Et trois nuits par semaine... [Shiki/Andrews]

Il était resté assez calme et silencieux dans le taxi qui les conduisait jusqu'à l'appartement de Shiki. Même s'il était dans les bras de ce dernier, il culpabilisait d'avoir laissé son boulot, le bar et ses collègues en plan ainsi. De plus, il était sûr de se faire sermonner à son retour demain. Et pour ajouter une couche à l'ensemble, le patron allait sûrement appeler à l'appart pour savoir comment il allait. Son frère, bien sûr, ne comprendrait rien à l'affaire, et ferait tout capoter. Après, Andrews aurait le droit à un appel hargneux de son cadet, et la soirée aurait été complète. Il soupira, et posa la tête contre l'épaule de Shiki. Depuis quand se montrait il si effronté? Jamais il n'avait désobéi aux règles... Il avait trop peur de mal faire et du changement pour cela...

Du coin de l'oeil, il observa son amant en se demandant si c'était cela que l'expression "l'amour rend aveugle" indiquait. Il ferma les yeux et ne dit rien jusqu'à ce que la voiture ne soit arrêtée devant l'appartement de Shiki. Ils descendirent du taxi et le policier régla la note... A l'heure actuelle, Andrews n'avait peut être plus de boulot ni de salaire...

Ils montèrent ensemble, Andrews n'arrivant pas à sourire à cause de l'angoisse qui l'étreignait. Il fouilla ses poches et en sortit au bout de quelques secondes un trousseau de clés. Il y avait les siennes et celles de Shiki accrochées à un seul et même anneau. Il avait décidé de les réunir l'après midi même avant de partir travailler.

Il ouvrit la porte et rentra, précédé de Shiki. C'était la deuxième fois qu'il venait ici, mais il se sentait comme chez lui déjà. Pourtant, le policier n'était pas homme à qui l'on pouvait faire confiance si facilement. Mais il savait qu'avec lui, c'était différent, qu'il ne le prenait pas pour un jouet stupide ou une relation de passage.

Shiki en profita pour allumer la lumière, tandis que le barman accrochait sa veste au porte manteau. Il se tourna vers lui, et se forçant quelques peu à sourire, lui dit:

" Home sweet home!"

Le voyage en taxi s'était déroulé en silence. Andrews était resté tranquillement dans le bras du policier qui observait le visage de son amant. Il était clair pour le policier qu'Andrews réfléchissait beaucoup, peut être avait-il des remords d'être parti ainsi du luxurious club. Très vie ils arrivèrent devant l'immeuble. Shiki régla la note du taxi. Son amant ne souriait pas et il était étrangement calme. En entrant dans l'appartement Shiki alluma la lumière et sans un mot à la dans la cuisine où il prit deux verre à vin qu'il posa sur la table du salon. Puis il sortit un bouteille de vin blanc avec laquelle il remplit les deux verres. Enfin il s'assit sur le canapé attrapant un verre.

- Si tu veux retourner travailler dis-le moi et je te ramène. Je ne tiens pas à ce que tu garde cette tète tout le temps que nous sommes ensemble Andrews.
Shiki était un peu énervé si Andrews préférait son boulot à son amant, le policier n'aurait aucune hésitation à le jeter dehors sans lui rendre son cœur. Machinalement, il entama son verre qu'il via en deux gorgée. Il n'avait même pas apprécier l'arome du vin, il était trop irrité pour ça. Il avait déjà connu la situation d'être reléguer en second ou troisième plan après le boulot. C'était ce que son père avait toujours fait. Il reposa, ensuite, le verre bruyamment avant de retournait toute son attention sur le barman.

- Sinon je peux aussi te ramener auprès de ton frère ainsi si le club appelle tu pourras confirmer que tu es bien malade.

Le ton état froid et tranchant. Il détestait cette situation même si Andrews venait de lâcher son poste pour lui, les doutes ne partaient pas. Ils restaient et à chaque instant devenaient plus forts. Si Andrews partait maintenant Shiki l'aurait détruit sans hésitation. Il ne voulait pas se sentir seul et abandonner.

Le policier alluma la télé puis se releva. Cette habitude d'avoir la télé allumé était apparu après la mort de sa mère. Le son de la télévision brisait la silence qui entourait normalement sa vie. Il retourna dans l'entrée déposer comme à son habitude son arme, ses menottes et son badge. Puis il retourna auprès d’Andrews et le prit dans ses bras.

- Ne regret pas de m’avoir suivit s’il te plait.

Les remontrances de son amant lui firent de la peine, mais en même temps, ce dernier avait raison. Il devait arrêter de cogiter sur tout et rien, mais cet élan spontané de liberté lui faisait peur. Jamais il n'avait enfreint les règles. Même pendant ses études, il n'avait jamais eu une seule heure de colle ou punition, et aucun retard. Il avait toujours le parfait petit Andrews, plat et monotone, ne s'échappant de la routine que par la lecture.

Il voyait bien que Shiki était énervé, et pourtant, il resta silencieux encore un moment. Il n'avait même pas encore touché à son verre de vin. Le policier alla ranger son arme de fonction et tous les attributs qui l'accompagnaient dans la commode de l'entrée, et vint se rasseoir près de lui. Il savait parfaitement lire dans les pensées d'Andrews, ce qui prouvait que d'une certaine façon, il s'intéressait à lui.

Shiki le prit dans ses bras, et Andrews se laissa aller. Il l'enlaça à son tour, passant ses bras autour du cou du jeune homme, et minaudant, déposa quelques baisers sur ses joues. Le barman s'excusa alors, et expliqua sa conduite:

- Je suis désolé de t'avoir irrité ainsi... C'est bien la dernière chose que je voulais, et commençait la soirée ainsi n'est pas des plus réjouissantes.

Il se décolla un peu du corps musclé de son amant, et reprit, confus:

- Mais comprends moi... Depuis que je te connais, mon coeur a tendance à désobéir à ma raison. Tu ajoutes tous les jours un grain de folie nouveau dans ma vie, et je n'en ai pas l'habitude du tout. Toute ma vie a été d'une platitude sans fin... Et tout cela est tellement nouveau, tellement dingue! Je n'ai jamais séché de toute ma scolarité un cours, alors un jour de boulot...

