Chacun son amusement (pv Vaem)

Shiki avait fini enfin presque fini de travailler. Il s'était décidé de passer un petit moment agréable au Luxurious Club. Il erra un moment dans le club passant sans bute dans toutes les pièces qui composaient le club. Il ne trouvait personne d'assez intéressant pour lui et continua à chercher avant de trouver LA personne qui lui fallait pour s'amuser.

Il s'avança à pas feutré et en faisant attention à ce que cette personne ne le voit pas. Une fois arriver près de lui, il passa sa main autour des hanches du jeune homme et le tira contre lui.

- Personne n'est là pour nous déranger, cette fois-ci tu ne m'échappera pas Vaem.

Shiki entraina le "bleu" dans un coin un peu moins exposer et plus tranquille. Il le posa avec douceur sur un canapé et s'assit juste à coté de lui en se collant à Vaem.

- Voyons ce que tu as appris depuis la dernière fois. Tu seras plus poli j'espère?

D'après les souvenirs de Shiki, Vaem avait été très froid surement parce qu'il détestait les policiers... ou peut être juste Shiki. Le policier enleva rapidement cette idée de sa tète pour se concentrer sur son hôte. Après tout il avait fait de belle découverte.

Après s'être arrangé avec Noeru, le policier avait fait quelque recherche sur Vaem. Il avait découvert des choses très intéressante qui l'amusait beaucoup. Avec un grand sourire il demanda à Vaem:

- Aujourd'hui au travail je me suis posé une question presque existentiel. De quel origine es-tu Vaem Ezkiel Nael Harön?

Shiki avait trouvé un moyen de s'amuser.

==> Quartier des hôtes / Vaem Harön / Retour au bercail

Vaem avait finit par descendre, obtenant de ses "Anges Gardiens" qu'ils ne le collent pas de trop maintenant qu'il était enfermé dans le Club. Il avait alors prit le temps de passer un braclet de force en cuir par dessus le bracelet traceur, refusant d'user du "privilège" que le bijou lui accordait et ainsi de devoir quoi que ce soit à l'héritier Sawada, puis il s'était passé de l'eau sur la figure avant de descendre lentement dans les salles publiques du Club.
Désoeuvré, il avait erré de salles en salles, esquivant adroitement les clients, les saluant parfois d'un sourire, d'autres fois d'un simple signe de tête, avant de disparaître derrière un groupe, ou de changer de place pour ne pas être abordé.

Ses déambulations l'avaient conduites un peu partout, de la salle principale à celle de massage, puis aux box privés pour finallement attérir au bar où la silhouette entraperçue de Nico lui avait fait faire demi-tour, et réintégrer la salle principale.
Plongé dans ses pensées, il n'entendit ni ne vit Shiki arriver derrière lui, et ce ne fut que lorsque le bras chaud du policier passa autour de ses hanches qu'il réalisa sa présence près de lui.
Le temps qu'il réagisse, avec une légère protestation surprise, le policier l'avait attiré contre son corps, lui murmurant que cette fois-ci il ne pouvait pas lui échapper.
Sa main se posa immédiatement sur celle de l'homme.

- Lâchez-moi.

Mais l'autre ne l'écouta pas, l'entraînant sans ménagement dans un coin éloigné et isolé, d'où les gorilles censés s'occuper de sa protection ne pourraient pas le voir de prime abord...
Il secoua la tête. Mais à quoi il pensait ?? Il pouvait se débrouiller seul bon sang !
Shiki le déposa sur un canapé, et avant même qu'il ai pu amorcer un mouvement pour se relever, il s'était colé à lui, remettant leur première rencontre et les "leçons" de Toshiya sur le tapis.
Le jeune homme plissa les lèvres, contrarié.

- Je vais essayer Monsieur...

Il baissa brièvement les yeux avant de les relever et de l'assassiner de ses beaux yeux verts.

- Mais je ne promet rien.

Sa voix était glaciale. Il secoua doucement la tête et essaya de se détendre.

- Vous voullez boire quelque chose ?

Mais l'autre ne semblait pas l'écouter. Se penchant vers lui, il lui demanda avec un sourire quelle était son origine.... en lui sortant son nom complet, second et troisième prénom comprit.
Un instant, le jeune homme parut décontenancé, mais cette impression fugitive s'effaça pour un sourire un peu forcé.

- Etrangère. Comme l'indiquent mes prénoms, mes parents sont d'origine occidentale. (son sourire se fit plus fin) Mais je suppose que vous le savez déjà n'est ce pas ? Je doute que vous soyez dans l'impossibilité d'obtenir n'importe quelles informations au sujet d'une personne précise.

Sa voix était légèrement enjoleuse, même si ses yeux, eux, se faisaient moqueur. Il avait espéré désamorcer un peu l'envie de jouer de Shiki en anticipant la gène qu'il voulait provoquer chez lui en montrant incidieusement qu'il pouvait tout savoir de lui s'il le voulait...

Le première pensait de Shiki avait été que cet homme n'était pas fait pour faire hôte. Le policier avait trouvé un petit jeu intéressant avec un partenaire tel que Vaem il ne pouvait que s'amuser. C'était un garçon vif et intelligent mais il se laissait vite emporter. Même s'il faisait des efforts pour se contenir ses réaction restait rapide et violente.

- Intéressant.

Il venait de décider de poser le jeu un peu plus loin, le policier voulait voir Vaem explosait littéralement. Les informations qu'il avait obtenu sur Vaem, d'après les fichiers de la police s'arrêtait peu avant son arrivé au Luxurious club et Shiki avait fait quelque chercher sur l'après pendant ses patrouilles. Il avait entre autre apprit que Vaem avait la cote pour devenir le nouvel hôte privée des Sawada. Quand il avait apprit ça, Shiki s'était dit que le jeune homme avait finalement accepté sa condition d'hôte mais au vu de sa réaction ce n'était pas le cas.

- J'ai appris par quelqu'un que tu étais la pute privée des Sawada... Oups désolé je voulais dire hôte privé, oui hôte privée. Désolé pour le lapsus après une journée de boulot je suis fatigué.

Shiki avait associé spécialement le métier d'hôte à celui de prostituer pour ajouter plus d'"éloquence" à ses parole. Il savait que Vaem était sensible avec ça. Si le jeune homme avait autant de mal avec le métier d'hôte était à cause des plus qu'il devait apporter à sn client.

- Enfin s'est une position enviable c'est mieux d'être l'hôte des Sawada que celui du premier venu! Comme tu dois être content tu n'auras plus affaire à des clients comme moi juste aux Sawada.

Les yeux verts fixaient intensément les yeux dorés du policier, guêtant ses réactions, permettant à leur propriétaire d'oublier la proximité génante de ce flic qu'il n'avait jamais pu sentir. Les passages au commisariat de Shiki n'avaient jamais été une très bonne expérience, même si contrairement à certain, on avait jamais vraiment posé les mains sur lui - a par pour les coups-, ils restaient de l'ordre des mauvais souvenirs. Et ne le rassuraient pas.
Surtout que le regard de l'homme sur lui avait changé.
Un bon bain et de beaux vêtements changeaint donc tant de choses que cela ?

Le jeune homme se déplaça légèrement sur le côté, se ménageant quelques centimètres de distance avec le flan du flic qui jusque là touchait le sien. Il se sentait nerveux, fébrile, poussé déjà à bout par son altercation avec Nico quelques heures plus tôt. Le café, comme la douche, n'avaient pas réussit à le calmer, et voilà que Shiki en rajoutait une couche...
Il se mordit la lèvre inférieur.
Eviter de faire une esclandre...

- J'ai appris par quelqu'un que tu étais la pute privée des Sawada...

Ses yeux s'agrandirent sous le choc et la surprise, puis virèrent au noir tandis que leur propriétaire voyait rouge, serrant les poings à s'en faire mal pour se retenir d'en envoyer un directement dans le visage de son interlocuteur.
La pute... l'objet... la chose...
Ayant toutes les peines du monde à se maîtriser, le jeune homme se leva sèchement, son regard assassinant impitoyablement l'homme encore assit sur le canapé.

- Il est clair qu'au moins je serai débarassé des emmerdeurs libidineux dans votre genre. Je vous suggère donc vivement d'aller vous faire mettre en allant voir ailleurs si j'y suis avant que je ne me fasse le plaisir d'éclater mon poing dans votre face de rat crevé...

Tremblant de rage, et s'étonnant lui-même d'avoir réussit à garder un ton presque mesuré durant sa diatribe, Vaem tourna les talons et se dirigea vers la sortie la plus proche, les ongles de ses doigts pénétrant dans ses paumes à force de serrer les poings, rouvrant un peu sa blessure au point de commencer à teinter son bandage de petits points rouges peut rassurants.

Shiki avait touché dans le mille mais il n'avait pas prévu les conséquences. Vaem avait réussit à rester assez mesuré dans ses actes mais s'était tout bonnement enfuit. Par réflex (et aussi pour ne as perdre son partenaire de jeu) le policier se leva et rattrapa rapidement le jeune homme. Il attrapa les poignets de Vaem et le retourna. Il entraina sans douceur l'hôte contre son torse puis plaqua le dos de celui-ci contre le mur.

- Apprend à avoir de la distance avec les gens ça te servira quand tu devras écarter les jambes pour les Sawada.

Shiki s'assura d'entraver tous les mouvements du jeune hôte et se serrant un peu plus contre lui. Il réussit à placer sa main dans le bas du dos de Vaem pour l'obliger à plaquer son bassin contre le sien.

- En plus ne sois pas aussi agressif envers moi je ne suis pas ton ennemie juste une personne comme une autre. Tu es pareil au fond.

Shiki sentait parfaitement la résistance opposé par Vaem qui devait vraiment détester le flic pour réagir ainsi. Le policier décida de changer de tactique et aborda un visage plus doux même si le jeune homme bloquer entre Shiki et le mur ne pouvait pas vraiment le voir.

De sa main libre le policier caressa la chevelure de l'hôte et descendu à tâtons jusqu'au cou de celui-ci. Il caressait doucement la peau sous ses doigts puis rencontra une chaine d'un pendentif. Il tira doucement la chaine et regarda ce qui y était accroché: Une petite clé. D'après ses souvenirs dans plusieurs rapports ses collègues mentionnaient la présence de se pendentif. Shiki venait de trouver un nouveau filon à exploiter.

- Quel joli pendentif tu là depuis longtemps? D'après certaine personne portait une clé autour du cou peut signifier deux choses: soit c'est la clé de son cœur soit c'est la clé qui ouvre le cœur d'un autre. C'est aussi le cas pour toi? Je ne te passais pas aussi romantique.

Le policier parlait avec un ton qui se voulait naïf et doux.

Il avait donc balancé son fiel à la figure de Shiki avant de tourner les talons et de s'en aller, ou plutôt de s'enfuir. De s'enfuir de cette pièce, de ce lieux, de cette présence horripilante qui faisait remonter en lui ses envies de meurtres, ses envies de révolte, de fuite, de pleurer et d'hurler sa rage et son désespoir.
Il en avait marre.
Vraiment marre.

Le jeune homme allait atteindre la porte lorsque le flic le rejoignit, lui saisissant les poignets et le retournant sans ménagement, lui arrachant un feulement de rage qui manqua de très peu de se changer en flot d'injures. Aussitôt, il se mit à se débattre, essayant de se dégager de la poigne qui l'enserrait, lui intimant l'ordre de le lâcher, mais n'obtenant pour seule réponse que le fait d'être plaqué contre le torse puissant de son adversaire. L'homme avait beaucoup plus de force que lui, et en un rien de temps, il se retrouva coinsé entre le mur et le corps pressé contre le siens.
Le jeune homme se cambra pour essayer de le repousser, mais sans résultats.

