Un diné tranquille. (pv Kioshi Omura) [fini]

Sanae avait passé un très mauvaise journée. D'abord il avait fait du mal à Kyo puis il avait renversé Kuro. Ce n'était vraiment pas ça journée. Il avait tout simplement envie de disparaitre mais c'était impossible et il savait que demain il devrait redevenir le pantin des puissants de la ville. Totalement déprimé il était rentré chez lui se reposer mais très vite il s'ennuya et cherchait quelque chose à faire, le seul problème il avait la flemme de faire quelque chose. Il avait fini par se décider à sortir de chez lui pour aller diner. Il avait choisi le meilleur restaurant de la vile et surtout le plus cher.

Le meilleur dans la fonction de maire c'est que vous n'avez pas besoin d'attendre pour avoir une table. En effet dès que le major d'homme vu son visage le laissa entrer et le plaça dans un endroit privée. Sanae s'installa tranquillement à sa table et regarda nonchalamment le menu. Plat classique et rainé que Sanae avait déjà gouté et qu'il trouvait sans intérêt. Il relu donc plusieurs fois le menu analysant la composition de chaque plat et essayant de se souvenir de leur gout. Il fini par faire appelle à un serveur. Puis lui montra la carte et désigna une entré et un plat.

Il n'était vraiment pas d'humeur à perler ce soir. Il entendait en silence patiemment son plat lorsqu'en relevant la tète il vu entrer dans le restaurant Kioshi Omura. Il connaissait bien cette homme même s'il ne lui avait jamais vraiment parler. C'était le propriétaire du Luxurious club et surtout l'homme le plus influent de la ville. Il s'était toujours beaucoup intéressé à cet homme qu'il avait toujours trouvait beau et fascinant. Il observa avec convoitise l'homme qui faisait son entré d'une manière assez majestueuse avec son physique plus qu‘avantage.

Ce soir là, Kioshi avait eut envie de sortir. Partir manger, au restaurant, avec peut être même quelqu’un pour l’accompagner, pourquoi pas. Mais au final, il était sorti seul. En effet, ses hôtes préférés étaient tous déjà pris, et il avait préféré les laisser tranquille, et partir seul, bien qu’il aurait pu abuser de ses pouvoirs de patron pour récupérer n’importe lequel de ses hôtes, et à tout moment.

Enfin bref, tout ça pour dire qu’il était à présent seul dans la rue, marchant en direction du restaurant panoramique, en vu de s’y faire un bon repas. Avant de partir, il avait pris un bon bain délassant accompagné d’un des meilleurs whisky, et avait passé des vêtements propres. Ainsi, il portait une chemise gris clair, un pantalon sombre, et enfin une veste légère était mise par dessus le tout. Son chapeau quand à lui était resté dans le placard, et il marchait à allure assez rapide, tête haute comme à son habitude, ses cheveux rouges lachés sur ses épaules larges.

Quand il passa la porte de l’établissement, plusieurs têtes se tournèrent vers lui, et il se permit de saluer de la tête, sans mot dire, certaines d’entre elles, qui lu iétaient famillières. Un serveur, plutôt mignon par ailleurs, vint le trouver immédiatement. Kioshi savait que, par mesure de précaution, une des meilleures tables était toujours laissée vide. Pas seulement pour lui, il est vrai, celle-ci était aussi parfois donnée à l’Oyabun par exemple.

Seulement, cette fois-ci, le serveur semblait troublé. Kioshi en déduit immédiatement que quelqu’un d’autre avait sûrement pris la table en question. Tournant la tête en direction de l’épais rideau derrière lequel il dinait habituellement, il eut en effet la surprise d’y voir quelqu’un, qui par ailleurs était en train de l’observer. Un sourire aux lèvres, il fit signe au erveur que ce n’était rien, et s’avança vers l’homme. Arrivé au niveau du rideau, il n’attendit pas un quelconque signe pour le passer, et lancer à l’occuppant des lieux :

- Vous m’avez pris ma table...

Son ton n’était pas menaçant, loin de là, il n’y avait là aucune colère, ni aucune rancœur. Kioshi n’était pas comme ça, il n’allait pas se battre pour un détail pareil. Mais il avait tout de même bien faim, alors, en s’appuyant légèrement sur le dosier d’une chaise à portée, il demanda :

- Puis-je me joindre à vous, monsieur le maire, ou attendez vous quelqu’un ?...

Un fin sourire avait ponctué le tout, pour rappeler que ses intentions n’étaient pas menaçantes. Mais après tout, ils se connaissaient déjà un peu, bien qu’ils ne se soient jusque là vus que pour le travail.

Sanae eut la surprise de voir le patron de la ville venir à sa table. Il rougit légèrement lorsque Kioshi lui sourit pour lui demander s'il pouvait se joindre à lui. Il analysait l’attitude de l’homme le plus puissant de la ville. Il correspondait bien à sa réputation. C’était un homme qui avait une présence avec un physique plus qu’avantageux. Ces longs cheveux rouges à faire pâlir une femme tombait avec élégance sur ses épaules. Sa tenu était décontracté mais restait dans le ton du restaurant. Le maire prit une bonne minute avant de répondre gêné d‘avoir prit autant de temps et s‘être exalté devant Kioshi.

- Bien sur asseyez vous.

Il se sentait stupide face à cet homme charismatique. Les seuls relations qu'ils avaient eut jusque là était professionnel et à chaque fois il était impressionné et n'osait pas être lui même. Il sentait la nervosité monté en lui face à Kioshi, Sanae se sentait bête, nul et sans aucun intérêt. Le maire prit encore une longue minute pour comprendre la suite de la question. Encore rouge Sanae baissa légèrement la tète pour répondre.

- Euh... Non à vrai dire je trouve extraordinaire que vous ne soyez pas accompagné. Vous êtes connu pour vous promenez avec les plus beaux à votre bras.

Sanae venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire. Il avait ne envie irrépressible de se frapper la tète contre un mur jusqu'à ce qu'il dise des choses sensés et pertinente. Il baissa donc les yeux et resta silencieux un long moment. Il ne savait pas quoi dire et se sentait de plus en plus stupide.

Il fini par relever la tète quand le serveur arriva avec son plat. Le maire fut heureux de cette pause dans sa nervosité. Il rapprocha le plat de lui puis il trouva quelque chose qui pourrait un temps soit peu intéressé Kioshi. Il souffla un grand coup puis se lança.

- Que diriez vous de boire un bon vin?

Il fallait vraiment qu'il arrêtait d'être impressionné par cet homme. Une demande aussi banal lui demandait un effort surhumain et une soirée comme ça il n'en voulait pas. Heureusement il savait que l'alcool le détendrait. Il n'espérait qu'une seul chose: ne pas sauter sur le patron de la ville comme il l'avait fait avec Kyo, la veille.

Kioshi eut une nouvelle occasion d’apprécier le sourire du jeune, très jeune, maire de la ville dont il était le réel leader. Comprenant à ce sourire, mais aussi au regard qui le parcourut pendant plusieurs secondes qu’il pouvait effectivement se joindre à lui, il prit place sur l siège libre.

- Merci.

Il le détailla à son tour, mais Sanae était fidèle à lui-même. Toujours légèrement nerveux, un peu en retrait. Kioshi faisait cet effet là à plusieurs personnes, qui ne le connaissaient pas bien. Le maire quand à lui avait été nommé depuis peu de temps et n’avait probablement pas encore eut le temps de se faire à sa nouvelle position, factice, qui n’était probablement pas ce qu’il attendait, et restait encore impressionné devant les puissances qui menaient le jeu.
Enfin, c’est ce que l’homme pensait.

Cependant, la gêne visible sur son visage, les temps de pause entre chaque phrases, la rougeur de ses joues commensaient à l’aiguiller, peut être, vers une autre cause.
L’entendant faire allusion ouvertement aux hommes avec lesquels il se montrait de temps en temps, Kioshi émit un léger rire. Etait-ce si extraodinaire que ça d’être ainsi seul en soirée, pour lui ? Cependant, si la réplique l’avait fait rire, son interlocuteur, lui, semblait retourner dans son mutisme : baissant les yeux, le silence s’installa. Trouvait-il cela inaproprié d’avoir laissé échapper cs mots ? Peut être, mais en tout cas, ils ne dérangeaient pas Kioshi, puisqu’après tout, ce n’était pas faux.

Heureusement, le silence ne dura pas, comme un serveur ammenait la commande du maire, et tendit le menu au jeune chef du Luxurious. Celui-ci commença à le feuilleter d’une main distraite, quand il fut coupé dans ses réflexions par la voix de Sanae, qui lui proposait de boire du vin.

- Avec plaisir !

Il commanda son plat, et demanda lui même une bouteille qui s’accordait avec leurs repas respectifs. Retournant son regard profonds vers Sanao, il ajouta tout de même, ne voulant pas passer pour un rustre en passant la commande de lui même :

- A moins que vous n’ayez une préférence pour un autre cru, bien sûr...

Lui adressant un sourire bienveillant dans le but de le faire se décontracter, il attendit ssa réponse et fit signe au serveur de s’en aller. Quand ce fut fait, et qu’ils furent donc à nouveau seuls, il lui parla avec franchise :

- Je vous en prie, détendez vous. Nous ne sommes pas là pour le travail...

Il voyait bien que le maire n’était pas très à l’aise en sa présence, et il serait dommage que cela ne gache leur repas à tous deux.

Le vin que commanda Kioshi était parfait et Sanae ne put s'opposer au choix de cet homme avec un sourire timide mais sincère il osa relever les yeux.

- C'est parfait je vous assure.

La demande du patron de la ville le surprit mais il la comprenait, qui aurait voulu passé une soirée soit face à une personne que vous intimidez ou face à une personne qui vous intimides. Mais c'était plus fort que le maire. Il ne pouvait pas se détendre aussi facilement. Il savait bien qu'il n'était pas la pour le travail mais malgré tout il ne voulait pas faire de faux pas face à l'homme qui pouvait détruire sa vie et son avenir.

- Vous savez les gens comme vous m'ont toujours impressionné. Vous êtes de ses personnes que rien n'arête qui savent ce qu'ils veulent, charismatique, sûre d'elles et qui réussissent. En plus vous avez tout pour vous l'argent, l'influence et le physique.

Sanae s'impressionna lui même de ses paroles en temps normal jamais il n'aurait oser parler comme ça. Toujours avec ses rougeur au joues il se décida à au moins relever la tète et a regardé dans les yeux l'homme.

- Mais je vous promet de faire un effort pour ce soir et que ce diné soit agréable autant pour vous que pur moi.

Il adressa un autre sourire à Kioshi. Il ne savait pas quoi faire d'autre que de sourire il aurait put manger mais il trouvait ça impoli de manger face à quelqu'un qui n'avait pas encore son plat. Il eut le plaisir de voir le serveur revenir avec le plat du patron de club et la bouteille de vin demandé. Ca montrait l'influence du bonhomme au vu de la rapidité du service. Le serveur remplit les deux verres de vins, s'inclina puis reparti en salle.

- Bonne appétit Mr Omura.

Sanae toucha enfin à son plat et commença à apprécier le vin du très bonne qualité. Kioshi était un homme raffiné et ça se voyait part ses choix. Sanae fini son verre rapidement appréciant beaucoup le corps du vin choisi. Après avoir fini son verre il se sentait mieux.

- Vous avez très bon gout en ce qui concerne les vins c'est à ajout à votre réputation. Vous n'êtes pas entouré que de belles choses mai aussi de très bonnes et vous avez bon gout.

Il adressa un grand sourire sans plus aucune gêne à Kioshi. L'alcool avait fait son travail et Sanae se détendit complètement. Il n'était plus impressionné par l'homme il était juste admiratif.

Kioshi s’assura que le vin qu’il avait commandé convenait également à Sanae, car après tout ils seraient deux à le gouter. Comme c’était le cas, il laissa le serveur s’en aller, et reporta son atention sur la personne qui lui faisait face. Il commença par lui demander de se détendre, plaidant qu’ils ne se voyaient pas pour le travail. En effet, chacun d’eux souhaitaient probalement passer une soirée un tant soit peu bonne, et cela serait dommage de laisser ce genre de gêne s’installer inutilement.