Andrews se dévoilait à Shiki, craignant de ce fait qu'il le prenne pour un homme des plus ennuyeux. Pourtant, il était fou amoureux du policier, et voulait vraiment que leur relation dure le plus longtemps possible. Il se sentait vraiment bien avec lui.

Le jeune homme s'assit sur Shiki, passant ses jambes de chaque coté des cuisses de son amant, et d'une mine boudeuse et charmante, lui demanda:

- Dis... Tu me pardonnes?

Tout en disant cela, il lui caressait les cheveux, les joues, les lèvres...

Shiki comprenait de mieux en mieux Andrews. C'était vraiment l'archétype du gentil garçon obéissant mais renfermé sur lui même. Son amant avait simplement peur de perde son travail qui était sa routine rassurante. C'était très simple de vivre ainsi on n'était jamais face à de grands dilemmes. Andrews et Shiki était vraiment très différents mais il se complétait parfaitement.

Shiki sourit au barman et l'embrassa avec douceur. Malgré son énervement le barman avait su le calmer le policier ce qui était, normalement une chose très dur à faire.

- Pour cette fois je te pardonnes mais ne réfléchis pas trop quand on est ensemble soit toi même. Si tu es encore avec moi ce soir c'est qu'il y a une raison. Et si tu perds ton travail je prendrais soin de toi. Après tout ça sera ma responsabilité c'est moi qui t'es kidnappé.

Le policier n'avait pas l'habitude de parler ainsi ni d'être aussi tendre et optimiste. Il avait prit l'habitude d'être gentil et passionner avec Andrews ce qu'il n'avait jamais fait. Il devait vraiment vouloir le barman pour agir comme ça.

- Bon maintenant que ce petit problème est réglé que faisons nous? Est-ce que tu as faim ou veux-tu prendre une douche?

Il laissait le choix au barman après tout Andrews devait aussi se détendre un peu avant de passer au chose sérieuse. Il caressait doucement le dos de son amant avant de le repousser délicatement sur le canapé. Il passa sa main dans les cheveux d'Andrews ne supportant pas l'absence de contacte avec son amant. Andrews avait vraiment réussit à changer Shiki.

- Qu'est-ce que tu as bien put me faire toi?!

Cette question il se la posait à lui même. Il ne comprenait toujours pas ce changement qu'il avait amorcé sans s'en rendre compte.

Shiki lui pardonna, et un grand sourire s'afficha sur le visage du barman. Il l'enlaça de ses bras et déposa pleins de petits baisers dans son cou. Le policier savait écouter et rassurer Andrews, ce qui le soulagea pas mal. Il était heureux d'être compris par son amant.

Il lui proposa alors entre une douche ou repas. Andrews minauda, jouant avec les cheveux de son amant. Il n'avait pour l'instant, ni faim, ni envie de se détendre sous la douche. Il voulait juste se changer les esprits en caressant le policier, en lui donnant plein d'amour, en lui prouvant toute la tendresse qu'il avait pour lui. Ses lèvres vinrent s'appuyer contre celles de son amant, tandis que ses mains courraient sur ses bras, son torse, ses cuisses...
Il lui répondit alors, mielleux et coquin:

"Mmh, je sais pas... Qu'est ce que tu as envie de faire, toi?"

Shiki le poussa sur le canapé. Andrews se retrouvait allongé sur le dos, tandis que le beau blond lui prodiguait mille caresses. Son corps semblait avoir été fait pour les mains de Shiki. Il appréciait cette douceur et cette tendresse avec lesquelles il s'occupait du barman. Il sentit les doigts du policier s'enfouirent amoureusement dans les cheveux épais et délicatement bouclés d'Andrews. Il se sentait comme un chat sous les caresses de son maître, et s'il en avait été un, il aurait sans doute ronronné de plaisir...
Shiki se parla alors comme pour lui même, murmurant: - Qu'est-ce que tu as bien put me faire toi?!...

Andrews eut un sourire, et passa ses bras autour de la nuque du jeune homme. Il l'attira contre lui, et lui répondit avec tendresse et humour:

"Je suis allé sur d'obscures montagnes de pays étranges pour trouver une vieille et laide sorcière, et je lui ai demandé de te lancer un sort pour que tu ne sois qu'à moi, que pour moi, que tu ne vois personne d'autre que moi..."

Le barman avait retrouvé cette bonne humeur qu'il avait en compagnie de Shiki. Il se sentait bien avec lui, tellement lui-même. Il n'avait plus l'impression de devoir jouer à longueur de journée la comédie, de porter un masque face aux autres. Il était ce qu'il voulait être face à Shiki...

Ce que voulait faire Shiki? C'était très simple depuis le début, il n'avait qu'une idée en tète mais il ne l'avouerait pas au barman. Il continua de caresser avec tendresse son amant avant de rire au trait d'humour d'Andrews. Son expression changea vite pour afficher un regard sérieux.

- Tu n'as pas le droit de pactiser avec un autre démon que moi Andrews Lewis. C'est moi qui possède ton âme alors en t'avise pas de refaire ça! Sinon...

Le policier s'allongea sur le barman et cacha son visage dans le cou de son amant. Il pouvait apprécier l'odeur d'Andrews et en même temps il embrassait et mordillait le cou du barman. Doucement Shiki s'occupa de l'oreille de son amant en faisant le même cirque que dans le cou d'Andrews.

- ... je t'enchaine à moi.

Le policier releva le haut de son corps et regarda avec un grand sourire Andrews. Il recommença à caresser les cheveux ondulés de son amant. Puis Il se redressa complètement et s'assit sur l’accoudoir du canapé.

- Je te dois le pourboire de tout à l'heure et je dois te donner beaucoup vu que ton cocktail était délicieux. Alors combien dois-je payer?

Shiki commença à caresser le cou puis la clavicule de son amant. Sa main passa naturellement sous le tee-shirt d'Andrews et le policier joua avec les téton de son amant.