- Apprend à avoir de la distance avec les gens ça te servira quand tu devras écarter les jambes pour les Sawada.

Son regard s'enflamma de nouveau et ses dents frôlèrent la gorge de Shiki dans un claquement sonore tandis qu'il forçait encore plus sur ses poignets pour se libérer.

- Je vous interdit de reprononcer ces mots !

Sa voix était rauque, sifflante, pleine de menances. Même s'il était impuissant actuellement, il ne comptait pas se laisser faire pour l'éternité. Dès qu'il le pourrait, il lui ferait payer...
Le jeune homme eut un mouvement sauvage de la tête, comme un animal rebelle qu'on aurait voulut dompter, et plongea son regard vert dans les yeux clairs du flic, essayant d'ignorer la pression de son bassin contre le sien.

- Mf...

Même si c'était inutile, il continuait de forcer sur ses bras pour se dégager. Son jeune corps restait arqué, épousant les formes de celui de Shiki, se frottant inconsciement à lui à mesure qu'il se débatait, son souffle court et l'effort soulignant doucement ses joues et ses lèvres de rouge. Et ses yeux étincellaient toujours de colère, magnifiques.

- Je ne suis pas comme vous.

Il ne vit effectivement pas le changement d'expression de son interlocuteur, mais il sentit la main dans les cheveux, sa douceur contradictoire, puis dans son cou, où elle lui arracha un frisson. Un frisson bien visible, que Shiki ne pouvait pas manquer de sentir. Le jeune homme força de nouveau sur ses poignets, essayant d'écarter cette zone sensible des doigts qui l'effleuraient, d'empêcher la réaction qui allait suivre ce stimulis au niveau de sa poitrine. En vain.
Et il refusait de lui faire le plaisir de lui demander d'arrêter.
Les doigts tortureur rencontrèrent alors sa chaîne.

- Lâchez-ça !

Il donna un violent coup de rein en avant pour essayer de le repousser, vraiment hors de lui.

- Sa signification ne vous regarde pas !

En toute logique Vaem se débattait mais les mouvements de l'hôte allié à leur proximité ressemblait plus à des caresses qu'autre chose. Shiki essayait de se calmer et d'éviter toute forme d'excitation. Dans une situation comme cela avec un personne comme lui il valait mieux éviter ça pour son propre bien être. En plus les signes physique qu'envoyaient Vaem était contradictoire. Il se débattait mais frissonnait au contacte de la main de Shiki. Le policier en conclut donc que Vaem devait apprécier la douceur donc pour qu'il est ce qu'il désirait il devait être doux avec l'hôte.

- Très bien je te le rends, je n'allait pas te le voler.

Shiki regarda le visage du jeune homme et fut frappé par la beauté qui se dégageait de Vaem. il n'était pas facile de trouver un homme aussi beau qu'une femme mais Vaem pouvait rentrer dans la catégorie des hommes aussi délicat et beau qu'une femme. La colère allait magnifiquement à l'hôte c'était le sentiment qui lui allait le mieux. Même si Shiki s'était intimé de ne pas s'excité, voir le visage de Vaem dans cet état et les caresses inconscientes proscrit par celui-ci fit réagir le policier. Le sang affluait plus rapidement que d'habitude dans son membre qui forma très vite une belle bosse. L'hôte ne devait pas l'avoir loupé d'ailleurs même s'il ne pouvait pas le voir il devait pouvoir le sentir clairement.

Shiki réfléchit un instant à la situation, au vu du caractère de Vaem la situation ne pouvait que mal tourner dans l'état actuel des choses. Le policier glissa doucement sa main le long de la clavicule puis dans le cou pour finir par attraper le menton de l'hôte et l'obligeait à le regarder. Si la douceur marchait sur le jeune homme Shiki devait l'exploiter au maximum.

