Une affaire Urgente.

L'ambulance avait rapidement amené le capitaine et la pauvre victime à l'hôpital. Les ambulanciers s'étaient activé à penser les plaies de Vaem. Arriver à l'hôpital un ultimatum fut poser à Shiki: soit on faisait des prélèvements ce qui permettrait de trouver le ou les agresseur(s) du jeune homme mais ceci pourrait causer des complications au vu de l'état du jeune homme, soit le soigner mais compromettre les preuves. Le choix fut vite fait et Shiki demanda avec un air sérieux qu'on sauve Vaem quitte à compliquer l'enquête.

Une fois cela réglé, Shiki décida qu'il était tant de prévenir Nico. Il appela la maison Sawada mais on ne l'autorisa pas à parler directement au jeune mafieux. Il laissa un message court qui faisait comprendre à l'héritier l'état sérieux de Vaem en disant " que son hôte privée était à l'hôpital dans un sal très sal état".

Une heure après leurs arriver à l'hôpital le médecin alla le voir lui dire qu'il était en soin intensif et Shiki gagna avec une certaine assurant la chambre de sa victime.

Le visage tuméfié et relié à de la morphine, Vaem paraissait bien mal en point ce qui amusa Shiki. Il se demandait l'état du commissariat maintenant. Le capitaine esquissa un geste doux en caressant le jeune homme. En y réfléchissant, Shiki ne trouvait plus aucun intérêt à ce jeune homme. Il le trouvait banal et inintéressant maintenant. Enfin il fallait dire qu'il venait de faire ce qu'il désirait et maintenant il n'avait plus aucun désir pour le jeune hôte.

- J'ai prévenu ton maitre, je vais mener l'enquête et trouver ton ignoble agresseur. C'est impardonnable de te traiter ainsi.

Une infirmière rentra à ce moment et sourit à Shiki qu'il rendu par pur hypocrisie. Il s'amusait à s'imaginer que le jeune femme croit qu'il soit un homme gentil.

Pester ou ne pas pester ? La journée avait pourtant bien commencé par la rencontre avec Kyoshiro. Nico regrettait un peu de ne pas pouvoir voler ce rubis lui-même, mais rien que le fait de savoir qu’il le détiendrait bientôt avait suffis à le mettre de bonne humeur. Tous les détails arrangés, il avait ensuite passé la journée à chercher comment contacter le voleur français pour ce vol, puis comment le convaincre.

L’après-midi tombant sans qu’une seule solution ne lui soit venue à l’esprit et soit satisfaisante, il s’était allongé sur un lit avec un livre, décidé à prendre du temps pour lui. Pour une fois qu’il en avait le temps !

Une ligne. Il avait eu le temps de lire une ligne avant que son portable ne se mette à vibrer. L’héritier hésita, jeter son téléphone par la fenêtre lui sembla tout à coup très profiteur et surtout, très tentant. Finalement, il choisit une autre option en négligeant le message reçu. Peut lui importait que la situation soit urgente, il avait envie d’avoir du temps pour lui. Juste un peu. C’était humain, non ?

Son portable le brûlait dans sa poche alors qu’il essayait de lire son livre. Les mots défilaient devant ses yeux sans qu’il n’en retienne le moindre sens. Agacé, il se déclara vaincu et attrapa son téléphone, lisant le message rapidement. Sa première pensée fut de croire à un coup monté. Nico n’avait jamais autorisé Vaëm à sortir. Il ne l’aurait jamais fait. Surtout pas seul !

« Shiki Tôga. »

Le nom lui disait quelque chose. Un quelque chose qui se liait directement avec la méfiance en lui. Parce qu’un pressentiment ne lui disait rien qui vaille, il téléphona à l’hôpital. Pour pâlir avec une rapidité surprenante. Puis sentir l’ire s’emparer de lui. Trois points. Trois points le contrariaient énormément. De un, quelqu’un s’était permit de faire sortir Vaëm. De deux, quelqu’un avait touché à sa propriété. Et de trois, ce quelqu’un la lui avait abîmé.