- Si tu ne me dis rien je ne ferai rien!

Le policier se baissa pour frôler de ses lèvres la bouche de son amant, il demandait un baisé au barman.

L'ambiance était vraiment bonne enfant entre les deux hommes. Les tensions accumulées durant le trajet en taxi s'étaient complètement envolées dans les bras l'un de l'autre. Les amants jouaient ensemble, complices et amoureux. Andrews se sentait vraiment bien, là, couché sur ce canapé, dans les bras du policier. Leurs gestes étaient pleins de tendresse et de sensualité l'un pour l'autre. Ils s'échangeaient de nombreux caresses, de doux baisers, jouant chacun leur tour avec le corps de l'autre.

Shiki répliqua à sa plaisanterie par une autre, le menaçant au final d'un enchainement total. L'idée n'était pas déplaisante pour Andrews d'être attaché à longueur de journée aux pas de son amant. Il se sentait en osmose total, et était prêt à passer la moindre petite minute collait contre le corps chaud et doux de Shiki. Le policier enchaîna en lui rappelant qu'il avait cumulé quelques dettes au bar, auprès des cocktails divins de son amant. Andrews sourit, dégageant quelques mèches blondes du visage aimé. Il lui demanda alors avec une moue curieuse et coquine:

"Mmmh? Je peux te demander tout ce que je veux?"

Shiki avait déjà une main sous le T-Shirt d'Andrews, et, se rapprochant de ce dernier, avança ses lèvres en réclamant un baiser. Le barman passa ses bras légèrement musclés autour du cou de son amant, et embrassa passionnément Shiki en l'entraînant vers lui. Il sentait le corps musclé et chaud de Shiki collé contre le sien, et cela faisait indéniablement monter son excitation. Andrews se dégagea un peu, et fit descendre ses mains doucement le long du corps aimé. Ses doigts agiles et fins plongèrent alors délicatement dans le pantalon du policier. De l'autre main, il dégrafa rapidement la boucle de ceinture de ce dernier, et déboutonna le jeans. Ses doigts palpèrent avec envie le membre de son amant, et il sentait déjà les premières effluves de sang gonfler la virilité de Shiki.

Il lui chuchota alors à l'oreille, avant de lui mordiller amoureusement le lobe:

"Ta dette sera acquittée si tu arrives à me faire jouir..."

Andrews comprenait parfaitement les envie du policier. Le baisé que lui offrit le barman était divin. En même temps Shiki fut entrainé contre le son amant qui réclamait le payement de sa dette. Andrews commençait déjà à exciter le policier qui réagissait au quart de tours.

Un sourire s'afficha lorsque Shiki entendu commet réglé le payement. Le Andrews qui était face à lui était totalement différent du barman qui l'avait attiré le premier soir. Jamais il n'aurait cru que ce barman serait le partenaire idéal pour lui. Déjà ce matin, il l'avait surprit en lui proposant de le remercier pour la nourriture en nature mais maintenant c'était la cerise sur le gâteau.

- Tu me surprenant de plus en plus.

Shiki embrassa Andrews tout en défaisant le pantalon de son amant. Puis il attrapa son compagnon par les hanches et le souleva un peu pour pouvoir retirer à la fois le pantalon et le boxer du barman. Ensuite il se redressa tout en entrainant Andrews avec lui puis il retira le tee-shirt du barman. Puis il assit son amant, se mit à genoux devant lui et lui écarta doucement les jambes.

- Explique moi de quelle façon tu veux que je te fasses jouir? Je dois te caresser, te lécher ou encore te sucer?

Shiki voulait s'amusait en torturant un peu le pauvre Andrews. Il posa ses mains sur les cuisses de son amant et se rapprocha du visage du barman.

- Je crois que ta présence me rend idiot, il va falloir me guider. Tu vas devoir me préciser ce que tu veux et où tu veux. Sinon je ne ferai rien.

Il sourit à Andrews avec un air satisfait et sadique. Ses mains glissèrent vers les hanches de son amant et se rapprocha encore un peu plus du corps du barman.

- Veux-tu un baisé ou on passe directement au chose sérieuse?

Shiki était décidément joueur avec lui. Il ne pouvait se contenter d'accomplir bêtement les désirs d'Andrews. Pourtant, le barman, assez timide par nature, avait déjà dépassé ses limites en agissant de certaines façons avec lui. Mais le fait de demander exactement ce qu'il voulait l'embarrassa quelque peu. Il n'avait pas l'habitude de donner des ordres et préférait, de son côté, être dirigé.

Shiki s'était rapproché de lui avec un sourire satisfait aux lèvres. Il était vraiment très mignon, même si certains aspects chez lui effrayaient de temps en temps Andrews.

Le jeune homme passa ses bras autour du cou de Shiki, et l'attira à lui avec un sourire timide, avant de lui chuchoter à l'oreille:

"Ne changes pas les règles du jeu ainsi, Shiki... "

Il commençait à avoir un peu froid à être nu ainsi... Il caressa avec tendresse les cheveux blonds du policier, déposa quelques baisers dans son cou, avant de reprendre:

"Je veux tout simplement que tu me fasses l'amour... A moins que tu ais aussi oublier comment on faisait?"

Andrews passa ses mains sous la chemise de Shiki, et commença à caresser son torse musclé, ses doigts dessinant les lignes fermes de son abdomen. Puis, il déboutonna le vêtement pour pouvoir embrasser cette peau qu'il aimait.

Doucement, ses mains descendirent sous le bas-ventre de son amant, avant de s'insinuer dans son pantalon et son caleçon... Il lui dit alors avec un sourire charmant:

"Tu veux peut être que je te montre comment ça commence, pour te rafraîchir la mémoire?"

Shiki était amusé, il avait réussi à le gêné quelque peu. Il n'avait pas vu se sourire timide depuis un bon moment, le policier trouvait ça trop mignon. Andrews savait vraiment comment parler au policier qui ne pouvait pas refusé de s'exécuter à la demande de sn amant. Les caresses du barman était de plus en plus excitante et Shiki céda à son compagnon.

- Je crois que je peux m'en souvenir avec un petit effort.

Le policier s'attaqua s'en attendre au torse de son amant à coup de baisé et de caresse. Il sentait doucement sous ses lèvres le peu lisse et blanche se réchauffer peu à peu. Shiki comprit que le barman dût avoir froid en restant nu et assit. Très vite le policier descendit vers le bas ventre d'Andrews et s'amusait à exciter un peu plus son amant. Puis après un long moment, Shiki s'arrêta, posa sa tète contre le as ventre de son amant et releva la tète pour le regarder.

- Je crois que ça revient doucement. Si je me souviens bien la parti la plus sensible est...

La main de Shiki se posa sur le membre de son amant et prodigua des caresses appuyaient. Avec un grand sourire digne d'un enfant ayant fait une bêtise, il continua sa phrase:

- ... ici.
La main libre de Shiki écarta un peu plus les cuisses d'Andrews pour s'insinuer entre elles. Les caresses qu'il prodiguait à son amant s'accéléraient. De son autre main il caressa les bourses de son amant puis entra un doigt agile dans son amant. Puis il releva un peu son visage et démena avec une moue boudeuse:

- Ai-je le doit d'une récompense pour m'être rappelé comment on faisait l'amour? Un baisé ne serait pas exagérait?

Shiki était très demandeur avec le barman. Il n'avait jamais autant demander à un amant mais Andrews était différent. Il était spécial très particulier aux yeux du policier. Il n'avait jamais été aussi fasciné et affectueux avec quelqu'un.

Le policier continuait de jouer avec lui. Ses mains glissaient le long de son corps, réchauffant rapidement sa peau nue. Les premières sensations de caresses sur sa virilité firent rougir le jeune homme. Il se sentait de plus en plus excité, et Shiki n'arrangeait rien avec ses gestes calculés et appuyés. Pendant ce temps, Andrews caressait à son tour le membre du policier avec douceur, mais s'arrêta rapidement, trop déconcentré par ce que lui faisait Shiki.

Ce dernier lui demanda alors un baiser en guise de récompense. Andrews sourit et attira à lui le jeune homme, avant de lui dire:

"Je vais même faire bien plus que cela!"

Il embrassa alors le policier à pleine bouche, mordillant tantôt sa lèvre inférieure, insinuant tantôt sa langue dans la bouche de son amant, jouant avec la sienne. Il maintenait le jeune homme par une main derrière la nuque, tandis que de l'autre, il défaisait rapidement les boutons de la chemise de Shiki, découvrant son torse nu, avant de s'attaquer à son jean. Avec habilité, il glissa sa main dans son caleçon et reprit ses caresses insistantes. Ses doigts se serrait avec douceur et fermeté contre le membre en érection du policier. Ses baisers quant à eux étaient profonds et déstabilisateurs par la même occasion. Il ne voulait plus donner pour l'instant, l'opportunité à Shiki de jouer avec lui. Le barman voulait simplement rendre fou son homme, lui faire tout oublier pour qu'il ne se concentre que sur lui.

Il s'arrêta, et relâcha la pression qu'il exerçait dans la nuque de Shiki pour lui dire avec un petit sourire:

"En tout cas, je vois que tu apprends vite, fidèle apprenti!"

Bien sûr, il le taquinait en lui disant cela. Il aimait bien l'embêter, sachant surtout que Shiki aimait le dominer. Andrews se vengeait gentiment, d'une certaine façon, par ce genre de petits sobriquets.

Il lui caressa alors avec tendresse la joue, avant de laisser échapper:

"Je t'aime..."

Shiki se retrouvait sous la coupe de son amant sans pour autant avoir la possibilité de retourner la situation. Pris de dépit le policier se laissa faire et apprécia l'instant avec délectation. Les caresses mêlées aux baisés commençait à le chauffer mais aussi à l'énervé un peu. Dans cette position il ne pouvait rien faire d'autre qu'être passif et il était trop appliqué à s'agripper à Andrews pour faire quoique ce soit d'autre. Enfin Andrews relâcha le policier qui était un sonner part le baisés et l'inflation soudaine d'air.

Shiki s'attelait à reprendre son calme et son souffle lorsqu'Andrews lâcha une petite taquinerie. Le policier bondit sur son amant qu'il plaqua sous lui. Il était près à s'attaquer à lui à coup de caresses et de baisés quand son amant lui sorti un je t'aime de manière incongrue.

Shiki resta con un petit moment avant de réagir. Il embrassa tendrement Andrews avant de s'asseoir. En s'éloignant un peu le policier put apprécier la vu magnifique du corps nu d'Andrews qui s'offrait à lui. En observant le barman Shiki comprit qu'il était vraiment sincère. Le policier caressa doucement la chevelure du barman et ce décida d'être sincère ce qu'il n'avait pas l'habitude de faire.

- Andrews sincèrement je ne sais pas si t'aime ou non... Je sais juste que tu es particulier. La preuve c'est que je te dis la vérité. Si je ne tenais pas à toi je ne serait pas jaloux ou encore je t'aurais répondu je t'aime sans le penser. Désolé Andrews.

Le policier se releva et caressa encore une fois la chevelure d'Andrews et rentra dans la salle de bain. Il devait se calmer à tout prix. Il ne pouvait pas continuer son petit jeu pervers tout n ayant répondu comme ça à son amant. Il se prit un douche froid rapide et retourna dans le salon il se rassit près d'Andrews et avec un sourire un peu triste il lui demanda:

-Tu m'en veux?

Shiki espérait qu'Andrews l'aime toujours autant. Il n'avait pas l'habitude de s'inquiéter autant des sentiments d'un autre que lui.

- Andrews sincèrement je ne sais pas si t'aime ou non... Je sais juste que tu es particulier. La preuve c'est que je te dis la vérité. Si je ne tenais pas à toi je ne serait pas jaloux ou encore je t'aurais répondu je t'aime sans le penser. Désolé Andrews.

