Alors, prêt ? [Vaëm]

Depuis Un entretien un peu spécial, dans le bureau de Kioshi.

La subite phrase de Vaëm avait poussé Kioshi à revenir près de lui, caressant sa joue, frôlant sa taille. Il voulait lui faire comprendre que s’il n’était pas prêt, ce n’était pas grave. Il pouvait attendre, vu qu’il lui avait promis de lui attribuer des clients qui n’essaieraient pas de le toucher au départ. Mais apparemment, le jeune homme pris ses réflexions de face, comme un défi. Ah bon, il ne bluffait pas ? Soit. Mais attention, car lui non plus.
Alors qu’il lui signalait que c’était sa dernière chance de pouvoir repartir sans rien de plus, Vaëm laissa entrevoir sa détermination plus que jamais.

- Non...

Déjà, il recommençait à déboutonner sa chemise. Kioshi ne put s’empêcher de sourire face à cette détermination et ce geste qui lui semblaient vain. Que voulait-il prouver ainsi ?
Il le laissa cependant finir d’ouvrir sa chemise, laissant son regard le redécouvrir, avant de lui dire :

- Viens, suis moi....

Il commençait à se diriger vers une petite porte à digicode, quand il se retourna avec un sourire en coin pour expliquer avec un brin d’ironie :

- A moins que tu ne sois si pressé que nous devions faire ça ici ?...

Il tapa le code à six chiffres, ouvrant la porte sur une piscine de taille plus que respectable, inondée par la lumière d’une baie vitrée qui couvrait tout un mur. C’était un raccourcit pour rejoindre ses appartements. En effet, un escalier se trouvait là, et, s’assurant qu’on le suivait bien, il l’emprunta, arrivant un étage plus haut, dans son nid privé. Ouvrant une porte située non loin de là, il pénétra dans sa chambre.

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Certes, ils auraient pu descendre dans le quartiers des hôtes plutôt que de faire ça chez lui, mais il trouvait cela plus délicat que de passer devant d’autres gens de la maison pour rejoindre sa chambre à lui. Ainsi, eux seuls étaient au courant de ce qu’il allait se passer entre eux. Et puis, si ça se passait mal, Vaëm n’assimilerait pas sa propre chambre à un cauchemard. Mais il n’y avait pas de raison. De plus, Kioshi avait tout le nécessaire pour rendre les choses plus agréables chez lui. Se retournant vers son invité du jour, il lui demanda :

- Tu préfères que je prenne une douche avant ?

Déjà, ses doigts fins venaient ouvrir sa chemise, afin de les mettre à égalité. La question était posée par pure gentillesse : l’odeur du savon lui plairait peut être plus que celle de sa peau d’homme, bien qu’il devrait s’y habituer par la suite. Cependant, au vu de la détermination dont il avait fait preuve quelques minutes auparavant, Kioshi se disait que le jeune homme risquait de refuser par simple désir de montrer que rien ne lui faisait plus peur.

Le regarde de Kioshi sur sa peau nue lui avait tiré un frisson, et il avait dû faire un gros effort sur lui-même pour ne pas se rétracter de nouveau. Il se rendait compte que plus que de coucher avec un homme, c'était la perspective de le faire avec cet homme là qui l'angoissait. Il savait confusément qu'il aurait très bien sacrifier son corps pour sauver sa peau si la situation l'exigeait, et même si dans ce cas précis le contexte était ressemblant, il y avait une nuance subtile qu'il n'arrivait pas à saisir et le mettait franchement mal à l'aise.
Au point de déjà regretter son sursaut de détermination stupide.

- Viens, suis moi....

*Hé ?...*

Pris au dépourvut, il regarda un instant son patron sans comprendre où il voulait en venir, puis réalisa subitement qu'il était de nouveau en train de se rendre totalement ridicule : l'homme était tout simplement en train d'ouvrir une porte, probablement pour aller faire ça ailleurs que dans un bureau glacial et inconfortable...
La petite pique qu'il lui lança confirma d'ailleurs ce fait et le garçon eut une moue contrariée : c'était assez dur comme ça sans qu'en plus l'autre prenne plaisir à l'humilier...

Vaem soupira et, prenant tout de même le temps de ramasser sa chemise qu'il roula nerveusement en boule dans ses bras, emboîta le pas de son patron pour passer dans la salle attenante au bureau qui se révéla être une gigantesque piscine. Sidéré, il resta un moment figé sur le seuil, se demandant bêtement comme une telle installation était possible au sommet d'un bâtiment comme le Luxuriuous, avant de d'allonger un peu le pas pour rejoindre l'homme qui ne l'avait pas attendu.
Le reste du chemin se fit en silence, le garçon des rues n'ayant pas assez d'yeux pour tout regarder, émerveillé comme un enfant devant le style et la splendeur des possessions de Kioshi. Malgré toute son imagination, il n'aurait jamais cru qu'une telle habitation puisse exister.
Ça vous faisait presque réviser vos jugement sur les personnes riches et puissantes.
Presque.

Toujours légèrement nerveux, le jeune homme pénétra avec précautions dans la chambre de son patron, ayant la désagréable impression de pénétrer dans une intimité rarement accordée. Déplacé dans ce décors, il resta de nouveau silencieux, observant simplement Kioshi évoluer et finalement lui poser la question de la douche.
Un instant, il resta perplexe, pesant le pour du contre tout en pensant ardemment que c'était plutôt lui, qui avait besoin d'une bonne douche, puis finit par secouer légèrement la tête pour se sortir de son apathie.

- Je ne sais pas...

Il retomba dans le silence, laissant ses yeux détailler le torse qui venait d'être dévoilé. Kioshi était plus large d'épaule que lui, il était plus grand aussi, mais non sans finesse, et une petite voix perfide lui souffla que ce devait être agréable d'être dans ses bras.
S'il avait pû, il se serait donné un claque.
Un infime soupir agita sa poitrine.

- Je suppose que quitte à s'habituer à tout, il vaux mieux que non... (sa bouche se tordit en une grimace ironique) Je ne crois pas que mes... clients, prendront le temps d'une douche avant de venir...

Son regard fit lentement le tour de la pièce, cherchant un endroit où poser le paquet chiffoné qu'il tenait serré contre lui, puis, l'ayant trouvé, il marcha jusqu'à lui pour s'en défaire, abandonnant le vêtement sur une chaise qui se trouvait là avant d'aller s'assoir du bout des fesses sur le lit, ses yeux verts fixant les pupilles claires de son patron, craintifs, mais toujours déterminés.
Alea jecta es hein...

Kioshi invita Vaëm à le suivre, lui faisant découvrir les coulisses du club, sa piscine et ses appartements privés. Peu d’hôtes avaient eu cette occasion malgré ce que l’on pourrait croire.
Arrivé dans sa chambre, il ne laissa pas le temps à son vis-à-vis de tagiverser ou changer d’avis, déboutonnant tout de suite sa chemise, et lui demandant s’il préférait qu’il prenne une douche avant, afin de moins sentir l’homme. Il sourit en l’entendant répliquer qu’il ne savait. Ca, c’était sûr ; il ne savait pas ce qu’ilvoulait. Mais finalement et comme il s’en doutait, la réponse fut non.

