Luxurious Club
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Luxurious Club

Forum rpg Yaoi
 
AccueilGalerieDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 Des Adieux Amers ~ conclusion ~

Aller en bas 
AuteurMessage
Kioshi Omura
Modérateur
Kioshi Omura


Nombre de messages : 1265
Age : 43
En couple avec : plouf, plouf...
Profession : Patron du Luxurious
Date d'inscription : 14/10/2008

Des Adieux Amers ~ conclusion ~ Empty
MessageSujet: Des Adieux Amers ~ conclusion ~   Des Adieux Amers ~ conclusion ~ Icon_minitimeJeu 10 Déc - 23:02

Depuis le premier jour où il avait posé ses yeux sur Yukio, Kioshi l’avait trouvé à son goût. Surpris, presque, de cette bonne découverte, il avait remercié en pensée son ami Jin, qui le lui avait envoyé. Certes, il était habitué à avoir des entretiens d’embauches avec des personnes déjà pré-selectionnées sur leur physique, et dont il avait déjà étudié le dossier -- oui, c’était discriminant, mais après tout, c’était un club de fantasmes et de luxure ici, pas le café du coin ! -- mais il ne s’était intéressé qu’au passé du personnage, et non au reste.

En plus de s’être révélé particulièrement mignon, beau même, Yukio, devenu secrétaire particulier de monsieur Omura, avait montré des talents admirables en ce domaine. Particulièrement organisé, capable de s’adapter aux classements et divers systèmes et habitudes parfois fastidieux de Kioshi, le jeune homme n’avait cessé de le surprendre dans le bon sens du terme.

Pourtant, une de ses attentes, qui commença à grandir assez vite malgré lui, ne fut jamais comblée. S’il pensait juste le trouver à son goût, l’homme aux cheveux rouges se trouva devant le fait accompli le jour où, le trouvant endormi sur le bureau qu’il avait acheté pour lui et fait placé dans la même pièce que le sien, il avait été pris d’une irrésistible envie de le réveiller en l’embrassant. Finalement, il s’était contenté de caresser son dos, pouvant très vite, et une fois de plus, admirer sa mine gênée et entendre ses excuses. Il était bosseur, ça, c’était sûr. Il l’avait, en souriant, gentiment engueulé en lui demandant de dormir suffisamment à l’avenir. Il n’était nul besoin de se tuer à la tache, le club et la ville s’en sortaient très bien sans ça, comme le prouvaient les années où Kioshi avait été seul dans ce bureau.
Son dévouement cependant était très apprécié de son patron, qui pour le remercier lui donnait périodiquement des bonus de paye, vacances ou autre invitations au club, restaurant, etc.



Peu à peu, le comportement du jeune homme s’était détendu en sa présence, cependant, cela n’était toujours pas assez aux yeux de Kioshi, qui le sentait toujours quelque peu retenu par leur différence de position.
Si cette attitude lui plaisait par moment, le séduisant presque, elle pouvait également le frustrer au plus haut point. Quand Yukio le surprenait dans une situation peu professionnelle, ou quand lui-même lui faisaient des avances, le secrétaire se renfermait dans encore plus de formalités, montrant qu’il était déçu ou même énervé de sa conduite.
Kioshi pouvait ainsi se sentir rejeté, sans savoir si c’était un non définitif, ou si seule leur différence de statut était prise en compte ici. S’il n’avait pas été aussi content de son travail, il aurait pu le virer, si ça avait été la solution ! Oui, l’homme pouvait se montrer très capricieux quand il désirait quelque chose... Cependant, conscient de l’importance de ce travail pour Yukio comme pour lui, il préférait ne rien faire qui puisse réduire leur collaboration à néant, se risquant juste à des cabotinages périodiques, comme si rien n’était sérieux dans tout cela.

Malgré son regret de ne pouvoir assouvir pleinement ses désirs, ce furent des jours heureux pour Kioshi. Moins, beaucoup moins de travail, beaucoup plus de temps libre pour se distraire et batifoler. Il se permit même de voyager quelques jours en laissant les rennes à son secrétaire, bien qu’il eut l’ordre de l’appeler au moindre problème. Il était tranquille.

Ne vous méprennez pas, Kioshi aimait son travail ; il l’avait choisit, batit depuis la toute première pierre, depuis la toute première audition. Il avait choisit chacun de ses employés et avait noué avec certains d’entre eux des liens uniques. Il était fier de ce qu’il avait accompli, fier de sa position de pouvoir, pourtant partie de presque rien, et qu’il ne devait qu’à lui même.
Mais les comptes, les fiches, la rédaction des contrats, le rangement, tout ça, ce n’était vraiment pas ce qu’il préférait du boulot. Et à présent, il avait quelqu’un pour faire tout cela à sa place. C’était vraiment merveilleux.

Plus le temps passait, plus la confiance se tissait, plus il lui ouvrait de portes sur l’étendu de ses activités. Les liens avec la mafia, qu’il savait être un sujet délicat à aborder avec lui, ne furent même pas un si grand problème que ça. Après tout, Kioshi ne faisait que faire régner l’ordre, et ne s’abaissait quasiment jamais à des solutions radicales, évitant au maximum la violence, qui pourtant avait forgée une partie de sa réputation.



Seulement, un jour, le jeune homme ne se présenta pas au travail. Ce n’était pas son genre d’être ne serait-ce qu’en retard, alors le rouquin s’alarma assez rapidement, téléphonant chez lui, puis chez sa mère, dont il avait obtenu le numéro grâce à ses hommes, plusieurs mois auparavant. Personne ne répondait.
Il envoya des hommes possédant diverses qualifications, avec l’ordre de découvrir ce qu’il se passait. L’appartement saccagé de Yukio et les traces de sang ne laissaient présager rien de bon. Pourtant, avec ses contacts, Kioshi, qui se rongeait les sangs, et dont l’humeur à présent maussade déteignait au travail, réussit après plusieurs jours à retrouver la trace de la famille Estabar. Aussitôt averti, il laissa le club pour rejoindre son secrétaire.

Lui qui croyait offrir un refuge à ce jeune homme qui en avait besoin, l’avait malgré lui mis sur le devant de la scène. La mafia, non pas celle qu’il contrôlait bien sûr, mais celle de la ville natale de Yukio, s’était permise d’empiéter sur son territoire...

Disparaissant pendant plusieurs jours, Kioshi s’arma de patience et de détermination. Il devait faire un exemple, mais tout d’abord, la priorité était de mettre cette famille à l’abri. Ils avaient pu s’en sortir presque indemnes, mais ce n’était que par chance. Il chargea un garde de les mettre dans un avion, puis se ravisa. Il se chargea lui même de les accompagner à l’aéroport, afin d’être sûr d’être le seul à connaître leur destination. Là, il donna une somme importante en liquide à Yukio, lui demandant de choisir une nouvelle destination une fois arrivé, et de s’envoler à nouveau, sans le recontacter bien entendu. Les adieux étaient amers, mais nécessaires. Sachant qu’ils ne pourraient se revoir à l’avenir, il s’excusa pour son comportement et pour l’avoir ainsi mis en danger. Puis, celui qui n’était désormais plus l’employeur regarda l’appareil s’envoler, avant de tourner les talons.


Maintenant, il fallait se concentrer sur ses relations avec cette partie de la mafia qui avait osée porter préjudice à son business...
Revenir en haut Aller en bas
http://blueboy.frbb.net/
 
Des Adieux Amers ~ conclusion ~
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Luxurious Club :: Le Club :: Les Appartements du patron :: Le bureau-
Sauter vers: