclaircit la gorge* Herm, j'ai peut-être exagéré sur ce coup-là XD, il va me claquer entre les doigts.]
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 13 Sep - 21:43

Sephiel...
Son coeur avait manqué un battement lorsqu'il avait reconnu la silhouette qui se dressait au centre de la pièce, écrasant tout et tout le monde de sa présence... même Nico. Figé dans l'embrasure de la porte, tremblant de peur - il avait déjà rencontré Sephiel une fois, lors de ce fameux cambriolage qui s'était soldé par sa "mort", et il n'était pas prêt d'oublier la cruauté qu'il avait vu dans son regard... ni ce qu'il était en train de faire lorsqu'il l'avait apperçu, (pendant longtemps, la question de la survie du jeune homme accompagnant le maître de la mafia l'avait hanté)-, de fatigue et de douleur, le jeune homme avait assisté avec une étrange fascination à la scène qui se déroulait sous ses yeux, écoutant avec incrédulité les échanges entre le père et le fils, sa poitrine se serrant étrangement à l'énnoncé de ce qui était arrivé à son "Maître".
Une année d'enfermement ?
Il sentit ses jambes faillir.
Déjà que lui ne supportait pas d'être enfermé deux jours, même dans un établissement aussi grand que le Luxurious... alors un an !
Au fond de lui, quelque chose remua : une vague de sympathie l'avait brièvement envahit, le portant vers l'homme qui venait de se dresser face à son père et qui recevait maintenant une accolade qui aurait pu paraître tendre si la scène précédente n'avait pas eut lieu.

Il ne fallut pas longtemps au fils pour raccompagner le père, et à peine la porte close, il se redirigea vers la chambre de son hôte qui n'eut pas le temps de battre en retraite avant que la porte ne s'ouvre, le livrant nu et sans défenses. Un sourire mal à l'aise passa brièvement sur le visage de Vaem qui eut un mouvement de recule instinctif devant l'intensité du regard posé sur lui. N'auraient été ses blessures, l'héritier aurait très certainement passé ses nerfs sur lui.
Oui mais voilà... il n'était pas en état...
Et Nico le planta là sans plus de manière, partant s'isoler dans une pièce dont il laissa la porte ouverte, laissant le loisir à son jouet perplexe de l'observer se dévêtir et se passer les nerfs sur des adversaires imaginaires.

La tension dans ses jambes se relâcha.
Et il glissa sur le sol.
Seigneur... il venait d'avoir l'une des plus grandes peurs de sa vie.
Soupirant, il resta un moment assit, tentant de calmer les battements de son coeur, essayant de trouver assez de force pour se mouvoir.
Enfermé un an...


Se levant avec difficulté, il regagna son lit, en délogea le chaton en récupérant la robe de chambre de soie noire qui s'y trouvait, et retraversa sa chambre pour aller répondre aux besoins pressants de la nature. Ceci fait, accompagné par la suite d'une petit pillage de frigo, il s'était risqué en direction de la pièce dans laquelle évoluait toujours le Sawada, et était resté figé dans l'embrasure, frappé par l'expression de détresse peinte sur le visage du jeune homme.
Tout à l'heure il avait réussit à lui caché son désespoir... mais là... tout, dans son attitude comme dans ses gestes, sur son visage comme dans ses coups, tout transpirait la fatigue et le craquage de nerfs très proche...

- Nico...

C'était étrange... malgré tout ce qu'il lui avait jusqu'à présent, il ressentait toujours pour le Sawada cette même... émotion qui le poussait à vouloir l'aider lorsqu'il allait mal. C'avait commencé avec les pleurs au Luxurious, et ça n'avait pas cessé depuis...
Vaem était un être simple, qui n'avait jamais supporté de voir quelqu'un pleurer ou aller mal alors qu'il pouvait faire quelque chose pour l'en empêcher, et même si l'héritier l'avait blessé bien au delà du pardonnable, il ne pouvait s'empêcher d'aller vers lui.
Un an d'enfermement...

Bon sang...
Ils étaient pareils... au fond... très au fond...

Sa main effleura doucement l'épaule du mafieux qui venait de s'arrêter, l'autre retenant les pans de sa robe de chambre sans cordons.