Shiki était franc, et Andrews le sentit très bien dans ses paroles. Avant même qu'il eut pu s'expliquer avec lui, le policier avait déjà décampé dans la salle de bain pour prendre une douche. Andrews se rhabilla. Il avait l'impression d'avoir tout fait foirer. Il pensait ce qu'il avait dit, mais il s'en voulait de l'avoir dit. Il se sentait vraiment bête maintenant, et n'osa pas aller rejoindre Shiki sous la douche pour se faire pardonner de cette bêtise.

Il remit son caleçon et son Jean, et enfila rapidement son T-Shirt. Il resta assis sur le canapé, la tête en arrière, contemplant d'un air morne le plafond. Il se demanda longtemps s'il ne valait pas mieux qu'il sorte de l'appartement, laissant les clés à Shiki, et ne jamais revenir... Tss, il se sentait vraiment trop con pour avoir fait capoter ainsi la soirée. Ils étaient tous les deux en train de batifoler, et paf! Il venait de tout foutre en l'air. Andrews se massa les tempes, sentant une migraine pointer le bout de son nez, signe qu'il était agacé.

Shiki revînt bientôt dans le salon, et le barman ne s'était pas encore enfui. Il s'assit à ses côtés, et lui demanda avec une petite moue triste:

-Tu m'en veux?

Andrews regarda un instant son amant avant de secouer la tête en signe de négation, pour lui répondre:

- Nan, c'est plutôt moi qui m'en veux de mettre comporté comme un con... ça m'a échappé, et ça nous a refroidit tous les deux... Tss, je me demande vraiment si j'aurais du venir ce soir... Depuis le début de la soirée, je t'en fais voir de toutes les couleurs...

Les mèches dans les yeux, il n'osait plus regarder Shiki... Il se sentait gêné par ce qu'il avait dit...

Shiki regarda les yeux Andrews. Le jeune barman n'en voulait pas au policier mais à lui même. Il se sentait responsable alors qu'il n'avait rien fait de grave. C'était vrai que le couple n'avait pas vraiment eu de moment de calme et Andrews avait mal commencé la soirée mais le policier ne comprenait pas vraiment cette auto flagellation. De plus son amant fuyait à tout prix son regard. Shiki n'aimait pas vraiment ça. Il attrapa le menton du barman et l'obligea à faire face et à le regarder droit dans les yeux.

- Fais moi le plaisir d'arrêter ça tu devient ridicule.

Shiki était devenu très dur avec son amant. Il relâcha le menton d'Andrews avant de continuer.

- Si préférai te voir ailleurs tu ne serai pas ici. Maintenant tu te calme et tu viens là.

Shiki attrapa l'épaule d'Andrews et le tira contre lui. Il embrassa les cheveux du barman puis le força à s'allonger et de poser sa tète sur les genoux du policier. Il caressait affectueusement les chevelure souple de son amant avant de continuer sur un ton plus doux et calme:

- Je suis venu te chercher au club parce que je te voulais avec moi. Et puis même si tu me fais une crise de nerf pour ton boulot ou autre je te pardon. Je te pardonnerai toujours. Mais si tu te met à douter de toi et à te dénigrer je t'en voudrais. Tu as bien compris Monsieur Lewis?
Il fit une pause oratoire avant de continuer de plus belle:

- T'en que tu es toi même ça me va. Et je te promet d'essayer de savoir ce que je ressens pour toi.

Encore une fois il fois une pause et avec un peu plus d'humour il dit avec un sourire narquois:

- Et pourquoi tu t'es rhabillé? Moi je suis toujours nu c'est vraiment pas juste! Alors embrasse moi et déshabille toi comme ça je serait sûr que tu restera avec moi jusqu'à demain soir.

Shiki lui parlait comme un père qui gronde un enfant, et Andrews se renfrogna un peu plus dans son mutisme. Les paroles du policier étaient durs, et le barman se faisait enfoncer plus qu'il ne l'aurait voulu.. Maintenant, en plus d'être un idiot, il était ridicule. Shiki le força à le regarder en lui attrapant le menton, mais Andrews détournait toujours les yeux. Enfin, jusqu'à ce que Shiki l'attire contre lui pour le câliner. Ses doigts glissèrent dans les cheveux bruns du jeune homme pour les caresser, et le forcer tout doucement à poser sa tête sur les genoux du policier. Andrews se dérobait un peu au début, mais bientôt, rassurer par les bras et le contact du corps chaud de Shiki, il se laissa faire...

Le policier ne voulait qu'une chose, que le barman reste le même. Il lui fit clairement comprendre qu'il ne supporterait les auto-flagellations que s'imposaient son amant, et Andrews capta parfaitement le message. Sur une note plus légère et douce, il lui reprocha de s'être rhabillé. Le jeune homme eut un sourire, avant de se redresser et de regarder Shiki. Il lui dit alors, taquin:

"Je me suis rhabillé parce que je sais que tu aimes me déshabiller!"

Il s'assit sur lui, passant ses jambes de chaque côté des cuisses de Shiki, et enroula ses bras autour du cou de son amant, avant de l'embrasser passionnément. Puis, les joues un peu roses par ce baiser, il lui dit avec une moue enfantine:

"Promis, j'éviterais à l'avenir de faire trop de bêtises!"

Shiki avait réussi à le rassurer. Il se devait maintenant d'être un peu plus fort s'il voulait être sûr de garder le policier...

Le message était parfaitement passé et Andrews était à nouveau détendu. Le barman prouva encore une fois qu'il connaissait parfaitement Shiki en mettant le doigt sur l'un de ses plus grands vices. Le jeune amant du policier s'assit à califourchon sur le policier avant de l'embrasser. Shiki fut amusé de voir la couleur rosé des joues d'Andrews après le nombre de baisés échangé, le policier était heureux de voir l'effet qu'il faisait sur son compagnon.

- Et moi je te promet d'être un peu plus doux et de prendre beaucoup plus soin de toi. J'oublis vite que les belles choses sont très souvent fragiles.

Shiki se sentait obliger de prendre soin du barman. Quelque chose l'y poussait même s'il n'avait pas l'habitude d'être aussi doux et gentil avec quelqu'un. Il glissa sa main dans les cheveux d'Andrews avant de l'embrasser. Il adorait caresser la chevelure de son amant, ça devait être une des choses qu'il aimait le plus chez Andrews. Le policier mit fin au baisé mais maintenu sa main dans les cheveux d'Andrews.

- Si tu veux me rendre heureux Andrews garde toujours tes cheveux ainsi.

Shiki embrassa une dernière fois son aman avant de recommencer le déshabillage du barman. Les mains du policiers glissait avec habilité le long du corps de son amant. Rapidement il avait retirait les hauts de son amant et ouvert la braque du pantalon de son compagnon. Il embrassait avec envie la clavicule d'Andrews avant de relever son visage et demandait avec un air ingénu:

- Que devais-je faire? Puis-je vraiment reprendre là où j'en étais?

Les mains tendres de Shiki caressaient avec douceur les cheveux fous d'Andrews. Il avait un peu l'impression d'être un gros chat qu'on câline, mais il aimait se sentir aimé et apprécié par le jeune homme. S'il avait pu ronronner, il l'aurait surement fait....
Après quelques baisers, le policier reprit son activité favorite: déshabiller Andrews. Bien rapidement, le T-Shirt du barman s'enfuit de son corps pour venir s'écraser sans un bruit sur le sol. Shiki posa alors ses lèvres sur le torse du jeune homme, embrassant tendrement sa clavicule ou son épaule avec envie. Andrews frissonnait et ne pouvait s'empêcher de sourire.
Son pantalon connut les mêmes travers que son T-Shirt. La fermeture éclair avait glisser avec habilité sous les doigts de Shiki, le long du sexe du barman. Les mains d'Andrews, quant à elle, parcouraient avec envie le corps nu de son amant, l'embrassant de temps en temps.

Shiki brisa alors le silence, simplement entrecoupé du bruit de leurs baisers, pour demander, aussi innocent qu'un enfant:

- Que devais-je faire? Puis-je vraiment reprendre là où j'en étais?

Andrews eut un ravissant sourire, avant de hocher la tête avec vigueur en signe d'approbation. Ses cheveux, dans le mouvement, caressaient ses joues et le haut de sa nuque. Bien sûr qu'il avait envie qu'ils reprennent tous les deux leur petit jeu... Il voulait sentir Shiki parcourir sa peau, venir en lui, l'aimait de tout son corps et de tout son être... Etait ce si difficile à comprendre?

Le barman caressa avec douceur le torse du blond, avant de lui dire d'un air enjoué:

"Tu étais censé me faire l'amour, si je me souviens bien! Et je serais plus que ravi que nous reprenions là où nous nous en étions arrêtés!"

Shiki allait bien s'amuser d'un air innocent il passa sa main à chaque endroit où il avait embrassé et ou caressé son amant.

- Je sais que je suis passé là puis... par ici et ... aussi ici non?

Il s'amusait à faire mine de chercher l'endroit où il s'était arrêté. Très vite le policier attrapa la chevelure d'Andrews pour lui relever légèrement la tète et l'embrasser. Sa main se logea entre les deux montagnes de chairs de son amant. Le policier se lécha avec envie deux doigts puis écarta légèrement les fesses du barman et entra un premier doigt rejoint dans la minute d'un deuxième. Shiki mordillait la lèvre inférieur d'Andrews. Puis il guida son amant de manière à ce que celui-ci sente l'érection du policier.

- J'aimerai plonger en toi mais j'ai peur de te faire mal.

Shiki avait comprit dès le début qu'Andrews n'aimait pas les relations violentes. Le policier nota mentalement de fouiller un peu l'affaire pour savoir ce qui l'avait traumatisé ainsi. Le meilleur moyen selon lui était les confessions sur l'oreiller mais pour ça il faudrait que Shiki s'active un peu plus

Le policier commença alors à exciter le membre de son amant tout en continuant les va et viens qu'effectuait les doigts agiles de Shiki.

- Préviens moi quand tu es près! Je n'attends que ça.

Shiki était réellement très doué... Tout en détournant l'attention d'Andrews en l'embrassant, il plongea avec douceur ses doigts dans l'intimité du jeune homme. Le barman sursauta un instant, avant de se détendre et d'apprécier le moment. Les dents du policier s'enfonçaient doucement dans ses lèvres qu'il aurait voulu lui même mordre. Shiki était particulièrement tendre avec lui ce soir. Il guida sa main le long de son corps, jusqu'au membre dressé de son amant. Les doigts du barman enserrèrent la virilité de Shiki, et commença à la masser doucement. Andrews sentait toujours Shiki s'activer dans son intimité, et les premiers gémissements se firent entendre. Le rose lui était monté aux joues...

Shiki, toujours aussi polyvalent, s'occupa alors du membre de son amant, tout en continuant à stimuler son intimité. Andrews en voulait plus, il sentait l'envie et le désir pour le policier monter en lui. Il le voulait en lui, tout de suite, maintenant... Il était prêt à se partager avec son amant...

Il se redressa un peu, et embrassa langoureusement le policier, sa langue jouant avec la sienne. Puis tout doucement, il l'attira à lui. Il voulait sentir son corps contre le sien... Il voulait sentir son corps dans le sien...

Il lui susurra alors à l'oreille, lui mordillant au passage le lobe:

"Viens en moi... J'ai besoin de toi... Je te veux... "

Shiki devenait peu à peu sa drogue, ce en quoi il devenait accro.

Il écarta un peu plus les jambes pour que le policier puisse s'insinuer mieux en lui... Il n'attendait plus que lui...

Shiki n'eut pas à attendre longtemps. Le barman demanda rapidement au policier de le pénétrer ce qui plaisait beaucoup à Shiki. Andrews écarta un peu plus les jambes pour mieux accueillir son amant qui retira ses doigts pour les remplacer par sa virilité qui s'enfonça avec lenteur. Il prit la mitié d'une minute avant d'être entièrement rentré. Ensuite il attrapa les jambes de son amant pour l'obliger à enserrer sa taille. Le policier attrapa le membre d'Andrews avant de se mettre à bouger avec lenteur et force.

- Tu vas devoir m'aider à bouger Andrews. A moins que ces mouvements te conviennent.