« Un chauf…, laissez tomber. »

Raccrochant au nez de cette personne à son service, il attrapa sa veste et sortit de son appartement. Pendant le court chemin jusqu’à sa voiture, le Sawada prit le temps de se calmer. Ce policier pour avoir appeler sans hésitation ne devait pas être n’importe qui. Ce ne devait pas être un pal être tremblant devant lui. S’engageant au volant, il démarra rapidement, poussant la vitesse peut-être plus que d’habitude.

L’hôpital n’était pas si loin. Cependant le trajet suffit pour que Nico ait la totale maîtrise de ses nerfs. Il n’était pas fatigué, s’était stabilisé au niveau des émotions. En gros, il était celui qui conseillait le chef de la mafia. Sans même claquer la portière, ni se hâter, il atteignit bientôt l’accueil où la chambre de Vaëm lui fut tout de suite indiquée.

Ne pas montrer qu’il tenait à cet hôte était pour lui primordial. Exercice facile, cela faisait des années qu’il dissimulait son affection pour ses frères. Tranquillement, il poussa la porte.
Vaëm…
Les yeux glacés de Nico s’attardèrent sur le visage tuméfié puis sur les appareils médicaux. Inconsciemment un poids s’ôta de ses épaules. Son jouet était vivant. Parce qu’en cet instant, le jeune homme était redevenu un objet pour lui. Il le fallait. Sinon toute sa réputation s’effondrerait.

« Shiki Tôga, je présume. »

Entrant dans la pièce, Nico observa le tableau que lui offrait le policier. Charmant. S’il n’avait pas été avertit cette première vue l’aurait royalement roulé. Shiki ressemblait vraiment à une bonne âme. Même avec des yeux renseignés on pouvait peiner à voir l'hypocrisie qui l'habitait. Jusqu'à ce que l'infirmière sorte. Sans intonation, Nico demanda :

" Jusqu'où se monte les dégâts ?"

Shiki se concentra directement sur Nico lorsqu’il rentra dans la chambre. Avec un sourire celui-ci se leva et s’inclina poliment devant l’héritier mafieux. A la voix et l’attitude froide du Sawada montrait le détachement qu’il avait face à le situation. Avec un temps de retard Shiki fini par répondre.

- En effet lui-même capitaine Shiki Tôga.

L’Intérêt de Nico pour les dégâts physique de Vaem amusa Shiki au fond ce n’était peut être pas un simple objet que venait d’acquérir l’homme peut être considérait il un minimum la pute qu’il s’était acheté? Cette pensée l’amusa au plus au point le faisait jubilé il adorait.

- Plusieurs hémorragies, interne et externe. J’ai préféré que les médecins le soigne directement au détriment des indice, sa vie était en jeu au vu de l’état dans le quel je l’ai trouvé. Egalement il est en état de choque il m’a attaqué à plusieurs reprise depuis que je l’ai trouvé.

Avec un sourire Shiki montre les griffure sur son bras et sa joue avant de se déplacer en s’éloignant de Vaem pour laisser la place à Nico au chevet du blessé.

- Je dois avouer que je suis coupable.

Intérieurement Shiki jubilait et riait de la situation, si Nico savait à quel point il était coupable!

- C’est moi qui l’ai arrêté et mis en cellule. Mais il était seul à la base j’ai été prit de cours on m’a appelé pour une autre affaire. Entre temps on a ajouté de la compagnie dans sa cellule, un violeur présumé, un alcoolique et deux junkies. Je mènerai personnellement l’enquête pour découvrir lequel de ses hommes à oser faire ça.

Shiki s’approcha de la fenêtre de la chambre puis regarda dehors.

- Enfin quand il pourra parler il nous dira qui lui a fais ça. Mais en attendant j’espère avoir réglé ça. Et avoir emprisonné l’homme ou autre chose selon votre désir.

Avec un sourire amical qui cachait son amusement le capitaine se décida à laisser le maitre et son esclave seul.

- Avez-vous encore besoin de moi ou je peux vous laisser? Je sais qu’il est entre de bonne main.

Ca l’amusait beaucoup, il avait sali le jouet de Nico Sawada il l’avait violé et il était entrain de promettre qu’il mènerait l’enquête et arrêterai l’homme responsable.

Parvenant enfin aux côtés de Vaëm, Nico fit mine de ne pas remarquer l'affolement du cœur de ce dernier. Ses yeux restèrent plantés dans ceux de Shiki, sans plus accorder un regard à l'hôte. Maintenant au courant des blessures de sa propriété, Nico ne jeta pas un coup d'œil aux traces que portait Shiki. Au détriment des indices, hein ? Le jeune mafieux accentua l'acuité de son regard, réfléchissant tandis que l'autre continuait de parler.

Il tiqua un peu à l'aveu, sa réaction prouvant que le coupable n'aurait qu'une seule issue, la mort. Il n'y avait rien de dangereux à dévoiler ça, de toute manière, ces deux-là étaient certainement au courant. Nico n'appréciait vraiment pas qu'on ait touché à son jouet et au fond de lui, cette colère était renforcée par le fait qu'il s'agissait de Vaëm.

Le Sawada s'approcha du blessé, détournant son regard du capitaine. Il ne voulait pas que celui-ci s'occupe de l'enquête, cet homme ne lui inspirait aucune confiance malgré tous ses sourires. Mais malgré cela, Nico savait également qu'il ne pourrait pas charger des mafieux de cette affaire. Sinon au risque de montrer qu'il tenait à Vaëm. Ce qui était hors de question. Néanmoins, il demanderait à ce que le fichier qu'avait créé Shiki soit modifié. Vaëm était mort pour la loi et Nico tenait à ce qu'il le reste !

" Très bien. Vous me tiendrez informer."

Ses yeux bleus revinrent vers son hôte alors que ce dernier avait l'air de s'étouffer. Malgré les particules de sang, Nico ne montra aucune inquiétude. Il se l'interdisait totalement. Revenant sur Shiki, il s'attarda sur ce sourire amical que personne n'avait encore osé tenir devant lui. Sauf Arkalya, mais Arkalya était Arkalya. Ce flic…rien que le fait qu'il n'ait pas peur le rendait louche aux yeux de Nico. Louche et dangereux.

" Vous pouvez partir. Appelez une infirmière en passant."

Sa voix n'avait rien de reconnaissant ou d'autre chose, il la gardait soigneusement détachée. À l'opposé, son esprit n'attendait plus que d'être seul avec Vaëm. Pour l'engueuler. Attendant que le policier sorte, Nico attrapa ensuite une chaise et s'assit aux côtés du lit. Il était énervé. A tel point que sa colère s'était muée en une rage froide et détachée. Tout au long de la présence de Shiki, il avait réussi à ne sortir que les banalités que le flic expectait .

" On peut savoir ce qui t'as pris de sortir ?"

Il n'attendait pas de réponses. Vaëm ne semblait pas en état d'avoir une longue conversation. Ce qui arrangeait Nico. Il allait pouvoir tempêter à souhait. L'infirmière vint retarder l'orage pour vérifier que tout allait bien. Calmement, elle enleva le masque et le remplaça avant de sortir. Ce court temps permit à l'inquiétude de se dégager du cimetière où Nico l'avait enfermé. Mais à quoi bon être inquiet si on ne savait pas l'exprimer ?

Sortant de la chambre, Nico demanda la sortie de l'hôte, ou plutôt son installation chez lui. Pendant qu'une ambulance se préparait, il revint au chevet de Vaëm, tendu comme un arc. Non seulement il n'avait pas autorisé la sortie du jeune homme, mais en plus, ce dernier avait été assez insouciant pour passer devant le commissariat. Il lui manquait une case ?