- ... Est ce que ça va ?...
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeVen 2 Oct - 22:11

Sa joue brûlait, sournoisement, lui rappelant encore une fois que malgré tous ses titres, ses pouvoirs et ses capacités, il n'était rien face à son père. Il avait beau enchaîner les mouvements, toute sa haine n'arrivait pas à combler cette rancoeur. Il donnait sa vie à la mafia – ou presque –, il n'était pas comme Kenji qui refusait cette charge, ni comme Tatsuya qui cherchait en permanence à contrer sa nature. Ses pensées valsaient sur une mélodie où la colère passait le pas à la tristesse.

Ses coups se firent plus désespérés, nage fatiguée au milieu des dangers. Les requins, il savait les éviter, sauf un. Pourquoi fallait-il que ce soit son père ? L'héritier sentait nettement la déchirure que cette situation créait en lui. Mais il était si facile de l'ignorer...
La jeter au loin...oublier un peu, juste un peu.
Son ancienne chambre lui fichait toujours les jetons.

Un sanglot creusa sa poitrine pour ne jamais sortir qu'en un coup plus violent. A quoi bon pleurer après tout ? La seule solution était et avait toujours été l'élimination de Séphiel. Ironique, non ? Nico pouvait sentir au fond de lui les métamorphoses qui le transformaient gentiment en un Séphiel bis. Pour l'instant seuls ses frères le retenaient encore, il ne pouvait tout simplement pas les renier comme on le lui demandait.

Dire qu'il avait cru avoir un instant de liberté...quelle naïveté. Même absent lOyabun savait tout, n'est-ce pas ? Et lui faisait la même chose...
Il surveillait tout le monde, ses frères y compris. Il n'avait confiance en personne, triste déformation professionnelle. Un cri de rage allait accompagner son mouvement quand une voix perça le brouillard où il s'enfonçait lentement.
Bon sang...ce qu'il détestait voir son père ! Il aurait pu le tuer ! Juste pour que ce sourire se meurt, pour que ces yeux moqueurs se ternissent. Il voulait le tuer...et ça le déprimait encore plus.

Il s'arrêta, conscient qu'il ne pouvait pas se laisser aller devant un étranger. Même si Vaëm n'était plus vraiment ça. D'une main tremblante il arracha les lunettes de son visage, se détachant dans le même mouvement brusque de cette main posée. Ses yeux évitèrent avec brio ceux de Vaëm, le temps de décrocher les électrodes. Le temps de vider un peu ses pupilles.

Quelle question. Surtout pour quelqu'un qui avait suivit la scène de A à Z. Si ça allait ? Mais tout son corps criait négativement ! Cet hôte était-il aveugle ? Ou voulait-il se moquer ? Nico planta ses yeux brûlants dans les verts, ses résolutions passant à la trappe. Après tout, Vaëm était au courant.

« Non. »

Entendre sa voix le remit d'aplomb, l'éloignant un moment de la bulle miroir qui l'avait fait se centrer sur lui-même. Vaëm tremblait. Et Nico ne voulait pas parler, il ne parlait jamais.
Personne n'avait jamais pu prétendre connaître les raisons de ses malaises ou de ses chagrins. Certains devinaient...Ciaira...mais le reste ne savait rien, y compris ses frères.
Il ferma les yeux un instant. Juste le temps de reprendre contenance. Au moins un peu.

«  Tu ne devrais pas être debout »

Avec délicatesse, il souleva l'hôte pour le caler contre son corps tendu et bien réchauffé par ses mouvements. Le Sawada n'était plus qu'une boule de nerfs, un animal en fuite. Mais qui s'en souciait ? A part de rares personnes, beaucoup seraient ravis de sa déchéance.
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 3 Oct - 18:21

