Un nouvel arrivant (Pv Clarence Evans)

Shiki était arrivé de bonne heure au poste ce qui était très rare. On lui avait affecté une seul mission pour la journée, il devait accueillir un nouveau lieutenant. Il venait de passer le concours pour devenir lieutenant et l'avait brillant réussit. En lisant le dossier qu'on lui avait fourni une chose sauta au yeux du policier: c'était un policier intègre.

Shiki observa l'horloge dans son bureau pour s'apercevoir qu'il lui restait5 minutes avant de recevoir son nouveau collègue. Il referma nonchalamment le dossier des états de service de Clarence Evans âgé de 25ans fraichement promu lieutenant.

Plus que deux minutes avant l'arriver du nouveau. Shiki décida e faire comme à chaque nouvelle arrivée: paraitre aimable et être un policier exemplaire. Il se leva de son fauteuil pour rentrer dans la salle de repos du commissariat. Il eut le plaisir de voir qu'il y avait déjà de l'eau chaude. Il prépara avec empressement un thermos de thé et un autre de café qu'il posa avec deux tasses sur un plateau. Il retourna dans son bureau et posa le tout sur un meuble sur le coté.

Shiki avait le privilège d'être assez gradé pour avoir un bureau séparé des autres policiers par une vite. Il se sentait parfois au zoo. Il pouvait observer de sa place privilégier tous les faits et gestes de ses collègues. Ses pensées furent interrompu par la sonnerie du téléphone. Shiki attendu 2 sonneries avant de répondre:

- Qu'y a-t-il?
- Le lieutenant Evans viens d'arriver je viens de vous l'envoyer.
- Très bien merci.

Shiki ouvrit les rapports que ses collègues avaient rédigé la veille. Shiki avait rapidement calculé que le lieutenant vans arriverait dans moins d'un minute. Il se concentra sur un banal rapport de vol chez un particulier. Shiki trouvait ça insignifiant et ne faisait que survolé les détails de l'enquête. Il releva la tète du dossier lorsqu'il entendu frapper à la porte. Il regarda à travers la vitre.

Le jeune lieutenant Evans était un homme efféminé, ses cheveux rappelait beaucoup ceux d'Andrews dans leurs apparences. Ces yeux ambres s'accordait parfaitement avec la couler de sa peau. Shiki s'arrêta là dans son analyse physique du jeun lieutenant. Il se redressa avec un sourire bienveillant.

-Entrez s'il vous plait.

Shiki se dirigea droit sur Evans et s'arrêta à un mètre de celui-ci. Il s'inclina respectueusement devant lui.

- Je suis enchanté de vous rencontrer Lieutenant Evans. Je me présente Capitaine Tôga.

Shiki se décala sur le côté et indiqua les sièges devant son bureau.

- Installez vous, avant de devenir officiellement actif dans le poste nous devons un peu discuter mais ce n'es qu'une formalité parmi tant d'autre.

Shiki s'éloigna du jeune nouveau et attrapa son plateau qu'il posa sur le bureau. Et avec un sourie amical il demanda au lieutenant:

- Thé ou café?

Tout allait pour le mieux pour Clarence. Il venait d’obtenir son grade de Lieutenant et se retrouvait au commissariat de la ville où il avait passé la plus grande partie de sa vie. C’était son enfance, son adolescence ici… Des bons souvenirs, mais aussi des mauvais. C’était d’ailleurs un mauvais souvenir qui ne lui faisait pas fuir cette ville où le crime, la drogue et le sexe dominait. Il voulait changer cela, et tenter de retrouver peut-être l’assassin de son père. Seulement, il ne se doutait pas encore qu’il était sûrement le seul policier de la ville à désirer que la justice reprenne le dessus. Pour le moment, il accordait le manque de réussite à de grosses difficultés, et il était prêt à se donner corps et âmes au succès du commissariat. Bien que cela devra lui demander de faire des efforts sur lui-même pour faire preuve de plus de courage. Il savait qu’une fois cette mentalité en tête, il ne craignait même pas l’idée d’avoir de fortes chances de mourir. Il se ressassait un peu toute sa motivation, alors qu’il attendait à l’accueil avant de pouvoir rencontrer celui qui serait son premier supérieur. Il soupira doucement, regardant les passants à travers les portes vitrées. Il était bien évidemment en uniforme, ne venant que très rarement en civil là où il travaillait ou allait être muté. Il savait qu’il était accepté, mais normal aussi de faire un point avant tout.

Le jeune homme repoussa ses cheveux qui retombaient devant son visage pour reporter son attention sur l’homme qui décida d’appeler son supérieur. Avec un sourire aux lèvres, il le remercia poliment pour se diriger vers le bureau dont on lui indiqua la direction. Il regarda autour de lui attentivement, pour déjà se faire une idée des lieux, et ne pas être trop perdu dans ce nouvel endroit. Il ne tarda pas à arriver là où il était attendu, il ne frappa pas de suite, regardant autour de lui, ainsi que le nom écrit sur la porte….. Shiki Tôga…. Bien un nom d’une personne originaire de ce pays. Lui se faisait bien remarquer avec son prénom. Il leva la main et frappa alors deux coups sûrs sur la porte, pour patienter, adressant quelques sourires aux personnes dont il croisa le regard.

Clarence avait volontairement évité de regarder à travers la baie vitrée, préférant voir de face et directement son supérieur pour se faire un premier avis. Il n’hésita pas quand on lui permit d’entrer pour ouvrir la porte, la refermant par la suite derrière lui, avant de porter son attention sur l’homme qui venait de s’avancer vers lui. Quelle surprise pour un nom si japonais de se retrouver face à un blond, partageant la même couleur que ses yeux, quoique son vis-à-vis les avait un peu plus clair. Un homme plus mûr que lui, cela se voyait mais qui ne ressemblait en rien à ses flics qui n’ont qu’une seule vie, leur boulot…. Alors que lui était bien partie pour être l’un deux. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres pour s’incliner, laissant sa voix légère résonner dans la pièce.

-Enchanté de même, capitaine…

Il ne parlait pas de trop, après tout, il n’était pas en retard, alors a diable le « J’espère que je ne vous ai pas fait trop attendre », surtout que le capitaine enchaînait rapidement, ce qui était d’autant mieux. Pas de perte de temps visiblement. Il s’installa à une des chaises en face du bureau de son supérieur, installé à son aise, croisant les jambes ainsi que ses bras sur ses cuisses. Il hocha de la tête avec un air entendu, toujours souriant.

-Cela va de soit... On n’accepte pas le premier venu sans le connaître un minimum…

Clarence haussa un sourcil en voyant Shiki déposait un plateau sur le bureau avec deux tasses, ce n’était pas vraiment professionnel, mais il appréciait. Cela promettait un entretien plutôt décontracté, et non que dans le professionnel. Bien sûr, il savait mêler bonne entente et réussite aussi. Il prit la tasse de thé avec un sourire ravi, il adorait le thé et allait pouvoir voir si celui d’ici était de qualité.

-Thé… A vrai dire, j’ai horreur du café, sauf avec beaucoup de sucre…

Il jeta un coup d’œil sur le bureau pour voir son dossier fermé posé sur le bureau. Il décida alors d’engager directement la conversation lui-même. De plus, il avait déjà montré une ouverture sur lui-même, sans révéler quelque chose d’important, juste son dégoût pour l’amer… rien n’était mieux que le sucre.