Shiki continua son cirque un petit moment tout en embrassant le cou et le visage d'Andrews. En observant le visage du barman Shiki se répétait qu'il était vraiment magnifique et qu'il lui appartenait entièrement. Cette idée plaisait énormément au policier qui possédait l'un des plus beaux amants de cette ville. Il s'estimait aussi heureux que celui-ci ne soit pas un hôte.

Sans prévenir Shiki s'allongea tranquillement sur le canapé et arrêta tous ses mouvements autant du coté de sa main que de son bassin. Le policier posa ses mains sur les hanches de son amant avant de dire avec un sourire charmeur:

- J'ai bien envie de profiter de ta beauté et de te voir prendre du plaisir. Je cois bien que je vais te laisser toute la responsabilité pour cette-fois.

Andrews était rouge écarlate. Les mouvements lents et assurés de Shiki le faisaient frissonner et haleter. Sa bouche légèrement entrouverte, il expirait tout le dioxyde de carbone qu'il avait accumulé dans ses poumons. Shiki était au dessus de lui. Il avait tout le loisir de contempler son charmant visage, de caresser du bout des doigts son torse musclé et sa peau lisse. Enfin, il ne le regardait que lorsqu'il pouvait tenir ses paupières ouvertes sous les douces tortures que lui faisaient subir son amant. La lumière lui devenait rapidement insupportable, et pourtant, il voulait voir ce beau visage penché sur lui!

Le policier menait la danse, avant de lui dire quelque chose qu'Andrews ne comprit pas. Ses sens étaient en exergues, il ne saisissait plus le monde sensible, mais devenait peu à peu un pur esprit... Son esprit fiévreux s'évaporait dans l'air ambiant de la scène.

Il ne désirait pas que tout cela s'arrête, et pourtant, le policier lui fit un mauvais coup. Il stoppa ses mouvements, laissant le corps tremblant et plein de désir d'Andrews languir de plaisir. Reprenant peu à peu ses esprits, il entendit Shiki lui dire:

- J'ai bien envie de profiter de ta beauté et de te voir prendre du plaisir. Je crois bien que je vais te laisser toute la responsabilité pour cette-fois.

*Comme si je n'en prenais pas...!* pensa le jeune homme concernant le plaisir qu'il éprouvait.

La frustration commençait à se faire sentir dans le bas de ses reins. Il ne pouvait rester ainsi, insatisfait...
Shiki voulait qu'il prenne ses "responsabilités"? Bien! Il le ferait avec grand plaisir. Andrews passa au dessus du corps du policier, plaçant ses jambes de chaque côté des hanches de son amant. Il stimula rapidement le membre dur de Shiki, avant de venir s'empaler sur ce dernier. Cette position lui arracha un cri de surprise et de jouissance, et il dut faire de gros efforts pour revenir à la réalité. Il commença alors de très doux mouvements sur l'attribut masculin de son amant, les joues roses et la respiration fébrile.

Ses mains s'étaient posées sur le torse de Shiki, et s'en servait comme appui pour mieux diriger ses mouvements. La cadence s'accéléra peu à peu. Andrews se consumait de plaisir...

Andrews s'exécuta et viens rapidement s'empaler sur le membre de Shiki. La vision du plaisir sur le visage du barman ne se fit pas attendre dès que le policier avait replongé. Le visage rougit de son amant plaisait au policier qui observait avec délectation le visage et le corps d’Andrews mis à nu. Shiki se demandait si Andrews se rendait compte du désir qu'il attisait chez le policier qui ne demandait que des mouvements de la part de son amant.

Rapidement le barman effectua des mouvements d'abord lent mais qui s'accéléra de plus en plus vite. Shiki sentait sur le point de jouir mai ce n'était vraiment pas le moment. Le policier obligea Andrews a cessé tout mouvement et à s'empaler totalement sur le membre.

- Doucement Andrews... tout doucement nous avons tout notre temps... Et puis tu aimes la douceur, non?

Shiki desserra u peu ses mains et commença à effectuer de lente rotation avec sa virilité qui était encore totalement plongeait en son amant. Il se redressa doucement de façon à être assit face au barman. Puis sans prévenir le policier recommença ses mouvements beaucoup plus rapide et violant qu'au début. Il était sûr de ne pas faire mal à son amant, Andrews était parfaitement préparé maintenant. Shiki caressait en cadence le membre du barman.

Shiki se retenu de jouir jusqu'à sentir un liquide chaud se répandre entre les deux ventres du couples. Le policier ne se retenu plus et jouit dans un long gémissement puissant. Le policier se retira avec douceur d'Andrews et s'allongea en entrainant avec lui son amant. Il reprit doucement son souffle avant de demandait à Andrews avec une voie douce:

- Je serais maintenant comment te faire plaisir la douceur rien ne marche mieux sur toi. Mais je me demande pourquoi tu n'aimes pas la violence? A moins que tu n'es été traumatisé?

Shiki embrassa sur la joue son amant et caressait en même temps les cheveux d'Andrews.

Sa tête avait été sur le point d'exploser littéralement. Ses tempes battaient si fort qu'il crut un instant que son cerveau allait jaillir de sa boîte. Il ne put se retenir de jouir après les caresses insistantes de son amant. Il le sentait en lui, et ses mouvements torrides et sensuels lui procuraient un plaisir sans limite. Il s'accrochait aux épaules musclés du policier pour mieux soutenir la cadence, mais il n'y tînt plus au bout d'un moment... Et Shiki non plus...

Épuisés, ils se laissèrent tomber sur le canapé. Nu et tremblant, Andrews vint se blottir contre Shiki. Il était excessivement heureux, et en même temps, la tête lui tournait tellement qu'il se sentait complètement déphasé. Les doigts de Shiki caressaient nonchalamment son front trempé de sueur, et décollait les mèches brunes et bouclées qui cachaient les yeux d'Andrews. Il lui demanda alors:

- Je saurais maintenant comment te faire plaisir: la douceur, rien ne marche mieux sur toi. Mais je me demande pourquoi tu n'aimes pas la violence? A moins que tu n'aies été traumatisé?