Le regard qui se braqua sur lui lui fit prendre la mesure de la bêtise de sa question. Non. Bien sûr que non ça n'allait pas. C'était évident ! Mais sur le moment, il n'avait su que dire, il n'avait rien trouvé d'autre... et surtout, il avait réalisé qu'il ne devrait peut-être pas être là, a potentiellement en rajouter une couche sur son cas en approchant un Nico au bord de la crise de nerfs dans le seul but (idiot, bien sûr, comme toutes ses actions depuis quelques minutes) de lui apporter un peu de réconfort.
Comment un simple objet le pourrait-il ?
Et pourquoi le faire, surtout ?
Les tremblements de son corps s'accentuèrent au violent "non" qu'il reçu comme réponse, et un instant, il cru sérieusement qu'il allait tourner de l'oeil, fauché par le cumule de sensations et surtout l'impression de recevoir un coup que lui donnait ce regard.
Un instant, la certitude d'avoir fait le pas de trop lui broya la poitrine, le préparant à la douleur qu'il allait très certainement ressentir lorsque l'Héritier passerai ses nerfs sur lui, puis les yeux se retrouvèrent voilés par les paupières, et l'hôte se rendit compte que le jeune homme en face de lui essayait de reprendre contenance, de refouler les émotions qu'il ressentait pour reprendre le masque de glace et de maîtrise qu'il portait d'ordinaire.
Son coeur fit un bond dans sa poitrine.
Ca c'était non !
Il préférait encore servir de punching-ball au final, si c'était pour permettre au mafieux d'exorciser un peu ! (ça ferait toujours moins mal que plus tard, lorsque ses résistances seraient arrivées au bout et que l'Héritier craquerait pour de bon.) Et c'est avec cette idée stupide qu'il fit un pas en avant, prêt à lui mettre un coup de pied vicieux dans les tibias.

Des bras fermes l'encerclèrent.
Instinctivement, il ferma les yeux pour se préparer à ce qui allait suivre.
Mais il se retrouva simplement soullevé de terre. Délicatement en plus.

"Tu ne devrais pas être debout." Voilà ce qu'il venait de dire. Rien d'autre.
Ouvrant prudemment un oeil, Vaem réalisa que la soie de sa robe de chambre avait profité de la manoeuvre pour glisser le long de son ventre et de ses hanches, ne tenant plus sur son corps que par le creux des coudes.
Alors que son esprit intégrait lentement combien le corps de Nico était chaud contre sa peau, et combien le sien était glacé, il comprit aussi que le résultat final était qu'il se retrouvait nu. Complétement nu. Dans les bras de Nico.
Son sang se figea une seconde.
Et il commença à se débattre.

- Pose-moi ! Je peux marcher ! (l'un de ses bras passa autour de l'épaule du mafieux tandis que la soie achevait doucement sa course vers le sol) C'est pas de moi qu'on parlait là !

Tentant désespérement de recouvrir sa liberté de mouvement, et de cacher sa nudité, le tout sans parvenir ni à l'un, ni à l'autre, l'hôte se retrouva finallement serré contre l'héritier, les bras autour de son cou, le visage caché au creux de son épaule, les yeux fermés, et les hanches légèrement tournées pour qu'on ne puisse voir l'intimité qu'elles abritaient devant comme derrière. Les hématomes dansaient doucement sur sa peau froide au rythme des mouvements de ses muscles et ses tremblements reprirent tandis que des larmes de frustration se répendaient sur son visage.

- Alors tu me considère vraiment comme un objet ? Au point que je peux même plus servir à ça ?

"Ca"... référence a ce qu'il s'était passé dans cette chambre au Luxurious, avant que tout ne dégénère...
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeSam 3 Oct - 20:26

Vêtu de son somptueux kimono gris (exagère u_u), Kenji arpenta les couloirs de la résidence en ayant dans sa main droite son appareil photo. Vu que Père n'était guère présent, presque trois mois d'absence?! Il pouvait sans se faire réprimander, prendre quelques clichés d'endroits qu'il trouva particulièrement beau avec une luminosité incroyable.

Le sourire aux lèvres, le jeune mafieux se dirigea en premier lieu vers le jardin, passant par la pièce réservé aux membres du personnels. Lorsque brusquement, il s'arrêta net...
Il entendit des voix d'hommes, mais seul le sujet de cette conversation l'intéressait. Il était question du retour de Sephiel

*Kuso! Ben c'est fichu pour les photos... Bonjour, les sermons!* lâche un grand soupire à l'idée de voir son père

Séphiel de retour, cela signifiait pour Kenji "Adieu jeunesse!". Effectivement, dans quelques jours, c'est l'anniversaire de Kenji. Il sera enfin reconnu aux yeux de la loi comme étant majeur, ce qui est très bien d'ailleurs! Mais d'un autre côté, s'était aussi la fin de ses études. Dans quelques jours, il sera diplômé! Donc aptes à travailler pour la mafia.
Son stratagème allait devoir prendre fin, maintenant n'ayant plus d'excuse....