Il observa ensuite le jeune homme, qui semblait s’accrochait déséspérément à sa chemise, roulée en boule, comme si elle avait été sa bouée de secours, ou comme si elle était capable de lui faire remonter le temps. C’était probablement un moyen d’en gagner, même s’il ne s’en rendait pas compte lui même.

Alors que Vaëm s’asseyait sur son lit, Kioshi s’approcha lentement de lui en silence, et, se penchant vers lui, le repoussa du bout des doigts afin de le faire basculer en arrière. Tandis que sa main redescendait en caressant son torse tout du long, ses yeux qui avaient capté les siens se raprochèrent de son visage, avant de les quitter, lui murmurant à l’oreille :

- Je pourrais également proposer un aphrodisiaque... mais je préfére ne rien te donner...

Se redressant, il retira sa chemise préalablement ouverte, surplombant le torse du jeune homme, puis il glissa doucement vers le bas. L’homme se retrouva ainsi à genoux par terre, entre les jambes de son futur hôte, et, alors que sa main redéfaisait son pantalon, il continua :

- ...Ainsi tu ne pourras pas dire que c’était seulement dû à la drogue....

L’homme avait déjà connu des personnes capables de se bander les yeux eux-même, et de nier l’évidence, qu’il s’agisse de simple attirance sexuelle, ou même de sentiments.... Et dans ce cas précis, il ne comptait pas lui donner une excuse, un quelque chose à quoi il pourrait se raccrocher pour faire croire que ce n‘était pas lui, que tout était faux, que ce n’était pas vrai car ses sens étaient trompés. Non, il ressentirait tout...

Déjà, sa main avait déboutonné son pantalon, et était en trainde s’en débarrasser. Il tira ensuite le vêtement à lui afin que son amant se retrouve nu devant lui, et alors que sa main remontait très légèrement, et caressait son as de pique avant de se refermer sur son sexe, le maniant avec dextérité, l’autre recommençait des attouchements sur son torse.

Vaëm s’étant lui-même jeté dans la gueule du loup, Kioshi ne prenait pas tant de précautions que précédemment, voulant juste aller droit au but, et lui faire découvrir une nouvelle expérience. Ceci dit, il n’en serait pas pour autant moins délicat quand ils rentreraient dans le vif du sujet. Ainsi, il lui conseilla :

- Détends-toi....

En effet, il vallait tout de même mieux... Cependant, il se doutait que cela n’était pas si facile pour lui ; mais il connaissait déjà une méthode qui marchait bien sur ce jeune homme, comme sur la plupart des autres...
Se penchant vers lui, il laissa sa langue s’enrouler avec habileté autour de la verge qui lui était offerte, tandis qu’il la prenait en bouche délicatement. La première fellation qu’il lui avait prodigué avait réussi à lui faire tomber toutes ses réticences, il était donc normal qu’il reprenne par là afin de l’aider à se détendre, et le préparer...

Il l'avait regardé avancer vers lui, un peu crispé malgré toute sa bonne volonté, et n'avait pu empêcher son corps de trésaillir au contact des doigts sur sa peau, juste sous sa clavicule. Il s'était docillement allongé sous la pression, les jambes dans le vide, reposant encore au sol, les reins légèrements arqués par cette position pas si confortable, incapable de détourner le regard des yeux clairs qui le fixaient, sentant avec une accuité étrange le chemin que les phalenges traçaient lentement sur son torse, lui donnant une chair de poule non dénuée de frissons. Il avait plissé ses lèvres en le voyant se rapprocher, craignant vaguement qu'il l'embrasse, et il avait eut un léger sursaut lorsque le souffle de l'homme avait balayé son oreille en même temps que le murmure de ses mots.

Les yeux verts s'étaient légèrement assombris, esquivant le magnétisme de ceux de son interlocuteur pour caresser doucement le torse entièrement mis à découvert, tandis que son esprit se demandait distraitement comme un homme aussi beau -n'ayons pas peur des mots, son patron était réellement bel homme- pouvait préfèrer la gente masculine alors qu'il pourrait avoir autant de femmes qu'il le voudrait.
Autant de dérivations inutiles de son esprit qui l'empêchaient de trop réaliser à quel point il était vulnérable et offert dans cette position, mais aussi le fait que Kioshi était à présent à genoux entre ses jambes ouvertes, ses mains s'affairant de nouveau à défaire les attaches de son pantalon.
La suite de la petite remarque sur la drogue le fit se redresser sur les coudes et concidérer un instant l'homme en face de lui comme s'il n'était pas en train de passer ses mains sur ses hanches pour entreprendre de lui retirer son dernier vêtement.

- Ce serait partir du principe que je vais forcément aimer ça...

Son expression montrait clairement qu'il trouvait cette idée présomptueuse, mais il eut la sagesse de se taire, et l'envie de repousser une nouvelle fois son patron d'une bonne ruade qui fourmillait dans son bas ventre fut étouffée, maîtrisée, pour le faire se rallonger, ses reins se soulevant sans résistance pour l'aider à le débarasser définitivement de son pantalon.
Cette simple position eut pour effet de faire affluer le sang entre ses cuisses. C'était obscène, mais aussi passablement excitant de se sentir fixé par ces yeux là. Et les caresses à l'aine, puis la main sur son torse et l'autre sur son sexe n'arrangeaient rien.

Sa verge se raidit bien plus rapidement que la première fois tandis que sa poitrine se creusait d'un soupir, et que ses tétons durcissaient sous le jeu des doigts, devenant plus sensibles. Ce panel de sensations le dérangeaient, lui donnaient à frissonner, mais il ne les rejetait pas.
Pas tout de suite.

La sensation de la langue sur son membre le fit bloquer sa respiration, ses muscles se contractèrent, son ventre se creusa, et sa longue expiration s'accompagna d'un minuscule éclat de voix tandis que ses doigts venaient timidement s'emmeler dans les mèches rouges. Homme ou femme, la sensation de la fellation était la même, et il pouvait se permettre de s'y abandonner, goûtant avec délice le passage des lèvres sur la peau sensible de son sexe, le fourmillement de plaisir que cela provoquait au creux de ses reins, lui faisant légèrement arquer le dos tandis qu'une de ses jambes remontait s'appuyer sur le rebord du lit, invitant l'autre a continuer...

Kioshi ne répondit pas à la remarque du jeune homme. Il espérait bien qu’il allait aimer ça ! Il pensa tout bas "t’en fais pas, je vais bien m’occupper de toi". Sa détermination était remonté en fléche, comme au début de leur entrevue, lorsqu’il lui avait sorti de façon si grossière des méchancetés et à-priori sur ses habitudes sexuelles, et celles de tous ceux qui travaillaient ou venaient ici. Pourtant, à présent, i les laissait bien faire, non ? Il frissonait bien sous ses doigts et caresses ?....
Il allait lui faire l’amour avec toute la douceur possible, avec attention, avec.... Juste pour cet idiot ! Il allait voir...