Le jeune brun leva la tête légèrement pour regarder, surpris son amant. Il avait donc senti quelque chose par rapport au comportement d'Andrews. Le barman baissa les yeux, et se détourna un peu. C'était une expérience encore trop fraîche dans son esprit qu'il ne voulait pas en parler. Cette tentative de viol l'avait vraiment éprouvé... L'avait blessé et sali au plus profond de lui... Il ne se sentait pas encore assez fort pour en discuter librement avec son amant. Il se contenta juste de répondre, d'un ton neutre et très vague:

"Il m'est arrivé quelque chose... C'est vrai... Mais je préfère garder cette histoire pour un autre jour, si cela ne te dérange pas..."

Aucune raison de s'attarder. Quand il se sentirait prêt, il le lui dirait. Mais si au contraire Shiki insistait, le barman prendrait la fuite sans autres mesures. Plus on grattait cette carapace qui l'entourait, plus il se reculait, se détournait des autres pour s'enfermer dans un mutisme et un air affligé de tous les jours...

Il n'était pas encore l'heure pour une séance "confidences sur l'oreiller". Surtout pas quand il s'agissait de cela...

Andrews se leva, et se dirigea vers la salle de bain, et dit à son amant, un peu froid:

"Je vais prendre une douche..."

Il avait besoin de se laver, mais surtout de se changer les idées...

Shiki avait réveillé la froideur d'Andrews. Cette froideur était une protection pour le barman donc c'était un traumatisme qui devait être très récent pour qu'il ne veuille en parler. Son amant ne laissa pas le temps au policier de se retourner et était entrain de s'enfuir dans la salle de bain. Shiki resta hébété quelques secondes avant de réagir la voix d'Andrews était froide. Le policier se leva et rattrapa Andrew avant que celui-ci n'entre dans la salle de bain.

Shiki attrapa la poignet de la porte et empêcha le jeune barman de disposer de la salle de bain. Le policier fixait son amant sans un mot. Puis il attrapa le poignet de son amant et l’entraina vers la canapé il poussa avec une certaine force Andrews sur le canapé enfin il l'enferma dans l'arc formait par ses bras. Pour la première fois, il faisait acte de violence envers la barman. Dans l'état actuel des choses Andrews ne pouvait échapper à Shiki.

Le policier ne dit rien pendant un dizaine de minutes mais s'assurait de garder contre lui Andrews et également de calmer cette impulsion qu'il avait eut. Il n’était pas du genre à faire se genre de chose mais il ne pouvait accepter ce qui venait de se passer.

- Désolé pour t'avoir un peu violenter. Je n'agis jamais comme ça en temps normal mais étant une personne particulière je ne pouvais pas te laisser partir en me laissant seul.

Shiki daigna enfin regarder le barman. Il le relâcha en parti mais attrapa la main de celui-ci.

- Je ne vais pas insister mais ne me fuis pas comme ça. Je préfère l'Andrews chaleureux et amoureux que le barman froid mais non moins attirant. En plus une douche ne t'amènerai à rien, j'ai bien l'intention de recommencer autant de fois que je voudrais m'unir à toi.

Shiki se releva, se mit devant Andrews et lui sourit avec tendresse.

- Alors si tu veux bien pardonner mon indiscrétion reste avec moi toute la nuit. Ne me quitte pas une seule seconde et laisse moi te faire oublier jusqu'à ton nom.

Shiki était sur de lui mais avait donné délibérément à sa voix un ton suppliant en espérant toucher Andrews.

Shiki le rattrapa avec violence sur le pas de la porte. Andrews eut un geste réflexe, croisant les bras devant son visage. Il ne voulait pas que tout cela recommence. Il en avait trop souffert. Même si les ecchymoses avaient disparu en quelques semaines, le traumatisme était toujours bel et bien présent.
Le policier le tira jusqu'à lui avant de le jeter sur le canapé. Le barman se recroquevilla un peu, mais Shiki s'appuya sur lui, l'empêchant de faire le moindre mouvement. Andrews commençait à paniquer un peu. Son amant ne disait pas un mot, et le jeune homme était incapable de lire quoi que ce soit dans son regard. Il chercha vainement à s'esquiver, mais la pression se resserrait sur lui. Il le supplia de temps en temps de le laisser partir, mais Shiki ne bougea pas d'un pouce.

Le policier parla enfin:

- Désolé pour t'avoir un peu violenter. Je n'agis jamais comme ça en temps normal mais étant une personne particulière je ne pouvais pas te laisser partir en me laissant seul.

Andrews baissa un peu les yeux, gêné, mais aussi d'une façon, un peu rassuré. Il commença à se détendre un peu, à mesure que Shiki relâchait son étreinte. La main du policier vint se perdre dans celle d'Andrews, qui la serra avec douceur, comme pour lui signifier par là qu'il était pardonné pour cet agissement impulsif.

- Je ne vais pas insister mais ne me fuis pas comme ça. Je préfère l'Andrews chaleureux et amoureux que le barman froid mais non moins attirant. En plus une douche ne t'amènerait à rien, j'ai bien l'intention de recommencer autant de fois que je voudrais m'unir à toi.

Andrews eut un discret sourire, mais ne répondit rien de plus. Il était encore un peu perturbé par ce qu'il venait de se passer. Shiki se leva, lâchant doucement la main du jeune homme et ajouta alors:

- Alors si tu veux bien pardonner mon indiscrétion reste avec moi toute la nuit. Ne me quittes pas une seule seconde et laisses moi te faire oublier jusqu'à ton nom.

Le barman sourit, les yeux toujours baissés, et hocha la tête en signe d'approbation. Shiki savait le prendre par les sentiments, et si parfois son comportement laissait à désirer, il s'était toujours montré respectueux envers Andrews. Le jeune homme se leva, et passa ses bras nus autour du cou de son amant, avant de l'embrasser avec tendresse:

"Me faire oublier mon nom? Je serais curieux de voir cela... Mais en tout cas, j'ai besoin d'une douche, même si tu comptes me faire l'amour encore toute la nuit..."