-Je vois que vous avez déjà lu ou survolé mon dossier…. Donc mon parcours ne vous est en rien inconnu, je ne vais pas vous embêter à le ressasser…. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions valables bien évidemment, je ne manque nullement de motivation, il en faut pour cette ville…

Clarence porta la tasse à ses lèvres pour y boire une gorgé, plongeant son regard dans celui du capitaine, attendant le fameux interrogatoire.

Shiki servit une tasse de thé qu'il tendit avec un sourire chaleureux au jeune lieutenant. Le dégout de celui-ci pour le café sauf avec beaucoup de sucre, cela faisait pensé à un enfant. Il se servit à lui même une tasse de café. Il en avait bien besoin vu l'heure matinal. Il but une gorgée de sa tasse tout en examinant l'attitude du jeune lieutenant. Il avait croisé ses jambes et ses bras qui montra une certaine fermeture d'esprit. Ensuite le jeune homme paraissait pressé et expéditif. Shiki posa sur le coté sa tasse et posa son bras sur accoudoir de son fauteuil.

- D'abord j'aimerai vous expliquez comment marche se commissariat. Je serai votre capitaine référent. Vous devrez me remettre tout vos rapport en temps et en heure. Si vous ne le faites pas je devrait vous retenir dans le poste jusqu'à que vous soyez à jour. Egalement je suis à votre disposition pour quoi que ce soit.

Après avoir mis ça au claire Shiki reprenna d'un ton plus doux et circonspect.

-Effectivement j'ai lu votre dossier mais c'est un dossier rédiger sur vos états de service mais le problème avec ce genre de dossier c'est qu'ils sont froid et impersonnel. J'aimerai que vous m'expliquer vos états de service et vos motivations pour avoir passer le concours pour devenir lieutenant.

Pour connaitre au mieux le lieutenant les dossiers qu'on lui fournissait n'avait aucun intérêt. S'il voulait avoir une parfaite analyse sur Evans il devait lui parler et le comprendre. Il devait savoir dès maintenant l'attitude à avoir avec cette personne.

- Bien sur après je vous expliquerai ce que vous devrez faire, vos horaires et jour de congés. Bon commençons je pense que nous serons tous les deux contents de terminer ça au plus vite.

Shiki remit devant lui le dossier de Evans Clarence et l'ouvrit. Il le déposa sur le coté et attrapa un bloc note et un stylo pour noter ses conclusion. Bien sûr par prévenance il demanda avec un sourire plus discret et poli que précédemment:

- Puis-je prendre des notes de notre entretient?

Il le demandait à Clarence simplement pour tenir à sa réputation de capitaine de police intégre poli, respectueux et ouvert.

Clarence avait envie d’entrer rapidement dans le vif du sujet, à vrai dire, il ne se voyait pas sympathiser déjà son supérieur qu’il venait juste de rencontrer. Avec le travail par la suite, ça serait sans problème. Il ne voulait pas non plus passer pour ces flics qui sont e vrais lèches-bottes, dans l’espoir d’un meilleur poste ou d’une prime. Ce n’était pas un métier qui se faisait que pour l’argent, c’était une évidence, ça ne devait qu’être le dernier souci, d’après lui. C’est pour cela qu’il n’en venait pas non plus à demander dès le début combien il serait payé. Le capitaine le lui dirait avant de partir, ou même s’il oublie, tant pis, il n’avait pas besoin d’énormément d’argent. Il apprécia de voir que Shiki acceptait de ne pas se perdre en futilités, se montrant des plus attentifs durant son explication. Cela ne le changeait pas vraiment de ce qu’il avait connu auparavant. Il n’était pas encore assez gradé pour se charger de la conclusion et vérification de tous les rapports. Il se contenta d’hocher la tête, n’allant pas interrompre dorénavant sans raison. Il avait appris à se contrôler pour le travail, ce serait mal vu s’il se mettait à parler pour rien.

Le jeune homme eut un sourire amusé quand le capitaine souligna le fait que les rapports ne retranscrivaient pas le propre vécu de la personne. Ce n’était pas faux, ce n’était pas pour rien qu’un flic préférait parler directement au témoin plutôt que de le relire ou le recueillir indirectement. Les expressions comptaient énormément. Le capitaine semblait en tout cas nouer un premier bon contact… Il reprit sa tasse qu’il avait posé sur le bureau, décroisant ses bras pour boire une nouvelle gorgée, fermant les yeux en savourant la chaleur du liquide coulant dans sa gorge. De nouveau, il remit la tasse sur la table, pour observer le capitaine sortir un bloc notes et il eut un plus franc sourire.

-ça ne me dérange pas, je n’ai rien de particulier à cacher….

Clarence ne mentait pas vraiment, l’histoire avec son demi-frère étant bien caché, il n’avait pas à craindre que cela déteigne sur la réputation qu’il commençait à se faire. Il s’avachit un peu plus contre le dossier de sa chaise, repoussant de nouveau une partie de ses cheveux qui tombaient sur un côté de son visage, laissant l’autre côté pendouiller, vu que cela ne gênait pas sa vue.

-Alors… pour vous expliquer le pourquoi j’en suis venue à vouloir faire ce métier…..Hm….

Il se pinça les lèvres, en une habitude quand il réfléchissait rapidement, un peu pensif prenant une minute avant de prendre calmement la parole, lentement, à l’aise et sérieux, car le sujet l’était après tout.

-J’aime utiliser mes capacités et mes méninges pour être utile à autrui dans ce qui reste le premier ennemi de la sécurité…. Le crime, les délits, tout ce qu’un flic combat, en fait… Je n’ignore pas du tout les dangers… Si vous vous amusez par curiosité à faire une recherche sur ma famille, vous apprendrez que mon père a été assassiné et qu’il se peut que ce soit en lien avec la mafia d’ici… Un innocent, dont le métier ne l’exposait pas… alors en étant policier, hein, c’est pire… Mais ça ne me démotive pas… ça ne peut qu’augmenter le challenge… Le challenge de changer cette ville et puis, de prendre sur moi, pour aller de l’avant et ne pas rester dans de vaines actions en toute sécurité…

Clarence venait d’expliquer en quelques sortes qu’il était prêt à prendre des risques et relever des défis, de ne pas faire tête basse à la moindre menace des mafias. Il était intouchable à ce monde qui ne l’attirait en rien.

-Dans le premier poste que j’ai occupé, j’ai su parfaitement suivre les ordres et j’aime ce qu’implique une enquête, un dévouement total dessus… Je n’ai pas vraiment de vie à côté et j’ai pu ainsi me donner 200% pour ainsi réussir à devenir lieutenant. J’aime être sur le terrain, j’avoue que ce n’est pas facile, mais j’aime ça…. Les détails ne m’échappent pas, c’est grâce à cela que j’ai pu mettre en prison un groupe de dealer…. Enfin, cela vous est sûrement relaté…. Ah oui… cela ne doit pas être dit, mais je trouve essentiel de séparer la vie privée de des lieux de travail…. Parler plus amicalement avec un collègue en dehors oui… au travail aussi, mais là sans rien mélanger… Je ne suis pas ici pour trouver l’assassin de mon père, même si je ne peux garantir de ne pas m’intéresser à une piste se liant à ça….

Clarence se tut, ayant fait déjà un bon monologue, attendant toute question pour approfondir tout cela, s’humectant les lèvres tranquillement, ayant caché toute gêne en lien avec le sujet de son père.