Cependant, le jeune maire se mit à se livrer à lui, en des termes vraiment flatteurs pour son égo, et qui semblaient être francs. Il était donc, selon lui, charismatique et physiquement attrayant. En cet instant, il eut envie de lui répondre avec un sourire charmeur une phrase toute faite du genre « heureux de savoir que je vous plait », mais il se retint en le voyant, là, avec ses paumettes rouges et l’air un peu perdu.
Heureusement, l’homme ne s’arrêta pas là et promit qu’il essaierait de rendre le dîner agréable, avec un nouveau sourire. Soutenant so regard, il lui répondit simplement :

- Merci.

Tout en lui adressant un autre sourire, à son tour. Le serveur ne tarda pas à revenir avec sa commande, déposant son plat et leur servant le vin, avant de finalement leur laisser la bouteille et repartir sans plus trainer.

- Bon appétit à vous aussi.

Il leva son verre comme pour lui souhaiter dieu-sait-quoi, et le porta à ses lèvres, appréciant son choix judicieux. Il ne le but cependant pas d’une traite, préférant commancer à gouter son plat. Comme Sanae semblait se détendre sous les effets de l’alcools, et recommençait à louer ses qualités, et ses gouts, il lui répondit avec un petit rire sincère :

- Je vous en prie, cessez de me vanter...

Derrière le rire enfantin se cachait une cause plus sérieuse, mais il ne pouvait pas vraiment la lui balancer ça comme ça. En effet, lui dire que les louanges allaient finir par lui donner envie de le ramener à la maison n’était pas un bonne idée... pas du tout même. Et puis, même si ce n’était qu’un maire factice, coucher avec Sanae, aussi mignon soit-il quand il avait l’air gêné, n’était pas non plus la meilleure chose à faire.

Etait-il seulement intéressé par les hommes ?.... Hmm. Probablement, oui.
Kioshi se donna une légère baffe mentale en se rendant compte de ce à quoi il était en train de penser, et se reconcentra sur son assiette et son verre de vin. Il en resservit par ailleurs un à son vis-à-vis en voyant que sa coupe était vide.

Profité maintenant tranquillement de son diné quand la réponse de Kioshi l'arrêta dans tous ses mouvements. Il releva le tète et planta son regard dans celui-ci de son compagnon pour le dinée avec un air incrédule. Il resta silencieux l temps que le patron de la ville remplisse à nouveau le verre de Sanae. Attrapant gracieusement son verre il le mit près de sa bouche mais ne bu pas directement. En effet il s'amusait à faire tourner la vin de son verre avec un léger mouvement du poignet.

- Merci pour le verre. Mais sachez qu'il est très dur de ne pas vanter vos qualité. Dans cette ville vous êtes celui qui a réussi le mieux. Vous avez tout ce que vous voulez et tout le monde vous reconnait vos qualité. Presque personne n'ose vous critiquer et c qi le font ne le font jamais devant vous. Et puis qu'est-ce que vous voulez que je dises. Je suis peut être impressionné par votre personne mais...

Sanae fit une petite pause et bu une gorgée de vin qui lui monta directement à la tète et rendu ses joues un peu plus rouge à cause de l'alcool.

- ... Il faut avouez que vous êtes l'homme idéal pour les gens comme moi.

Il reposa son verre comme si de rien n'était et continua tranquillement son plat. Après un petit moment Sanae ce rendit compte de ce qu'il venait de dire. Avec un petit sourire gêné il essaya de rattraper sa bavure.

- Je crois que je ferai mieux de me contenter de deux verres de vin je ne suis pas une compagnie agréable quand je suis soul. Même si je regrette de tenir aussi mal l'alcool quand je bois un tel vin.

Sanae se connaissait par cœur et il savait que s'il continuait sur cette voie il aller finir par faire des choses irréfléchis et irrattrapables comme avec Kyo. Le maire eut une réminiscence de sa dépression du jour en y pensant. Il voulait parler maintenant e n'importe quoi et par chance Kioshi était venu au bon moment.

- Bon puisque nous ne sommes pas là pour parler affaire et que je vous met mal alaise par mes compliments de quoi voulez vous parler?

Sanae eut un sourire charmeur à l'intension de Kioshi.

Avec un petit rire, Kioshi demanda à Sanae de cesser de le vanter à tout va. Il était cependnt heureux de le sentir se détendre enfin. Il n’avait encore jamais eu l’occasion de le voir être un peu lui même, malgré les quelques fois où ils s’étaient donnés rendez vous afin de discuter boulot. Il le regarda faire tourner le vin dans son verre, et enfin lui répondre. Sauf qu’encore une fois, le jeune maire se mit à louer ses qualités. Il le laissa tout de même finir de s’exprimer, le regardant replonger son nez dans son assiette comme s’il n’avait rien de de particulier.

L’homme idéal ?... Allons donc. Les gens comme lui ? Dans quelle catégorie se rangeait-il donc avec une conclusion comme celle-là ? Kioshi aurait aimé le savoir. S’il y avait tout un groupe de personne prêts à lui dire avec le même sérieux que Sanae qu’il était l’homme idéal.... Alors le paradis existait peut être. Lol.
Pour en revenir à ce que disait son interlocuteur, si la plupart des gens le respectait et n’osait critiquer Kioshi, c’était bien souvent par pure peur, sans même vraiment le connaître. Et si d’autres couchaient avec lui ou restaient à son bras, c’était souvent pour le frisson, pour pouvoir dire qu’ils avaient étés avec l’homme le plus puissant et le plus riche de la ville. Enfin...

L’homme piochait dans son assiette, surpris qu’une telle phrase soit sortie de la bouche de monsieur le maire, quand celui-ci releva la tête pour s’excuser d’être déjà un peu pompette, à sa manière. Avec un petit sourire, Kioshi répondit :

- Pour l’instant, votre compagnie reste agréable, je vous assure.

Il porta son verre à ses lèvres et but une gorgée, finissant ainsi son verre. Lui supportait très bien l’alcool, et il ne comptait pas laisser la bouteille à demi pleine en partant. Surtout au vu de son prix, même s’il n’était pas du tout dans le besoin.
Comme on lui demandait un autre sujet, afin d’éviter tout compliment ou allusion au travail, Kioshi répondit sans même réfléchir :

- Et bien.... Je ne sais pas... Parlez moi de vous !

Ponctuant sa phrase d’un sourire faisant écho à celui que Sanae venait de lui lancer, il atendit de voir quelle serait sa réponse. A dire vrai, il avait déjà fait un background de la vie du maire, avant de le laisser prendre cette place tant convoitée, et qui pourtant ne le ménerait pas bien loin. Mais bon, c’était toujours mieux de l’entendre de la bouche du principal intéressé, je suppose...

Sanae fut heureux d'entendre Kioshi dire que sa compagnie était agréable il sourit à ce compliment après tout le maire n'en recevait pas souvent et ils étaient tous bonne à prendre. Ce qui surprit le plus Sanae dans son échange avec le patron de la ville c'était que celui-ci voulait que le maire parle de lui-même. Qui avait-il d'intéressant dans la biographie de Sanae? Il ne le savait pas.

Jusqu'à présent l'échange n'avait été gêné que par l'admiration de Sanae pour Kioshi mais maintenant il était gêné par pudeur. Il n'avait jamais parler de lui en publique. Que pourrait-il bien raconter en plus? Il baissa les yeux et réfléchit un instant à ce qu'il pourrait bien dire. Il s'imagina plusieurs chose à dire. La première était un truc du genre "salut moi c'est Sanae j'ai 26 ans et je en sers à rien autant en tant qu'homme que maire!" Il s'amusa intérieurement de sa bêtise. L'autre était une chose un peu plus classique "Oh! vous savez il n'y pas grand chose à dire. Je suis une personne normal!" Sanae préféra la troisième solution qui était plus sobre.

- Euh... Je pense que vous en savez déjà assez sur moi. Je ne pense pas que vous ayez soutenu ma candidature juste parce que je suis le plus jeune ou le plus gentil de tous.

Dans certain cas le maire n'était plus aussi naïf que d'habitude. Il savait bien qui si Kioshi l'avez soutenu c'est parce que c'était le meilleur candidat pour nouveau pantin. Il le savait très bien et ça le gêné beaucoup. Il voulait changé de sujet car celui là le gêné. Il releva légèrement la tète et avec un sourire timide.

- Et si nous parlons d'autre chose. Vous m'avez demandé de me détendre mais parler de moi me stresse et me pousse à me refermer. Je n'aime pas vraiment occupé les sujet de conversations avec ce genre de chose. Bon à moi de proposer un sujet.

Il réfléchis un moment à voix haute cherchant un sujet qui pourrait les intéressés tous les deux et qui ne gênerai personne.

- Le boulot est interdit, aucun compliment et ne parlons pas directement de nous... Et si nous parlions musique? La musique rassemble le monde. Alors quel genre de musique écoutez-vous Mr. Omura?

C'était un sujet simple et qui était facile à aborder pas besoin de longs discours. Puis c'était un sujet vaste et qui pouvait mener à un débat. Sanae se félicita d'avoir eut une si bonne idée. Il regarda avec Kioshi avec un sourire de victoire. Il espérait juste que le sujet correspondait à son compagnon.

Kioshi changea donc de sujet, comme demandé, et choisit de lui demander de parler de lui même. Il aurait pu parlé de tout, de ses artistes préféré, que sais-je. Il ne lui aait après tout pas demandé sa biographie, qu’il connaissait de toute façon déjà. Pourtant, après quelques minutes de réflexion, le maire se contenta de lui répondre quelque chose qui, ma foi, était assez vrai.

Bref, tout ça pour en arriver à un nouveau malaise. Ce n’était pourtant pas dans les intentions de Kioshi quand il avait posé cette question. Parler de lui le stressait-il à ce point là, ou était-ce uniquement parce que son interlocuteur était Kioshi ?

Celui-ci le laissa réfléchir un instant, le temps qu’il propose un autre sujet, comme il avait dit qu’il allait le faire. Pendant ce temps, l’homme aux cheveux rouges finissait son assiette en la sauçant avec un morceau de pain. Finalement, la question tomba, sur le sujet de la musique. Il répondit en ces termes :

- C’est une question difficile. J’écoute beaucoup de styles différents, et cela varie surtout en fonction de mon humeur...

A dire vrai, cela faisait un moment qu’il n’avait pas écouté quelque chose d’un peu nouveau, car il n’avait pas vraiment le temps de chercher la nouveauté, et se contentait un peu de remettre toujours les même cd. Il poursuivait :

- Enfin... Un peu tout sauf du rnb, je dirais.

En effet, il ne supportais pas ces chanteuses qui poussaient ces sortes de gémissements ou plaintes inqualifiables au milieu d’un morceau, qui était parfois d’une qualité déjà peu certaine.

- Après, que ce soit calme ou rythmé, électronique ou accoustique, presque tout me va.

Il esquissa un sourire. Certes, ça ne renseignait pas énormément sur le sujet avec précision, mais bon. Ce n’était pas sa faute s’il avait des gouts assez éclectiques !

- Et vous, monsieur le maire, vous écoutez un genre de musique en particulier, ou vous faite plutôt varié comme moi ?

Tout en disant cela, il finit son verre, dont il ne savait plus à combien il en était, et commença à se demander quel dessert il allait choisir pour la suite. Il était assez gourmand de ce côté là, et donc la venue de la fin du repas était toujours un plaisir en soi, même lorsque l’on doit quitter une charmante compagnie.

Sanae écoutait avec attention Kioshi sur ses gouts musical. Ce qu'il entendait lui plaisait beaucoup vu qu'il avait exactement les mêmes gout et puis la réflexion sur le rnb le fit sourire comme jamais. Il fit son assiette et se servit un nouveau verre de vin après tout il pouvait se permettre un dernier verre puis il vida le fond de bouteille dans le verre de son compagnon.

- J'avoue que nous avons un point commun Mr Omura.

Il porta son verre à ses lèvres et bu une gorgée de ce délicieux vin puis avec un mine désappointé il continua.

- Le seul problème c'est que je n'ai plus autant de temps pour écouter de la musique et le soir je suis trop fatigué pour écouter ou découvrir de nouveau morceau.

Sanae fini son verre et le repas sur la table. Les joues du maire se réchauffa et avec un sourire fatigué il continua sur son sujet qui marchait si bien.

- Dites moi vous jouez d'un instrument quelconque? Et puis si vous avez fini que diriez-vous de commander le désert? Non pas que je veuilles écourté le diné mais le dessert est ma partie préféré accompagné d'un bon verre d'alcool qui s'assortit avec le dessert il n'y a rien de mieux.

Sanae s'était longuement expliqué car même s'il se sentait plus allaise avec Kioshi il préférait rester en bon terme avec celui-ci et il faisait rapidement des erreurs irréparable autant être clair et bien se faire comprendre.

Avant cette soirée Sanae n'avait eu que des relations professionnelle avec le patron du Luxurious club mais maintenant après avoir parler d'autre chose et plus librement le maire se sentait plus sûr de lui face à cet homme qui l’impressionné tant.

- Mr Omura puis je vous faire un autre compliment? Je sais que vous m'avez demandé de ne plus en faire mais celui-là, je tiens vraiment à vous le faire.

Sanae avait réfléchis à la réaction d'Omura face aux compliments s'était normal que l'homme ne se sente pas bien. Il devait être entouré d'hypocrite et d'intéressé un compliment n'était pas forcément sincère même si Sanae était une personne sincère Kioshi n'était pas sensé le savoir.

- Et j'aimerai précisé que les compliments que je vous ai fais jusque là étaient sincère.

Le maire devenait maintenant timide. Il n'osait pas regarder Kioshi et il avait le visage empourpré.

- Jusqu'à ce soir j'avais des idées préconçu sur vous par rapport à ce que j'avais entendu de vous. Mais ce soir je me suis rendu compte que vous étiez une personne vraiment bien.

Sanae releva son visage encore un peu rouge et fit comme si de rien n'était et appela le serveur. Il fallait que quelqu'un vienne faire diversion.

- Que prenez vous comme dessert Mr Omura?

Kioshi regarda son compagnon se reservir en vin malgré le fait qu’il ai, quelques minutes à peine auparavent, dit qu’il se contenterait de deux verres seulement. Le fond de bouteille fini dans son propre verre, et il écouta ce que Sanae lui disait. Il eut un léger sourire en entendant ses plaintes quand à sa vie trop remplie, qui l’empêchait de découvrir de nouveaux morceaux, ou même d’écouter des classiques.

- Il semblerait donc que nous ayons un autre point commun.

Murmura-t-il en buvant un peu de son vin. Bien vite, le maire eut lui aussi fini son repas, et la conversation se poursuivit sur le même sujet, qui semblait les réunir.

- Je joue du piano, et de la guitare. J’ai même été dans un groupe quand j’étais plus jeune !

Un petit rire accompagna cette deuxième phrase, tandis que son regard semblait malgré lui légèrement nostalgique. Les belles années.... Il avait beau avoir le succés, le pouvoir, l’argent, certaines choses lui manquaient encore.
Sanae lui proposa de commander dès à présent le dessert, alors l’homme fit un signe à un serveur afin qu’il vienne les débarrasser, et leur donner la carte des desserts. Une fois la teble débarassée, il pencha la tête légèrement sur le côté, et commenta sa dernière phrase :

- N’aviez vous pas dit que vous vous arrêteriez là au niveau alcool ?

Ce léger reproche dit sur le ton de la plaisanterie était en réalité plus dû au fait que Kioshi s’inquiétait de ce qu’il puisse encore rentrer chez lui par la suite. S’il était pompette avec deux verres de vins, qu’n serait-il en en ajoutant d’autres, aisni qu’un alcool fort en guise de digestif ?
Enfin. S’il le fallait, il le raccompagnerait lui-même. Il n’allait pas le laisser déambuler dans les rues, et encore moins prendre le volant.
Kioshi ne regardait pas la carte qu’on venait de leur apporter, se contentant de boire et de regarder son vis-à-vis, qui lui demanda la permission de lui faire un dernier compliment.

- Si vous y tenez tant...

Une fois la langue déliée par l’alcool, monsieur le maire était plutôt loquace... Le jeune patron du Luxurious l’écouta avec attention, en demandant de quoi il allait s’agir cette fois. Le visage rouge de Sanae, en surplus de cette confession finale, le fit un peu rire.
Il trouvait cela assez drole, mais essaya tout de même de ne pas trop le montrer. Une soirée aussi banale que celle-ci lui avait-elle fait changer radicalement d’avis sur sa personne ? Comment pouvait-il savoir s’il était quelqu’un de bien en parlant musique ? Les rumeurs sur le terrible Omura qu’il connaissait s’étaient échappées comme par magie ? Probablement évaporées par l’alcool....
Sanae appela le serveur.

- Je prendrais ma coupe à la crème de marron. Avec un verre de cognac.

Le serveur saurait de quoi il s'agissait sans de plus amples descriptions. Il laissa le maire passer commande, puis lui répondit enfin :

- .... Merci. Vous aussi êtes quelqu’un de bien. Un peu trop naif, mais bien.

Kioshi n’avait rien contre les personnes naïves. Cela mettait un peu de fraicheur, et changeait de tous ces gens qui l’entouraient habituellement.

Sanae s’amusait de découvrir ses points commun avec Kioshi alors lui aussi n’avait plus de temps de se consacrer à la musique. Puis un sentiment de respect et d’admiration puissant naquit dans l’esprit du maire. Il avait toujours aimé les musiciens et les admirai beaucoup. Un sourire d’admiration fendit son visage et reprocha son visage du patron du club.

- J’aurai bien aimé vous entendre jouer! Je…

Sanae retenu un compliment, il avait observé la réaction d’Omura et il avait senti qu’un compliment serait très déplacé de sa part. Le regard de Kioshi était triste et nostalgique pour la première fois le maire se dit que la vie de cet homme n’était pas si parfaite que ça. Sanae se plaignait souvent mais peut être était il plus heureux que d’autre.
Kioshi avait surprit le maire dans ses pensées qui se recula légèrement et rougit de honte. Sanae se sentait idiot, il savait qu’il devait s’arrêté mais il ne le voulait pas vraiment. En y réfléchissant si il buvait trop il savait qu’il ne pourrait pas rentrer seul chez lui et il ne voulait pas déranger le patron de la ville. Avec un air penaud il regarda comme un enfant ayant fait une bêtise et demandant la pitié à Kioshi.

- Si je sais bien mais quand je profite d’un diné aussi agréable j’ai envie d’accompagné la nourriture avec un peu d’alcool.

Sanae ne voulait pas déranger plus que ça son compagnon.

- Je vous assure que je resterai dâns un état convenable et si par malheur je ne suis pas en état de rentrer seul je prendrai un taxi… Je ne vais pas vous déranger vous devez être très occuper et surement fatigué. Je ne vais pas vous déranger en vous obligeant à faire un grand détour pour me ramener chez moi. Au pire j’irai dormir à l’hôtel le plus proche.

Sanae fut gêner de la réaction d’Omura face à son compliment, l’homme riait. Se moquait-il du maire? Le pauvre maire se sentait idiot et se disait qu’il aurait mieux fait de ne pas louper cette occasion de se taire une bonne fois pour toute. Sanae se sentait gêner et complètement bête. Il resta silencieux le temps que Kioshi commende son dessert puis à son tour il releva son visage qui paraissait calme vers le serveur.

- Une part de tarte aux framboises avec de la liqueur s’il vous plait.

Sanae fut extrêmement surprit de la réponse de son compagnon de la soirée. Il n’était vraiment pas habitué au compliment et ne put cacher un sourire mélangeant fierté et gêne. Maintenant il comprenait la position d’Omura face au compliment insistant du maire. C’était gênant tout simplement. Ce que Sanae ne comprenait pas par contre était la partie sur la naïveté était-ce mal ou bien? Il regarda rouge et interrogateur Kioshi.

- Merci pour ce compliment mais c’est si mal que ça d’être naïf? Est-ce que je devrai perdre cette naïveté?

Kioshi avait totalement raison Sanae était vraiment naïf et ça lui avait attiré beaucoup de problème. Il se souvenait de toutes les crasses que ce trait de caractère lui avait apporté. Le maire essaya de compter le nombre de fois où il s’était fait avoir par un type. Il n’y arrivait pas et ça lui donné envie de pleurer. Le regard humide il regarda le patron du luxurious club.

- Je suis un idiot je crois désolé.

C’est sentiment était exagéré par l’alcool il aurait fallut qu’il s’arrête mais il n’en avait pas envie. Il eut le plaisir de voir revenir le serveur avec les desserts ce qui le poussa à ce calmer un peu. Le serveur déposa d’abord le plat de Kioshi avec son cognac puis celui de Sanae avec sa liqueur. Le maire observa le plat d’Omura avec intérêt il se demandait quel gout pouvait bien avoir ce plat mais il n’osa rien demander à Kioshi, il trouvait ça très impoli. Enfin le maire entame sa part de tarte et but une gorgée de liqueur.
C’était une liqueur assez forte et Sanae présentait déjà qu’il finirai demain matin avec la gueule de bois se réveillant dans l’hôtel le plus proche il se serait fait déposer par un taxi. Il fini rapidement son dessert et son verre sans adresser un regard à Kioshi. Sentant sa tète tournait il décida de couper court au diné. Il n ’allait pas plus gêner l’homme qui lui avait tenu si gentiment compagnie.

- Mr Omura laissait moi vous invitez pour ce soir. Je crois que je vais vous laisser finir tranquillement votre dessert. Je risque de deveir rapidement une nuissance pour vous.

Sanae chercha un peu perdu un serveur n’importe lequel. Après avoir tourner la tète dans tous les sens le maire trouva l’homme demandait et l’interpella.

- Pourrais vous m’apporter l’adition à la réception s’il vous plait? Je payerai là-bas.

Le serveur accéda à la demande du maire ce qui remplit de bonheur Sanae qui ne voulait pas se compromettre plus devant cet homme. Il se leva non sens mal et faillit tomber en se redressant. Il se déplaça pour se mettre juste à coté de Kioshi. Il s’inclina poliment en vesicant.

- J’espère pouvoir profiter d’un autre diné en votre compagnie. J’ai beaucoup apprécié de discuter avec vous et… et… et… et… je sais plus ce que je voulez dire… Ah si c’est vrai et… et j’espère… que nous aurons à nouveau l’occasion de discuter de mu…musique et d'autre... autre chose.

Sanae était soul et il se devait de s’enfuir sinon il ne savait pas comment il allait réagir face d’Omura. Tel qu'il était il pourrait draguer grossièrement et honteusement le patron du luxurious club. A cette pensée il rougit de honte d'avoir eut cette idée. Il se retourna rapidement se faisant trébucher lui-même et attirant l’attention de la salle. Les rougeurs de ces joues s'étenduent sur tout son visage. Il venait de se ridiculiser du début jusqu'à la fin de ce diné. Il voulait se cacher à tout prix et n'osait même plus se relever.

Comme le thème de la musique les unissait tous deux, les deux hommes se découvraient quelques points communs. Cependant, cette discussion finit par s’arrêter, car Sanae proposait de prendre un bon petit dessert, accompagné de digestifs. Kioshi, qui avait retrouvé le sourire très vite (sa nostalgie n’avait pas durée, et il avait repris son expression habituelle...), se permit de lui rappeler ce qu’il avait annoncé quelques minutes plus tôt : qu’il s’arrêterait à deux verres de vins. Et pourtant, il en avait déjà bu un troisième et comptait se prendre un alcool fort ?... Certes, le maire devait mieux se connaître que ce que Kioshi savait de lui, et devait savoir quelles étaient ses limites, mais le punk avait un gros doute sur le fait qu’il marcherait encore droit en sortant de table....