*Attends! maintenant que j'y pense. Je suis le nouveau patron du casino! Je ne serai pas obligé de travailler directement avec la mafia... Bien sûr, si Nico ne change pas d'avis entre temps*


Pensant à son grand frère, il entendit justement son nom. Il semblerait que la première chose que père est faite, c'est d'aller voir Nico, sans doute pour régler quelques affaires maffieuses.
Connaissant ces deux personnages, la conversation a sans doute été mouvementée. Et à ce moment même, Nico doit être de mauvais humeur! pensa t-il

Kenji décida donc de changer de programme et à la place, réconforter son grand frère, en le distrayant d'une quelconque manière... ça sert à sa les frères! Par la suite, il lui parlera du casino!

Il changea donc de direction, se dirigeant droit vers les appartements de son frère, en faisant très attention de ne pas tomber nez à nez avec son père. Il rasa les murs, se cachant à chaque bruit de pas... jusqu'à l'appartement de Nico.
Enfin arrivé, Kenji préféra faire une petite surprise à celui ci. Il entra directement sans frapper, l'appareil photo à la main.

"Nico arrête de déprimer! Et souriiiis..." appuie en même temps sur le bouton de l'appareil, un flash aveuglant fit son apparition

...

"Ah! Tu étais occupé" se rend maintenant compte de la situation

"Et dire que j'étais venu pour consoler mon frère adoré! En pensant, qu'il était en train de se m'effondre seul dans son coin. Hé ben Non! Monsieur s'envoie en l'air... avec un mignon petit chaton, qui plus est!" fixe attentivement Vaem

*Mon frère est Zoophile!!!* se tape des barres intérieurement

Le jeune mafieux trouva que Vaem ressemblait bizarrement à un chat! d'où cette remarque...

Il ne semblait guère, réellement choqué, d'ailleurs il n'était pas. Kenji avait habitude dans ces soirées qui tournaient parfois en Orgie. En claire, il ne remarqua même pas, qu'il gênait peut-être son frère.
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Nico Sawada
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 4 Oct - 2:06

Les mouvements pour se débattre le blessèrent un peu plus. Il était arrivé au point où toute réaction était mal prise. Vaëm aurait pu rester immobile, Nico aurait crû qu'il le craignait comme un monstre. Là c'était exactement pareil.
Il ne remarqua pas immédiatement le contact de leurs peau. A vrai dire il s'en fichait. Il se fichait de tout en cet instant. Il ne voulait juste pas parler de lui, après...quelle importance ? Ses gestes étaient automatiques, s'arrangeant de justesse pour que Vaëm ne tombe pas.
Tient, il était nu ?
La soie s'était accumulée sur ses pieds, contact éphémère, mais agréable. Ses idées partaient dans tous les sens. Pour éviter de penser. Son estomac se tordait douloureusement, il ne se sentait pas bien. Le cumul de ses émotions le rendait doucement malade.

Vaëm. Il parlait là, non ? Nico sortit de sa distraction pour écouter des paroles sans sens. Servir à quoi ? L'hôte était frustré de ne pas pouvoir le consoler ? Rajustant sa prise, l'héritier laissa échapper un rire amer. Sans blague. Encore un reproche. Magnifique.
Et il devait s'expliquer ??? Se justifier ?
Non mais sérieusement, Vaëm ne pouvait pas la fermer un peu ?
Juste un peu ?
Les yeux bleus retrouvèrent l'orage repoussé un instant. On ne pouvait pas arrêter de le pourchasser comme ça ? Il savait qu'il était méchant, méprisant, stupide, et il en passait des meilleures. Pas besoin de l'enfoncer encore plus ! S'il n'avait même plus le droit de ne pas parler de lui !

Oh...et puis à quoi bon s'énerver ? Ses yeux se vidèrent alors qu'il sortait de la salle. Et sa voix, destinée à être sèche ne fut plus qu'un murmure las trahissant un peu de sa personnalité.

« Servir à quoi ? Tu n'es pas un objet sans sentiment, ni sensé m'apprécier. J'ai déjà fait assez de conneries ce soir. »

Le flash d'un appareil photo lui fit brusquement lever la tête. Qu'est-ce que...?
Kenji.