Clarence était honnête et ça sautait aux yeux du policier. Shiki était attentif aux paroles et en noté les idées principales. Une chose avait marqué Shiki les paroles du jeune lieutenant était décousu. Il commençait par quelque chose mais n'allait jamais au bout de se idées. Egalement il paraissait sociable doux et réaliste. Il avait comprit que même si son désir le plus cher était de débarrasser cette ville de la mafia et de la corruption le travail à fournir serait énorme et dur. De plus le lieutenant Evans était une personne intelligent dont Shiki devrait se méfier, ce jeune homme était intelligent et intègre, il pourrait très bien découvrir la vie parallèle du policier qui ne le désirait pas. Shiki ne disait rien et attendu la fin du monologue de Clarence avant de s’exprimer:

- Je vois vous êtes un policier intègre c'est très bien nous n'en avons jamais assez. Mis juste une chose j ne veux pas vous voir 24 heures sur 24 ici. Un bon policier était un homme reposé et maitre de ses sentiments. Donc si je vous vois fatigué je vous obligerez à prendre un jour de congé. Il faut que vous soyez performant et pour ça vous devez être reposer.

Shiki insistait sur ce point même si un lieutenant fatigué et moins alerte lui serait plus facile à gérer. Il croisera ses bras et continua avec plus de légèreté:

- je crois que j'ai eu assez d’élément sur vous. Vous me paraissez être n homme très bien et je suis heureux de vous compter parmi mes subordonnés. Maintenant je me dois de vous expliquez comment ça marche ainsi. Je me doute que vous connaissez déjà ce en quoi consiste le rôle de lieutenant mais je me dois de vous précisez certaine chose.

Shiki fit une légère posse et resservit une tasse de café et en but quelque gorgé avant de continuer:

- Vous êtes libre de vos déplacement, vous aurait un bureau attitré et avez libre accès à la basse de données mais certains dossier on sous sellé pour accéder à ces dossier c'est par moi qu'il faudra passé. Egalement vous aurez un partenaire. Nous n'avons pas encore décidé qui ce sera donc je vous le présenterai ultérieurement.

Shiki posa avec grâce sa tasse sur son bureau et regarda avec un sourire bienveillant Clarence.

- Maintenant nous devons nous mettre d'accord sur vos horaires et votre jour de congé.

Shiki ouvra son tiroir et sortit un planning. Il y avait marqué tous les horaires des policiers de se poste et des jours de congés. Il l'étala devant lui et regarda passif quelques minutes le planning l'analysant avec tranquillité. Il releva son visage vers la nouvelle recrût.

- Vous avez le choix entre le mardi ou le vendredi comme jour de congé. Je préfère vous laissez le choix car je n'aime pas imposer ce genre de choses à mes collègues. Pour vos horaires vous travaillerez de jour pour le moment. Je vous propose de à partir de 8 heures. Qu'en dites vous?

Tout en laissant Clarence réfléchir il referma le dossier du lieutenant et le rangea avec son bloc note dans son tiroir et attrapa son stylo près à noter les information sur le service du jeune lieutenant. Une fois cela fait, il rangea le planning, remit son stylo en place et se retourna vers le jeune lieutenant.

- Une précision vous devrez rester au poste jusqu'à la fin de l semaine vous ne pouvez pas sortir sans un partenaire. Cela vous laissera le temps de vous formalisez avec vos nouvelles fonction.

Puis avec un sourire amicale il demanda à son nouveau lieutenant:

- Avez vous des questions? Sur votre salaire? Des précisions sur le fonctionnement du poste? Je répondrai à toute vos interrogation.

Shiki s'intéressait beaucoup à cette dernière les questions que posait les jeunes nouveaux permettait au policier de voir les vrais aspirations des policiers de se poste. L& question qu'on lui posait le plus souvent était: "quel est le salaire?". Cela montrait un cœur corrompu et aspirant à l'argent. Il pouvait aussi voir les faignant, les idiots. Cette partie de l'entretient était à son avis la plus intéressante.

Clarence s’était lancé plus à l’aise dans un monologue, pour faire ainsi une présentation bien plus personnel du policier qu’il était. Bien sûr, il savait que dans tout cela ressortait de sa personnalité, mais il n’avait rien à cacher de celle-ci. Il gardait juste pour lui son passé personnel, en dehors du fait divers qui l’a totalement décidé à étudier pour cette profession. Puis il en vint à ses motivations actuelles, changer cette ville, se sachant parfaitement capable de résister à toute corruption. Même s’il ne le formula pas directement, il laissait le capitaine écouter et se retrouver dans ce qu’il disait, ne pas se perdre dans tout ce qu’il disait et voir un peu plus loin que les mots. Une façon entre autres d’apprécier les compétences de son supérieur. Il finit par e taire, le silence reprenant place, attendant les possibles questions supplémentaires de Shiki, bien qu’il ait déjà dit le principal. Il s’humecta un peu les lèvres, pour hausser un sourcil à la prise de parole du capitaine. A vrai dire, fuyant une possible vie privée, il était en ce moment bien plus dans l’optique de passer le plus de temps possible au travail. Sans pour autant se crever sans que ce ne soit pour une bonne raison, comme une enquête d’envergure demandant un bon nombre d’heures supplémentaires. Il hocha alors de la tête avec un sourire simplement, laissant le capitaine continuer sans lui couper la parole.

Le jeune homme reprit sa tasse de thé pour finir de le boire, pas aussi bon que celui qui faisait chez lui, mais il était buvable. Ce n’était pas comme le thé affreux de distributeur café/thé comme dans l’ancien poste où il était. Encore une fois, il hocha de la tête, au moins, les dossiers n’étaient pas donnés sans méfiance au premier venu selon leur importance. Il fut plus intéressé en apprenant qu’il travaillerait en duo, aucun problème pour lui, au contraire, c’était plus agréable de travailler en équipe. Il avait bien hâte de savoir qui lui serait assigné, priant que ce ne soit pas avec un flic totalement démotivé. Dans tous les cas, il tenterait de le bousculer par tous les moyens. Il se redressa quand le capitaine en vint à vouloir aborder le sujet de ses horaires et il posa ses mains sur ses cuisses tout en se penchant en avant, observant le planning que venait de sortir le blond, ne pouvant pas lire, mais essayant rien qu’avec les horaires. Et il eut un sourire en voyant qu’il avait bien deviné que le mardi était une possibilité. Il se redressa à nouveau, passant une main dans ses cheveux, tout en réfléchissant sans se presser. Le vendredi était intéressant, mais en même temps, il préférait laisser cette possibilité bien placé à quelqu’un d’autre.

-A partir de 8 heures, c’est parfait…. Je peux toujours rester plus tard au besoin, ce n’est pas un problème, ça fait parti de notre vie de flic…. Pour le congé, je préfère le mardi… Le vendredi est plus intéressant pour un père de famille, autant le laisser libre…

Clarence laissa Shiki noter sur le planning, ravi de la tournure de l’entretien, ne devinant pas encore qu’il se rendrait compte de l’inconvénient de certaines limites, comme au niveau des dossiers. Et il n’imaginait pas que l’on pourrait mal réagir en le voyant débarquer à l’improviste au poste… Par contre, il fronça les sourcils sur le fait qu’il ne devait pas sortir du poste durant la semaine sans son partenaire, qu’était-ce donc que cette méfiance ? Il n’avait aucun antécédent pouvant faire penser qu’il serait capable de faire une connerie à l’extérieur, ou un trop grand usage de son arme. D’ailleurs, ici, on ne semblait pas s’intéresser à sa capacité à tirer, au poste précédent où il était si. Il posa son coude sur l’accoudoir du siège, appuyant une joue contre sa main ainsi, regardant sérieusement le capitaine qui l’invitait à poser des questions.