Le maire le rassura bien vite. Enfin, pas vraiment sur ses capacités à tenir l’alcool. Non, non. Sur ses capacités à rentrer seul chez lui après ce repas ! Cela fit sourire Kioshi, qui effectivement avait déjà pensé qu’il aurait peut être à le ramener lui-même chez lui, mais ne le rassura pas vraiment. Mais bon. Le maire était certes jeune, mais ce n’était plus un enfant.

Un serveur leur apporta la carte des desserts, et Sanae demanda à faire un nouveau compliment. Comme Kioshi l’autorisait à le faire (mais une toute dernière fois, hein !), il entendit soudainement son vis-à-vis lui parler d’anciennes idées préconçues, et de la révélation qu’il était un homme bien. Le visage rouge du jeune homme, associé à ces mots peu conventionnels et probablement dus à l’alcool firent rire le patron du luxurious.

Oui, rire. Doucement, certes, mais c’était toujours un petit rire, qu’il étouffa bien vite pour ne pas que son interlocuteur se méprenne sur la raison de cette hilarité. Non, il ne se moquait pas, mais la scène l’avait surpris, et il trouvait effectivement drôle qu’on puisse changer radicalement d’opinion sur lui après une telle soirée. Après tout, rien ne s’était vraiment dit de personnel, rien n’avait fusé, aucun d’eux ne s’était impliqué dans quelque chose de particulier, rien. Il était persuadé que cette phrase n’était due qu’au seul fait de l’alcool qui avait été ingéré, car elle ne tenait pas vraiment debout. Pas pour lui, pas dans son esprit. On ne pouvait sérieusement faire ainsi confiance à quelqu’un après juste un repas comme celui-ci, si ?...

Le serveur était revenu prendre leur commande sur un signe du maire. Quand ce fut fait, Kioshi se permit de retourner le compliment à son tour. Et lui aussi, il le pensait. Du début à la fin. La naïveté était une caractéristique évidente du personnage, qui transparaissait après quelques minutes de dialogue seulement.

Un sourire gêné apparut sur le visage du maire, qui posa une question intéressante mais difficile : devait-il perdre cette naïveté ? L’homme aurait pu répondre du tac au tac, mais étrangement quelque chose le retint : une autre pensée, qui se présentait juste derrière, et qui le laissa silencieux quelques secondes comme il la considérait sérieusement.
Ainsi donc, avant qu’il n’ait eu le temps de répondre, il vit soudainement son vis-à-vis, le regard mouillé, prêt à pleurer, lui dire qu’il n’était qu’un idiot... ou quelque chose dans le genre.

*Wohh....*

Pris de cours, Kioshi ne sut pas quoi faire, ne comprenant pas ce qui était en train de se passer. Le serveur se ramena à se moment là, et finalement, son compagnon reprit la parole, pour se lever, bégayer quelques phrases décousues, et le laisser seul à sa table.

- Pfff...

Incroyable. L’homme passa une main dans ses longs cheveux tout en poussant un soupir parfaitement audible. Finalement, il était seul devant deux desserts, avec quelques points d’interrogation au dessus de la tête, et il y avait un maire saoul qui devait être en train de payer leurs repas un peu plus loin.
Il attrapa sa cuillère, et la plongea dans la crème, allant chercher un peu de glace plus au fond de la coupe. La portant à sa bouche, il constata que cette composition était toujours aussi bonne. Et elle était copieusement garnie, selon ses gouts, juste pour lui....


Il se leva, avala son digestif, attrapa son manteau et se dirigea vers l’entrée. Il passa devant l’accueil sans faire attention aux personnes qui lui souhaitaient une bonne soirée.

- Attendez !...

Il interpella Sanae. Non, il n’allait pas le laisser partir comme cela. Comme celui-ci se retournait, Kioshi se justifia avant qu’il n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche :

- Je n’ai pas eut le temps de répondre à votre question de tout à l’heure....

Ne voulant pas lui laisser le temps de fuir (bien que dans son état ce fut peu probable...), il donna sa réponse sans attendre de voir s’il en voulait ou non :

- Je ne pense pas que ce soit mal d’être naïf, au contraire. C’est frais, ça change. C’est un autre regard... et qui n’est pas plus stupide qu’un autre.
Il vaut mieux être entouré de personnes naïves que de rapaces.

Il reprit sa respiration et enchaîna sur sa seconde pensée :

- Mais malheureusement, ça reste tout de même un problème...
Pas pour moi, non. Pour vous. Pour les naïfs de ce monde. Parce qu’il y aura toujours des rapaces pour profiter de vous.

Espérant que ces mots auraient suffis à calmer le jeu, il ajouta d’une voix qui se voulait plus douce :

- Allez, je vous raccompagne...

Les rues n’étaient pas forcément sûres, et il ne voulait pas le laisser rentrer à pied dans cet état là. On pourrait tenter quelque chose en le reconnaissant comme le maire de la ville.

Sanae fut surprit de voir Kioshi le rattraper. Il avait honte et l'homme troublait énormément le maire. En entendant la réponse d'Omura sur la naïveté, Sanae se calma un peu. Il tendit sa carte de crédit au serveur pour payer le diné puis avec un sourire un peu triste Sanae. Il attrapa la manche de l'homme qui lui proposait de le raccompagner.

- Vous êtes vraiment gentil. Vos amant doivent vraiment beaucoup vous aimez. Ils ont de la chance. J'aimerai bien être à leur place.

Sanae récupéra sa carte et passa son bras autour de celui de Kioshi. Il posa fatigué sa tète contre le bras de l'homme et l'entraina doucement vers la sorti du restaurant. Le maire n'avait pas l'intention de déranger Omura et c'était la seul chose dont il était sûr. Les idées un peu confuse. Ils descendirent ensemble du restaurant panoramique.

- Vous sentez bon c'est agréable, j'aime bien votre odeur.