*Merde ! Mon appart' est n'est pas une place publique !!!*

Un long soupire s'échappa de sa bouche avant qu'il ne dépose Vaëm sur un des canapés du salon pour rapidement aller chercher la robe de soie et la lui tendre. Puis, sans un mot pour son frère – il se contenta d'un regard noir – Nico alla rechercher ses habits et les passa, en profitant pour maîtriser une plus large partie de ses nerfs. ( vu Kenji, il allait en avoir besoin)

« On peut savoir d'où t'as tiré l'idée que j'avais besoin d'être consolé ? Et surtout d'où tu te permets d'entrer comme ça ? »

Et voilà. Sa voix était redevenue froide, distante bien qu'encore agressive. En le détaillant, la tension qui régnait dans son corps était frappante. Rien que ses yeux exprimaient suffisamment de détresse pour quelqu'un le connaissant bien. Heureusement que Kenji n'en faisait pas partie. Pour une fois, Nico était heureux que son frère le connaisse si mal.
Même s'il détestait se comporter comme ça. Il avait vraiment l'impression de prendre exemple sur son père. C'était ce qu'il faisait d'ailleurs.

« Tu te balades avec un appareil photo ? T'as oublié Séphiel ou quoi ? »

Oh non. Il ne restait plus grand chose de sa maîtrise. Son vocabulaire redevenait plus naturel et direct, moins pompeux. Un peu d'inquiétude se distinguait aussi. Il ne voulait pas que Kenji se mette encore une fois l'Oyabun à dos. Ca suffisait d'un.
Il s'écrasa dans un fauteuil, ses yeux passant sur Vaëm, vaguement désolés. Il n'arriverait pas à obtenir cette photo (il n'essayerait même pas d'ailleurs). Nico se sentait réellement acculé, il n'avait pas eu le temps de se ressaisir que déjà il devait se masquer et gérer son caractère.
Surtout que Kenji n'était sûrement pas venu ici uniquement sur un mouvement de coeur.

Un bruit de talons hauts le déconcentra. Ses yeux s'écarquillèrent.
Oh. Non.
Non.
Ca suffisait ! Il ne pouvait pas être seul ?

«  Une réunion à trois heures du matin ? Kenji ? Tu fais quoi ici ? »

La voix féminine de sa fiancée confirma son pressentiment si la vue de Ciaira ne lui avait pas déjà supprimé l'idée d'un quelconque doute. Son visage se tordit bizarrement.
Il craqua.
Fallait bien que ça arrive une fois.

« Bordel !!! Vous connaissez la notion de frapper avant d'entrer ?!? Ou d'heure décente ?!?»

Redressé par l'humeur qui se lisait désormais clairement sur lui, Nico adressa un regard glacial à l'assemblée avant de faire quelque chose de très enfantin.
S'enfermer dans sa chambre.
Et s'écraser sur son lit.

Au moins il était sur qu'il y avait un énorme dispositif de sécurité entre lui et les autres, entre sa paix et ces empêcheurs de tourner en rond.
L'héritier se recroquevilla sur le lit, essayant de gérer le fouillis d'émotions qui s'agitait en lui. Il ne voulait pas parler. (parce que Ciaira était forcément venu pour ça non ?) Ses sentiments se battaient en lui et le bouleversaient complètement.
Dieu qu'il ne se sentait pas bien.
Mais il avait toujours géré ça tout seul. Il lui fallait juste un peu de temps, quelques heures de solitude. Pour se reconstruire un minimum.
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MessageSujet: Re: Retour de l'hôpital et craquage de nerfs.   Retour de l'hôpital et craquage de nerfs. Icon_minitimeDim 4 Oct - 17:20

Ses larmes, sa frustration et sa détresse furent coupées court par le son grave et las qui sortit brusquement de la gorge de Nico, le figeant dans les bras de ce dernier, peau contre peau, les yeux grands ouverts d'incrédulité.
Pas un objet ? C'était bien ce qu'il venait de dire ? Pas un objet sans sentiments ?
Choqué, autant par les intonations las et presque désespérées de la voix que par les mots qui venaient d'être prononcés, il n'avait plus rien dit, baissant doucement les yeux sur la peau tendre de la jointure du cou et de l'épaule. Un tel retournement... non... ce n'était pas si improbable que ça venant de Nico, il avait déjà eut la preuve que le jeune homme avait sérieusement commencé à revoir la manière dont il le concidérait, c'était juste destabilisant de l'entendre.
Et ça lui montrait combien il avait eu tors de l'ouvrir.
Encore une fois.

Il allait murmurer des excuses, oblitérant volontairement le "pas obligé de m'apprécier" -il n'avait pas choisit lui ! Honnêtement, il aurait préféré pouvoir le haïr, ça compliquerait bien moins les choses entre eux !- lorsque le flash d'un appareil photo agressa ses pupilles, le faisant sursauter et se pelotonner un peu plus contre son porteur.
Et puis une voix s'éleva, claire et moqueuse, insinuant des choses qui donnèrent à l'hôte l'envie de lui arracher les yeux et la langue avant de faire cuire le tout à la braise. Ses yeux verts, brillants de colère, se posèrent brièvement sur le nouveau venu qui le traîtait de "chaton" alors que l'Héritier le déposait sur le canapé du salon, et il se surprit à regretter l'intervention de l'autre : peut-être que s'il n'avait pas débarqué, Nico aurait pu craquer en paix...
Murmurant un minuscule merci, il récupéra la robe de soie et l'enfila pour cacher son corps et les nombreux hématomes qui le marbraient, serrant nerveusement l'habit autour de sa taille tout en observant Kenji avec méfiance.

Son mafieux partit, il prit conscience qu'il n'avait pas envoyé bouler le nouveau venu comme il aurait dû le faire en temps normal. Ce dernier n'était donc pas un simple subalterne. Ni une personne haut placée dans la mafia. Puissant ou pas, Nico n'aurait jamais accepté d'un étranger qu'il entre dans son domaine sans frapper. Et il n'aurait pas manqué de réagir à la photo.
Il ne restait donc qu'une seule solution...
Il était en présence de l'un de ses frères.
La suite le lui confirma : la manière de Nico était trop franche, trop... informelle, pour que l'homme en kimono gris ne soit pas quelqu'un de sa famille.

Recroquevillé sur son canapé, il avait suivit le reste de la scène en silence, s'étonnant de la facilité avec laquelle l'Héritier arrivait à restaurer sa façade, tout en restant choqué de voir à quel point son regard ressemblait à ce qu'il avait pu voir au Luxurious.
Mal à l'aise, il baissa les yeux.
Il ne voulait pas que l'autre sache qu'il avait deviné que tout cela n'était qu'une farce destinée à tromper son interlocuteur.
Et il ne voulait pas non plus croiser son regard tandis qu'il se comportait comme son père.
Etrangement, voir ça lui faisait mal. Il avait eut un apperçu de ce que pouvait réellement être l'homme à qui il devait sa captivité, le voir ainsi lui donnait à la fois envie de le frapper, de lui hurler dessus, de le gifler, et de le prendre dans ses bras en lui murmurant que ses mouvements d'humeurs étaient sans importance, et qu'il pouvait craquer...

Secouant doucement la tête, le jeune homme s'était légèrement redressé, a demi-assit, évitant de faire pression sur ses fesses en s'asseyant complétement, et avait ouvert de grands yeux lorsqu'une femme -celle-la même qui avait débarqué dans le bureau de Nico une semaine plus tôt- avait débarqué dans la pièce, elle aussi sans frapper, et avait provoqué une réaction qui en temps normal l'aurait fait exploser de rire : l'Héritier de la mafia, le craint et respecté Nico Sawada, avait explosé de colère et était partit s'enfermer dans sa chambre.

*Comme un enfant...*

Oui, comme un enfant.
Ce n'était pas la première fois qu'il remarquait ce trait de caractère chez le mafieux...

- Bah... j'ai fais quelque chose de mal ? (son regard glissa sur Kenji, puis sur Vaem) Oooooh.... Nico ! (va frapper à la porte) Je suis désolée si j'ai rompu le charme ! Mais je t'ai dis que je ne voulais pas que tu me trompe tant que j'étais là ! En plus il est même plus mignon avec ses marques... (elle hésita) ... J'les emmènes dehors d'accord ?

Tournant le dos à la porte close, Ciaira posa un regard sévère sur son futur beau-frère, ignorant le regard surprit de Vaem qui la détaillait, intégrant lentement ce que signifiait le "je ne voulais pas que tu me trompe quand j'étais là". Nico avait donc une petite amie ?
Etrangement, cette idée lui déplut beaucoup, mais ne l'étonna pas trop.

- Kenji-chan, tu veux bien prendre le chat dans tes bras et venir avec moi ? Je ne crois pas qu'il soit en mesure de marcher pour l'instant. On va laisser Nico tranquille un moment...
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