Il commença par lui demander de se détendre, et entreprit de finir de le déshabiller, avant de lui prodiguer des soins qui avaient déjà marcher auparavant chez lui. Très vite, Kioshi sentit l’homme se laisser complétement aller sous sa langue, allant jusqu’à se mettre dans une position proprement excitante et offerte.
Ah, il était beau, l’homophobe...
Après tout ce qu’il disait, il n’en était pas moins là, à prendre du plaisir grace à sa bouche et ses mains, complètement offert... Et qu’on ne dise pas qu’il y était forcé, nul n’était là pour lui demander de bander avec autant de vigueur, ni de laisser son corps montrer avec une telle indécence le plaisir qu’il prenait à avoir un homme qui le suce entre ses jambes.

Le patron du Luxurious était partagé entre la jubilation de le voir ainsi se dépraver malgré ses dires, la colère et l’envie de lui faire passer outre toutes ses conneries. L’air de rien, avec le désir qui s’emparait de lui pendant cette fellation, il était également en train de réfrêner ses pulsions. Il lui arrivait en effet souvent de passer ses pulsions dans le sexe quand il était légèrement enervé. Il ne fallait pas que cela le prenne maintenant. Ce n’était pas du tout le moment.

Il se calma en se concentrant sur la verge qu’il avait sous les yeux, s’appliquan à lui donner un maximum d’attentions. Sa deuxième main ne cessait de caresser son torse, ses têtaons, son ventre, ses côtes... Il ne voulait pas lui donner une seconde de répit.
Il continua ainsi ses caresses manuelles, buccales et linguales un petit moment, faisant varier l’intensité, la vitesse, afin de lui procurer un certain panel de sensations, mais aussi de gagner un maximum de temps avant qu’il ne jouisse grace aux changements de rythme.

Après quelques temps, la main sur son torse descendit doucement, et vint caresser ses parties, l’air de rien. Puis elle les lacha, pour aller chercher quelque chose, à tatons, ne pouvant regarder ce qu’il faisait, comme il était toujours occupé à tirer un maximum de plaisir de son futur hôte, dont le présperme coulait déjà depuis un moment.
Voilà. Il avait trouvé la petite bouteille de lubrifiant qui restait dans sa chambre. Une chance qu’elle ait étée à portée de main. Il l’ouvrit, afin qu’elle soit prête quand il en aurait besoin.

En attendant, il retira le sexe de sa bouche, et en parcourut tout le long avec sa langue, descendant en douceur, passant sur ses testicules, alors que sa main prenait le relais sur sa verge, et enfin, descendit sur son œillet. Il était facile à atteindre compte tenu de la position que Vaem avait prise, et l’homme espérait qu’il ne le jetterait pas cette fois-ci. Sinon, cela risquait de vraiment l’énerver. Et il devait se contenir.

Il avait finit par se rallonger, laissant son nouveau patron faire à sa guise, allant jusqu'à donner l'impression de s'offrir complétement, sans retenue et avec indescence, se soumetant à ses mains et à sa bouche en totale contradiction avec ses propos précédents. C'était mieux ainsi... ça se passerait peut-être bien. Peut-être que ce serait pas si désagréable, pas trop douloureux, s'il se laissait faire, s'il ne résistait pas. S'il essayait vraiment de prendre du plaisir à une situation pour le moins dérangeante... eh bien... peut-être qu'il pourrait l'oublier. Le temps de l'acte.
Oublier sa position.
Son corps frissonnait au passage des doigts de l'homme sur sa peau, se cambrait légèrement, bougeait, se crispait, s'éveillait contre sa volonté sous les caresses qui lui étaient prodiguées, devenant si sensible qu'il lui arrivait parfois d'avoir un sursaut lorsque les sensations se faisaient un peu trop intenses.

Est-ce que les femmes ressentaient ça lorsqu'on les touchaient ?
Ces caresses, elles leur faisaient le même effet ? La même sensation délicieuse de brûlure au creux de l'estomac, de fourmillement entre les jambes, d'envie d'en avoir plus... encore plus... d'aller plus loin.
C'était la première fois que quelqu'un le touchait de la sorte.
Et c'était effrayant.
Vraiment effrayant.
Parce qu'il n'avait pas envie que ça s'arrête.

La jambe remontée trembla, glissa du lit et remonta, poussant légèrement sur le matelat pour que le corps de Vaem recule un peu, trouve un meilleur appuit. La main crispée dans les méches rouges s'était retirée, allant torturer les doigts tandis que le jeune homme se mordait la lèvre, cherchant vainement à conserver le peu de contrôle qui lui restait et qui était en train de lui échapper.

Il n'avait rien contre les relations entre hommes.
C'était juste le fait d'être en dessous qui le dérangeait. D'être soumis. A quelqu'un.
Une personne c'était déjà dur, alors plusieurs... ça lui donnait la nausée.

Les changements de rythme de Kyoshi sur son membre lui tiraient des soupirs de plus en plus profonds, parfois un peu sonnores, ses hanches bougeant doucement, par reflexe, comme pour augmenter le plaisir ressentit par la fellation. Les yeux fixés sur le plafond, le regard embrumé par le plaisir, il évitait de regarder en direction de l'homme dont les mains caressaient sa peau, sachant confusément que cette vision le ferait craquer.

- Ah...

Il renversa la tête en arrière, aspirant l'air avec difficultés tandis que la main de son patron prenait le relais de la bouche et que cette dernière descendait sur ses testicules... puis plus bas.
Vaem se mordit les lèvres.
Le coup de pied avait de nouveau faillit partir...

Le jeune homme ferma les yeux et croisa les bras sur ces derniers, halletant, la gorge et la poitrine serrées, de nouveau tendu, le passage de la langue sur son intimité le faisant frémir sans arriver à le détendre...

Kioshi avait rapproché la bouteille de lubrifiant près de lui, et l’avait ouverte en prévision d’une future intrusion en territoire encore inviolé. En attendant, il continuait de jouer avec sa langue, sa bouche et ses mains sur l’ensemle de son corps, s’amusant de le voir réagir sous ses caresses, et même soupirer de plaisir... Cependant, cela ne devait pas durer plus longtemps. L’homme devait commencer à la préparer pour la suite, et il savait d’avance que Vaem ne serait pas aussi docile, dès qu’il aurait fait le moindre geste en direction de son anus.

Cessant de le sucer un instant, il lécha le membre de son employé de haut en bas, continuant sa descente après être arrivé à la base, arrivant finalement à l’endroit fatidique. Il le sentit trésaillir, se tendre, et le vit se couvrir les yeux de son bras, comme s’il voulait oublier sa situation actuelle. Bien. Il ne l’avait pas rejeté, ou frappé, c’était déjà ça.

Kioshi continua de le titiller avec sa langue quelques instant, sans que ses mains n’arrêtent de le caresser, puis remonta finalement légèrement, reprenant son sexe en bouche. Une de ses mains descendit lentement le long de son corps, venant se poser sur sa hanche, puis caresser sa cuisse. Il devait se laisser un peu aller. Ramenant son bras vers lui, il laissa ses doigts vagabonder sur l’intérieur de sa jambe, puis sur la base de sa verge, et ses testicules.