Le bruit des appareils médicaux auraient agacé Nico s’il avait pris le temps d’en tenir compte. Au lieu de ça, il dévisageait Vaëm, retenant ses grimaces face au visage défiguré de l’hôte. Il aurait du en prendre compte, le laisser tranquille peut-être, mais voilà, il était inquiet. Inquiet parce que quelqu’un dans cette ville avait osé défier son autorité. Aussi, et il ne l’admettait pas, parce que voir Vaëm réduit à ne plus pouvoir bouger du tout le rendait bizarre.

Alors le souffle qu’il entendit fut le déclencheur que sa colère attendait. Comment ça ? Jamais il n’avait dit quoique ce soit sur une quelconque liberté ! Jamais ! Ses yeux se firent plus dur tandis qu’il attendit que l’infirmière s’en aille. L’héritier s’était relevé et allait hurler quand il vit le mouvement de la main. Ecrire ? Ca c’était la meilleur. Il aurait reçu un billet ? Ben voyons, et pourquoi pas le code de son traceur aussi.

« Tu te rends compte de tes inepties au moins ? Je n’ai jamais rien écrit. Et même je ne t’aurais certainement pas laissé en liberté complète pendant une heure ! Cherche un meilleur mensonge ! Et aussi, c’est quoi cette idée de… »

Il dut s’interrompre avec l’arrivée d’infirmiers. La rage pulsait encore en lui, malfaisante. Il regarda les hommes décrocher Vaëm des instruments de mesure et faire rouler le lit dans les couloirs, la perfusion l’accompagnant. Marchant à leur suite, il stagna dans ses sombres pensées, persuadé que Vaëm lui mentait.

Un détail l’agaçait pourtant et il mit le doigt dessus à son arrivée près des ascenseurs. Comment est-ce que Vaëm avait pu sortir sans autorisation ? Enfin…toutes les sorties étaient gardées…logiquement il n’aurait pu s’enfuir qu’après un prodigieux tour de passe-passe. Tout que sa main ne lui aurait pas permis. En plus, Nico aurait sûrement été averti par ses hommes…

Restant à l’écart, Nico regarda les ambulanciers préparer Vaëm pour le voyage, encore perdu dans ses réflexions. Peut-être que le jeune homme ne mentait pas. Enfin, jusqu’à ce que ce soit confirmé, le Sawada voulait l’avoir à l’œil, ils ne retourneraient donc pas au club, mais chez lui.

Tranquillement, il s’installa dans l’ambulance, sans que personne ne songe à protester et indiqua le lieu d’arrivée. Ses yeux bleus et froids fixaient Vaëm. L’état de ce dernier était pitoyable…et Nico sentit une vague d’inquiétude le prendre. Vague qu’il repoussa vite, ce n’était pas normal de se faire du mouron pour une propriété. Pas normal du tout…L’ambulance et sa sirène filait sur les routes et ils arrivèrent bientôt, sans que Nico n’ait lâché un mot. Ce fut pareil pour l’installation de Vaëm dans ses appartements – Nico se demanda après coup comment le lit avait pu tenir dans l’ascenseur.

Le jeune hôte avait été installé dans une chambre et les infirmiers quittaient l’appartement quand Nico s’assit sur le lit, aux côtés de Vaëm. Voir son sanctuaire violé par de parfaits étrangers, lui avait procuré une sensation très désagréable.

« Très bien. Maintenant, tu peux me dire ce qui t’as pris d’aller te balader devant le commissariat ? D’aller en ville tout court en fait ? T’as une main blessé, tu croyais pouvoir te défendre en cas de problème ? Mince, je n’imagine même pas les habits que tu portais ! »

Sa voix était montée en crescendo, gardant néanmoins sa froideur. Le jeune mafieux était en colère et il le faisait savoir !