- Tu feras mieux de te calmer car si tu ne l'as pas encore remarquer tu me fais plus de bien que de mal en te débattant alors s'il te plait soit gentil.

Shiki embrassa le front de l'hôte. Il remarqua aussi que la main qu'il avait placé dans le dos de Vaem pouvait bouger horizontalement. Il commença à caresser le dos du jeune homme avec beaucoup de douceur et de tendresse. En agissant ainsi le policier se disait qu'il était entrain d'amadouer un petit animal sauvage blessé et impuissant face aux gens. Il aurait même dit un chat, c'était le qualitatif qui allait le mieux à Vaem.

L'analyse du flic était mauvaise... même si la douceur avait certainement plus d'influence que la force sur le jeune hôte, beaucoup plus même, si on savait s'y prendre, ce n'était pas pour cette raison que la caresse dans son cou lui avait tiré un frisson. Non... c'était quelque chose de beaucoup moins mignon, et de beaucoup plus terre à terre : l'homme avait trouvé l'une de ses zones érogène. La plus sensible.
Mais il n'allait surtout pas le lui confier...

Le jeune homme continuait d'assasiner son interlocuteur du regard, ses bras à présent repliés entre faisant pression pour le repousser, et lui intima de nouveau de lâcher son collier. Il ne se souvenait plus de sa signification exacte, mais c'était l'une des rares choses à laquelle il tenait vraiment...
Le flic finit par se faire concilliant, relâchant l'objet, et un bref soullagement passa sur les traits de l'hôte qui se détendit l'espace de quelques secondes. Son trésor était à l'abrit, maintenant il ne lui restait plus qu'à virer la sangsue qui le coinsait contre le mur et commençait sérieusement à le faire se sentir claustrophobe. Lui lançant un regard sauvage de nouveau empreint de la même colère, Vaem fit de nouveau une tentative pour repousser Shiki, rageant intérieurment de n'avoir pas plus de force pour repousser la masse du policier.
Ses hanches bougèrent, se frottant de nouveau contre celle de l'homme tandis qu'il changeait de position pour se donner plus marge de manoeuvre pour se dégager, l'amenant sans le vouloir à se coler un peu plus contre son antagoniste, toujours aussi inconscient de l'effet que cela pourrait produire, allié à l'expression farouche de son visage, jusqu'à ce qu'il sente la bosse.

Le jeune hôte se figea, les yeux légèrement écarquilliés par la surprise et le choc, les lèvres entrouvertes, le souffle court.
Un frisson de dégoût remonta le long de sa colone vertébrale.
Jamais il n'aurait pensé que...

- Lâchez-moi...

Baissant la tête, il fit le dos rond pour prendre appuit contre le mur, se mettant légèrement en position de faiblesse par rapport à Shiki qui le surplombait, et la main de l'homme glissa doucement sur le haut de son torse, puis sur son cou, avant de le forcer à la redresser.
Leur regard se rencontrèrent de nouveau.

- Tu ferai mieux de te calmer car si tu ne l'as pas encore remarqué tu me fais plus de bien que de mal en te débattant alors s'il te plait soit gentil.

Ses lèvres se pincèrent, ses yeux s'assombrirent, mais il se calma. Ou du moins, il cessa de se débattre, ses muscles restant cependant tendus sous le velouté de sa peau.
Et mêmes les caresses tendres prodiguées dans son dos ne suffirent pas à les détendres.
Il restait crispé, attentif, et si sa colère commençait à retomber un peu, il n'en allait pas de même avec la rage qui l'habitait depuis le matin.

- Qu'est ce que vous voullez au juste ?

Sa voix était agressive, tout comme ses yeux qui ne quittaient plus ceux de Shiki.
Faire abstraction du sexe dur pressé entre ses cuisses...
Il releva un peu le menton, hautain et effronté.

- Je ne suis pas Toshiya... vous pouvez aller vous faire mettre si vous désirez les mêmes faveurs !

Vaem avait vraiment un problème avec le métier d'hôte. Shiki fut insulté de la remarque, la première chose que le policier avait comprit c'était que Toshiya n'était pas égal Vaem. Le jeune homme s'était calmé et n'opposé plus aucune résistance ce qui permettait au policier de maintenir plus facilement l'hôte contre le mur.

- Si je voulais un cul je serai allé voir un autre hôte. Tu es le pire pour écarter les jambes et je suis pas sûr que tu sois baisable. Je voulais simplement discuter et m'amuser un peu avec toi. La dernière fois on a pas vraiment parler et tu m'intéresse, ou plutôt m'intéressait, j'avais simplement envie de résoudre l'équation Vaem.

Shiki maintenait le jeune homme avec douceur et fermeté. Il releva doucement le menton de l'hôte et pressa ses lèvres contre celle du jeune homme. Comme il le pensait ll était délectable mais il fit comme si de rien n'était. Puis il s'éloigna de Vaem et le regarda désolé. Le policier tira sa veste et la ferma de façon à cacher sa bosse naissante. Il regarda avec froideur le jeune hôte avant d'ajouter de façon théâtral:

- Mais si tu ne veux pas que je t'approche je m'en vais. Je n'ai pas de temps à perdre avec quelqu’un qui me méprise autant.

Shiki lui tourna le dos et retourna s'asseoir sur le canapé où il avait entrainé Vaem. Il n'avait même pas dit au revoir au jeune hôte il espérait seulement que le jeune homme morde à l'hameçon. Il savait ses chances mince au vu du caractère et du méprit de Vaem mais le policier avait décidé de tenter le coup. Il fit signe à un serveur de venir et commanda délibérément 2 coupes de champagnes.

Etrangement, les remarques de Shiki sur ses performances au lit le blessèrent dans son orgueil. Un instant, ce dernier prit puérillement le dessus, et il fut à deux doigts de mettre le policier au défit de prouver ses dires. Heureusement, cet accès de fierté enfantine et déplacée fut rapidement balayée par une autre vexation tout aussi infantile, et surtout contradictoire avec ses actions précédentes : il n'intéressait plus Shiki.
Eh bien soit !

- Eh bien qu'attendez-vous pour partir dans ce cas ?

Mais l'homme semblait déterminé à ne pas le lâcher tout de suite. Ses bras le maintenaient toujours, avec une étrange douceur venant de la part de quelqu'un d'aussi ferme et décidé, et quelque chose semblait le retenir.
Doucement, une main glissa sous le visage de Vaem, le faisant trésaillir, et lui redressa une nouvelle fois le menton. Etonné qu'un homme ne voulant plus de lui fasse un tel geste, le jeune homme ne se dégagea pas tout de suite, trop curieux de savoir ce qu'il allait inventer encore comme manoeuvre... et puis soudain, des lèvres se posèrent sur les siennes.
Les lèvres de Shiki.
Passé le premier choc, ses reflexes primaires prirent le dessus et il mordit sans ménagement la lèvre inférieur du flic, serrant jusqu'à ce qu'il sente le goût métalique du sang envahir sa bouche.

L'autre le libéra alors, l'air désolé, et prit une expression hautaine pour lui signifier qu'il pouvait lui donner son congé s'il souhaitait, parce que lui ne désirait nullement rester avec quelqu'un d'aussi méprisant.
Et il s'en alla, retournant s'assoir sur le canapé qui avait accueillit le début de leur conversation, laissant le jeune hôte seul près de la sortie, les lèvres tâchées de son sang. Le jeune homme hésita une poignée de secondes, concidéra l'homme qui lui tournait le dos et qui commandait hostensiblement deux coupes de champagne, puis tourna tout simplement les talons pour prendre le large...

==> Chambres / Nerfs en pelotte

[MOUAHAHAHAHAHH]

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