L’homme aux cheveux de feu essayait de le faire se détendre. Ce qui était plutôt ironique compte tenu que lui-même était loin de se laisser aller. Il se contenait, essayait de ne pas penser à sa propre érection, encore compressée à l’intérieur de ses vêtements. Il se retenait de laisser sa passion habituelle l’emporter, de remonter embrasser avec fougue cet homme indécis qui bandait pourtant dans ses bras. Il faisait en sorte que chacun de ses gestes ne soit pas moins doux que le précédent, que rien ne dénote, ne vienne stresser Vaem. Et pourtant... Ce n’était pas l’envie qui lui manquait en ce moment...

Finalement, sa main descendit mais se contenta de froler l’intimité du jeune homme. Ne cessant son travail buccal comme pour détourner son attention, il se laissa aller à venir ouvrir sa propre braguette, défaisant les bouton de son pantalon un à un, sans faire de bruit. Il ne voulait pas affoler son vis-à-vis pour un rien, l’heure n’était pas encore venue... Mais il désirait se donner un peu d’espace. Il attrapa ensuite la bouteille de lubrifiant qu’il avait déjà ouverte, et s’en enduit un peu les doigts, avec l’aide de son autre main. Il changea légèrement de position histoire de ne pas attrapper une crampe, puis eu la délicatesse de prévenir, d’une voix chaude :

- Je commence à te préparer maintenant...

C’était un peu inutile compte tenu qu’il allai très bientôt le sentir, mais au moins il était prévenu, et ne serait pas surpris. Une fois ceci dit, il retourna lécher un peu son œillet, avant de finalement venir présenter son doigt lubrifié devant son antre. Faisant diversion en continuant de s’occuper de son sex, il fit plusieurs fois le tour de sa cible avec son doigt, avant de finalement appuyer un peu pour l’y enfoncer un peu avec douceur. Il n’y avait pas de raison que ça fasse mal, mais Kioshi restait prudent vis à vis des réactions de Vaem.

Les bras toujours croisés sur son visage, Vaëm respirait moins fort et moins vite, comme si le contact de la langue de Kioshi sur cette partie de lui que personne n'avait encore touché avait fait redescendre l'ivresse des premières caresses et chassé le plaisir qu'il avait éprouvé à sentir les mains larges de son patron en train de se promener sur son peau découverte. Il était anxieux, attentif, et ressentait le moindre attouchement de l'homme avec une intensité décuplée, concentré qu'il était sur l'anticipation du prochain contact, sur l'angoisse de le sentir se rapprocher toujours plus de l'instant fatidique où il voudrait vraiment passer aux choses sérieuses.
Et plus que jamais sa résolution lui paraissait stupide.
Pourquoi n'était-il pas partit à ce moment là ? Pourquoi avait-il ressentit le besoin de ne pas plier, de défier jusqu'au bout cet homme qu'il ne pouvait de toutes manières pas vaincre ?...

Le retour des lèvres sur son sexe le fit tressaillir, soulevant légèrement ses hanches tandis que les doigts s'aventurant sur l'intérieur de sa cuisse lui tiraient de nouveau des frissons incontrôlable. Il n'aurait jamais pu imaginer à quel point cette partie là du corps pouvait être sensible aux caresses. L'effleurement des cheveux rouges sur cette même partie de peau auparavant éveillée par les doigts lui aurait certainement tiré un gémissement s'il n'avait été en train de se mordre la lèvre inférieur pour empêcher la panique de le submerger une nouvelle fois. Il lui démangeait de repousser le patron du Luxurious et ses caresses trop agréables qui le mettaient dans un état impossible, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas la meilleure chose à faire : l'autre risquait de perdre définitivement patience, et il ne faisait pas le moindre doute que c'est lui qui en pâtirait...

- Je commence à te préparer maintenant...

Immédiatement, le corps du jeune homme se contracta tandis qu'il serrait les fesses et essayait de les garder contractées pour les rendre impénétrables alors que la langue entre ses cuisses puis de nouveau sur son sexe lui faisait perdre tout sens des réalités, le plongeant de nouveau dans le labyrinthe complexe du plaisir sans lui laisser le temps de s'en défendre, son corps et son souffle se pliant de nouveau aux ordres et aux désirs de celui qui commandait. S'il n'avait été obstiné à vouloir garder le silence, il se serait peut-être même laisser allé à gémir.
Ce fut à peine s'il sentit le doigt avant que ce dernier ne rentre, lui tirant un nouveau sursaut et la morsure au sang de sa lèvre inférieure pour ne pas résister, provoquant le resserrement instinctif de ses muscles qui donnèrent ainsi un bon aperçu de son étroitesse.

Même si les mouvements sur son membre continuaient à le faire s'agiter et frémir, voir se détendre, Vaem restait omnibulé par cette présence en lui qui bougeait, lentement, s'enfonçant profondément avant de repartir, s'agitant un moment avant d'être rejointe par une seconde présence, puis une troisième chargées de détendre et préparer son intimité pour la venue de quelque chose de bien plus gros.
Et probablement de douloureux...

Enfin, les doigts se retirèrent, et, toujours aveuglé par ses bras, il sentit l'homme se relever tandis que le bruit d'un tissu qui chute parvenait à ses oreilles...

Le lubrifiant étalé entre ses doigts, Kioshi prévint le jeune Vaem qu’il allait commencer les choses sérieuses. Ce fut avec douceur et doigté (c’est le cas de le dire) qu’il introduisit son index dans son antre, visiblement peu habituée à ce genre de traitement. C’est pourquoi il ne brusqua toujours pas les choses, bien qu’il n’eut plus qu’une envie, et c’était bien évidemment finir par entrer véritablement en lui, histoire de libérer son trop-plein d’envie sexuelle.

Quand ce premier doigt fut entré, il le bougea doucement à l’intérieur, avant de l’habituer à cette présence étrangère, puis, après un petit moment, il s’était déjà légèrement détendu. Enfin, son œillet, pas lui. En effet, s’il continuait à prodiguer à son sexe quelques caresses buccales, et laissait même sa seconde main le toucher de-ci de-là, afin de le destresser, il le sentait plutôt récalcitrant face à ce genre d’attouchements.

Bref, ce fut toujours sans brusquerie aucune et avec la plus grande patience dont il pouvait disposer que l’homme aux cheveux rouges continua son petit traitement. Il mima quelques allers-retours, bougea un peu à l’intérieur, chercha à toucher la zone la plus sensible, puis finalement ajouta un doigt, et continua son manège avant d’en introduire un troisième. Se redressant un peu il utilisa son autre main pour rajouter un peu de lubrifiant, et continuer à le préparer ainsi quelques petites minutes.

Finalement, Kioshi déposa un dernier baiser sur le membre turgescent du jeune homme, et se leva sur ses deux pieds, cessant tout contact pendant quelques instant. Il se débarassa rapidement de son pantalon déjà déboutonné, mais aussi de son sous vêtement, d’où son propre sexe sortait déjà la tête, pour admirer le Vaem offert sur son lit. L’homme avala sa salive, puis se pencha sur lui, enlevant le bras qui était posé sur ses yeux depuis un bon moment déjà. Il plongea ses yeux dans les siens, avant de passer sa main sur son côté, le caressant depuis l’épaule jusqu’à la taille, doucement. Tandis que sa main saisisait un de ses oreillers (peu lui importait qu’il soit taché : il ne pensait plus qu’à celui qui était allongé devant lui), l’autre passait sous ses fesses. Il lui souleva enfin le bassin afin de le surelever sur ce coussin. D’expérience, il savait que cela se passerait plus facilement ainsi.

Quand ce fut fait, il colla enfin sa peau à sa victime pourtant consentante, la sentant légèrement tremblante. Il put ainsi palper la tension, compréhensible, qui régnait chez lui, mais ne s’arrêta pas pour autant. Prenant la petite bouteille dans une main, il en enduisit son sexe, puis enfin l’œillet, tout en venant presque toucher le lobe de son oreille avec ses lèvres. Il lui murmura alors d’une voix un peu plus rauque qu’à l’habituée :

- Ne te crispe pas... Ca va aller...

Il se doutait bien que ses mots ne feraient pas grand chose face au stress de Vaem, mais il ne pourrait pas être accusé de violence, au moins... Loin de là. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris autant de considérations avant de se décider à pénétrer l’un de ses amants.
Après cela, il lécha un peu l’oreille à laquelle il venait de susurrer, et descendit dans son cou, venant embrasser celui-ci. Il préféra se concentrer sur ce baiser, sur cette partie de son anatomie, tandis qu’un peu plus loin, une main caressait son corps, et encore plus bas, son membre se présentait à l’entrée de l’anus encore vierge.

Ce fut dans ces conditions qu’il entra avec douceur dans Vaem, pour la première fois.
A vrai dire, seul le bout de son pénis y avait pénétré, mais il marqua déjà une petite pause, se redressant pour avoir un meilleur appui, tandis que ses deux mains venaient caresser son torse, ses tétons, son sexe. Puis, sans cesser de le toucher de part en part, il glissa lentement en lui, jusqu’à être presque entièrement entré. Une fois là, il se retint de faire tout mouvement du bassin pendant un petit moment...

Un silence surnaturel regnait dans la pièce, le mettant mal à l'aise, accentuant les sons, et lui faisant ressentir comme une trace brûlante le regard de l'homme entre ses cuisses. Il n'avait pas besoin de retirer son bras pour savoir que les pupilles pâles parcouraient son corps, profitant de la vue, lui arrachant un frisson involontaire. Le bruit d'un vêtement qui tombe parvint à ses oreilles, et son corps se crispa un peu plus tandis que son coeur s'affolait dans sa poitrine, faisant palpiter la cicatrice hornant sa peau sous son sein droit.
Kyoshi devait être nu maintenant...
Nu et prêt à aller plus loin.
Alors que lui ne l'était pas. Absolument pas. Ne l'était plus.
Ses muscles se crispèrent un peu plus tandis que la crainte s'emparait de son coeur.
Il avait définitivement fait la mauvaise décision...

Et pourtant il résista à peine lorsque la main de Kioshi se posa sur son bras pour l'écarter, dévoilant son visage légèrement rougit par la honte, les pupilles rouges capturant ses emeraudes pour ne plus les lâcher, hypnotisant le futur hôte comme un serpent hupnotise une pauvre souris. Une pauvre souris soumise qui n'osait plus esquisser le moindre geste.
Le passage de la main sur son flan lui arracha un soupir étouffé, agitant sa peau de nouveaux frissons discret tandis que ses hanches se soulevaient docilement pour venir reposer sur le coussin qu'on venait de glisser sous ses reins, le mettant dans une position annonçant clairement ce qui allait suivre.

Sa poitrine se contracta tandis qu'il retenait sa respiration, ses lèvres entrouvertes légèrement rougies par l'angoisse.
Une vague de chaleur remonta le long de son corps au contact de la peau de l'autre en train de se pencher sur lui, et une nouvelle bouffée de désir mêlé d'excitation l'envahit lorsque les lèvres de son patron touchèrent son oreille.

"Ca va aller"... elle était bonne celle-là...
Vaëm pencha un peu la tête de côté, offrant son cou à l'homme aux cheveux rouges pour qu'il en fasse ce qu'il voulait, un infime gémissement s'échappant de ses lèvres aux sensations provoquées par l'attouchement de cet endroit trop sensible. Kioshi aurait dû commencer par là s'il avait voulut le faire craquer rapodement dès le départ...
Et puis quelque chose effleura ses fesses, provoquant un énorme sursaut chez le jeune homme.

- .....

Son poignet vint se loger entre ses lèvres et il le mordit de toutes ses forces pour ne pas envoyer l'autre bouler. Son corps tremblait d'inquiétude, et même les douces caresses sur sa peau ne suffirent plus à le détendre lorsque le sexe de l'homme commença à entrer en lui.
Un cri étouffé lui échappa et a main libre vint se crisper sur les draps tandis que son corps se cambrait et que l'intrus entrait plus profondément en lui, lui faisant mal malgré la préparation et le lubrifiant. Etroit par nature, le passage du membre de Kioshi lui faisait un peu l'impression d'une déchirure, et il lui fallut ce long moment d'immobilité pour commencer à s'habituer à cette présence en lui.

Alors, et seulement alors, il relâcha la pression de ses dents sur son poignet qui saignait un peu, et étendit son bras sur le lit, essayant de se détendre.

- Ca fait mal...

Aveux de faiblesse.
Doucement, il passa un bras autour du cou de Kioshi pour le ramener contre lui, lui quémandant un baiser, un attouchement pour le rassurer un peu, tandis que ses jambes remontaient le plus qu'il pouvait pour atténuer la douleur, faciliter le passage et... l'inciter à continuer.

Après avoir préparé sa proie, avec délicatesse et en prenant tout le temps qui était nécessaire selon lui, Kioshi se redressa et se déshabilla. Devant lui, l’homme nu cachait toujours une partie de son visage, ses yeux masqué par un bras, qui semblait faire barrière entre la réalité et un autre monde, où Vaem se réfugiait ; entre eux deux. Alors, il se pencha sur lui, et dans un geste doux repoussa ce bras afin que l jeune homme le regarde, qu’il voit ce qu’il faisait, qu’il soit là, bien là ; qu’il puisse lire en ses yeux ses hésitations et ses ressentis.

Il glissa un murmure près de son oreille, tentant de le rassurer de sa voix déjà changée par le désir qui l’emportait depuis un petit moment, malgré la résistance dont il faisait preuve. Sa main caressait sa peau, y laissant une empreinte chaude à chaque passage, tandis que ses lèvres s’emparaient de son cou, léchant et suçotant la zone, appréciant ‘effet que cela semblait avoir sur son amant.

Lui légèrement fébrile mais tentant de se retenir, l’autre anxieux et légèrement angoissé dans ses bras, Kioshi ne tarda pourtant pas à s’insérer en lui. Mieux vallait y aller dès à présent, plutôt que d’attendre que leurs chaleurs retombent, et que l’angoisse de Vaem n’augmente encore plus qu’elle ne l’avait déjà fait.
A peine était-il entré de quelques centimétres que déjà il le sentait se crisper sous lui, autour de lui. Malgré la chaleur qui l’envahissait, et qui lui montait à la tête, l’homme aux cheveux rouges fit une courte pause, se rendant compte que son partenaire se mordait le poignet. Avait-il mal à ce point malgré tout ses bons soins ?... Il en était désolé, mais ne pouvait se permettre de s’arrêter là, ou cela n’aurait servit à rien. Il fallait qu’il aille au bout, et qu’il lui fasse sentir... que l’amour entre homme aussi pouvait s’avérer agréable...
Il continua donc, doucement, de s’introduire en lui, en prenant garde à ne pas donner d’à-coup, à ne pas cesser d’embrasser ce cou tendu si docilement pour lui. Quand il fut arrivé à la garde, il s’arrêta à nouveau, mais plus longtemps cette fois.

Les sensations qu’il recevait étaient merveilleuses, mais il essayait de ne pas y perdre la tête, et de rester concentrer sur son vis-à-vis. Il avala sa salive en le regardant lui avouer sa douleur à mi-voix, et eut la surprise de le sentir s’agripper à son cou... Ce genre d’appel était le bienvenu, et il se colla donc à son amant, peau contre peau, bouche contre bouche, sans prendre la peine de prononcer des paroles rassurantes, qui ne marchaient pas. Pour la première fois, il goutait ses lèvres, et y introduisit sans plus attendre sa langue, goutant la sienne, la caressant en un baiser doux mais hautement sensuel, qui se voulait meilleur reméde que des mots.

Sa main descendit tout le long de son corps, passant sur sa taille et son flanc, pour finalement venir contourner sa cuisse, et s’y poser, afin d’aider celle-ci à tenir en position. La tenant ainsi plutôt fermement, il se décida finalement à commencer à bouger. Doucement... Vaem avait dû s’habituer à sa présence en son antre, mais pas encore à ses mouvements. C’est pourquoi il restait toujours doux, bougeant avec lenteur, sans cesser de l’embrasser pour éviter tout éventuel gémissement de douleur, mais aussi pour l’empêcher de se mordre à nouveau. Il n’attendit pas d’être sorti en entier pour fondre à nouveau en lui, et continuer ainsi. Espérant que le plaisir viendrait bientôt pour Vaem, il s’appliquait à lui faire perdre la tête par ses baisers, les faisant plus ou moins malgré lui de plus en plus passionnés, gardant toujours une certaines douceur dans ses mouvements. Finalement, il se permit d’accélérer un peu, comme il sentait qu’il commençait à glisser avec plus de facilité...

Ses chairs meurtries palpitaient autour du membre de Kioshi, se contractant par spasmes pour essayer de s'habituer à sa présence, de tolérer ce corps étranger qui n'était pas à sa place et imposait sa présence dans un endroit trop étroit pour l'accepter.
Oui... oui ça faisait mal. Malgré les bons soins de Kioshi. Simplement parce que les chairs étaient trop serrées, simplement parce que l'endroit était trop petit. Mais ça passerait.
N'est ce pas ?

Son bras s'était enroulé autour du cou noyé de cheveux rouges et avait lentement attiré la tête de son amant vers lui, ses lèvres quémandant un baiser, un acte rassurant, qu'elles ne tardèrent pas à obtenir. Doux, il ne tarda pas à se faire sensuel, Vaem se laissant emporter par le ballet de la langue dominatrice, oubliant pour un temps, concentré sur cette bouche qui couvrait la sienne, la présence douloureuse entre ses cuisses.

Le trajet de la main sur son corps lui tira un soupir proche du gémissement, le passage à l'acte en lui-même ayant éveillé son corps bien plus que n'aurait pu le faire n'importes quels préliminaires. Se sentir ainsi touché lui donnait envie de laisser s'exprimer sa voix pour évacuer le trop plein de sensations provoquées. C'était bon... d'être touché ainsi.
La main passa à l'intérieur de sa cuisse, lui tirant un violent frisson qui se traduisit par un faible gémissement qui s'étouffa entre leurs lèvres jointes, et il sentit qu'on la lui maintenait relevée, qu'on l'aidait. Qu'on ne l'abandonnait pas face à ce qui allait arriver, et cela le fit se détendre un peu.

Les premiers mouvements de l'autre en lui furent accueillit dans la douleur et la panique. Lorsqu'il l'avait sentit se retirer, ses bras s'étaient nouées plus solidement encore autour du cou et des épaules de l'homme aux cheveux rouges, ses lèvres ses pressants sur les siennes dans l'espoir de détourner un peu son esprit de cette sensation étrange. Et puis le sexe était revenu, se frayant un chemin dans les muscles que son retrait avait contractés, lui arrachant un minuscule cri qui de nouveau se noya dans leur baiser incessant tandis que ses ongles se plantaient douloureusement dans l'omoplate de son amant.
Rapidement, sa respiration se saccada, creusant sa poitrine à mesure que les coups de reins se faisaient plus rapide, les baisers plus passionnés, la douleur moins vive. Cette dernière allait doucement en s'atténuant au fil des minutes, son antre s'étant enfin habitué à la présence du membre en lui, et bientôt il n'eut plus que l'étrange sensation du mouvement entre ses cuisses et entre ses fesses, n'ayant pas encore atteint le stade où il ressentait réellement du plaisir.
Aidé par les attentions de Kioshi, il se surprenait à ne pas trouver ça si désagréable, juste étrange et un peu humiliant, surtout à cause du fait qu'il éprouvait un certain plaisir malsain à sentir le corps musclé de son patron peser sur le sien, ses lèvres meurtrissant les siennes et sa langue lui dictant où aller.

Les coups de riens s'accélérèrent de nouveau et lui arrachèrent un cri lorsque le membre entra en contact avec son point sensible, déclenchant au creux de ses reins une vague de plaisir qu'il n'aurait jamais cru capable d'exister. Sa voix s'éleva en un long gémissement incontrôlé et clair tandis qu'il rejetait la tête en arrière sous le coup de la surprise, ses ongles s'enfonçant plus profondément encore dans la peau de l'omoplate qu'il martyrisait depuis un bon moment déjà, son corps s'arquant sous celui de son amant, son ventre effleurant le sien, ses hanches s'empalant d'elles-même plus fortement encore sur le responsable de ce plaisir.
Il n'avait jamais ressentit ça. Pas même avec une femme.

Le mouvement suivant lui tira de nouveau un gémissement, plus étouffé, plus contrôlé, mais un gémissement quand même, et il ne faisait aucuns doutes que Kioshi allait pouvoir profiter du son languissant de sa voix, le temps pour l'hôte d'appréhender et d'apprendre à contrôler ce plaisir qui inondait ses reins et son ventre à chaque nouveau mouvements...

[ToT désolé pour la qualité... c'est vraiment de la m...]