-J’en ai quelques-unes en effet…. J’aimerais savoir justement comment est composé le poste, l’organisation, ainsi que celle des lieux… Afin de pouvoir me repérer un minimum dès le début…. Mais surtout, pouvez-vous m’expliquer pour quelle raison je ne peux pas sortir travailler à ‘l’extérieur durant la première semaine, seul ? Je ne suis pas du genre à faire usage de mon arme sans grande nécessité, ni à mal me comporter… Imaginons que vous ne trouvez personne de volontaire pour être mon partenaire ce qui semble le cas vu que vous ne savez pas encore qui… cela repoussera la durée de cette restriction ? En tant que lieutenant, il m’est très difficile d’envisager de travailler qu’en bureau toute une semaine, surtout avec certaines affaires courantes…. Si c’est en mesure de ma sécurité en débutant ici, je sais parfaitement me défendre, il n’y a aucune raison….

Portant que très peu d’importance au salaire, Clarence oubliait de poser cette question, les autres prenant le dessus sur ce qui l’intéressait.

Shiki fut amusé de voir le choix de Clarence pour son jour de congé. Il avait choisi ce jour pour laisser le vendredi à un père de famille. Jamais on ne lui avait fait celle-là. Il ne fit comme si de rien n'était et nota le jour de congé du jeune homme et ses horaires. Ce choix montrait que le lieutenant se préoccupait beaucoup des autres. Shiki releva son visage plein de bienveillance en apparence.

- C'est très gentil de votre part et je suis sûr que le père de famille qui profitera de se jour de congé en sera très heureux.

Par la suite Shiki écouta attentivement les question de Clarence. La première était sur l'organisation du poste de police ce qui montra au capitaine que sa nouvelle recrût était très impliqué dans son travail. La deuxième était sur son partenaire et le moment où il pourrait patrouiller. Shiki fut surprit cela on ne lui avait jamais faites. Il croisa calmement les bras et reprit avec tranquillité la parole.

- Je commencerai par votre deuxième question qui me prendra moins de temps pur répondre. Je vous ai expliquer que vous auriez un partenaire et tout le monde ici à un jour de congé et comme vous vous en doutez jamais le même. A partir de lundi si je n'ai pas trouvé un partenaire pour vous, vous remplacerez dans les duo la personne en congé. Ceci vous amènera à mieux connaitre vos collègues. Cette réponse vous satisfait-elle ou voulez vous d'autre précision?

Ensuite Shiki s'enfonça un peu plus dans son fauteuil et commença son exposé sur l'organisation et le fonctionnement du commissariat:

- Tous les matins vous devrez pointer de votre présence. Vous devrez vous rendre à votre bureau soit recevoir votre mission ou continuer votre enquête. On vous confira des dossier allant du vol, meurtre, trafic, recel... Vos rapports devront être à jour sinon vous serez pénalisé s vous n'êtes jamais à jour vous recevrez un premier blâme ou troisième vous aurez une mise à pied de 3 jours.

Shiki fit une pause pour boire une gorgé de café et permettre à Clarence d'intégré les choses de base.

- Vous aurez un test d'aptitude tous les ans. Si vous ne le faites pas c'est aussi une mise à pied à la clé. Iic je suis votre référent tout passera par moi. Je suis extrêmement stricte sur les agissement de mes subordonnés et je n'admet aucune erreur. C'est par ici que passe toutes les affaires d'infractions violentes. Vous aurez affaire au pire horreur de la part de la mafia.

Il s'était fait plus dure et sérieux son sourire avait disparu pour ajouter de la gravité même si intérieur il était mort de rire. Il avait beau passé pour un homme intègre dans son métier qui tenait ça de son père lui même ancien capitaine de police ici même, il n'en était rien. Il savait maintenant qu'il devrait informer la mafia de l'arrivé de ce jeune lieutenant top honnête.

- Avez-vous d'autre interrogation?

Clarence avait donc décidé de prendre comme congé le Mardi, laissant ainsi le vendredi à un possible flic père de famille, qui pouvait profiter un peu plus de week-end de cette façon. Lui, il était extrêmement loin de pouvoir devenir père de famille ça ne lui arriverait jamais, c’était une certitude. Evidemment, il n’en fit nullement part. Même si les homosexuels s’affichaient de plus en plus, ce n’était pas encore si bien vu… et pour un policier, ça pouvait ternir l’avis sur ses compétences. Il retint un soupir à ces pensées, tout en observant le capitaine, se demandant quel pouvait être l’avis de cet homme sur cela, de quel bord il était, s’il avait une famille ou pas… Au vu de sa réponse, il dirait que non, en général, un père de famille aurait développé els avantages d’un vendredi. Enfin, il chassa ses hypothèses sur l’autre façade du blond pour passer à quelque chose de plus sérieux. Il posa alors des questions sur l’organisation du poste, mais aussi la raison de l’interdiction de sortir du poste pour travailler tant qu’il n’aurait pas de partenaire. Il put voir la surprise du capitaine à cette question, personne ne s’était encore demandé le pourquoi de cette restriction ou quoi ? Etrange…

Sérieux, il se redressa un peu en s’appuyant un peu moins sur sa main, enregistrant les informations que lui fournissait le capitaine. Bon, déjà il envisageait une bouée de secours, mais ce ne serait peu fructueux à la longue que de ne pouvoir travailler en duo qu’avec différentes personnes. Heureusement, il se savait capable de s’habituer à différentes façons de travailler en même temps. Et ça allait être bien nécessaire. Par contre, il ne manqua pas de voir que Shiki n’expliqua pas les raisons de cette restriction pour autant. Il fronça un peu plus ses fins sourcils mais il ne le fit pas remarquer, préférant laisser le blond continuer, c’était peut-être qu’un simple oubli. Même s’il valait mieux que le capitaine ne soit pas trop sujet à ces oublis là. De nouveau, il hocha de la tête aux explications de l’organisation, il connaissait déjà tout ça. Il eut un soupir quand le capitaine le prévint de l’horreur possible de certaines affaires, une certaine gravité s’installant sur son visage.

-Quand on choisit ce métier, on doit s’attendre à tout, je le sais… Il y a bien des hommes totalement détraqués dans le monde et je ne doute pas qu’ils sont un véritable atout à manipuler pour les mafias.

Encore fallait-il que les mafias soient sûres de les contrôler aussi… cela dépendait des caractères de ces fous. Il avait bien sympathisé avec un de ses anciens collègues qui n’avaient pas hésité à lui faire part de ses connaissances sur la façon de dresser un profil d’un tueur en série par exemple. Une chose compliqué où même le meilleur en ce domaine n’est jamais à l’abri d’une erreur. Il ajouta sur le même sujet, ne perdant pas de vu ce qu’il avait comme remarque à faire un peu plus tard.

-Le pire, c’est qu’avec les médias qui en parlent bien plus, ça provoque le passage à l’acte de certains fous qui n’auraient pas osé autrement seul dans leur coin… On ne sait jamais ce qu’il y aussi derrière les médias… La mafia peut être partout…

Clarence se renferma un court instant sur lui-même, avant de relever la tête, avec un éclat de malice dans son regard alors qu’il esquissa un sourire à l’adresse du capitaine, son regard se faisant bien plus pénétrant, comme à en transpercer le verre de ses lunettes et non se contenter que du reflet de ces derniers.