Sanae ne savait plus quoi dire et disait dans ses cas là tout ce qu'il pensait. Il huma un peu plus l’odeur de Kioshi avant de s’arrêter un peu honte. Il était étrangement calme car il savait qu'il allait vite se séparait de son compagnon pour rentrer seul chez lui et s'apitoyait sur sa stupidité sans fond. Une fois sortit le maire se détacha doucement de Kioshi et chercha un taxi pour l'instant il n'y en avait pas ou plutôt il n'en trouvait pas. Avec un air un peu déboussolé il regarda le patron du club.

- Je vais prendre un taxi vous devriez rentrer tranquillement chez vous au lieu de vous occupez d'un idiot incapable de tenir l'alcool. Mais est-ce que vous pourriez interpeller un taxi pour moi?

Sanae était devenu docile face à Kioshi. Une fois le taxi appelé, le maire se sentit soulager et enlaça instinctivement Kioshi.

- Merci pour cet soirée. J'espère pouvoir en repasser une en votre compagnie et je m'engage à ne boire que de l'eau.

Sanae s'amusa de sa réflexion et se rendu compte de la situation. Il avait enlacer l'homme le plu puissant de la ville. Le maire se dit qu'il méritait vraiment des claques.

- Et je ne ferai plus de chose comme ça même si je dois avouer que ça me plait bien parce que vous êtes gentil et beau... Euh... J'ai pas ce que je viens de dire? Enfin faut reconnaître que vous me plaisez beaucoup depuis la première fois que je vous ai vu mais bon ça vous devez vous en moquer vous avez tous les hommes que vous voulez.

L'alcool avait un effet dévastateur sur le maire qui n'avait plus la capacité de réfléchir sur ce qu'on était autoriser à dire ou non.

Kioshi, dépité devant son dessert, se leva finalement pour aller rattrapper monsieur le maire. Il ne pouvait pas le laisser partir ainsi. Ne serait-ce que parce qu’il serait incapable de descendre seul les escaliers du restaurant. C’est ainsi que devant la réception, alors qu’un jeune homme s’occupait de les encaisser, il répondit à sa question sur les naifs, espérant que cela suffirait à le calmer. Puis, il lui proposa de le raccompagner. Ce n’était pas vraiment une proposition, d’ailleurs.

Laissant Sanae lui répondre, l’homme resta quelque peu ahurit en l’entendant lui dire sans plus de manière qu’il aimerait être à la place de ses amants. Décidément, l’alcool est très mauvais pour garder une contenance... Préférant ne pas répondre à quelque chose qui était dit sans avoir été réfléchit, Kioshi lui tendit son bras afin de l’accompagner dehors. C’était assez embarrassant de sortir ainsi avec le maire saoul, à son bras. Mais il faisait avec. L’air frais l’aiderait peut être à reprendre ses esprits. En attendant, il continuait à dire de sacrés conneries !

Une fois dehors, il se plia à la requête du jeune homme. Comme il n’y avait pas de taxi à l’horizon, il sortit son portable pour en appeler un. Quand il raccrocha, il se retourna pour vérifier que le maire était toujours sur pied, et pour lui annoncer que la voiture serait là d’ici deux minutes. Mais il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà, on l’enlaçait en continuant à parler. Le maire se recula vite en se rendant compte de son geste, sans cesser de dire tout ce qui lui passait par la tête. Le taxi arriva à ce moment là, et s’arrêta à leur hauteur. Mais avant de le laisser filer, Kioshi cru bon de répliquer, avec un sourire :

- C’est surtout que je ne profite pas des hommes saouls...

Sanae pourrait interpréter ça comme il le voudrait. Surtout que de toute façon il y avait deux chances sur trois pour qu’il ne se souvienne pas de ce que Kioshi lui avait dit, une fois le lendemain arrivé. (Bah oui, après tout il était plutôt mignon, hein... Et puis, qui resterait de marbre en se rendant compte que l’homme qui est pendu raide saoul à son bras a envie d’être son amant à ce point là, hein ?... )

Il ouvrit la portière arrière, et aida l’homme à y entrer sans se cogner, puis fit signe au chauffeur de baisser sa vitre et lui indiqua l’adresse du maire, qu’il connaissait pour avoir étudié son dossier avant la campagne.

- Reposez-vous bien, et n’oubliez pas de prendre une aspirine avant de dormir !

Il ne lui souhaitait pas d’avoir la gueule de bois au réveil. Kioshi lui fit un dernier signe de la main, et laissa la voiture démarrer. Pfiouuuu... Si on lui avait dit ce que sa soirée lui réservait, il ne l’aurait pas cru !
Se retournant dans l’autre direction, il commença à marcher en direction du club... Tant pis pour son dessert, ils avaient déjà dû le débarrasser, et il ne se sentait pas d’y retourner tout seul.

Sanae ne comprit pas tout de suite pour Kioshi lui disait ça mais avec un air sérieux accompagné d'un sourire malicieux il tapa légèrement le bras de l'homme.

- C'est très bien on en doit pas profiter des gens saoul parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font et qu'ils finiront par le regretter. Vous êtes vraiment un homme gentil et intègre.

Après réflexion Sanae se dit que peut être il y avait une autre signification à cette phrase. Enfin le maire s'en fichait un peu à quoi ça lui servirait de comprendre ça maintenant? A rien! Pendant qu'il réfléchissait à ça il se retrouva sans savoir comment dans l'habitacle du taxi et le patron de la ville donnait déjà son adresse. Sanae se félicita de na pas avoir parler de lui vu les informations que possédait l'homme sur lui.

Il défigura Kioshi du regard en entendant les conseilles de l'homme. Il pouffa de rire. Les conseils qu'on venait de lui donnait l'amuser beaucoup. Il essaya de calmer son fou rire et regarda le patron.

- Oui monsieur Omura promis je serai un gentil garçon. Mais vous devez faire la même chose!

Il tira la langue comme un enfant et se retourna vers le pauvre chauffeur de taxi qui devait le supporter pendant tout le trajet.

- En route Monsieur Taxi on y va!

Sanae observa Kioshi partir vers le club puis se calma et s'endormit dans la taxi. Il fut réveillé par le chauffeur qui lui fit remarquer qu'on était arriver chez lui.