[Boh, moi j’aime bien Very Happy

]

Suite à une demande aussi étonnante que plaisante, Kioshi avait eut le plaisir de pouvoir se coller à son partenaire, sentant sa peau contre la sienne, venant l’embrasser sans plus de chichi. Et, tandis que sa langue goutait enfin celle de Vaem, il commença des mouvements qui, s’ils étaient sitôt agréables pour l’un, étaient malheureusement encore douloureux pour l’autre. Néanmoins, il fut heureux d’entendre que ses attentions, ses baisers, sa main caressant le corps éveillé au désir, n’étaient pas inutiles, comme quelques soupirs le lui rapellaient.
Ne cessant donc ni caresses, ni baisers, l’homme continua à se mouvoir avec lenteur et douceur dans cet antre qui semblait s’habituer peu à peu à sa présence en lui.

Le sentant légèrement paniqué, Kioshi préféra continuer sans s’en frmaliser, feignant que tout allait bien, le tout afin d’éviter un arrêt qui ferait probablement plus de mal qu’autre chose. Mais il le rassura de ses baisers et caresses. Entendant un léger cri comme il rentrait à nouveau en lui, il l’étouffa de ses baisers brûlants, refusant de laisser la douleur et la panique l’emporter sur la passion et le plaisir qu’il savait capables de naître d’une telle situation.

Il le laissa même le griffer, voire même lui tirer un peu les cheveux par moment, à cause de ces bras qui entouraient son cou et les tiraient par moment, sans rien dire. Comme il sentait que le passage se faisait de plus en plus facilement, il se laissa aller à faire des mouvements légèrement plus rapides, tentant de cibler cette zone qu’il savait sensible et qui était la source d’un plaisir qu’il savait proche. Bientôt, la douleur disparaîtrait pour laisser place à des sensations nouvelles et bien meilleures...

Alors que son propre esprit commençait à s’embrumer, Kioshi laissa son corps se mouvoir de lui même en cessant de penser quelques secondes, mais il fut vite rappelé à l’ordre, par un profond gémissement de plaisir, accompagné d’une légère sensation de douleur dans son épaule. Il était peut être entré plus brusquement, peut être allé plus loin, sans même s’en rendre compte, mais en tout cas le résultat était là.
Excité malgré lui par cette démonstration, et par ce corps qui le hapait et le tentait, l’homme se jeta à nouveau sur ses lèvres, les dévorant d’un baiser plus brûlant que les précédents... et surtout moins pensé que les pécédents. Ce qui ne pouvait en être que meilleur. Quand le naturel reprend le dessus, le résultat n’en est que plus exaltant et savoureux.

La main qui jusque là retenait la cuisse afin de faciliter la pénatration la lacha un peu pour venir parcourir à nouveau ce territoire que nul autre homme n’avait caressé avant lui, remontant à son cou, caressant sa nuque avant de retrouver sa place.
Les yeux fermés, l’homme aux cheveux rouges avait cessé le baiser pour prendre un meilleur appui, et continuait ses vas et viens délicieux, qui provoquaient en lui miriades de sensations exquises qu’il savait à présent partagées.

La scène continua quelques minutes, avec le panel de variante qui pouvait l’accompagner. Kioshi savait qu’il ne tiendrait plus longtemps avant de jouir, mais se refusait à saisir le membre turgesent qui se dressait entre leurs deux corps afin d’accélérer les choses. Non, il voulait que Vaem vienne sous l’effet seul des pénétrations, baisers et caresses diverses qu’il lui prodiguait.
Une fois que ce serait fait, il pourrait enfin se laisser aller, mais en attendant, il se retenait. Mais à en entendre la voix de sa victime, la jouissance ne devait plus être très loin...

Le cerveau de Vaem était vide...
Son esprit et sa raison noyés dans le grand blanc du plaisir avaient rendus les armes, laissant le corps s'exprimer à la place de la pensée, rendant plus fougueux le dernier baiser échangé alors même que ses cuisses s'écartaient un peu plus, avide d'approfondir cette expérience nouvelle et de ressentir avec plus d'intensité encore les vagues de plaisir qui remontaient du creux de ses reins pour venir exploser dans son ventre, le laissant presque étourdit à chaque fois.
Ses mains s'étaient progressivement décrispées, libérant les épaules malmenées de leur poigne, pour descendre légèrement sur le dos de Kioshi, en effleurement timides qui se transformaient parfois en griffure lorsque les sensations se faisaient trop intenses. L'esprit et le regard embrumé, il n'avait pas protesté lorsque les lèvres avaient quitté les siennes, le privant de leur réconfort, et avait simplement basculé la tête en arrière pour pouvoir respirer et gémir à son aise lorsqu'il lui devenait trop difficile de contenir sa voix.

Aussi paradoxale que cela puisse être, il avait en effet retrouvé le contrôle de sa respiration et de ses nerfs, et sa voix ne s'élevait plus que lorsqu'il ne pouvait absolument pas la retenir. Les mouvements plus rapides de son patron en lui lui laissaient d'ailleurs assez souvent cette opportunité.
C'était étrange... et différent. Très différent de tout ce qu'il avait connu jusqu'à présent. C'était quelque chose de plus diffus, mais aussi de plus violent qu'avec une femme, c'était le genre de plaisir qui vous prend au creux du ventre pour se retirer en laissant une affreuse sensation de manque, comme si l'on s'était attendu à jouir dans l'instant, mais que cette dernière n'arrivait pas. Confusément, il sentait qu'il serait frustré si Kioshi se retirait, et cette idée, révoltante en temps normal, le poussa à nouer ses jambes autour des hanches de son patron, comme pour l'empêcher de partir, tandis que ses lèvres quémandaient de nouveau un baiser.

Combien de temps cela dura-t-il encore ? Il n'aurait su le dire. "Longtemps" probablement, puisqu'il se refusait, en un sursaut de fierté, à céder a son envie de se caresser pour accélérer la venue de la jouissance. Puis soudain, au détour d'un mouvement, cette dernière était venue, arquant son corps et le faisant gémir une dernière fois, un long gémissement clair, avant de retomber sur les draps, son intimité secouée de spasmes se serrant et se desserrant brutalement autour du membre toujours logé en elle.
Assommé par l'orgasme, le regard vide, la respiration haletante, il ne sentit pas l'homme se libérer en lui, ni son propre sperme s'écouler sur son ventre, et c'était probablement ce qui pouvait lui arriver de mieux : l'humiliante prise de conscience qui allait suivre serait déjà assez lourde à porter sans qu'en plus il doive se souvenir de la sensation du foutre se répandant dans son anus, marque absolue de la domination qu'avait exercé (et qu'exercerait probablement encore) Kioshi sur sa personne, l'espace de quelques instants.

Il lui faudrait probablement quelques minutes pour s'en remettre, et pour l'instant il se contentait de gésir simplement sur les draps, la tête tournée sur le côté, les yeux clos, les lèvres entrouvertes pour essayer de récupérer un souffle que sa poitrine soulevée par saccade avait du mal à retrouver, ses jambes dénouées sagement étendues de part et d'autre du corps qui pesait encore sur lui, vulnérable. Presque fragile. L'esprit encore coupé du monde et de la trop dure réalité qui l'attendrait lorsqu'il aurait repris tous ses sens...

S’il était heureux de voir ainsi son compagnon prendre un plaisir évident, rien que par cette pénétration qu’il dénigrait tant avant même de l’avoir goutée, il ne l’aida pas pour autant à jouir plus vite en se saisissant de son membre. Non, il se contenta de baisers et caresses sur le reste de son corps, attendant presque avec impatience le moment où il pourrait enfin se libérer. Sous lui, un Vaem gémissant et s’accrochant à son dos semblait parfois en demander plus, pour son plus grand plaisir.

L’homme avait fait un effort fou tout du long. Commencer doucement, gentiment, se contrôler, rester maître de soi pour ne pas perdre la tête et se noyer dans ses pulsions comme il avait plutôt tendance à le faire. Et enfin, tenir jusqu’à ce que son partrnaire cède en premier. Tout ça n’était pas chose aisée, loin de là. Ce devait être la première fois depuis très longtemps qu’il avait pris tant de soin et de considérations pour faire l’amour à quelqu’un.

Après plusieurs minutes que je pourrais simplement qualifier de charnelles et délicieuses, le jeune homme fini par rendre les armes, en un long gémissement. Les sensations et l’excitation que procurèrent cet orgasme à Kioshi le fit se libérer en lui presque aussitôt, laissant à son tour échapper un soupir de plaisir. Un peu essouflé, l’homme ne bougea pas tout de suite, se contentant de se pencher afin de déposer un bref baiser sur la joue de son partenaire qui semblait bien loin de là en cet instant.

Puis, il se retira de cet antre chaud et humide, venant s’asseoir sur le côté du lit sans rien dire, ne souhaitant pas briser le moment de tranquilité qui s’était installé. Il tendit le bras pour ouvrir un tiroir en tête de lit, et en sorti quelques mouchoirs. Toujours sans dire mot, il s’en servi pour essuyer doucement la semence qui était étalée sur le bas ventre de Vaem, puis l’entrée de son intimité et enfin son propre sexe.

Après quoi, il se leva sans bruit et sortit de la pièce, par une autre porte que celle par laquelle ils étaient entrés. Il s’agissait en fait de la salle de bain, qui était directement connectée à la chambre à coucher. Il jeta les mouchoirs souillés à la poubelle, puis se dirigea vers le lavabo afin de se rafraichir en se passant un peu d’eau sur le visage et les épaules.

Quand il revint dans sa chambre, Vaem semblait toujours plongé je-ne-sais-où. Se demandant s’il était dégouté de lui, de lui-même, q’il ne se remettait pas de son orgasme, s’il ne désirait pas lui faire face en ce moment ou s’il avait simplement sommeil, Kioshi s’avança vers lui.
Il caressa un instant la joue qu’il avait embrassée un peu plus tôt, et murmura doucement :

- Si tu veux être seul... ou dormir... je peux comprendre. Je serais à côté si tu as besoin de quelque chose.

Joignant le geste à la parole, il se leva, et passa la porte.
Ce gamin l’avait énervé avec ces propos, mais à présent il devait bien admettre qu’il avait un peu pitié pour lui. Il ne regrettait pas franchement ce qu’il venait de faire, car connaissant le destin qui attendait le nouvel hôte, il savait qu’il avait bien fait de lui faire connaître ce genre de pratique lui-même. Mais tout de même. Il subsistait quelque chose qui lui faisait pitié, et tait en quelque sorte désolé de la façon dont les choses avaient tournées pour lui.

L'orgasme l'avait laissé sans forces, étendu sur le dos, la tête étrangement vide.
Un soupir s'était échappé de sa poitrine que l'essoufflement creusait par saccades, et c'était à peine s'il avait sentit Kioshi se retirer, ne se rendant compte de son absence en lui et sur lui qu'à cause de la baisse brutale de température que son départ avait provoqué, laissant son corps nu frissonnant dans l'air brusquement rafraîchit régnant dans la chambre.

Lentement, il s'était tourné sur le côté en remontant légèrement ses jambes contre lui, les mains près du visage, le drap souillé sur lequel il reposait glissé entre ces dernières pour revenir ensuite sur sa taille, couvrant ainsi ses hanches et ses fesses encore agitées de spasmes tandis que son intimité se remettait lentement de ce qu'il venait de se passer, tout en rejetant la semence qu'elle contenait encore.
Il avait sommeil...
Son corps comme son esprit se sentait vidé, épuisé. D'étranges courbatures naissaient lentement au creux de ses reins et de son dos, lui donnant la douloureuse impression de s'être battu plutôt que d'avoir fait l'amour. Et sa conscience, engluée dans la fatigue et les restes de jouissance qui encombraient encore le cerveau du jeune homme, demeurait perplexe sur ce qui venait de se passer.

Il avait conscience de s'être ridiculisé, de s'être offert, d'avoir écarté les jambes comme la putain qu'on le destinait à être, et toute la douceur de Kioshi ne pouvait changer ou compenser le fait qu'il s'était laissé entièrement dominer...
Et qu'il n'avait pas détesté ça.
Pire, à un moment il avait même aimé ça. Adoré lors de la jouissance. C'était tellement différent... les sensations étaient nouvelles, plus intenses, plus charnelles aussi. L'alliance des mains et des lèvres sur sa peau, les caresses des larges paumes de Kioshi, c'était autre chose. Un autre monde. Et de nouveau, la question de savoir si les femmes ressentaient la même brûlure et la même excitation lorsqu'on les touchaient de la sorte lui traversa l'esprit.
Un frisson remonta le long de son échine.
Bon sang il se donnait la nausée...

Le nouvelle homme ferma les yeux, serrant les paupières à s'en faire mal pour chasser la réalité, et enfouit légèrement son visage entre ses mains et l'oreiller soutenant sa tête, celui ayant soutenu ses reins tombant sur le sol avec un bruit sourd qui couvrit l'approche de son patron.
Un léger sursaut l'ébranla lorsque caresse douce passa sur sa joue.

- Si tu veux être seul... ou dormir... je peux comprendre. Je serais à côté si tu as besoin de quelque chose.

Il releva brièvement ses yeux verts avant de les cacher de nouveau contre ses poings avec un minuscule hochement de tête signifiant qu'il comprenait, ou qu'il le remerciait, et écouta les pas de son patron décroitre lentement jusqu'à ce que la porte se referme sur eux. Le laissant seul...
Au début, il voulait simplement prendre un peu de temps avant de devoir se lever, parler, affronter le regard clair de celui qui avait réussit par de simples caresses à mettre le feu à sa peau... mais de fil en aiguille, l'un peu de temps se transforma en une heure, puis en deux, puis en trois, puis en quatre, tandis qu'il dormait à poings fermés, lové dans les draps, les fatigues conjuguées du passage à tabac et de ce qui venait de se passer, ayant eut raison avec l'aide de la honte, de sa maigre volonté de se lever pour affronter tout de suite la réalité...

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