-Par contre, capitaine, vous ne m’avez pas expliqué le pourquoi de la restriction de sortie…. En dehors évidemment du manque d’un partenaire qui pourra se résoudre plus tard… Je ne m’amuserais pas à faire une intervention seul, mais pour enquêter, ce n’est pas réellement nécessaire…

Son ton était léger, ce n’était pas comme une protestation, non, il saurait s’en accommoder, mais il était vraiment curieux d’en connaître la raison. Il n’était pas du genre à accepter quelque chose sans en comprendre toutes les raisons. Pour lui, c’était une qualité… mais cela pouvait être perçu comme un défaut pour quiconque espérant pouvoir le manipuler. Il ne pensait pas que ce soit le cas, pas encore, estimant que Shiki avait du oublier d’être plus clair.

Clarence était pertinent et intelligent ce qui énervait Shiki qui avait plus ,l'habitude a des abrutis ayant choisi le métier de flic pour la sécurités de l'emploie. Le jeune lieutenant était motivé pour être dès le début mis sur des enquêtes et autres. La patience du capitaine commençait à faiblir t il désirait mettre au plus vite fin à cet entretien.

- C'est vrai et vous commencerai à enquêter à partir de lundi. Pour le moment je veux que vous vous familiarisez avec les méthodes du poste et que vous fassiez connaissance avec vos collègues. Puis si dans l'éventualité ou votre adaptation est plus rapide vous pourrez venir me voir et me demander de vous affecter à une mission plus intéressant mais pour le moment vous ne pouvez sortir du poste hors de vos heures de service.

Le ton de Shiki dénotait un certain énervement palpable. Shiki décida que s'en était assez du café pour aujourd'hui. Il devait garder un visage parfaitement calme et se tenir à sa réputation. Avec un sourire circonspect le capitaine demanda à son nouveau lieutenant:

- Cela vous va ou alors avez vous d'autre demande en ce qui concerne votre travail?

Shiki savait qu'il devait couper cours à cette discussion. Il décida de passer au plan B. Il recula un peu son fauteuil de son bureau près à ce lever.

- Si tout est réglé voulez vous que je vous montre les lieux et votre bureau? Bien sur je vous présenterez les autres lieutenant et enquêteur?

Shiki cherchait au cas où Clarence trouve encore à redire un moyen de s'enfuir de son bureau et refourguait le nouveau lieutenant entre les pattes de quelqu'un d'autre. Il chercha du regard un potentiel pigeon pour prendre sa place mais à son grand désespoir il ne trouva personne. Il trouva donc une parade pour se débarrasser pour la journée du jeune lieutenant.

- Une fois la visite fini vous pourrez rentrer chez vous bien entendu.

Il regretta peu après d'avoir dit ça. Clarence allait encore une fois râler.

Clarence avait tout d’abord pensé que le capitaine avait oublié de répondre plus concrètement à une de ses questions, concernant les raisons de ses limites de sorties. C’est donc après avoir exposé son avis sur le sujet des horreurs qu’un flic pouvait voir durant ce métier qu’il revint doucement à la charge. Ne voulant pas non plus paraître accusateur, ce qui n’était pas le cas, il prit une expression malicieuse, sachant que c’était une très bonne façon d’obtenir une réponse. Combien de fois avait-il usé de cela avec ses parents et amis, pour qu’il cesse de lui cacher quelque chose par exemple… Bien évidemment, monsieur ayant des principes, il ne faisait cela que quand il suspectait que cela le concernait et donc qu’il avait le droit de savoir. S’il y avait bien une chose où il avait un peu de mal, c’était l’idée d’un interrogatoire où il faut en venir à utiliser de la fourberie. Heureusement, il n’avait pas eut encore à procéder à un interrogatoire lui-même. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’ile st incapable de voir la nervosité chez une personne. Et il perçut l’énervement du capitaine, haussant un sourcil. Pourquoi s’énerver ? Il était légitime qu’il veuille savoir pourquoi…

Le jeune homme écouta la réponse, pour hausser des épaules ; En fait, c’était comme s’il était totalement novice et même pas lieutenant. Soit, c’était une façon de faire qui rappelait un peu ses parents l’empêchant de sortir de la maison pour x raisons, le temps de cacher les œufs de Pâques. Bien sûr, il était impensable que le capitaine s’amuse à cacher des œufs de Pâques dans la ville. Il eut un sourire, se moquant intérieurement de lui-même avec cette comparaison absurde. D’ailleurs, ça irait bien au blond des oreilles de lapins, évidement, il ne fit pas part de cette drôle de pensée, bien que cela aurait pu dérider un peu le capitaine. Finalement, pas besoin de cela en fait, vu qu’un sourire revint sur les lèvres de Shiki qui enchaînait, comme pour ne pas lui laisser le temps de protester. Etrange… mais à la proposition de visite, il préféra ne pas chipoter à nouveau, il ne devait pas oublier qu’il avait son supérieur devant lui. Il esquissa à nouveau un charmant sourire tout en se relevant de sa chaise.

-Plus de questions, c’est bon…. Et puis, peut-être que certains détails me viendront en détail pendant la visite.

Clarence resta debout, se demandant si le capitaine ne cherchait pas une personne qui pourrait les accompagner pendant la visite, un possible partenaire, mais apparemment, non, vu que celui-ci enchaîna en faisant une proposition étonnante. Rentrer chez lui ? Plus tôt ? Alors que c’était son premier jour de travail ? Encore quelque chose d’étrange. Si les policiers ici e travaillaient pas plus que les autres, avec un peu de laxisme, ça ne l’étonnait un peu moins le manque de résultat. Mais il ne devait pas juger trop vite, il devait relativiser. C’était peut-être juste un geste poli, pensant lui faire plaisir. Il glissa une de ses fines mains dans une poche de son pantalon pour secouer doucement la tête en ferment les yeux, ses cheveux virevoltant d’un côté puis de l’autre.

-Non merci… Je préfère tout autant commencer avec les bons horaires et puis, ce n’est pas comme si quelqu’un m’attendait chez moi… Je vous suis alors !

Devinant que le capitaine ne comptait pas faire durer plus longtemps ce simple entretient et passer à la visite, il invita de lui-même à y aller. Bien sûr, il ne bougea pas, attendant que Shiki se lève et ouvre la porte, n’allant pas non plus prendre les devants comme si c’était lui le capitaine de ce poste. D’ailleurs, il se voyait bien plus prendre son temps à poser diverses questions sur une nouvelle recrue, quitte à se répéter et avoir droit plusieurs fois aux mêmes questions, c’était un peu rapide en fin de compte. Mais cette façon avait aussi la qualité de passer vite au travail.

Shiki fut soulagé d'entendre Clarence lui dire qu'il n'avait plus aucune question. Il se retenu tout de même de soupirai de contentement. Il savait que les questions pendant la visite ,ne serait pas très gênante et au pire il demandera à un des agents présent de répondre à sa place. Le capitaine se releva et contourna lentement son bureau. Il s'arrêta net lorsqu’il entendit le lieutenant demandait de commencer immédiatement la visite fini. Il crut entendre une blague jamais de sa vie il n'avait vu ça. Il resta choqué une demi seconde avant de réagir. Avec un sourire gentil il essaya tant bien que mal de convaincre Clarence de se garder sa journée libre.

- Lieutenant Evans, Prenez votre journée après la visite vous devez avoir d'autre chose à faire. Même si personne ne vous attends chez vous vous ne devez pas vivre ici. Et il n'y aura rien à faire pour vos dans le poste. Je ne veux pas vous voir assis à ne rien faire. Vous avez aussi une vie à coté et d'ailleurs je l'espère car sinon vous ne tiendrez jamais avec toutes les affaires que vous aurez à gérer. Je vous demande donc poliment de prendre le reste de votre journée. Si encore vous refusez je vais devoir vous en donnez l’ordre

Shiki était sérieux il n’avait pas l’intention de passer sa journée ici et si Clarence restait Le capitaine aussi pour surveiller le nouveau. Il fallait qu’il fasse comprendre au jeune homme qu’il devait obéir au ordre du capitaine donc lui.

- Donc après la visite vous me poserez les questions que vous voudrez puis vous irez où vous voudrez puis vous reviendrez à la première heure demain.

Shiki sourit puis alla ouvrir la porte. Il dégagea la passage et avec un sourire lui dit:

- Commençons la visite si vous voulez bien. Je vais d’abord vous montrez votre bureau.

Shiki laissa passer Clarence puis l’emmena en silence à un bureau vide tout près du sien. Il posa la main dessus et regarda avec un sourire fier le lieutenant.

- C’est votre bureau, Il a déjà des fournitures dans les tiroirs vous pourrez vous installerez demain

Puis tournant légèrement il indiqua du menton une petit alcôve à 5 mètres de l’ascenseur.

- C’est une salle de repos mais la cafétéria et en bas mais vous pouvez aussi mangé à l’extérieur.

Clarence avait décidé de moins embêter le capitaine à propos du sujet de cette semaine à passer au poste. Il saurait bien s’occuper pour ne pas s’ennuyer non plus derrière son bureau. Il s’était relevé, décliant poliment la proposition de rentrer chez lui par la suite et demandant donc à passer à la visite, comme une sorte de petite initiative, et non à ne faire que suivre des ordres bêtement. Et cela ne manqua pas de surprendre le blond, et lui-même haussa un sourcil. Qu’avait-il donc ? C’était devenu si rare de voir un policier motivé à bosser ? Décidément, il avait son pressentiment de devoir s’accrocher à fond qui se renforça. Peu importe ce q’il risquait de voir, il ne devait en aucun cas se démotiver ! Il écouta patiemment Shiki qui avait retrouvé son sourire mais prêt à changer sa proposition en ordre. Il n’avait pourtant pas l’intention de rester à rien faire au poste, cela signifiait donc que pas de travail à lui donner ? Soit, il n’allait pas discuter sur ça.

-Bien, bien… Je ne vais pas en effet rester ici alors s’il n’y a pas de travail….

Clarence avait l’expression un peu songeuse, dans cette ville, il devait tout de même y avoir déjà quelques affaires de côté, ou il aurait même pu commencer à apporter son aide, mais bon, il avait compris que le capitaine ne le voulait pas dans ses pattes aujourd’hui, pas le temps de s’inquiéter du nouveau qu’il était. Il n’allait pas s’arrêter sur cela tant que cela ne se produisait qu’au moment de sa venue, ce serait plutôt louche après par contre. Il retrouva un sourire quand le blond ouvrit la porte tout en lui laissant la place de sortir en premier, et il le suivit pour cette fameuse visite du poste. On pouvait penser que tous les postes se ressemblaient, ce n’étaient pas faux dans le sens où l’on retrouvait le même type de pièce, seulement, l’organisation différenciait énormément… Sur le chemin jusqu’à son bureau, il salua d’un signe de tête et un beau sourire les personnes qu’ils croisèrent, ayant droit à des réponses par moment, mais parfois à de l’ignorance avec des flics semblant bien aigri et seulement préoccupé par les dossiers dans leurs mains. Ils arrivèrent très rapidement à son bureau, décidément fort bien placé pour être observé depuis celui du capitaine, avec la baie vitrée. Il eut un sourire amusé. Craignait-il qu’il soit corrompu ? Il fit le tour de son bureau, pas trop grand mais largement de quoi être à son aise malgré tout.

-C’est amplement suffisant, pas besoin de superflu qui déconcentre durant le travail.

Clarence était de ceux qui n’apprécient pas les petites décorations et objets inutiles sur un bureau, mais par contre, chez lui, il y en avait partout ! Il se lâchait complètement en dehors du travail. Il releva la tête pour regarder vers la direction désigner par le capitaine, un sourire aux lèvres. Il n’aurait jamais eu le temps de rentrer chez lui pour manger entre midi et deux. Il glissa sa main sur le bureau qui n’était pas poussiéreux, révélant un ménage bien fait, en même temps qu’il survola des yeux les lieux, tout étaient à proximité, permettant d’être plus à l’aise. Il avait connu un poste où il fallait descendre un étage pour récupérer des dossiers, puis deux autres pour la cafétéria, en monter un autre pour autre chose, vraiment, les pièces avaient été mal ordonnées. Là, il fallait juste descendre pour manger.

-Je préfère manger sur place, ou encore amener mon propre repas…. Je peux être assez difficile. Je n’ai pas une alimentation équilibrée mais je n’ai jamais eu à m’en faire pour ça.

Il n’était pas rare de voir Clarence préférait grignoter dans la journée des sucreries et sauter un repas comme ça. Il fit glisser ses doigts sur le bureau, portant son attention sur un policier qui était au téléphone. Il eut un léger sursaut quand sa main rencontra celle du capitaine et il la récupéra rapidement. Il détestait ces petites maladresses qui le gênaient, rosissant discrètement. Depuis qu’il se posait des questions sur sa difficulté à se laisser approcher et son obsession pour son frère, il se faisait un peu plus « sauvage ».

-Pardonnez-moi…

Un peu précipitamment, glissant sa main dans une de ses poches, il enchaîna sur des questions.

-Il n’y a pas d’heures précises pour la cafétéria ? Vous ne m’aviez pas parlé aussi d’archives ?

Shiki était au ange lorsque Clarence accepta de rentrer chez lui. Il aurait presque pleurer de joie vu le chieur qu'était le jeune lieutenant. Shiki souriait sincèrement quand il accompagnait Clarence à son bureau mais ce sourire satisfait s'effaça quand il entendit reparlait Clarence. Il n'avait jamais vu ça. Tout le monde avait plus au moins personnalisé son bureau. Certains avaient une photo de leurs enfants, compagnon ou animal de compagnie mais cet homme était vindicatif. Shiki avait le pressentiment que Clarence battrait le recours des heures sup. Le capitaine nota la réflexion de Clarence sur la nourriture ça arriver à tout le monde d'être chiant sur un point mais le lieutenant au yeux de Shiki accumulé les emmerde.

- Je comprends faites comme vous voudrez Evans.

Shiki était distrait et lorsque la main de Clarence et la sienne se rencontraient Shiki fut amusé de sa réaction. Ce genre de réaction était provoqué par plusieurs raison:
- Soit Clarence était un timide maladif. Ce que Shiki réfuta au vu de l'attitude cavalière du lieutenant.
- Ou bien Clarence détestait le contacte humain. Impossible aussi sinon il ne serait jamais devenu policier.
- A moins que Clarence veuilles évité tout contacte avec ces collègues, contacte surement très intime.
Shiki venait de débuté un petit jeu savoir si Clarence aimait les hommes. Les questions qui surviresz était parfaite pour son petit teste.

- La cafétéria est ouverte de 7h à 23h. Et pour les archives je crois qu'il vos mieux vous les montrez.

Le capitaine posa sa main sur l'épaule de Clarence et l'escorta à l'ascenseur puis ils entrèrent ensemble et Shiki resta près de Clarence en ayant enlevé sa main.

- Lieutenant je dois avouer que j'ai un doute sur votre capacité à vous reposer n'avez vous vraiment rien à faire personne qui vous attends? Aucune femme?

Shiki fi min de laisser tomber et entra dans la grande salle des archives. Il entra et s'assit sur la table. Il regarda Clarence très sérieusement.

- Voici les plus grandes archives de la ville toutes les affaires, les plaintes sont archivés ici. Normalement il y a une personne qui s'occupe des archives vous devez les consultez dans cette endroit t uniquement dans cette endroit. Est-ce clair?

Clarence n’avait aucun mal à afficher le fait qu’il soit difficile pour la nourriture, accumulant certes les défauts d’un capitaine qu’il risquait fort bien d’embêter, appréciant tant faire d’heures supplémentaires. Puis il avait rassuré aussi son supérieur sur le fait que, malgré son alimentation peu équilibrée, il n’accumulerait pas du gras. Il avait la chance de ne pas grossir du tout, et le gourmand qu’il était ne se priver donc pas. Il aurait bien pu faire le même métier que sa mère, mannequin, mais il avait pu voir à travers elle ce qu’était ce monde qui le dégoûtait au plus haut point. Pour réussir là-bas, il était inévitable de devoir vendre son corps. Enfin, il fit donc part un peu de son raisonnement sur comment il comptait s’organiser pour ces repas au blond. Il se laissa un moment distraire par un de ses futurs collègues au téléphone, et c’est là que sa main entra en contact avec celle de Shiki, ce qui lui arracha un sursaut. Il avait totalement oublié que ce dernier avait posé la sienne sur le bureau. Gêné et rosissant légèrement, il récupéra sa main, en la récupérant rapidement pour la glisser dans sa poche. Il préféra ne pas chercher pourquoi son supérieur semblait amuser et enchaîna pour oublier ce petit incident.

Le jeune homme était bien plongé son célibat depuis un moment, perturbé par son frère encore, qu’il croisait de temps en temps. Il ne l’avait pas oublié, et il se demandait si ses relations qui ne duraient pas était dû à lui, à ses sentiments qu’il ne semblait pas oublier. Et maintenant, il en était à éviter de devenir trop proche avec quelqu’un, pour ne pas le décevoir à cause de ce qu’il était. Il se sentait logiquement bien mieux en travaillant alors. Ce qui expliquait bien son entrain surdimensionné sûrement. Il s’informa alors des heures d’ouverture de la cafétéria, et demanda indirectement à voir les archives, ce que comprit le capitaine. Un sourire aux lèvres, son expression se figea quelques secondes à la main sur son épaule. Tiens ? C’était quoi ce drôle de geste ? Il finit par hausser un sourcil, regardant ave un brin de perplexité son supérieur, bien qu’il le suive docilement. Un geste de la part d’un supérieur plus âgé que lui qui le prendrait pour un gamin, là…ça faisait plus amical. Ce qui ne le dérangeait pas, jusqu’il n’arrivait pas du tout à cerner le blond, qui avait l’air parfois dérangé par lui, et à d’autres moments plus amical.

Clarence entra dans l’ascenseur, regardant le côté moderne de ce moyen de déplacement si pratique. Et le silence de cette machine. Il se focalisait bien plus sur les éléments extérieurs que sur le capitaine toujours prés de lui, alors qu’il y avait pourtant bien de la place dans l’ascenseur. Est-ce que son geste avait été mal interprété ? Hm… non, il fallait qu’il arrête de se comporter comme un adolescent effarouché réagissant au moindre comportement sortant d’un millimètre du seuil de la normalité. Il posa son regard ambré sur Shiki quand il en vint à lui poser une question à laquelle il répondit sans la moindre difficulté, venant de se raisonner.

-Non…. Je vous l’ai déjà dit, personne qui ne m’attend, je vis seul.

Il ne se fit pas plus précis, n’allant pas dire qu’il n’avait jamais été attiré par les femmes, ça ne pouvait que mettre la puce à l’oreille et il ignorait l’avis que pouvait avoir son supérieur sur l’homosexualité. Autant éviter toute discrimination. Il entra alors dans la salle des archives à la suite de Shiki. Il resta debout devant celui-ci qui était assis sur une table, l’écoutant avec attention, avant de se laisser perdre dans la contemplation dans l’immensité du nombre de dossiers entassés. Il hocha de la tête, comprenant bien qu’il était essentiel de les consulter qu’ici, afin d’éviter toute perte, ce qui causerait énormément d’ennui au poste.

-Parfaitement clair ! Ces dossiers sont tellement précieux qu’il serait catastrophique de les perdre…

Clarence s’approcha finalement d’une étagère, concernant les affaires datant de quand il avait 13 ans. Il effleura de ses doigts tous ces cartons d’où quelques feuilles ressortaient. En même temps, il jeta un coup d’œil sur tous les dispositifs de surveillance de la pièce et de la protection contre tout incendie. Ces archives ne risquaient rien de toute évidence. Il eut un petit sourire pour appuyer sans faire exprès sur un carton et il se coupa, à cause du coin d‘une feuille qui ressortait. De suite, il mit son doigt dans sa bouche pour le suçoter, avant de reprendre la parole.

-Il y a un code à la porte ou un autre système de sécurité pour entrer dans la salle, je suppose ?

Précieux. Shiki n’aurait jamais utilisé ce mot pour décrire ces archives. Pour lui elles étaient plus une plait qu’autre chose. C’était simplement des bout de papier relatant des affaires débile non résolu et réglé depuis plus de cinquante ans. Mais ce qui marqua le plus le policier était l’intérêt de Clarence pour ses archives. Enfin si le père de celui-ci avait été assassiné l’affaire devait être garder dans ce sanctuaire des affaires sans intérêt.

Shiki fut couper dans sa réflexion lorsque Clarence mit son doigt dans sa bouche le policier ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était mignon et qu’il ne dirait pas non s’il devait l’avoir dans son lit. Le policier corrompu calma son désir et se tourna pour être parfaitement en face du lieutenant et lui sourit.

- En effet les archives sont très bien protégé. Vous devez signer un registre et tout ce que vous consultez, est résumé dans un dossier.

Shiki se releva et s’approcha de Clarence puis s’appuya contre le mur juste à coté de l’étagère qui intéressé tant le jeune lieutenant.

- Cette étagère à quelque chose d’intéressant pour vous lieutenant?

En regardant l’année le policier c’était aperçut que l’année correspondait à l’année de la mort du père de Clarence. Shiki s’amusa à chercher le dossier et le sortit du lot de dossier. Il ouvrit froidement le dossier composé de différentes photos et rapports d’enquêteurs et de médecins légistes. Puis Shiki le lança sur la table mit à disposition. Puis il s’assit cette fois-ci sur une chaise et croisa les bras.

- Vous pouvez faire ce que vous voulez pendant votre temps libre mais je n’aime pas l’idée que vous ayez accès à ce dossier vous être trop impliqué émotionnellement et je n’ai pas envie de demander au chef des archives de vous surveillez. Ai-je été clair lieutenant?

Ce dossier était un moyen de pression parfait sur Clarence et c’était le seul moyen dont disposait Shiki pour tenir le lieutenant.

Clarence n’était pas un fan de tout ce qui était papasserie, mais il apportait une grande importance aux archives. L’air de rien, une erreur était toujours possible, ou encore des crimes semblables à une affaire déjà classée, et donc, les archives permettaient de s’y retrouver au plus vite. Et il y avait les affaires non résolues, comme celle pour son père, son meurtrier courrait toujours, libre comme l’air. Alors que son père était prisonnier de la mort, six pieds sous terre. Seulement, il s’était fait à l’idée qu’il n’était pas devenu policier pour résoudre cette affaire, mais sa curiosité était bien plus forte même s’il résista à l’envie de prendre le dossier sans gêne devant les yeux du capitaine. Et c’est là qu’il se coupa, ayant trop appuyé sur les feuilles et il mit son doigt dans la bouche par réflexe.

Clarence demanda ensuite quelle était la sécurité de la pièce et il eut droit ainsi à l’explication du suivi de toutes archives consultées. Rien d’étonnant là, même si ne laissait guère de champ libre pour un policier ayant une bonne idée pour résoudre une affaire mais que son idée soit interdite à cause du danger ou autres…. Il suivit des yeux Shiki qui se plaça contre un étagère non loin de lui. Il haussa tout d’abord un sourcil pour finalement avoir un petit sourire quand celui-ci comprit où allait son intérêt. Il ne pouvait pas le cacher là. Seulement, la suite le surprit beaucoup plus, et il plongea son regard ambré perçant dans celui du capitaine maintenant assis alors que le dossier se trouvait sous ses yeux. Il s’approcha de la table, et pris une des photos avec un rapport légiste, et malgré la douleur de voir ainsi son père dans ses yeux, son expression resta neutre.

-A vos paroles, vous voulez me dire que vous ne voulez pas que j’accède à ce dossier ? Ou en tout cas, que je ne remue pas le passé ? Pourquoi donc ? Surtout en l’exposant ainsi devant moi, c’est un vrai appel à la tentation…

Clarence reposa ce qu’il tenait dans sa main, pour prendre délicatement les conclusions des chargés de l’enquête. Rien d’étonnant, juste une victime mal tombée lors d’une dispute mafieuse, aucune tentative de s’aventurer bien plus sur le terrain de l’ennemi. Etait-ce la qualité de tir du meurtrier qui les avait inquiété ? Il eut un soupir en s’asseyant contre la table.

-Dire que pourtant nous sommes tous entraînés à être d’excellents tireurs, ils n’ont pas osé aller chercher les preuves…. Bon, capitaine, il faut que vous sachiez que je n’ai nullement l’intention de reprendre cette affaire… par contre, il vous sera dur de ne pas m’impliquer si jamais le même genre de tueur avec le même type de balle fait encore parler de lui….

Clarence parla en toute franchise, adoucissant ses paroles par un beau sourire, alors qu’il reposa les conclusions, rangeant tout à sa place et repoussant le dossier vers Shiki.

-En parlant de tir, si je vous montrais mes compétences pour ça avant de partir ?

Shiki sourit en entendant les paroles de Clarence on voyait son inexpérience et sa candeur. Shiki laissa le lieutenant jetait un coup d'œil au dossier pendant que lui regardait les oms des enquêteurs. Les deux premiers enquêteurs était bien connu du capitaine, un avait fini en prison après qu'on est découvert qu'il était corrompu et le deuxième avait quitté la ville depuis 5 ans avec une coquette somme comme pot de départ offert en grande partie par la mafia. Il planta un regard de douceur apparente avec un sourire amicale.

- On n'y peux rien les enquêteurs sont humains et ont peur pour leur vie. Ils ont des familles et aller dans ce genre de coin n'est jamais facile quand on possède un insigne.

Puis avec un air pus sérieux de supérieur il continua.

- Je suis heureux de vous entendre dire ça. Vous allez vous occupez des vivants et du présent mais sachez qu'il y a une brigade spéciale affecté aux enquêtes classées s'ils ont de nouvelle preuve il rouvrons le dossier mais j'ai bien peur que ce crime restera à jamais non résolu. J'en suis désolé Evans.

Shiki se releva et rangea le dossier à sa place. Puis il se retourna vers Clarence avec un sourire. Pour lui, le jeune lieutenant ne voulait pas partir du poste et cherchait des excuses pour rester. Il ne pouvait pas l'en empêcher.

- J'ai vu les rapports mais je ne vous ai pas encore montrer notre salle d'entrainement.

Il retourna vers l'ascenseur et l'appela puis entrant dedans il emmena le jeune lieutenant au niveau en dessous. Les portes s'ouvrirent sur un grand pièce blanche et grise éclairer par des néons. Shiki signa le registra et le tendit ensuite vers Clarence.

- Faites vous plaisir Lieutenant.

Clarence avait pu voir ce qu’il voulait mais cela ne lui rapportait pas grand-chose en dehors de ce qu’il savait sur la mort de son père. Il pouvait ainsi se faire un peu plus raisonnable, pour tout reposer et redonner le tout au capitaine. Il savait que la restriction était peut-être là pour les risques qu’un proche pouvait représenter. Pourtant, il avait fait le deuil de son père et il avait un minimum de préparation psychologique, bien qu’une fois que les choses deviennent réalité, tout pouvait devenir si différent rapidement. Il eut cependant un sourire quand Shiki releva aussi que tout le monde n’était pas prêt à prendre des risques pour des raisons valables. Comme son père… ce dernier n’aurait jamais voulu que sa famille soit en danger à cause de lui. Il écouta attentivement les paroles du blond pour se redresser, s’écartant ainsi de la table alors que celui-ci rangeait finalement le fameux dossier. Oh ça, il n’était pas bête, il savait qu’il y avait peu d’espoir, mais il n’abandonnait pas pour autant. On peut tomber sur ce que l’on désire au moment où l’on s’y attend le moins. Et il avait un bon exemple récent comme quand il avait recroiser son frère qui se faisait de plus en plus absent.

-Vous avez raison, mais quiconque abandonne ne peut que confirmer… Je pense qu’il est bon d’attendre, vous savez els choses tombent parfois du ciel…

Le lieutenant eut un sourire, comme un de ces anges sur les fresques d’une église, croyant vraiment à c qu’il disait. Enfin il avait envie de se défouler et quoi de mieux qu’une séance de tir. Il était encore sensible au sujet de son père, sachant contrôler malgré tout ses nerfs. Il proposa alors de montrer ses compétences avec une arme à feu et il suivit volontiers Shiki en empruntant à nouveau l’ascenseur. C’était aussi une façon de retarder le moment où il partirait, sans avoir quelque chose de spécial à faire. Il entra dans la pièce pour regarder tout autour de lui. Il s’approcha d’une table où se trouvait plusieurs armes à feu, il les effleura du bout ds doigts pour prendre le revolver type des policiers, il le chargea, écoutant le « clic » avant de se saisir d’un autre et de le lancer à Shiki avec un autre sourire, il se mettait à son aise là.[/i]

-Vous ne voulez pas participer aussi, capitaine ?

Clarence avait une lueur de malice dans les yeux avant de se retourner, avançant dans une des cases, juste en face d’une des cibles. Il se mit en parfaite position, jambe bien rigide et un peu écartée, ses bras se levèrent, ses mains n’étaient pas tremblantes. C’était malgré tout bien plus facile de tirer sur une cible que sur un humain. En dehors des entraînements, il n’utilisait qu’au minimum son arme. Son regard se concentra et il tira en un intervalle de 5 secondes, sans se déconcentrer et il toucha ainsi deux fois la tête, trois fois le cœur et une fois le ventre, mais un peu plus à l’extérieur. Il rabaissa ses bras pour avoir un soupir, il avait manqué de peu une fois ce qu’il visait, mais ce n’était pas bien grave. Il se retourna en reposant l’arme sur la table.

-Je n’aime pas utiliser ce moyen de pression en service, mais j’avoue que les séances de tir ont l’avantage de calmer.

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